The Power of the Dog
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201 critiques spectateurs

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Egon S.
Egon S.

1 abonné 3 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 11 janvier 2022
Au départ on se dit pourquoi pas : 2 frères au caractères opposés, dans l’ouest américain, la mise en place est un peu lourde et caricaturale, mais bon, allons-y, les images sont pas mal, les plans larges très beaux. Et puis on dérive un peu, et puis carrément, et à la moitié du film on se dit : elle se moque de nous ! Sentiment très désagréable d’avoir été trompé et floué.

Et là on s’effondre : les gays se sont battus pour que cessent les représentations caricaturales dans les films de l’homme efféminé, du gay meurtrier ou de l’hétéro forcément refoulé, et voilà que Jane Campion nous ressert les 3 d’un coup ! Aussi je trouve ce film profondément homophobe.

De plus non seulement le scénario est grotesque, mais il est vidé des règles dramaturgiques les plus élémentaires. Par exemple cette fin à la « basic insctinct » aurait pu marcher si on avait compris AVANT quelles étaient les motivations du meurtrier (la fameuse histoire de la bombe d’Hitchcock). La scène du tressage aurait alors pris une toute autre dimension et on aurait pu apprécier cette musique de suspens qui semblait hors propos.

Si on en vient au « fond », sous couvert de politiquement correct ( dénonciation du patriarcat, les noirs seraient des objets de fantasme, les femmes seraient malheureuses parce qu’on leur met la pression, etc) Jane Campion sort un film où sa seule héroïne est alcoolique, le gentil gay est un meurtrier (on peut tuer au nom de la nouvelle définition idéologique du « bien » donc ?) , et le mâle blanc plutôt sympathique : Le film promeut ce qu’il dénonce, et c’est franchement dérangeant. Mais après tout, c’est peut-être ça un bon film.
Christoblog
Christoblog

856 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 11 décembre 2021
Mais où est passée la sensibilité de Jane Campion ?

Dans cette production Netflix, la réalisatrice néo-zélandaise filme de magnifiques paysages baignés d'une lumière splendide.

C'est à peu près le seul intérêt de ce film, par ailleurs très ennuyeux dans son développement. Plans très composés au point d'en être pompiers, prestations des acteurs caricaturales, intrigue mollassonne et difficilement lisible à la fois : il y a beaucoup de raisons de s'énerver contre ce film qui se regarde un peu trop ostensiblement le nombril (tu as vu mes jolis éclairages ?).

Ses dernières quinze minutes pourraient sauver The power of the dog si l'ennui généré par la première partie n'avaient pas anesthésié les capacités de réflexion du spectateur (ce qui génère sur internet un foisonnement d'articles sur le thème "La fin du film de Jane Campion expliquée").

Beau, mais glacial.
Gérard Delteil
Gérard Delteil

213 abonnés 1 926 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 décembre 2021
L'homosexualité refoulée est un thème classique. Jane Campion le revisite dans le cadre relativement inhabituel du western psychologique. Ceux qui attendent un règlement de comptes dans le Montana seront déçus. Benedict Cumberbatch est vraiment excellent dans un rôle à contre emploi de ses prestations précédentes. Kirsten Dunst est tout aussi convaincante dans son personnage de femme isolée dans un milieu machiste. Les paysages sont magnifiques. Certaines scènes, intenses, suscitent le malaise. Que manque-t-il pour faire un très grand film ? Peut-être une dimension sociale. Seules les relations entre les principaux personnages, la famille des patrons du ranch, ont intéressé Jane Campion. Les cow boys employés par ces riches éleveurs font de la figuration et ne forment qu'une masse d'abrutis difficiles à distinguer les uns des autres. Un moment de cinéma tout de même en dépit de quelques longueurs.
Darkniamor
Darkniamor

7 abonnés 516 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 14 janvier 2022
J'ai aimé les jeux des acteurs notamment celui de Kirsten Dunst et Benedicte Cumberbatch, la lumière et la Bo de ce western sont clairement réussi. L'histoire se laisse regarder.
asd7
asd7

6 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 28 janvier 2025
Je mets quiconque a vu ce film, surtout ceux qui lui ont mis *****, au défi de nous expliquer certaines choses pour nous éclairer :
- que signifie ce titre?
- quel est ce pouvoir du chien, en quoi consiste-t-il?
- quel est ce chien, où est-il, comment exerce-t-il son pouvoir, et sur qui l'exerce-t-il?

