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Thomas Lallement
1 abonné
18 critiques
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5,0
Publiée le 19 février 2020
De très loin mon film préféré à ce jour. Le film est comme un manifeste du cinéma de SF moderne. Tout y est, musique excellente, le silence spacial, la plus grande ellipses de l'histoire du cinéma, une IA (HAL 9000) qui devient fou, de la philosophie, et une technique de réalisation... Plus beau que star wars.
Le film est sorti en 1968. De Gaulle est président L'homme n'a pas encore marché sur la. Et on dirait que le film a 20 ans.
En 1968, sort un film qui va révolutionner la science fiction. Réalisé par Stanley Kubrick, ce film est considéré comme un chef d'œuvre. A sa sortie, il a également eu un grand succès commercial. Le scénario écrit par Stanley Kubrick et Arthur C.Clarke est basé par une nouvelle écrite par ce dernier La sentinelle. 2001 est donc un film de science-fiction. Il raconte le mystère autour de la découverte d'un étrange monolithe noir. Pour expliquer 2001 : l'Odyssée de l'espace, je reprends les mots de Vincent Pinel : " Il s'agit donc d'un film de peintre, de photographe." En effet, Stanley Kubrick a pris l'initiative d'expliquer les enjeux de son film avec des images plutôt qu'avec des dialogue. Ce long métrage n'est pas entièrement muet mais une grande partie de ce dernier ne contient que très peu de dialogues et c'est là que réside le plus gros problème du film : il est presque impossible de comprendre parfaitement le scénario sans se renseigner sur internet. Stanley Kubrick a également pris la décision de centrer son film sur la comteplation des décors, des paysages et des environnements. Ce qui est une excellente idée puisque, sans complètement révolutionner les effets spéciaux de l'époque, les décors sont très beaux extrêmement détaillés et n'ont presque pas. De plus, le réalisateur nous montre une vision du futur très moderne et proche de la nôtre. Bien que la forme des vaisseaux paraisse un peu fantaisiste. D'autre part, la mise en scène est très statique et présente de longs plans au cadre très large qui mettent en valeur les paysages. Stanley Kubrick a aussi décidé de dénuer de musique de nombreuses scènes. Ces moments pourraient paraître long et fade mais ce qui nous ai montré est tellement captivant que l'on ne s'ennuie que très rarement. Ce film est composé de quatre parties, quatre acte. Le premier débute sur un fond noir accompagné d'une simple musique. On nous montre tout d'abord une tribu de singes qui vont être les protagonistes de cette première partie. Cette tribu va être confronté à la découverte d'un étrange monolithe noir qui va représenter l'enjeu principal du film. C'est à ce moment-là que la musique reprend après plus de dix minutes de film. Ensuite, le deuxième acte commence se déroulant 4 millions d'années plus tard. La scène commence avec de longs plans nous montrant les vaisseaux spatiaux accompagné du Danube Bleu, une musique destiné à la base pour les balets. Ce choix artistique est très ingénieux car il montre de Stanley Kubrick cherchait à comparer les déplacements des vaisseaux spatiaux aux pas de danse d'un danseur. Dans cette partie, le réalisateur va insister sur certains aspects de la vie des personnages dans le but de montrer au spectateur comment serait leur vie dans le futur. Ce n'est qu'après trente-cinq minutes de film que l'intrigue commence véritablement. Le monolithe noir, découvert précédemment par la tribu de singe, a été trouvé. Et c'est là que je viens à l'histoire qui est un argument constamment utilisé par les détracteurs du film. Effectivement, on ne comprend pas tout et il est essentiel d'aller se renseigner sur Internet. Ce qui est plutôt dommage car voir ce film ne suffit pas à comprendre le message du réalisateur. Cependant, pour ce film en particulier ce