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    2001 : l'odyssée de l'espace
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    1 231 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    Un bon film de SF mais qui m'a perdu dans sa langueur et sont rythme.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    Malgré son statut de meilleur film de science-fiction, 2001, l’Odyssée de l’espace est parfois également considéré comme un film ennuyant. Ceci peut s’expliquer par le fait que le film de Stanley Kubrick bénéficie d’un traitement très particulier. En effet, le cinéaste prend le parti de donner à son film un rythme volontairement lent et une construction très particulière en quatre actes. En effet, il semble vouloir donner un aspect documentaire aux trois premiers actes retranscrivant, pour le premier, la vie des pré-humains et, pour les deux suivants, ce que sera la vie dans l’espace à l’aube du XXIème siècle (le film est sorti en 1968). Pour donner plus de crédibilité à l’ensemble, Kubrick adopte un traitement anti-spectaculaire où les plans durent le temps que se déroulent réellement l’action et où les dialogues sont souvent restreints (ou complètement inexistants en ce qui concerne le premier acte). De plus, pour les deux actes centraux, Kubrick offre un traitement réaliste du son. En effet, 45 ans avant Gravity d’Alfonso Cuarón, Kubrick ose montrer que l’espace est un lieu totalement silencieux (l’absence d’air empêche toute propagation du son), si ce n’est de la musique extra-diégétique. Contrairement au traitement hollywoodien classique, le suspense, existant dans certaines séquences spécifiques, se crée en partie grâce à ce silence et à cette lenteur.
    Cependant, il est possible aux premières visions que ces aspects entrainent une non-adhésion du spectateur au rythme du film si ces diffusions se déroulent dans de mauvaises conditions. En effet, la projection idéale de ce film se déroule au cinéma car son rythme si particulier demande une implication totale du spectateur, chose beaucoup facile sur grand écran qu’à la télévision où les interférences extérieures sont généralement plus fréquentes. De plus, l’aspect méditatif du film demande une ouverture d’esprit et une maturité plus grande que pour un film de science-fiction classique.
    Ainsi, il faut pouvoir accepter de ne pas tout comprendre, de se laisser porter par les images et l’utilisation innovante de la musique préexistante (qui va du classique à la musique contemporaine) et ne pas avoir de réponse à ses questions, notamment dans le dernier acte, complètement hallucinatoire, qui peut être interprété de multiples façons (il peut y avoir autant d’explications que spectateurs) et que Kubrick n’a jamais voulu expliquer.
    Pour tout cela, il est presqu’inutile de présenter 2001, l’Odyssée de l’espace à des spectateurs trop jeunes qui ne possèderait pas la patience et la réflexion nécessaire. Pour ce qui est du spectateur adulte, il est mieux de le regarder plusieurs fois : le rythme très particulier du film peut dérouter et ennuyer à la première vision. Malgré cela, dès cette première vision, il est facile de voir que certaines séquences sont extraordinaires par leurs effets spéciaux (révolutionnaires pour l’époque et encore incroyablement crédibles aujourd’hui) et par leurs traitements visuels et sonores (la danse des vaisseaux, le dernier acte cité plus haut…) et restent gravés durablement dans la mémoire. Ayant une idée réelle du film avant de le revoir, les visions suivantes permettent plus facilement de se laisser imprégner par le film et de lui découvrir au fil des rediffusions des aspects supplémentaires.
    2001, l’Odyssée de l’espace est donc un cas unique de film totalement expérimental et méditatif sans acteurs connus qui a bénéficié d’un budget gigantesque pour l’époque (12 millions de dollars) inexplicablement alloué par un grand studio (la MGM) et qui, chose encore plus incroyable pour un projet de ce genre, rencontra un très gros succès public. Même si, de nos jours, on se rend compte que la vision qu’avait Kubrick de la technologie spatiale présente au début du XXIème siècle n’était pas tout-à-fait exacte, 2001, l’Odyssée de l’espace reste un chef-d’œuvre très réaliste, très intelligent et très novateur mais qui nécessite de multiples visions pour être correctement appréhendé.
    DARKMOUL
    DARKMOUL

    18 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    J'adore le style Stanley k
    Un must en must du sujet longtemps approche jamais aussi bien exploité
    😈😈😈😈
    Pierre P
    Pierre P