C'est bien de mettre le mot "subtilités" dans son commentaire (cf les commentaires à 5 * qui en regorgent) , ça fait bien; toutefois, quand il apparaît dans 9 commentaires sur 10, on se pose des questions sur l'utilité de tels commentaires. Il est nécessaire qu'un commentaire soit original, autrement, s'il se contente de répéter ce que tous ont lu dans le même article, ça n'apporte rien aux lecteurs.

Sitôt la fin du film, j'ai fait des recherches qui m'ont mis en situation de répondre aux questions que je pose plus haut. Alors, il va sans dire que le défi que je lance aux spectateurs vise ceux qui n'ont pas fait de recherches, qui ne se sont servis que leurs propres intelligence et culture pour comprendre ce film. Et avec ces recherches, je peux apprécier pleinement ce film auquel je donne 5 * (sans néanmoins mettre le mot "subtilités" dans mon commentaire). 😁

Quant à ceux qui ont mis de 0 à 1 *, les pauvres! Ils sont apparemment venus chercher un western Bang! Bang, western spaghetti des 60's. Ils n'ont rien compris à ce film. La prochaine fois que vous verrez le nom de Jane Campion, passez votre chemin, les p'tits gars, allez voir "les canons de Navaronne", "Le jour le plus long"...
lilyzab
lilyzab

25 abonnés 163 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 29 octobre 2021
dommage diffusion d'un film de Jane Campion sur petit écran??? Teléphone ordi tv........ Netflix achète maintenant les réal qui ont fait leur preuve????? oups Vive les salles de ciné, vive les grands écrans..Beaucoup vont fermer...pas besoin d'un monopole et quand j'entends les réalisateurs défendrent netflix???? qu'ils fassent donc des films avec leur portable ce sera bien suffisant pour une diff sur écran TV
Michel K.
Michel K.

1 abonné 35 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 15 avril 2022
Malgré de bons acteurs un western d'un nouveau style mou dans lequel il ne se passe pas grand-chose on s'ennuie à mourir pendant 2h un film sans intérêt à éviter
PASCAL G
PASCAL G

2 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 5 décembre 2021
Dès le début la lenteur du film s'installe
Présenté comme un western, j'ai quand même tenu jusqu'au bout car je m'attendais à un quelconque sursaut ou surprise qui n'est jamais venu.
La tension tant évoquée dans d'autres commentaires n'y est pas. Le thème du cow-boy transpirant la virilité et refoulant son homosexualité n'est pas nouveau et a déjà été traité de belle façon...Broad Back Mountain
La fin est tirée par les cheveux. Je ne savait pas qu'à cette époque l'Antrax était en vente libre dans l'épicerie du coin.
Bref, plus de deux heures de perdues...
Dommage car la brochette d'acteurs était là, ainsi que la réalisatrice
Comme quoi il ne suffit pas d'avoir de bons ingrédients, il faut aussi avoir une bonne recrue...
FaRem
FaRem

