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    Nomadland
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    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2021
    « Nomadland » est certes magnifique au niveau des images, avec en arrière-plan ce rapport de dimension, entre l’infiniment petit du grain de sable que nous sommes et ces paysages grandioses à perte de vue...
    Il reste pourtant la dimension humaine, celle qui à priori était l’enjeu de la réalisatrice Chloé Zhao, et là, on se perd un peu en conjectures, tant le personnage pourtant intéressant de Fern reste hermétique au possible...
    Rien ne permet en effet d’entrer dans le mental de cette personne et de comprendre véritablement ce choix de vie, cette fuite en avant qui l’empêche de s’attacher à un lieu, de même qu’à ceux qui l’approchent en lui témoignant de l’affection, de l’amitié, comme si dès qu’une possibilité de se poser enfin devait inévitablement être sabordée par elle-même.
    Alors que Frances McDormand aurait pu donner bien plus de force et de conviction à cet être en rupture resté sur la touche.
    Si bien, que petit à petit, on a de plus en plus de mal à s’attacher ou s’identifier en tant que spectateur à cette femme devenue nomade, dont on ne connaît presque rien.
    De même que tous ses compagnons de route, tous des éclopés de la vie, ont aussi vécu la terrible épreuve de la maladie et de la mort, sans qu’aucun d’entre eux ne renvoie un message plus positif, ne serait-ce que par un choix délibéré de vivre ainsi et de s’y sentir bien.
    On reste sur l’idée que ce choix l’est par défaut, alors que quelques jeunes itinérants auraient pu faire la différence en évoquant leurs profondes motivations.
    La tonalité très noire et plombée l’emporte ainsi et on aurait donc juste aimé de temps en temps une lueur d’espoir, un horizon plus dégagé à l’image de ceux superbes que l’on découvre de manière un peu trop contemplative.
    Peut-être que le scénario n’est pas assez construit, qu’il manque aussi une véritable histoire à ces femmes et hommes toujours attirés par un autre lieu, un autre environnement pour en faire un film totalement abouti.
    De plus, Fern semble rester délibérément seule quoiqu’il arrive et même lorsqu’elle se trouve dans des lieux publics qui restent étonnamment toujours déserts.
    On y verra sans doute de la part de la réalisatrice une volonté d’isoler son héroïne, de la magnifier également mais à force d’insister sur ce point, son film en devient trop sombre, alors que le nomadisme tel qu’il est montré aurait pu donner matière à reflexion, et surtout l’occasion de croire à un monde meilleur, et d’espérer ainsi une autre philosophie de vie...
    Ici, on quitte Fern qui vadrouille toujours et toujours sans savoir pourquoi, comment et jusqu’où...
    On aurait tant aimé la comprendre, l’accompagner, et rêver avec elle...
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2021
    Documentaire contemplatif interminable.
    Elle est indépendante, marginalisée et marginale. Elle côtoie des moments de vie avec d'autres marginaux.
    OK pour les beaux paysages et de la musique américaine enveloppante.
    Mais si on pouvait éviter les ablutions, les passages aux toilettes et les ramassages de détritus ce serait plus supportable.
    Quelques courts dialogues émouvants : avec sa soeur, avec des malades, avec un possible compagnon.
    Mais elle ne se séparera de son alliance... en vivant perpétuellement dans son passé.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2021
    On suit donc Fern/McDormands dans un quotidien bien peu attrayant, et si elle n'a plus de toit à proprement parlé ni de boulot à plein temps on constate que l'adage "métro-boulot-dodo" va aussi à merveille à ces nomades tant le bonheur semble dissous dans un environnement où la nature s'impose comme un écrin salvateur. On oscille entre le contemplatif à la Terrence Malick et le côté social à la Ken Loach mais sans l'onirisme de l'un et sans la critique et/ou le point de vue de l'autre. C'est le gros point faible du film... Ou pas, si on part du principe que cette sorte de neutralité peut permettre aussi de laisser le spectateur se faire sa propre opinion. En conclusion un joli film, forcément émouvant avec ces messages plein d'humanité mais qui pêche aussi par une complaisance qui peut laisser perplexe.