    28 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2015
    Jamais une critique n'aura été aussi difficile à écrire.
    Comment un film aussi vide scénaristiquement peut-il être aussi riche et intelligent ?
    La lenteur et le néant de son histoire sont tout simplement impressionnants, mais ce qui l'est encore plus, c'est qu'elle réussit quand même à nous tenir en haleine pendant 2h30 (même si, en combinant toutes les scènes "actives", l'ensemble du film aurait pu durer au maximum 45mn) !
    Cloud Atlas, The Tree of Life, Predestination, Maniolia... de tout les films incompréhensibles, celui-ci est peut-être le plus étrange. La fin est même carrément hallucinante. Mais la force des images et surtout de la bande son (musique et bruitages) nous donnent à travers de nombreuses scènes marquantes une leçon sur la place de l'homme face à l'évolution de la technologie. La réalisation est incroyable.
    Il est difficile de ne pas avoir à l'idée en regardant les dernières minutes (voir heures) du film qu'il fut réalisé après usage intensif de stupéfiants, mais après réflexion (et re- re- re- et re-reflexion), force est de constater que Kubrick à fait vraiment très fort. Surtout avec si peu.
    4.5*, car on ne peut pas tout comprendre tout de suite, malheureusement (et aussi parce qu’on aurait pu éviter de perdre au moins 45mn).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 août 2015
    c'est un bon film, de beau effets péciaux, une musique magnifique, mais ce film est trop lent, le vrai film ne commence qu'après 30 minutes, avant ça on as le droit a des singe qui se batte, l'histoire en elle même est trop compliqué, tellement compliqué que j'ai été obligé de revoir le film 2 fois avant de bien comprendre, en résumé c'est un bon film point de vue cinématographique mais il traine en longueur, il est très facile de s'endormir en le regardant, surtout avec les musique qui sont certes magnifique mais ressemble à des berceuse, que dire d'autre, l'histoir est pas si mal, mais je conseille tout de mmême de le voir, il vaut le cout, il n'est certe pas très passionnant mais on se laisse vite imergé pas les decors et l'éspace.
    SilverBarde
    SilverBarde

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    Au vu du nombre de commentaires qui font l'éloge de ce film autant dire que je m'attendais à recevoir une claque et bien la claque je l'ai eu mais pas comme je m'y attendais. Autant le dire tout de suite ce film ne mérite pas le statut de film suprême qu'on lui prête il est même loin de l'être! Bon oui d'accord, ce film a une esthétique sublime, des effets spéciaux incroyables, une mise en scène avant-gardiste mais cela suffit-il pour faire d'un film un chef-d'oeuvre? Nous connaissons tous la réponse.

    Le problème de ce film c'est qu'on lui donne une valeur d'oeuvre abstraite c'est-à-dire que l'oeuvre se dégage de toute interprétation de l'auteur pour laisser la place à celle de l'observateur, de ce fait, l'art abstrait n'a de signification que celle que lui donne le spectateur or l'odyssée de l'espace n'assume pas complètement ce statut! Pourquoi? Car le film donne au spectateur les moyens de le comprendre et de percevoir un sens philosophique ( le Ainsi parlait zarathoustra de Strauss par exemple).

    De ce fait Stanley Kubrick créé certes une oeuvre unique, un ovni dans le monde cinématographique mais ô combien décousue voire vide! Je ne le cache pas, ce film m'a profondément perturbé, agacé et même ennuyé particulièrement lors de séquences infiniment longue et qui sont réellement injustifiées! Car là ou certains y voient ENCORE une sorte d'expérience psychédélique visant à nous plonger dans une sorte d'infinité, moi j'y vois une séquence inutilement longue et vide de sens puisque cette utilisation de la lenteur et de la longueur est récurrente!! Je ne vous parle pas des premières minutes qui nous montre... rien, plus de 2 minutes à observer un écran noir... je comprends tout à fait la portée de cette séquence visant à nous donner à faire l'expérience du vide, du néant, du nihilisme selon Nietzsche et nous le comprendrons après avoir vu la totalité du film, mais quand celle-ci est répétitive elle en perd toute sa substance, toute son attraction.

