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    The Power of the Dog
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    3,5
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    198 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    J'avoue ne pas comprendre cet engouement pour ce film ! On dirait que Netflix n'a pas de chance, ou pas de talent : il n'y a aucun film sorti en exclusivité chez Netflix qui ait trouvé grâce à mes yeux. Concernant "The power of the dog", il faut attendre la dernière demi-heure pour qu'on sorte de la torpeur engendrée par tout ce qui a précédé. Certes, cette fin n'a rien d'extraordinaire, mais on y ressent quand même un peu de vigueur. La Palme d'Or donnée à Jane Campion n'a été un cadeau ni pour elle, ni pour les spectateurs : elle qui avait réalisé des films très forts jusqu'à cette récompense accumule depuis les films sans âme ne dégageant qu'un sentiment : l'ennui !
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2021
    Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un faux western et un vrai drame psychologique à plusieurs entrées, somptueux dans sa forme et délicatement ambigu sur le fond. La première heure du long-métrage, d'un alanguissement magistral, laisse s'interroger sur son véritable sujet qui semble pouvoir être aussi bien la transmission que la solitude, la virilité ou la fraternité. Patience, tout n'est que densité et intensité dans la deuxième heure du Pouvoir du chien alors que les relations entre les 4 personnages principaux se tissent et s'enrichissent, tout en gardant une part d'ombre. Jane Campion décrit à la perfection l'homosocialité d'un grand ranch du Montana, au milieu des années 20, et la splendeur d'une nature qui réduit les hommes et les animaux à ce qu'ils sont, des figurants souvent pathétiques, dans une mise en scène digne de celle de Terrence Malick dans les sublimes Moissons du ciel. La masculinité toxique, qui est celle de l'entier 20ème siècle, est montrée au sein de ce microcosme rural sans nécessité d'avoir recours à une violence frontale. Paré de nuances et d'ambivalence, le film se déploie avec une ampleur infinie, fruit d'une combustion lente et néanmoins ardente. Benedict Cumberbatch, qui brille comme un astre noir, domine sans l'écraser une distribution éclatante : Kirsten Dunst, Jesse Plemons et Kodi Smit-McPhee, dont l'interprétation n'est pas la moins fascinante. Chère Jane Campion, pour le bonheur des cinéphiles, il serait souhaitable que vous attendiez bien moins qu'une décennie pour nous émerveiller à nouveau de votre talent !
    brunocinoche
    brunocinoche

    93 abonnés 1 104 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2021
    Si Jane Campion s'empare du genre western, ce n'est surement pas pour changer de style mais pour de nouveau scruter les protagonistes de son récit comme elle l'a toujours fait. On retrouve ici son talent photogénique pour filmer les paysages grandioses qui entourent ses personnages. On retrouve aussi le portrait de l'héroïne perdue au milieu d'un monde masculin. Admirablement interprétée par une Kirsten Dunst rarement vue aussi vulnérable, les personnages centraux s'avèrent vite être deux hommes, le premier dans la force de l'âge, peu social , froid et machiavélique. Il est interprété par un Bénédict Cumberbath de nouveau impressionnant, un peu à l'image du personnage de Daniel Day Lewis dans "There will be blood". Son personnage va donc s'opposer au personnage féminin et, à travers elle, son propre fils, fragile et maniéré, contrastant totalement avec l'univers des cowboys et du bétail. Et puis, lentement mais surement et diaboliquement intelligemment, la cinéaste va révéler quelques secrets essentiels et chambouler les rapports de force. C'est très beau sur la forme, c'est très subtil sur le fond, Jane Campion réalise à nouveau un très grand film qu'on aurait aimé apprécié sur grand écran mais il s'agit d'une production Netflix , seul reproche que l'on peut faire à ce très beau film.
    Millenium
    Millenium

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2021
    Après le western fordien, le western comédie, le western spaghetti, le western crépusculaire… Jane Campion nous invente le western freudien et gay-friendly, surfant dans le sillage (avec beaucoup moins de réussite) que l’émouvant brokeback Moutain.
    Et la presse tombe en pâmoison. Campion « réinvente » le genre, « bouleverse les codes », « insuffle du génie » à un genre poussiéreux, trop masculin, trop hétéronormé, bref trop primaire.
    Le diktat est posé : le western « nouvelle vague » du XXI ème siècle (tout comme le polar ou le fantastique) devra désormais être irrigué par la pensée progressiste ou ne sera pas.
    L’idéologie imprègne l’ensemble des films de genre. Divertir le spectateurs abêti et ignare, ouvrir son esprit, devient l’urgence absolue.
    L’injonction est pressante et sans appel : après le colonialisme et le racisme, le western humaniste et woke doit désormais dénoncer la masculinité (ou le masculin ?). Car celle-ci rime forcément avec brutalité, ignorance crasse et oppression.