    Site : Selenie
    Avoine M.
    Avoine M.

    62 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2021
    Une rencontre. Une route déserte. Une autre rencontre. Un décor désertique. Une rencontre. Ah? Amour ou amitié? Pour faire durer le suspense, une autre route (ou la même, on ne sait pas trop ) Que cet assemblage de saynètes volatiles ait pu obtenir autant de prix laisse songeur. Hommage hollywoodien condescendant aux laissés-pour-compte du mythique "rêve américain"? En attendant une improbable réponse et la fin du suspense ci-dessus décrit, vous reprendrez bien un peu de désert?
    Guillaume
    Guillaume

    114 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2021
    "Nomadland", film aux multiples récompenses. Grandes légitimes donc.
    Mais déception à la hauteur de ces mêmes espérances. Si Frances McDormand incarne avec force ce personnage cabossé dans des décors où le seul silence se suffit souvent à lui-même, la monotonie narrative est désespérante. En un mot : on s'ennuie. Quelques scènes ou dialogues réveillent en vous votre humanité, mais c'est au prix d'une létargie prenant source dès le premier quart d'heure.
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    296 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juin 2021
    Il n'y a dans ce film aucune histoire, aucun scénario, aucun rebondissement, aucun fil à suivre, rien. ll s'agit seulement d'une succession de saynètes et je me suis donc ennuyée de bout en bout. Ma fille (20 ans) s'est quant à elle carrément endormie. Aussi : 3 Oscars dont meilleur film ? Et Lion d'or à Venise, avec ça ? Malgré tout mon respect pour la grande Frances McDormand, ce palmarès impressionnant est tout à fait incompréhensible. Comme il est incompréhensible qu’il soit permis qu'un long-métrage de prestige et distribué à l’international puisse être une telle publicité pour Amazon, omniprésent et présenté comme "l'ami des miséreux".
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2021
    La vie de nomades, si certains la choisissent, d’autres pas vraiment et en subissent les aléas. Parcourant l’Ouest américain à bord de son vieux van aménagé (dont le splendide mais méconnu parc national des Badlands dans l’Etat du Dakota du Sud), Fern tente de survivre à une certaine détresse économique en faisant de petits mais parfois pénibles boulots ici et là. Voilà un film qui ne ment pas et qui n’édulcore nullement la vérité. Un film vrai, fort, bouleversant sur un mode de vie mais surtout sur une réalité sociale dramatique, dont les images et la musique viennent subtilement souligner de ses magnifiques prises de vues et de ses belles notes toute l’émotion du moment. Avec un regard profondément humain, Chloé Zhao s’immisce au sein d’une communauté dite "sans maison" dont la majorité interprète leur propre rôle et donne la possibilité à Frances McDormand de démontrer (mais cela est-il encore vraiment nécessaire ?) qu’elle est une immense actrice. N’ayant volé aucune des nombreuses récompenses qu’il a glané un peu partout, « Nomadland » est un très beau film qui touche au cœur. Personnellement, j’appelle ça un chef d’œuvre.