    Et l'autre problème est là, le film se veut être un film philosophe qui nous pousse à nous questionner sur notre propre nature, sur notre conscience propre et celle de l'humanité mais ce en utilisant les codes de l'art abstrait. Kubrick a ici une démarche honorable mais les deux ne vont pas ensemble!
    Le philosophie ne se veut pas abstraite bien au contraire, elle est se veut intelligible pas inaccessible à l'esprit et à la raison sinon son existence n'aurait pas lieu d'être. Et c'est une des raisons pour laquelle je pense que cette oeuvre n'a aucune raison de connaître d'apothéose puisqu'elle est un non sens en elle même, une pure contradiction dans sa nature! On peut y voir du génie parce que les choses dont on ne comprend rien ou qui nous dépassent nous paraissent incroyablement "divines", moi j'y vois un raté. Si on schématise: la portée philosophique justifie l'abstraction qui justifie la forme du film, or c'est totalement aberrant et cela se fait sentir par des scènes incomprehensibles et inutiles qui n'apportent rien à la portée philosophique du film et qui prennent les 2/3 de la durée du film! Je prend comme exemple les déplacement des vaisseaux spatiaux sur fond de musique classique (sur la durée d'une symphonie complète!), des dialogues souvent sans intérêts ( anniversaire de franck), des scènes qui durent des heures(découverte du monolithe par les scientifiques, voyage spatial, etc) , des scènes sans aucun intérêt en particulier lorsque Dave rentre dans un couloir multicolore... vive le LSD on a envie de se dire car j'ai beau avoir cherché, je n'ai tjrs pas trouvé la moindre signification à cette scène.

    Pour finir, je vais quand même donner mon explication sur la signification du film. Même si kubrick nous le vend comme une expérience pour le spectateur, et bien je ne l'ai pas ressenti comme tel car je n'ai rien du tout expérimenté si ce n'est une grande déception, ainsi trouver le sens de l'oeuvre il faut s'arrêter aux quelques moments dignes d'intérêts et qu'ils sont rares! Tout d'abord la première scène on l'a vu représente le néant, le vide, l'infini, puis viens la partie des origines de l'Homme, cette partie est d'ailleurs inutilement longue pour nous montrer quoi? La prise de conscience de l'être, l'utilisation d'un outil, la prise de conscience de sa supériorité et ce après l'apparition de ce monolithe dont on remarquera qu'il ne reste plus aucune trace des millénaires plus tard, ce monolithe, on le retrouvera par la suite à 2 reprises et toujours à des moments clés de l'évolution. Ensuite la partie qui concerne la découverte des scientifiques, puis la partie de la mission Jupiter.
    C'est trois parties on toute quelque chose en commun: le monolithe, l'évolution, l'humanité et la mort.
    A chaque fin de partie, on découvre le monolithe, à la suite de cette découverte, l'être (l'humanité) connait une évolution, pour les singes ce sera la prise de conscience de son existence et de son environnement (utilisation de l'outil) , pour les scientifiques la prise de conscience de l'existence de quelque chose de plus grand qu'eux qui conduira à poursuivre cette entité et donc à la création artificielle de la conscience pour enfin pour atteindre "l'état suprême" et à chaque fois, cette évolution conduit à la mort de son précédent état ( le singe conscient qui tue le singe encore à l'état "d'animal", la mort de Carl, et de l'équipage, la mort de Deve.

    La question qu'on doit se poser est qu'est-ce que le monolithe ou qui est-il? En réalité, comme je l'ai déjà dit, les monolithe apparaîssent à des moments cruciaux de l'évolution et semble immuables dans le temps alors même que l'on ne dit pas qu'il y en a un sur terre, en réalité, le monolithe doit être pris selon la forme même du film, un objet de forme abstraite mais qui a une portée philosophique et donc que symbolise le monolithe? Non pas l'évolution non ce serait trop facile, en réalité le monolithe n'est rien d'autre que ce vers quoi l'esprit humain porte son attention, porte e sur quoi il voudrait tendre: la divinité! Et qu'est-ce que la divinité selon le principe de nihilisme de Nietzsche? Rien d'autre que ce qui n'existe pas : le néant! Vous faites le lien avec la première séquence du film? IL faut donc se dire que le monolithe s'inscrit dans un scénario qui le présente comme étant matériellement présent mais qui n'existe qu'en terme conceptuelle, le "scénario" n'est donc qu'un support matériel à sa conceptualisation physique ( c'est d'ailleurs une raison de ma déception je m'attendait à un vrai scénario pour au final découvrir qu'il n'y en a pas le moins du monde, tout n'est que représentativité et abstraction, la question est donc de savoir si il s'agit réellement d'un film ). La divinité, l'immortalité, la raison d'être/ de la vie, voilà des questions métaphysiques que se pose l'Homme et dans cette quête, l'Homme se veut devenir ce qu'il convoite (création de l'intelligence artificielle qui devient sa création qui veut elle-même atteindre la divinité: en réalité Carl ne tue pas par cynisme mais parce qu'il se sent apte à devenir ce qu'il convoite plus comme les singes dans la première partie, parce qu'il est devenu profondément humain, qu'il a fini par faire partie de l'humanité et on le voit quand Deve le débranche, lui aussi cherchait à atteindre une illusion celui de la conscience, celui de la divinité mais il a finalement échoué.