9 116 abonnés 9 847 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 août 2022
Propriétaires d'un gros ranch, Phil et George Burbank sont deux frères différents l'un de l'autre. Phil est un homme qui se fait respecter en inspirant la crainte chez les autres tandis que George est plus discret et attentionné envers ceux qui l'entourent. Jane Campion nous plonge dans un monde « d'hommes » où la moindre faiblesse est exploitée. Lorsque George décide de ramener une femme et son fils chez lui, Phil voit cette union d'un très mauvais œil et se montre très désagréable envers sa nouvelle « famille ». Déjà, Phil n'aime pas que son frère soit « différent ». On dirait qu'il veut que tous les hommes soient comme lui. C'est soit de la jalousie soit il n'aime pas voir son frère s'émanciper. Il faut aussi dire qu'il aime bien contrôler tout le monde que ce soit ses proches, ses employés et ses bêtes. Une emprise psychologique qu'il ne lâche jamais. Pourtant, et malgré ce que l'on pourrait croire, "The Power of the Dog" n'est pas centré sur cette nouvelle cohabitation difficile. Le récit est très fluide et fait de chaque personnage le héros du film à un moment ou un autre. Cela permet de voir Phil, George, Rose et Peter sous un angle différent et de comprendre beaucoup de choses. C'est comme une petite chronique finalement, cependant je suis vraiment resté sur ma faim concernant le développement des personnages. Les problèmes de Rose, l'intrigante personnalité de Peter ou encore les secrets de Phil, il y avait tellement de choses à dire. Au final, il s'agit d'un film très solide en tout point, mais qui n'atteint jamais les sommets, et ce malgré d'excellents acteurs.
Ti Nou
Ti Nou

533 abonnés 3 568 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 juillet 2024
Jane Campion sait composer un plan et montre tout son sens du cadre dans ce western très stylisé. "The power of the dog" est un très beau film malgré quelques flous dans une narration qui oublie quelques personnages en cours de route.
ConFucAmuS
ConFucAmuS

552 abonnés 964 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 14 janvier 2022
À force de visionnages, de lectures et de mises en perspectives, il arrive qu'on oublie le film en tant que tel pour replacer l'objet dans un plan global, la filmographie de son auteur/autrice. On cherche à l'imbriquer comme une pièce dans un vaste puzzle, or l'expérience nous apprend que l'œuvre cinématographique est une matière mouvante, conditionnée par nombre de variables (ajustements, doutes, remises en question). Si en plus le personnage principal rompt totalement avec ceux qui l'ont précédé, où va-t-on ? Hors de la zone de confort, et c'est bien ce que cherchais Jane Campion en adaptant The Power of the Dog.

Pour être honnête, elle y arrive vraiment dans sa deuxième heure. La première moitié ne manque pas d'arguments, surtout grâce à son casting. Mais l'originalité et la subtilité ne seront pas de mise durant cette (trop) longue exposition. On assiste à un curieux jeu de chaises musicales, tel personnage-clé disparait un temps pour revenir tandis qu'un autre occupe l'espace pour être relégué au second-plan. Ce qui importe met longtemps à émerger, alors que l'ennui n'était jamais bien loin. Tout à coup, alors qu'on commence à percevoir l'idée, un zeste de venin infuse et trouble légèrement la vision.

On voit deux mondes ou plutôt deux ères s'affronter, l'une au crépuscule, l'autre à l'aurore. Le Far-West a asséché tous ses charmes, ce qu'il reste du mythe serait répugnant s'il n'y avait une zone furtive où la flamme brûle encore. Alors que son temps est compté, que pourrait-il léguer par delà les traditions et la sauvagerie ? Les personnages évoluent en se confondant avec leur environnement, dans leur simplicité ou leur impassibilité, une énigme coriace qu'on s'échine à solutionner. Campion extirpe de ses interprètes juste ce qu'il faut pour parasiter nos certitudes. Rien n'est compliqué, tout est là sous nos yeux, derrière les très bonnes prestations de Benedict Cumberbatch et Kirsten Dunst, à qui la détresse va si bien.

