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Un visiteur
1,5
Publiée le 5 décembre 2021
Sincèrement je l'ai trouvé nul a chier. Ok les acteurs sont bons dans leur prestation mais c'est long, fatigant, on attend quelque chose tout au long du ilm qui ne vient jamais. On avance avec plein de questions qui ne trouveront jamais de réponses. On croit comprendre mais tout est survolé. Bref de la frustration et un sentiment de se faire arnaquer a la fin "tout ça pour ça", ça voulant dire Rien.
The power of the dog est une maitrise de subtilité et de sous-entendus, avec des thèmes sous-jacents qui jaillissent, naissent et s'éteignent aussitôt, sans jamais revenir. Le film bascule, prend appui sur une jambe, puis sur une autre, complètement différente, beaucoup plus bas, beaucoup plus haut, beaucoup plus loin. J'ai terminé le film et je ne savais pas. Je ne savais pas quoi penser, pas quoi dire, pas quoi ressentir. Il a fallu en réalité quelques heures, quelques jours, laisser le film percoler et le venin s'insinuer, la performance sensationnelle de Cumberbatch lentement nous empoisonner.
Western Woke qui plaira à Sundance. Si vous tenez jusqu'au bout, un verre offert. Jane Campion a toujours été une cinéaste empruntée, qui génère le sommeil. Le thème de l'homosexualité du héros soit disant viril est barbant.
J'ai eu la chance de voir le film en AP au festival Lumiere. Un grand film tant dans la mise en scène que par le scénario. Un come-back réussi pour Jane Campion sur grand ou petit écran.
Ce western ne m'a pas réellement captivée, à mon sens il vaut surtout pour le jeu des acteurs et pour ses paysages. J'ai trouvé ce film très contemplatif, soporifique, et l'intrigue très prévisible ne m'a pas convaincue. On semble attendre quelque chose, une tension est là certes, pour qu'au final rien ne se passe.
Cette adaptation d'un roman éponyme d'autofiction de Thomas Savage (1967), réputé inadaptable, s'avère une grande réussite. Campion filme aussi bien les paysages somptueux de Nlle-Zélande censé représenter le Montana, que les gros plans voire très gros plans (le détail du poil d'été d'un cheval p.ex) dans une intrigue psychologique - Rose sombre dans l'alcoolisme tandis que Peter parvient à amadouer Phil - à la distribution parfaite. Encore un film Netflix à voir uniquement en salle, ce que j'ai pu faire en Suisse, pays ne connaissant pas la chronologie des médias...
Encore un film adulé par la bien penance, sans réel intérêt. Tout tient dans les 15 dernières minutes dans la langueur du reste du film. Morne plaine que le jeu des acteurs et les paysages ne font pas oublier. Quant aux récompenses c'est certainement le fruit de l'entre soi.
L'environnement western n'est qu'habillage de décors grandioses. La trame aurait pu See dérouler en plein New-York ou au moyen âge d'où ma grande déception une fois la raison du pourquoi connue. Pas d'action donc, une grosse déception..
Quel dommage que le dernier film de Jane Campion n'ait pu sortir en salle tant la beauté de sa mise en scène nous captive comme à l'accoutume. Les grands espaces même les plus arides sont magnifiés par la caméra de la réalisatrice qui, sans livrer un film majeur, propose une étude de caractère d'une grande subtilité. On pourra trouver le film un peu long, ses personnages un peu hermétiques et pourtant le film finit par prendre son envol grâce aux acteurs tous impeccables de justesse. Kirsten Dunst est exceptionnelle dans le rôle de l'épouse tourmentée et sa performance vaut à elle seule le détour. Les thèmes de la masculinité toxique, de l'homosexualité refoulé ou de la misogynie ne sont pas traités d'une manière très originale, il est vrai, mais Campion réussit parfaites à instaurer à ces personnages et à certaines situations une ambiguïté assez fascinante. Le film n'est certes pas aussi bouleversant comme Bright Star ni aussi lyrique que La leçon de piano, on n'y retrouve pas non plus l'érotisme d'In the cut mais il s'inscrit parfaitement dans la filmographie de la cinéaste. A voir si vous avez Netflix, ou connaissez quelqu'un qui l'a, mais ça aurait été tellement mieux sur grand écran.