    Carl a échoué, mais pourquoi? Comme je l'ai dit car il suivait une illusion non pas parce qu'il était robot mais parce ce que ce qu'il cherchait ce qui n'existe pas et ce shéma se reproduit avec Deve!
    Deve trouve le monolithe mais y-a-t-il réellement une évolution, est-il devenu l'être suprême, a-t-il eut ses réponses, et bien comme le spectateur non! On le voit vieillir et mourir, cette scène est très important si ce n'est la plus importante du film pour bien le comprendre, Deve tend le bras vers quelque chose qu'il ne peut atteindre, il tend la main vers le néant. Aussi la dernière scène du foetus n'est pas à interpréter comme étant la renaissance de Deve comme étant devenu supérieur ou je ne sais quoi d'autre, cette scène démontre l'Homme dans sa position la plus vulnérable face au cosmos, à l'immensité de l'univers et à lui-même (car il se retrouve face à la Terre) ce n'est donc pas une scène optimiste mais bien et clairement une scène Nietzschéenne: nous ne sommes que des êtres vivant et faisant parti d'un cosmos cosmos !!! Que nous raconte donc ce film? Pas une histoire non, le scnénario n'en est pas vraiment un et il ne faut pas chercher de causes, de raisons comme on le pourrait pour d'autres films comme inception, interstellar et j'en passe, en réalité tout est dans le titre!! L'ODYSSEE de QUOI??? de l'ESPACE et pas de l'évolution ni de l'Homme spatial, mais bien du vide, du rien, du néant, du nihilisme!!
    En clair, le "film" se résume à un simple postulat de base de Nietzsche sans pour autant aller forcément plus loin et j'en conclu que même si le film a l'apparence d'un film de science fiction ce n'en est absolument pas un malgré les idées visionnaires de l'auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 juillet 2015
    Un chef-œuvre illustre qui restera à jamais immortel ! Sans scénario ni dialogue, Kubrick nous livre un spectacle total, atypique qui restera dans les mémoires tant l'aspect métaphysique de l'œuvre est paradoxalement en totale inéquation avec ce que nous pensons et nous croyons. Difficile de tirer une analyse claire de ce bijou. Ce chef-œuvre ne serait chef-œuvre sans l'ambiance magnifiée par la musique classique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Film Novateur, mais aussi très ennuyeux,scène très lente, les 15 premieres minutes du film sont juste un troupeau de singes qui se battent entre eux, film presque endormant. Même si ce film à de moi tout ses propos négatifs, j'estime que la direction de Stanley Kubrick est excellente et que pour 1968, la réalisation est extrêmement moderne car quand on voit, les scènes dans le vaisseau, on a l'impression que ce film est récent et ce film est novateur car il est le premier film à aborder comme thème l'espace.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2015
    D'où venons-nous ? Où allons-nous et à quoi tout cela sert-il ?
    A ces questions angoissantes, le grand cinéaste propose des solutions assez optimistes : l'éternité.
    Si l'angoisse, somme toute, résume très souvent ce grand créateur, il est une surprise d'assister à un renouveau de la condition humaine (mortelle) : pour vaincre, après l'apprentissage de l'Aube, donc le pouvoir d'imaginer, de la guerre nécessaire, voici pour finir ou presque le tableau terrifiant du seul être existant vraiment dans ce film, la machine, l'ordinateur, tué pour que l'intelligence humaine triomphe de ce qu'elle a créé. Et ce meurtre n'a comme écho qu'une complainte de cette intelligence supérieure qui agonise en nous laissant mortifiés à notre tour....

    Ce n'est là qu'une interprétation parmi d'autres- et elles fleurirent avec le temps . Michel Ciment a livré une des explications possibles à ce film exceptionnel.

    2001 est une de pus belles et des plus audacieuses créations de notre temps. Une expérience métaphysique plus qu'un film de SF. Essentielle.