    Mais au-delà de ces considérations générales, que penser de ce Power of the dog ?
    Certes, les couleurs sont flamboyantes, les paysages époustouflants, les images léchées (dieu merci avec les quelques dizaines de millions alloués au projet et l’utilisation excessive du drone !) mais l’histoire reste parfaitement consensuelle et d’une affligeante banalité.
    Synopis : Un sale type trop pourvu en testostérone, qui ne se lave pas et monte à cheval, rencontre un adolescent sensible et fragile, quelque peu efféminé. Son homosexualité refoulée va faire naitre en lui des pulsions enfouies et inassouvies. Le cowboy frustré, à la virilité toxique, va donc tour à tour rabrouer puis se rapprocher de l’obscur objet de son désir, en lui lançant durant plus d'une heure des regards lourds de sous-entendus… (et non, vous n’aurez rien d’autre que ces œillades tour à tour noires ou languissantes…)
    Ainsi posé, le concept aurait pu cependant être passionnant. Mais tout est annoncé avec la lourdeur d’un éléphant, sans nuances ni subtilités. Campion ne livre au final qu’un film calibré pour son public, un film à l’intrigue squelettique, sans aucune réelle interaction entre les personnages. Entre le film muet et le film contemplatif, on attend 2 heures que le récit démarre enfin, que la réalisatrice donne chair à ces pauvres héros caricaturaux et cependant totalement désincarnés, des personnages dont on ne sait qui ils sont, ce qu’ils veulent réellement, d’où ils viennent et où ils vont aller.
    En résumé, c’est indigent, vide et creux, long et plat comme une autoroute.
    Tout est ultra prévisible (sauf le dénouement), sans enjeu narratif, sans folie, sans aucune sensualité, sans émotion.
    Aucun des personnages n’est attachant.
    Visant à s’éloigner des clichés du genre, le film s’en rapproche pourtant étonnamment. A travers notamment le seul et unique personnage féminin, une idiote pleurnicharde et alcoolique, dont la présence à l’écran ne se justifie en aucune manière (sauf peut-être pour expliquer l’acte final).
    Enfin, pour un récit qui prétend renouveler le genre, Le film reste très manichéiste, avec ses gentils et ses méchants. Les méchants (pas bien méchants du reste) sont les cowboys abrutis et homophobes qui sentent le cuir. Le gentil (pas si gentil du reste) est ce jeune éphèbe dégingandé, pourvu d’une sensibilité hors norme parce différent et sans doute gay.
    Vous avez dit cliché ?
    ferdinand75
    ferdinand75

    556 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 décembre 2021
    Beaucoup trop de lenteur,et de manichéisme. Une tentative de réécrire le western, mais il ne se passe rien. Par contre on a droit a un discours bien pensant , trop vu, trop entendu , qui n'apporte rien et parait complètement hors contexte. De l’idéologie pure .. Que c'est lourd et barbant. .
    Agnes L.
    Agnes L.

    168 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    Jane Campion sait créer une atmosphère spéciale, une sorte de poésie dans ses films. Certains vont trouver trop lent le rythme, seulement, c'est cela qui donne un cachet spécial, une tonalité qui lui est propre même si les sujets et les lieux sont différents. Pour ma part, j'aime beaucoup les oeuvres de cette réalisatrice et une fois encore, j'ai adoré visionner ce film.
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2021
    Jane Campion, connue de tout le milieu du cinéma pour avoir été la première femme à recevoir la Palme d’or il y a trente ans avec « La leçon de piano », revient après une absence de plus de dix ans. Son dernier film en date, « Bright Star », n’avait pas particulièrement marqué les esprits et elle se tourne vers une plateforme de streaming pour son nouveau film. Une auteure de plus à délaisser le grand écran pour le petit, symptôme d’une crise sans précédent dans le cinéma indépendant, encore plus aggravé par la fermeture des salles. « The power of dog » se présente comme un western de par sa situation spatio-temporelle (un ranch du Montana dans les années 20). Mais il serait réducteur de résumer cette œuvre à cela puisqu’elle n’a de western que le décor. En effet, on est dans un drame psychologique pur avec une grosse tendance au contemplatif ce qui pourrait en effrayer beaucoup surtout que le long-métrage est très long à démarrer.



    La première heure du film est même plutôt languissante et on se demande bien où la cinéaste veut en venir et ce qu’elle veut nous raconter. C’est très plat mais c’est visuellement très beau. Alors durant cette partie on se console avec les magnifiques images des grandes plaines du Montana et des plans très travaillés. Mais surtout avec la composition d’un Benedict Cumberbatch qui nous offre certainement là l’un des plus beaux rôles de sa carrière. En personnage foncièrement mauvais, cruel et aigri il impressionne et fait peur. Le reste de la distribution est éclipsé hormis peut-être le jeune Kodi Smith-McPhee qui se défend bien et dont l’arrivée dans la seconde partie va donner tout son sens à cette œuvre qu’il faut apprivoiser et dont le début ne doit pas décourager. Lorsque tous les enjeux de ce drame basé sur l’identité masculine et la notion de virilité sont posés et qu’il dévoile ses cartes c’est passionnant et angoissant en plus d’être toujours baigné dans une sensibilité purement féminine propre à Campion.