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Avant toutes choses, je n'ai rien contre le cinéma qui traite des désastres que produit la société de libre-échange ( Ainsi, j'aime les films de Loach, de Guedigian et de Stéphane Brize). J'avais vu lors de sa sortie "the rider" film précédent de C Zaho et je m'étais promis de ne plus aller voir un film de cette réalisatrice. Porté par les prix ( Oscar et lion d'or à Venise en 2020), qu'a remporté Nomadland, je décide d'aller tout de même voir ce film. Mal m'en a pris. Je reconnais que "nomadland "est un peu meilleur que "the rider", mais quel ennui, là encore !. Pour ne pas être trop désagréable, je sauverai les dernières 15 minutes de "nomadland " et aussi quelques scènes éparses, certes peu nombreuses . Le film manque cruellement de rythme et meme si le point de départ est intéressant, le scénario est finalement proche de la vacuité. Quant aux dialogues, ils sont inconsistants pour la plupart. La bande son est plutôt réussie, mais tout ceci est vraiment très maigre. J'avais lu une critique de "Nomadland" qui faisait référence au film de Sean Penn "into the wild" que j'avais beaucoup aimé. Ce n est vraiment pas gentil pour Sean Penn, car le film de Chloé Zaho n'arrive pas à la semelle des chaussures d"into the wild". L'actrice principale Frances Mc Dormand ést à la ville l'épouse d'un des frères Coen : ceci explique t il cela ? Je l'ignore. En tout cas , selon moi un film très largement survendu. On se souviendra du film d'Agnes Varda "sans toit ni loi" lui aussi lion d'or à Venise qui peut faire penser à "Nomadland" Mais là encore la référence plus ancienne était très supérieure à ce "nomadland". Terminons par des références aux films de Mallick que j'ai lues dans une critique de "Télérama ". Moi qui aime les films de Mallick que je suis depuis la sortie de son premier opus et venant de la critique professionnelle, les bras m'en tombent.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2021
    Dans le Nevada, l'entreprise qui a fait vivre pendant des décennies la ville d'Empire n'a pas résisté à la crise de 2008. Fern, récemment veuve, seule dans une ville morte elle aussi, aménage sa camionnette et prend la route vers une vie hors d'un système qui ne veut plus d'elle.

    Ils sont rares les films sociaux dans le cinéma d'Hollywood. A la façon d'un Ken Loach américain, Chloé Zhao fait le portrait de ces américains nomades qui habitent dans leur truck, vivant de petits boulots, choisissant leur destination en fonction des travaux saisonniers qu'ils pourront y glaner. Ce road movie fait la part belle aux paysages somptueux des grands espaces américains, à la force de l'entraide et de la communauté et laisse planer le doute sur les réelles raisons de ce nomadisme, choix de vie ou contrainte d'un système économique sans pitié. Sous le regard incrédule ou réprobateur de ceux qui croient encore au rêve américain, Fern choisie, semble t-il, une certaine forme de liberté.

    Frances Mc Dormand est, cette fois encore, parfaite dans le rôle de cette femme déterminée. Elle est également la productrice de ce film inspiré du livre Nomadland – Surviving America in the Twenty-First Century de la journaliste Jessica Bruder.

    Nomadland vient d'être récompensé de l'Oscar de la meilleure réalisatrice pour Chloé Zhao, du meilleur film et de la meilleure actrice pour Frances Mc Dormand.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2021
    C’est l’envers du rêve américain, ou peut-être un nouveau rêve, celui de “pionniers” des temps modernes, comme dit un personnage du film. On est en tout cas en marge de l’actuel american way of life, du côté des laissés-pour-compte d’un système économique et social chaotique, du côté de ceux qui adopté, par choix ou par contrainte, un mode de vie alternatif. Sur la route. On est dans l’Amérique des vans, des petits boulots, du troc et de la débrouille. Il est beaucoup question de pertes et de vides, mais aussi de liberté et d’une fraternité nouvelle.