n'est pas fondamental. Ce film est un film de photographe, un film d'images. Il ne nous explique pas des choses, il nous les montre. Et c'est justement là que ce film va à l'encontre de l'industrie du cinéma qui favorise les films au rythme plutôt rapide et qui ne laisse que très peu de place à la comteplation. Après ça, la troisième partie suit une expédition parti vers Jupiter pour enquêter sur le monolithe découvert 18 mois plus tôt. Nous faisons également la connaissance de Carl, une intelligence artificielle qui imite le fonctionnement du cerveau humain. Après une erreur de ce dernier concernant le vaisseau, les membres de l'équipage sont méfiants et vont décidés de vérifier cela par leurs propre moyens. Cependant, l'IA l'apprend et tue tous les membres du vaisseau maintenues en hibernation artificielle sauf Dr David Browman extrêmement bien joué par Keir Dullea. Il débranche Carl et découvre un message caché destiné à lui expliquer quelle était sa mission. Peu de temps après commence la quatrième partie. Commençant par une étrange séquence d'effets visuels hallucinogènes visant à décrire le trouble psychologie dans lequel se trouve le personnage. David Browman se retrouve alors dans un palais de style XIXe Siècle et qui est totalement à l'opposé des autres décors, futuristes et souvent circulaire. De nombreuses ellipses nous montre son vieillissement jusqu'au moment de sa mort. A ce moment, le monolithe noir apparaît devant lui. Il essaie de l'atteindre mais il renaît sous la forme d'un fœtus. Pour conclure, ce film est unique en son genre et bien différent de ce qu'on a l'habitude de voir au cinéma. Même si je ai pas beaucoup parlé des personnages mais ils sont trt marquants et tous joués d'une façon très particulière. Dans ce film, Stanley Kubrick aborde comment nous avons réussi à surpasser nos peurs et nos désirs grâce au progrès représenté par le monolithe noire. Voilà pourquoi Stanley Kubrick a pris la décision de revenir à l'aube de notre apparition pour expliquer comment nous sommes passés d'individus à l'apparence simiesque à ce que nous sommes actuellement. La bande originale est également assez importante car même si la musique n'est pas tout le temps présente, elle est vraiment excellente. Pour conclure, ce film est unique en son genre et bien différent de ce qu'on a l'habitude de voir au cinéma. Même si je ai pas beaucoup parlé des personnages mais ils sont trt marquants et tous joués d'une façon très particulière.
Impossible de ne pas reconnaître à ce film ses audacieuses qualités visuelles et sa marquante musicalité narrative. Néanmoins la vision indécidable qu'il porte volontairement entraîne un hermétisme lassant que la mise en scène contemplative encourage. Les critiques pourront convoquer Nietzche, sa théorie du surhomme et les questionnements humanistes à leur soûl, l'expérience sensuelle voulue par Kubrick s'est transformée en lassitude engourdissante à mi-parcours pou ma part! A voir pour son empreinte cinéphile ainsi que ses particularismes indubitables, mais sans garantie d'un emballement émotionnel enthousiaste^^
Je pense que le meilleur mot pour qualifier l'odyssée de l'espace est un chef-d'oeuvre.En effet ce film du légendaire Stanley Kubrick nous emmene dans un renouveau de la SF et grace a ses qualités de cinéaste nous fait vivre l'immensité et la solitude de l'espace.Il ne faut pas oublier que le film date de 1968 et que pour l'époque les effets spéciaux sont juste splendide.Certaines personnes le qualifiront de lent ,incompréhensible et meme si je n'adhère pas a ce point de vue ,je le comprends. Cependant , selon moi, c'est justement ça qui fait la splendeur de l'odyssée de l'espace, tous ces silences et ces mystères qui nous font réfléchir sur l'espace ,le monde, la vie, l'humanité.N'en abuser surtout pas car c'est ce qu'il faut pour le comprendre et nous comprendre.