Une fois qu'on a la réponse, il s'avère que The Power of the Dog est autant le fruit d'une union entre moult talents que le dernier-né énigmatique mais harmonieux dans la carrière de Jane Campion. S'il y avait bien une motivation derrière le film, c'était bien de prendre une direction, parallèle et/ou contraire. Dans les deux cas, les routes croisent immanquablement des thèmes déjà forts dans les précédentes excursions de la réalisatrice.
elriad
elriad

457 abonnés 1 882 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 décembre 2021
les films de Jane Campion sont plutôt rares. Et quand la réalisatrice en livre un, il ne ressemble à aucun autre. Ici, nous sommes en 1925 dans le Montana. Deux frères que tout oppose vont faire connaissance avec une veuve et son fils efféminé. Ce quatuor va donner lieu à des rapports dignes d'une tragédie grecque moderne où tout est déjà écrit, où le destin n'a place. Magnifié par une image superbe filmée en Nouvelle Zélande, les perspectives de montagnes que l'on croirait recouvertes de velours, dans l'immensité sauvage au ciel flamboyant, le drame va se mettre en place, s'écrire de façon inexorable. Un film fort qui malgré sa longueur ne suscite jamais l'ennui. Jane Campion signe un film formidable, subtil, puissant...
moket
moket

564 abonnés 4 387 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 février 2022
Le western ici n'est finalement que le cadre du portrait d'un personnage toxique dans un environnement où la masculinité ne peut être que virile. Benedict Cumberbatch est époustouflant, le film dérangeant et couvant toujours une tension latente, mais c'est aussi un peu long.
defleppard
defleppard

406 abonnés 3 425 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 janvier 2022
L'amour d'un fils pour sa mère dépassée par les événements , le dernier quart d 'heure qui donne toute sa puissance au film, trois étoiles et demie.
ned123
ned123

168 abonnés 1 715 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 14 juin 2023
J'ai vu un film... un film magnifique de Jane Campion... que j'aime cette réalisatrice, pour la subtilité de sa patte, avec une touche de finesse... dans un western hors-norme, qui casse les codes et qui bouleverse les certitudes.

Elle réussit à faire émerger, grâce à son casting magnifique, des émotions fortes, des combats intérieurs, des doutes destructeurs... Ce western est totalement fascinant. Il prend son temps pour poser les personnages, les situations... Les duels entre chacun des personnages (les 2 frères, les 2 frères et leurs parents, la mère et son fils, le mari et la femme, le frère et le fils, le frère et la femme de son frère...). Il y a tellement d'antagonismes...

Benedict Cumberbatch (Phil) est totalement parfait, vulgaire, violent, misogyne à souhait... Quel comédien puissant, élégant, intérieur... Un rôle qui lui sied totalement. J'ai adoré Kristen Dunst qui aborde ce rôle avec une immense maturité avec des fêlures et des tensions qui transparaissent à chacune de ses respirations. Et que dire de Kodi Smit-McPhee qui est une découverte prometteuse de ce film. Jesse Plemons trouve un rôle plus profond que les personnages de ses précédents films... Une alchimie exceptionnelle s'installe entre les différents protagonistes de cette tragédie shakespearienne, qui nous embarque très loin dans les méandres de l'âme humaine.

Le thème de ce film, c'est l'affirmation de soi, la revendication de son identité, dans un monde pétri de règles, avec cette dimension de machisme assumé, de domination de l'Homme sur la nature, sur le bétail, et de la domination de l'homme sur toutes les autres créatures, y compris la femme... et dans ce jeu de dupe et de faux-semblant, Phil doit masquer, doit dissimuler sa sensibilité, ses appréhensions et doit montrer un visage dominateur.

La qualité de la réalisation est exceptionnelle, les dialogues sont truffés de doubles-sens, d'images phalliques, de gênes partagées... et de tout cela, naît une violence latente, brutale et sourde. Ce film révèle la part de faiblesse en l'homme, la part de l'âme sensible en l'homme.

Les paysages sont somptueux, on est embarqué dans une Far-West magnifié, envoûtant... et paradoxalement, malgré les grands espaces, on s'enfonce dans un huis-clos étouffant. La reconstitution de la fin de ce monde de cow-boy et du far-west est absolument fabuleuse.
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