    C’est Frances McDormand, productrice et actrice du film, qui est allée chercher Chloé Zhao (The Rider) pour mettre en scène cette histoire adaptée d’un livre d’une journaliste (Jessica Bruder). Bon choix. La réalisatrice aborde le sujet avec simplicité et humilité, à hauteur d’hommes et de femmes, captant avec un souci d’authenticité leur quotidien, leurs joies et leurs peines, la rudesse de leurs conditions de vie tout autant que la beauté des paysages qu’ils traversent. C’est du cinéma intimiste dans de grands espaces. Minimaliste et ample. On apprécie la sensibilité de la cinéaste, qui transpire à l’écran. Pudeur et empathie. Humanisme délicatement émouvant. Justesse épurée. Pas de pamphlet sociopolitique ici, mais un réalisme pointilliste qui dit le monde d’aujourd’hui, ses errances, ses impasses, ses espoirs. Une poésie de l’essentiel. Chloé Zhao a le regard subtil des gens discrets.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Il serait intéressant qu'un jour Chloé Zhao se penche sur son pays natal, la Chine, mais en attendant son regard cinématographique est depuis ses débuts concentré sur sa patrie d'adoption et plus particulièrement sur les déclassés et les laissés pour compte, symboles de la décrépitude du rêve américain. Nomadland est son film le plus facile d'accès, d'une certaine manière, après une entrée en matière typique d'un certain cinéma indépendant américain, très proche du documentaire. Mais la fiction et l'approfondissement du personnage principal, Fern, une veuve sexagénaire qui dort dans son van et va d'un emploi provisoire à un autre, gagnent de plus en plus de terrain et attachent davantage. Liberté, solidarité, précarité se mêlent dans un film qui force peu à peu les cadenas intimes posés par son héroïne, à la solitude choisie, émaillée de rencontres de passage, certaines se répétant sans que son indépendance ne soit remise en question. Sur sa route, Fern ne voit que bienveillance à son égard, humanité et prévenance et sans doute pourrait-on arguer que le tableau est un peu trop idyllique car même le travail chez un géant du e-commerce semble parfait. Cela et aussi une musique un peu trop mièvre empêchent de considérer Nomadland comme une œuvre 100% réaliste. Mais peu importe, au fond, car le cinéma de Chloé Zhao est toujours empreint de poésie, de mélancolie, de quiétude et de lyrisme tranquille qui se retrouvent dans les grands espaces de l'ouest américain, comme un rappel de la petitesse de nos existences humaines face à la permanence des paysages.
    Aubert T.
    Aubert T.

    126 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2021
    Ennyeux, prévisible, vide. Ce film est non seulement une déception, mais une photocopie de tout ce qui existe dans le cinéma américain indépendant depuis 30 ans.
    Une arnaque totale.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2021
    Très bon road movie qui confirme le style épuré de Chloé Zhao. L'arrière-fond social est assumé sans jamais entraîner de lourdeurs ou de pathos. De splendides prises de vue. Une œuvre de haut niveau qui n'a pas volé ses nombreuses récompenses.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2021
    Loin du rêve américain, une observation de la vie nomade (plus subie que choisie), des laissés-pour-compte. De ces quelques personnages, malmenés par la vie, on assiste à "l'art" de la débrouille, à la solidarité. Pour autant, après le constat, le film, platonique, ne provoque aucune émotion. Très décevant sur le plan cinématographique.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2021
    Nomadland est tout ce que The Rider (2018) n’était pas et parvenait à ne pas être. Car là où la précarité frappait le jeune Brady de manière progressive, d’abord en rendant son environnement asphyxiant et monotone, puis en déplaçant la lutte extérieure vers l’intérieur, au sein même de son corps, pour une déploration mélancolique d’un âge d’or à jamais révolu, elle tend ici à suinter de chaque image comme s’il fallait à tout prix assommer le spectateur sous un déluge de misère. La caméra de Chloé Zhao ne recouvre pas la spontanéité qu’elle revêtait dans son précédent long métrage, son geste artistique perd en simplicité pour devenir opportuniste et filmer en gros plans des visages et des histoires larmoyants dont la seule utilité est d’enrichir une énumération des malheurs vécus par des marginaux contraints de vivre à l’écart. Il y avait pourtant une belle idée, celle d’un lieu de solidarité vagabond, en constant mouvement, qui inscrit les amitiés dans un temps long voire absolu comme l’homme projette sur les étoiles sa soif d’infini et d’espérance. L’ensemble demeure trop théorique et conventionnel pour convaincre, les séquences courtes se suivent tels les colis Amazon sur les tapis automatiques. Il manque à Nomadland l’essentiel, à savoir la recherche de l’impromptu et du hasard. Tout semble guidé par une fatalité représentée avec complaisance, à l’origine d’un manichéisme stérile qui élude les questionnements véritables.
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