J’ai un sentiment partagé sur ce film, que je trouve un peu froid, trop ésotérique sur la fin et visuellement obsédé par une symétrie permanente qui m’a paru plus lourde que dans Shining, où elle accentuera de façon plus utile la claustrophobie des personnages. Malgré ça, on a du mal à ne pas s’incliner devant les qualités objectives du film. Plus que l’image, c’est le son qui m’a marqué: la musique bien sûr, mais aussi les bruitages et même l’utilisation du silence. Tout le segment avec Hal est aussi inquiétant que fascinant et aura sans doute encore des choses à nous dire pour les 50 années à venir. Ce qui précède et ce qui suit m’a laissé un peu plus indifférent, mais l’ensemble impressionne par une virtuosité et une modernité totalement exceptionnelles pour l’époque. Pris comme un objet isolé, je ne sais pas si le film mérite le culte absolu qui lui est voué, mais son originalité, sa démesure relative et son influence sur l’histoire du cinéma suffisent sans aucun doute à en faire une référence incontournable.
Comme l'espace, ce film est essentiellement constitué de vide. Un seul qualificatif pour tout : mauvais ! Mauvais jeu des acteurs, mauvais décors, mauvaise réalisation, mauvaise mise en scène, mauvais scénario, mauvais dialogues, mauvaise bande son, etc. Pour faire simple, à la louche, il y a quatre parties de grossièrement 30mn chacune. D'abord une partie sur des singes, puis sur un voyage vers la lune où repose un objet extraterrestre, puis sur un ordinateur de bord complètement fou d'un vaisseau en direction de Jupiter et une dernière partie qui relève du pure délire hallucinatoire. Tout ça mis bout à bout n'a ni début ni fin ni milieu ni quoi que ce soit qui s'approche d'un scénario.
film long et ennuyeux mais surtout très brouillon on a vraiment du mal a comprendre ou Kubrick veut aboutir dans ce scénario ou on s y perd complètement ..très déçu par ce film on je m attendait a un chef-d oeuvre .. a évite
Il y aurait tant à dire sur ce monument de l'histoire du cinéma de Science-Fiction, ou du cinéma tout-court, du Septième art : car oui, 2001 l'Odyssée de l'Espace, c'est plus que du cinéma, c'est bien de l'art, au sens propre du terme. Rendre compte en quelques lignes de la majestueuse d'une oeuvre aussi ambitieuse qu'infiniment intriguante et déconcertante est impossible. 2001 est un film qui, en 1968, révolutionna le cinéma dans son ensemble et encore aujourd'hui il n'a pas d'égal, et n'en aura probablement jamais, pour les raisons suivantes : D'abord, plus que tout autre film de SF à l'époque et encore de nos jours, il ose poser des questions existentielles sur l'humanité, sa place dans l'univers, son rapport à la machine, sur la mort, la violence... Il s'agit donc bien d'une réflexion métaphysique dont Kubrick connaissait les moindres ressorts après s'être documenté férocement sur le sujet. C'est pourquoi, le film n'a pas été perçu positivement dès le début, si ce n'est par une jeunesse qui remplissait les salles obscures et se bousculait pour voir le film. Ces thématiques, il aurait pu se contenter de les aborder simplement, mais Kubrick ne fait pas les choses à moitié : les images sont fortes, la musique est hors de toute atteinte (Also Sprach Zarathustra de Strauss est à jamais associé à l'opening du film) et chacune des séances déconstruit notre propre vision des choses pour proposer quelque chose de complexe et de visuellement au dessus de tout ce qui se proposait en 1968 : l'efficacité des images vient supplanter l'absence quasi complète de dialogues : Les images parlent, signifient, terrorisent, fascinent, transportent. La musique grave les sillons de notre mémoire. Je recommande, afin de bien comprendre le contexte "mental" de Kubrick en 1968, année où la conquête spatiale s’amorce plus que jamais et que l'homme est sur le point de se rendre sur la lune pour y découvrir, sait-on jamais, une forme de vie extraterrestre, le visionnage du court documentaire "Sparks in the Dark" tiré d'une interview réalisée en 1968. Ainsi 2001, l'Odyssée de l'Espace n'est pas monolithique : son interprétation est si mouvante, la densité des images suggère un nombre d'interprétations quasi incalculable. Il est et restera l'un des films qui fascine le plus, qui nourrit le plus la littérature, de par son influence sur la discipline mais aussi sur les pensées. 2001 est un trip spatial, cosmique, temporel, aux confins de l'identité de l'humanité et des choses immuables qui définiront à jamais qui il est.