    Bernard Blaise Posso
    Jonathan M
    Jonathan M

    137 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Je ne sais vraiment pas ce qu'il se passe dans la tête de Kubrick, mais je ne voudrais pas y être. Incarner son génie, oui, évidemment. Mais le vivre, non, surement pas. Explication tangible refoulée, on se contente juste d'observer. Un film de 1968, qui plus est de science-fiction, qui paraît beaucoup plus jeune, démontre, si il le faut encore, que le cinéaste est un immense visionnaire. Pour le reste, sur un simple jugement de valeur, le film me rend curieux, sans non plus me donner matière à y prendre goût. On y entend des sonorités mythiques du sept!ème art, des plans farouchement modernes. Mais la collection de vignette à pour moi des limites.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Que dire ? Tout a déjà été dit sur 2001 L'Odyssée de l'Espace. Tout ce qu'on dit sur ce film (c'est beau, c'est lent, la fin est absconse) est vrai. Et c'est peut-être pour ça que c'est génial. A mon sens 2001 est un film qui ne doit pas être analysé, il ne vaut mieux pas chercher une réponse claire mais au contraire se faire sa propre interprétation, sans se laisser influencer par quelqu'un. C'est sans doute l'objectif de Kubrick à travers cette oeuvre, faire fonctionner l'imagination du spectateur. Il le fait d'ailleurs parfaitement bien dans chaque scène d'apparition du monolithe, cet objet manifestement non-naturel dont on ne sait rien. Le chaos et le mystère qu'il dégage, l'incompréhension qu'il suscite et surtout cette musique digne des Enfers qui l'accompagne rendent ces moments angoissants à en faire exploser le cœur. Il s'agir là pour ma part de l'élément le plus marquant de 2001. Il y a quand même un thème clairement défini : la peur de la technologie et de l'intelligence artificielle. Elle est incarnée par HAL, l'ordinateur de bord du vaisseau incapable de commettre un erreur. Il est marquant du fait de sa voix humaine normale, ce qui va à contre-courant de ce qu'il se faisait à l'époque en science-fiction, et de ce plan fixe sur son "œil", qui finit par donner le sentiment très désagréable d'être observé. C'est amusant de constater qu'il s'agit du personnage le plus développé du film. Le film est beau, je l'ai déjà dit, mais il est surtout réalisé d'une main de maître. La mise en scène retourne réellement la tête. Ceci, couplé avec les effets spéciaux impeccables (ça date de 1968 !) et une sélection de musique classique parfaite créé une grande expérience sensorielle. Lors de l'arrivée à Jupiter, dans la dernière partie du film, cette dernière se mue en une expérience physique et psychologique. Je retenais mon souffle, j'étais angoissé mais en même temps fasciné par ce qu'il se passait. Et comme la scène dure un petit moment, je suis resté sous pression assez longtemps ! 2001 n'est pas à mettre dans toutes les mains, clairement. Un novice du cinéma n'aura pas le bagage nécessaire pour supporter le rythme très lent de l'action et apprécier la virtuosité de la mise en scène et l'énigme que constitue la fin. Kubrick marche dans les pas de Hitchcock et laisse planer un mystère si épais qu'on peut vraiment avoir un interprétation très libre de l'histoire. Au final, la seule chose dont je suis certain avec ce film, c'est qu'il mérite la note maximale sans trop avoir besoin de tergiverser.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Ayant vu de nombreuses critiques sur l'herméticité du film et d'encore plus nombreuses sur le génie de ce même film, je partais avec un sentiment de curiosité accru, mais je m'attendais clairement à être déçu. Je n'avais déjà pas aimé Orange Mécanique, je n'étais peut-être pas sensible au "génie" de Kubrick.
    Et si aux premiers abords c'est effectivement difficile de rentrer dans 2001, c'est en fait bel et bien génial... une oeuvre magnifique visuellement déjà, chaque plan est soigné, il y a vraiment des images sublimes, et heureusement que le rythme est lent : c'est avant tout une oeuvre contemplative. Niveau musique, les choix sont quand même plus pertinents que pour Orange Mécanique. (même si la bande son se fait quand même discrète, mais elle ne joue pas un rôle énorme ici)
    Une odyssée très fascinante qui m'a absorbé, et abasourdi. Personnellement j'ai été plus sensible à la deuxième moitié du film avec d'une part la représentation extrêmement ironique et subtile de l'intelligence artificielle, Hal 9000, qui semble ici plus humaine que les humains eux-mêmes, impersonnels, froids. Elle est la seule à utiliser des formes de politesse, à sembler faire preuve d'émotions, contrairement aux hommes du vaisseau qui ont un phrasé mécanique. Cette image est d'ailleurs toujours assez actuelle, passage assez visionnaire donc. spoiler: Puis la mort du robot qui EN PLUS voit toute sa vie défiler devant ses "yeux" (en étant déconnecté, il raconte comment il est "venu à la vie" puis se met à chanter) alors que Dave en mourant voit des lumières colorées épileptiques et des visions assez... étranges. (passage sublime d'ailleurs)
    Ce parallèle est assez génial donc.
    Mais je pense pas que ce soit le message initial du film, même si c'est ce que j'aurai le plus retenu.
    C'est ça qui est fort avec 2001, c'est que la liberté du spectateur d'interpréter ce qui se passe est quand même énorme, par exemple le monolithe noir pour moi symbolise l'idée de Dieu, d'Absolu, de Hauteur, qu'on veut toujours atteindre mais qui nous mènera (selon le message du film) à rien d'autre qu'à la mort... spoiler: Ou la renaissance (cf. la toute fin du film vraiment tordue).

