Une immersion dans le quotidien d'une hôtesse de l'air travaillant pour une compagnie aérienne low-cost. On ne sait pas vraiment si c'est le métier de rêve de Cassandre, elle semble désabusée par son quotidien. Elle rêve de plus grandes choses comme de travailler pour une compagnie plus prestigieuse qui lui permettrait de voyager dans des endroits de rêve. Pourtant, elle ne fait rien pour réaliser ses rêves. Le titre fait plus référence au manque d'ambition et de détermination de la jeune femme qu'à un comportement du genre "je fais ce que je veux, car je me moque des conséquences". Le film se compose en deux parties avec tout d'abord la privée professionnelle de la jeune puis sa vie privée. Deux parties vraiment inégales. La première a son intérêt avec des scènes montrant l'envers du décor de ce travail dans une compagnie de ce genre, par contre la seconde ne m'a jamais intéressé, et ce même si cela permet de découvrir un peu plus Cassandre. Des tranches de vie qui manquent finalement d'enjeux, un peu comme Cassandre qui va d'un endroit à un endroit sans s'attacher à qui que ce soit et sans que ça n'impacte sa vie. Au final, un film moyen malgré une bonne Adèle Exarchopoulos.
Mwais... Autant le thème méritait d'être abordé (les conditions de travail du personnel des compagnies low cost) autant le reste, bof bof bof. Je pense que la plupart des hôtesses de l'air font quand même autre chose de leur temps libre que se saouler et s'envoyer en l'air (sans jeu de mot pourri) avec le premier qui passe rencontré sur Tinder... En résumé j'ai aimé le sujet (original et non traité jusqu'à présent au cinéma). Mais pour le reste... franchement, circulez, pas grand chose d'intéressant à voir
Les critiques presse sont élogieuses ( beaucoup moins celle des spectateurs ) pour un film plutôt ennuyeux qui ressemble à un reportage sur une hôtesse dans une compagnie low cost et qui alterne vie professionnelle et vie privé ( la partie professionnelle étant la plus intéressente ). C'est souvent mal filmé et sans vraiment d'intérêt et les longueurs sont de mises ..
Un bel exemple de film du cinéma français dit "social" qui s'avère d'abord être un mangeur de temps et qui s'avère profondément ennuyant. L'actrice principale est omniprésente à l'écran mais on ne peut pas dire pour autant qu'elle le crève. La trame du film n'est pas claire et on ne peut s'empêcher d'attendre un dénouement. On se retrouve ici dans un film où les dialogues ne sont pas soignés, la mise en place des acteurs non plus, et où l'on se rend très vite compte qu'on est loin d'avoir collecté une somme de travail suffisant pour en faire un bon film. Le thème du film aurait mérité mieux. Le cinéma français a du soucis à se faire dans ce genre-là (comme dans beaucoup d'autres) avec des petits chef d'oeuvre outre-manche et du côté scandinave. Bref, je ne le recommanderai pas.
Une bonne idée de scénario, des acteurs en roue libre "filmés" au mépris des règles élémentaires du cinéma qui font penser à un mépris du spectateur plutôt qu'à une tentative de cinéma réaliste ; l'éclairagiste devait être en grève et le cadreur atteint d'ophtalmies. L'archétype des dérives du cinéma français subventionné depuis une trentaine d'années. Du non cinéma "avec notre pognon" comme dit mon cousin Marcel. En fait tout est dans le titre.
Adèle donne les étoiles, le scénario est alambiqué c’est dommage. Je suis déçu de l’histoire (il n’y en a pas vraiment) mais j’ai aimé la réalisation et les acteurs.
Une catastrophe , long et ennuyeux , à éviter , l actrice principale est peu crédible en hôtesse qui ne maîtrise pas vraiment l anglais , des longueurs interminables sans intérêt
Rien à foutre est sans doute le film le plus simple qui soit. Pas d'intrigue, juste le quotidien forcément banal d'une hôtesse de l'air dans une compagnie low cost. Le film commence comme il se termine, sur un moment de vie, presque pris au hasard. Il n'y a rien dans le film qui pourrait sembler improbable, des vols, à la formation des hôtesses de l'air, en passant par les soirées en boîte à la recherche de sexe sans lendemain.