    La torpeur dans laquelle se déroule « The power of dog » est trompeuse et ce qui se ressent dans les gestes, les regards et les intonations des rares dialogues est éloquent. Le scénario est méticuleusement articulé jusqu’à un dénouement plutôt étonnant et parfaitement négocié. La vengeance contre l’humiliation, la notion de désir enfoui ou encore la jalousie et la frustration sont au centre du film dans un maelstrom d’émotions refoulées. C’est du grand cinéma, certes exigeant, sur le fond comme sur la forme. Il est d’autant plus dommage de constater que la première heure soit trop longue et qu’elle ne donne pas assez de carburant au spectateur pour se plonger dans ce drame feutré et glacé en surface mais bouillonnant et incandescent quand on gratte le vernis des apparences. Une véritable autopsie des tréfonds de l’âme humaine lorsqu’elle est bridée. Il ne serait pas étonnant de retrouver le film dans pas mal de catégories durant la saison des récompenses pour ce film d’aspect peu aimable mais bien plus riche qu’il n’y parait.



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    Vador Mir
    Vador Mir

    260 abonnés 793 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2021
    L'ère du temps réécrit tout, parfois de manière caricaturale. Ici c'est le western. La virilité dans le viseur de la bien-pensance. Les acteurs sont excellents, Benedict Cumberbatch en tête, mais le film se drape d'une fausse moralité. Il s'impose un message forcé, un peu lourd et manquant de profondeur, d'où une sensation d'artificialité. La réalisatrice Jane Campion s'imagine promouvoir la sensibilité, elle promeut finalement la faiblesse, inadaptée et anachronique dans la rudesse de l'ouest.
    La réalisation reste remarquable. Les paysages sont splendides. Ce qui est encore plus agaçant.
    Guillaume Charpin
    Guillaume Charpin

    15 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    Ce film n'est pas dénué de beauté esthétique ni d'intérêt mais présente un ennui mortel de mon point de vue.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    914 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    vu ce soir (en compagnie d'Isabelle Huppert et Jane Campion)

    sans égaler The Piano, The Power of the Dog est un des meilleurs films de l'année

    déjà comme toujours chez la réalisatrice : la mise en scène c'est du velours. Capable aussi bien de capturer la beauté des décors naturels du Montana aussi bien que la puissance d'interprétation des acteurs, cette symbiose micro-macro se retrouve tout au long du métrage.

    On y suit Phil et George Burbank en 1925, deux frères propriétaires d'un immense ranch, et au tempérament diamétralement opposés.
    Le 1er est la figure patriarcale du cowboy rustre, viril et,colérique et brut de décoffrage.
    L'autre est plus raffiné, insouçiant et bienveillant.
    Lorsque ce dernier épouse Rose (une excellente Kirsten Dunst), Phil voit son quotidien bouleversé, et souhaite mettre en l'air le nouvel équilibre familial. Il décidera par ailleurs à s'en prendre à Peter, le fils sensible et un brin efféminé de Rose.


    De ce pitch de base, Campion livre un très beau récit à infusion lente, au rythme lancinant et porté par une superbe performance de Benedict Cumberbatch (un de ses meilleurs rôles indéniablement). Un personnage plutôt détestable d'entrée de jeu, qu'on apprendra à connaître de manière beaucoup plus subtile qu'il n'y parait,notamment via sa mystérieuse relation passée avec un certain Bronco Henry.

    A travers The Power of the Dog, Campion traite à merveille la confrontation interne d'une Amérique à une période charnière : il s'agit à la fois de la fin du Far West et le début de l'ère moderne industrielle.
    Une confrontation qui se ressent à la fois visuellement mais surtout dans le traitement des personnages.
    Phil n'utilise pas la baignoire, se lave dans la nature, castre des bêtes sans gants, ne se promène jamais sans ses vêtements de cowboy. Il brutalise même verbalement Peter, qui lui assume son identité à l'opposé des carcans de l'époque, et souhaite devenir médecin loin des tâches plus "terriennes".

    Au niveau personnages Jesse Plemons et Kirst Dunst sont très bons (cette dernière est intéressante d'ailleurs vis-à-vis de la manière de dépeindre une femme roturière dans un monde masculiniste) mais finalement délaissés au fur et à mesure de l'intrigue au profit de Benedict et Kodi Smith-McPhee.