Dommage que la première heure et demie soit si ennuyeuse, car ce film est visuellement parfait ! Incroyable qu’il soit sorti en 1968, il devrait servir d’exemple à beaucoup aujourd’hui. J’offre mon respect à Kubrick qui révolutionne ici la science-fiction mais plus généralement: le cinéma !
Début sans aucun intérêt, mise en scène chiante à mourir et fin incompréhensible... Les effets spéciaux sont peut-être révolutionnaires pour l'époque, mais ce film est clairement surestimé. Une pure perte de temps.
20 ans après sa mort on entends toujours des critiques sur Stanley Kubrick. Sur l'homme, sur sa personne, comme quoi c'était un mégalomane et j'en passe. Mais j'entends encore plus de louanges sur le cinéaste. Un cinéaste talentueux, un génie, un visionnaire. Et honte à moi, grand fan de cinéma, de n'avoir jamais pris le temps de regarder ces films. Je commence donc ma rétrospective de Stanley Kubrick avec son œuvre la plus connue : "2001 : L'odyssée de L'espace". Je m'attendais à un film ayant mal viellit, ce qui serait pas le moins du monde critiquable. Mais à ma grande surprise, ce n'est pas le cas. Malgré ces 50 bougies, l'ensemble est plutôt bien conservé et très agréable à regarder. Malgré quelques lenteurs je n'ai pas vu le temps passé. Une aventure spatiale en avance sur son temps qui confirme que monsieur Kubrick était bien un visionnaire. Je comprends pourquoi ce film a marqué l'histoire du cinéma. Cependant, je suis pas trop fan des fins qui laisse la spectateur se faire sa propre analyse de ce qu'il vient de voir. Mais c'est la marque de fabrique de beaucoup de grands réalisateurs et je respecte cela.
Ce métrage ultra-célèbre mérite son aura tant par sa portée philosophique que par la qualité visuelle de la reconstitution. Tiré d'un roman d'Arthur Charles Clarke, il développe une synthèse du développement de notre civilisation de l'usage de l'outil par les premiers hommes à l'exploration spatiale de Jupiter; de l'outil manuel à l'outil informatique sophistiqué qu'est l'intelligence artificielle HAL 9000. La fin mérite une explication approfondie. spoiler: Une série d'effets visuels énigmatiques se succèdent.
Il faut "ressentir" la notion d'infini sans chercher à la comprendre en laissant les variations faire leur œuvre.
La situation perturbante de dépassement total dans laquelle notre espèce se trouve dans cet immense infini y est ainsi retranscrite à merveille. Je suis fan de ce film que je considère comme faisant parti du top 10 des meilleurs films de tous les temps. La vie est un miracle, le hasard est démiurge, l'univers est peut être infini, le concept d'espace-temps des plus perturbant car contre-intuitif : 2001 avec sa complexité et son mystère nous parle bien du réel. Une seule chose à dire. Ce film est le stradivarius du film de science-fiction : A voir absolument et si possible plusieurs fois ...
Chef d'Oeuvre du cinéma sans contestation ! Le roman d'Arthur C Clarke (maitre de la SF) a été écrit en coopération avec Stanley Kubrick ! Ce film m'a donné envie de voir la suite 2010 odyssée 2 et de lire 2061 odyssée 3 ainsi que spoiler: 3001 odyssée finale !
Des longueurs qui agacent et qui agacent comme pour nous coller le nez sur les prouesses techniques de l'époque au cas où nous ne serions pas sûr de les voir. Une intrigue pourtant pointait le bout de son nez au milieu du film, gâchée par l'envie de ce réalisateur de s'auto satisfaire en cherchant par tous les moyens (plus absurdes les uns que les autres) de perdre tous ceux qui tenteraient d'essayer de s'intéresser à l'intrigue. Complètement arrogant !