La mélancolie du personnage principal a quelque chose d'universel, c'est celle de tous les jeunes adultes rentrant dans la vie active, ne sachant pas trop où ils vont, navigant à vue. Et si ça peut paraître cliché, le film ne donne jamais d'impression de déjà vu. On est face à quelque chose de frais. Certes le ton est assez désabusé, sans paillettes, mais il y a toujours de l'espoir, le film parvient à trouver le bon équilibre pour ne pas donner quelque chose de déprimant et tire-larme, sans pour autant être trop léger. Il y a toujours un petit espoir, quelques moments de légèreté.
Surtout que le personnage n'est jamais jugé, elle boit dans l'avion, elle refuse d'être solidaire avec des grévistes, refuse d'embarquer une jeune femme... D'ailleurs c'est assez bien vu qu'elle est toujours obligée de sortir la même excuse lorsqu'elle va emmerder un passager : c'est pour la sécurité et qu'elle même on va lui balancer cette raison idiote en pleine face lorsqu'elle aura commis un impair (et l'une de ses rares bonnes actions du film). La sécurité c'est une excuse pour tout et surtout n'importe quoi et personne n'ose contester une mesure prise pour la sécurité... Même si tout le monde sait que c'est bidon...
Adèle Exarchopoulos tient donc là son meilleur rôle depuis la Vie d'Adèle (et sa meilleure performance aussi, tant qu'à faire). C'est pas manichéen, c'est juste la vie d'une jeune femme, avec ses hauts, ses bas et surtout ses absurdités et elle a la joue très bien cette vie.
Deux heures qui en paraissent le double, faites de scènes interminables filmées de façon monotone en plans serrés : difficile de trouver un quelconque motif de satisfaction à cette purge d'une lenteur assommante et au propos plus que confus.
Un film spécial, j'ai mis 3 sur 5, j'ai trouvé Adèle Exarchopoulos vraiment bien dans son role , on l'a sent belle fraiche et dans un style qu'on l'a connait quand meme. Ce film nous montre le travail des compagnies Low Cost , Cassandre (Adèle) enchaine les vols et les fêtes sans lendemain.. Pression de la compagnie, Cassandre finit par perdre pied complètement.
Rien à foutre ! Pourquoi pas "Rien à branl.." Quelle vulgarité, quelle déchéance pour une partie de ce cinéma Français ! Audiard avec ces titres humoristiques et des fois provocateurs, est inatteignable pour ces falots réalisateurs. Et après on lit que la fréquentation des salles de cinéma est en chute libre !!! A qui la faute ? A des réalisateurs et des dialoguistes sans talent et surtout un CNC qui ne fait pas son travail. Une histoire mièvre, des acteurs égarés, des dialogues stupides, une réalisation désastreuse... Je suis parti au bout de 30 minutes. Un total navet ! A fuir !
Démarrant comme un quasi-documentaire sur le quotidien des hôtesses de l’air et des stewards des compagnies low-cost habitant dans des « bases » situées aux quatre coins de l’Europe, Rien à foutre prend tour à tour la forme d’un pamphlet sur les méthodes de management ultra-libérales employées par ces compagnies, d’un portrait de la génération des gens de vingt ans, désabusée et traînant son lot de désillusions, son absence de perspective et son nomadisme sentimental, avant d’évoluer vers le drame intime et familial. Porté par une Adèle Exarchopoulos géniale, qui apparaît quasiment dans chaque plan du film, ce premier long-métrage divisé en deux parties distinctes convainc surtout dans sa première moitié, qui nous offre à voir les coulisses à fois effrayantes et fascinantes de la vie de ces agents du ciel pour qui les notions de temps et l’espace sont différents de ceux du commun des mortels.
À regarder surtout pour la première moitié: le film décrit la vie d'une hôtesse belge chez un Low Cost Carrier nommée Wing (clairement la parodie de Ryanair): cette fenêtre dans le monde des travailleurs de l'air a été un peu exagéré, néanmoins très proche à la réalité. La deuxième partie pèche en intéresse du spectateur car elle mit le focus sur la vie personnelle de Cassandre. Toutefois, je crois que le film vaut le détour. Ça c'est mon avis, que j'ai volé pour Ryanair pour deux ans chez la base de Charleroi, en Belgique. Je voudrais remercier le producteur et les réalisateurs pour aver choisi ce sujet: je me sens changé après le temps passé chez Ryanair et en Belgique :)
La reine du Duty Free. La scène des escalators avec du Vangelis à balle est top ! Le vide et le doute y sont exprimés comme jamais. Puis on quitte peu à peu cette apesanteur pour une deuxième partie en Wallonie, façon frères Dardenne, tout à fait honorable mais moins surprenante que le début.