    Un constat dommageable tant il aurait pu permettre une apothéose de confrontation entre ces divers personnages. Mais in fine, on retiendra avant tout le très beau personnage de Cumberbatch, dont la majorité de la caractérisation est dans le non-dit, via une dichotomie entre une sensibilité intérieure et la brutalité externe qu'il véhicule (le tout culminant dans une très belle conclusion qu'on retient après le visionnage)

    Mention spéciale à la BO de Johnny Greenwood, qui lorgne beaucoup sur son travail sur There Will Be Blood. C'est une des meilleures bandes-originales de l'année à ne point douter.

    Bref, The Power of the Dog est une très belle proposition de cinéma, une étude de personnage précise, et un travail pictural de toute beauté.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    319 abonnés 2 982 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 décembre 2021
    Un western qui n'en a qu'un habillage artificiel, sans aucun souffle épique. Le Montana et ses grandes plaines offrent de jolies vues et une lumière bien captée. Mais le scénario trop en surface, reste un désert au faible contenu, sur un rythme sous anesthésie.
    Victor A.
    Victor A.

    64 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Jane Campion réussi quelque chose qui aurait pu totalement être raté. Le film aurait pu être taxé d'arriver trop en retard, de ressembler à 10 autres propositions dans le même genre mais la réalisatrice nous offre une œuvre forte et subtile. Préférant opter pour des regards que des mots, le tout est distillé avec douceur dans sa réalisation. La BO du film est sûrement l'une des meilleures de l'année tant elle souligne un propos ou une ambiance. Certains maïs beaucoup peuvent passer à côté de ce film tant le rythme est lent et l'ambiance hypnotique mais personnellement c'est un grand OUI.
    Nicolas A
    Nicolas A

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Vraiment mauvais. Aucun intérêt. C'est très ennuyant et long à regarder. Il ne suffit pas d'avoir les paysages pour faire un bon film. Scénario inexistant, fin du film on se dit "tout ça pour ça".
    On pense que le film va monter en niveau petit à petit mais jamais c'est plat avec beaucoup d'incohérences quand on voit cette fin sans intérêt.
    françoise Devaux
    françoise Devaux

    34 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    C'est plutôt une bonne surprise en cette année 2021 pas extraordinaire en matière de révélations
    Nous sommes à une période où le cow-boy classique de John Ford est en train de s’effacer, la modernité avec ses premières voitures s'annonce;ce type d'homme va progressivement disparaitre.
    Benedict Cumberbatch est excellent en homme dur, mais finalement pas si mauvais, de type opposé à celui de son frère plus posé et plus distingué qu'on pressent plus apte à négocier le changement. de société. Sa femme Rose a du mal à s’intégrer dans ce milieu d'hommes et devient alcoolique. Son fils n'est pas un modèle de virilité et il est moqué par ces hommes rudes.
    Le film tourne autour de l’homosexualité refoulée, c'est un peu dans l'air du temps, on aurait aimé quelque chose de plus consistant sou-tendant cette histoire qui gravite autour d'un seul noyau familial, que le personnage de Rose soit plus développé par exemple.
    Cela reste un bon film.
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2021
    Nouveau film de Jane Campion disparue des radars depuis la saison 2 de Top of the Lake en 2017, et douze ans après son dernier long métrage Bright Star. Sortie limitée en salles aux USA pour pouvoir concourir aux Oscars, où il est déjà un des favoris, il ne sort malheureusement chez nous que sur Netflix. Car voilà un film qu’il faut voir sur grand écran. Ne serait-ce que pour les images, splendides. Pour le reste, difficile de trouver un défaut. La mise en scène est magnifique, maitrisée, subtile. Le scénario l’est tout autant. Une déconstruction en règle du western et du mythe du soldat viril hétérosexuel. Des sous-entendus et des non-dits permanents, pour une intrigue aussi rugueuse que sensible. Des scènes magnifiques, cruelles et/ou d’une sensualité homo-érotiques aussi surprenantes qu’attendues. La direction artistique est tout aussi réussie, des décors à la musique. Des personnages auxquelles on s’attache d’entrée servis par un casting en or, où tous sont impressionnants. Benedict Cumberbatch en tête, parfait, bien loin de ses rôles de super héros chez Marvel. Kirsten Dunst, juste et touchante, même si j’aurai aimé que le personnage soit un peu plus développé, Jesse Plemons et Kodi Smit-McPhee sont aussi très convaincants. Avec aussi dans de petits rôles, Thomasin McKenzie, Keith Carradine et Frances Conroy. Au final, un film fascinant, aussi beau sur la forme que sur le fond, réussi dans tous les domaines, qui fait son effet bien longtemps après l’avoir vu, un des meilleurs de cette fin d’année. Le plus beau de Jane Campion, pas loin derrière son chef d’œuvre La leçon de piano. Une bien belle surprise.
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