une sorte d'american beauty revisité au far West mais bien plat, creux et téléphoné. si benedict cumberbatch est très bon dans son rôle ambigu, il est déjà vu et revu. Le reste des acteurs errent comme des phantomes dans le ranch. la magnifique photographie ne suffit pas à sauver le film.
Le problème classique des films longs, c'est qu'on s'endort, surtout quand on est bercé par de belles images. Alors on rate des détails importants, on ne comprend pas tout, et les experts vous disent "mais il faut le voir deux fois!" . Ben non. Je me suis deja tapé plus de 2h de visionnage, je vais pas recommencer. Alors il y a des sites qui vous expliquent... Conclusion évidente : Campion nest pas capable de tout dire en 2h, il faut en plus.... Bref, bon film mais mauvais rythme. 1h30 à planter le décor et d'un seul coup, le méchant cowboy change radicalement. WTF?
Adaptation fidèle à l’atmosphère envoûtante et au rythme lent du roman, ce film mêle l’intime et les grands espaces (photographie sublime) en tissant une sorte de toile d’araignée vénéneuse pour mieux inverser les rapports de force, dans une sorte de danse macabre et homoérotique, entre les masculinités antagonistes (et réversibles) incarnées par ces deux hommes, l’un hypervirilisé et l’autre efféminé. Le tout emporté par les accords dissonants de la musique étrange de Johnny Greenwood de Radiohead qui ne surligne pas l’action mais s’insinue comme un serpent avant de décoller dans un climat lyrique et élégiaque final superbe. La mise en scène est impressionnante même si elle peut sembler un peu aride au début, parfois glacée, mais il y a une vraie force qui se dégage de ce drame biblique et métaphorique, sorte de version western de La meilleure façon de marcher. Lion d’argent pour Jane Campion, en grande forme, à Venise. Dommage qu’il ne sorte pas au cinéma sur très grand écran.
“Protège mon âme contre le glaive, Ma vie contre le pouvoir des chiens!” Les Psaumes 22:20
Au fur et à mesure se dessine le drame, sous-jacent d'abord, évident ensuite, jusqu'à ce qu'arrive l'inévitable mais pas de là ou de la façon qu'on aurait pu croire. Le scénario est malin, implacable, le cheminement des uns surprend quand les autres ne font finalement qu'illusion. Phil est-il si fort, si viril que ça ?! George est-il si aveugle que ça ?! Plus décevant niveau personnage est celui des parents Burbank mais surtout celui de la servante joué par Thomasin McKenzie, très sous-exploitée voir effacée. Ce sont les gros bémols du film. Jane Campion n'abuse pas du style contemplatif mais prend le temps de poser une atmosphère singulière, un temps suspendu dans un univers qui semble hors du temps (1925 tout de même, une automobile comme seule indication de modernité), des plans de toute beauté dont certains non dénués de symbolique (le chien de la colline ! Le piano...), une reconstitution d'époque soignée le tout mis en valeur par une photographie magnifique. Jane Campion signe un film sublime, théâtre des grands espaces comme le chant du cygne d'une civilisation, d'un art de vivre avec un côté thriller qui donne une modernité non négligeable à ce western crépusculaire. Site : Selenie
Je n'ai même pas de mot pour qualifié ce film qui est une sombre m.....et je suis polie. Il n'y a aucun scénario, des animaux sont également maltraités voire pire, et en plus on comprend rien. Quant aux acteurs, il ne savent pas ce qu'ils font là. Comment Ben a pu jouer dans ce film ? Mystère ? Extrêmement déçue par ce film je pense que Jane Campion devrait arrêter de faire du cinéma. La retraite n'est pas loin