    Donc voilà, trip visuel d'une efficacité incroyable, film qui laisse de nombreuses libertés d'interprétations pour peu qu'on s'y penche un peu et surtout qui a inspiré des décennies de cinéma et de pop culture, 2001 l'Odyssée de l'Espace a l'air d'être un, si ce n'est le chef-d'oeuvre du genre SF.
    BeatJunky
    BeatJunky

    156 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2015
    Comment dire qu'on aime le cinéma sans connaître ce film??? J'avais beau le lire partout, j'appréhendais de me l'envoyer. C'est désormais chose faite et je confirme que ce n'est pas à la portée de tous les spectateurs, pas ceux qui aiment un voir un film classique avec un scénario et une mise en scène classique. Comme j'ai pu le lire, je serai assez d'accord qu'il ne faut pas l'aborder en tant que film mais plutôt comme une expérience. De cette façon, on évite d'essayer de réfléchir aux nombreux pourquoi qui vous passeront par la tête! Un film très étrange qui installe une ambiance particulière et unique qui m'a mis souvent mal à l'aise, la voix calme et posée de ce robot est presque flippante par moment! A côté de cette nouvelle intelligence, les deux pilotes sentent un malaise et le font très bien ressentir aux spectateurs. Incroyable que Kubrick pensait déjà à cette époque, où les ordinateurs n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui, que l'homme devraient tôt ou tard se confronter à la machine... C'est tout ça qui m'ont fait apprécier ce moment légendaire de ciné: l'interprétation vraiment bonne dont j'avais pourtant des à priori, le scénario accrocheur et visionnaire, la mise en scène "made in Kubrick", l'ambiance angoissante etc... Le dénouement grandiose laisse perplexe et se termine avec cette musique classique connue qui vous dresse le poil comme jamais auparavant et vous restera en tête pour toujours j'en suis sûr! Et ce film date de 1968!!!!! Tout simplement incroyable!
    Manu711
    Manu711

    66 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2015
    Tout a été dit en large et en travers sur ce film, donc je prends ma plus modeste plume pour écrire ce petit avis de rien du tout. Premièrement, j'ai envie de souligner que mes yeux (et mon esprit) sont restés vierges jusqu'à ce que je le vois. Je ne savais pas vraiment où j'allais et je dois dire que l'expérience ne doit être que fumeuse si on a lu des analyses au préalable. Du coup, et comme je m'y attendais, j'ai pris un pied remarquable, comme on en prend pas très souvent. Le plus fou c'est quand même de se dire que ce truc date de 1968, et qu'il sera encore valable un bon moment: parce que c'est esthétiquement magnifique et quasiment intemporel, et parce que la réflexion proposée est universelle et débattable à l'infini. Suite à la vision de ce film, j'ai pu lire pas mal d'analyses philosophiques plus ou moins farfelues, mais la conclusion de l'une d'entre elle m'a particulièrement plu et correspond finalement plutôt bien à ce à quoi je décrirais le film si l'on me demandait de quoi il s'agit: c'est tout simplement une réflexion sur le mystère de notre existence et de notre conscience. Et rien que pour avoir mis des images aussi belles sur ça, ça mérite des applaudissements.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    72 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    C'est beau. Je me suis senti étouffé par cet infini et obsédé par ce mystère, le final m'a laissé perplexe. Il fallait que je cherche une explication, il fallait que je comprenne, j'ai donc regardé la suite "2010 : l'année du premier contact" (film que je ne recommande pas) donnant une réponse insatisfaisante. J'ai alors eu le déclic, "2001 : l'odyssée de l'espace" n'était en réalité que mon reflet. C'est beau.
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