Nomadland
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367 critiques spectateurs

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Sylvain M.
Sylvain M.

12 abonnés 169 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 4 août 2021
Très beau, tout en délicatesse. Certains moments sont bouleversants. Il faut aimer les films contemplatifs, qui prennent leur temps, qui suggèrent lentement.
David O.
David O.

4 abonnés 58 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 juin 2021
Road-trip à travers les US parmi les travailleurs pauvres et autres oubliés du capitalisme. Beau film sur la résilience. Frances McDormand tient le film de bout en bout.
velocio
velocio

1 350 abonnés 3 192 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 10 juin 2021
Doit on se montrer surpris de ne pas se trouver totalement enthousiasmé par le début de ce film, d'autant plus lorsqu'on avait vu et apprécié les 2 films précédents de Chloé Zhao, "Les chansons que mes frères m'ont apprises" et "The Rider", d'autant plus lorsqu'on sait qu'il a raflé un maximum de récompenses à Venise, aux Golden Globes et aux Oscars ? Pas tellement en fait car "Les chansons que mes frères m'ont apprises" avait connu chez moi le même phénomène. En fait, avec Chloé Zhao, il semble bien qu'il faille un certain temps pour se laisser gagner par le sujet et l'atmosphère qu'elle met en scène. Cette fois ci, elle abandonne les amérindiens de ses 2 premiers films pour nous faire rencontrer une autre tribu, celle des nomades : des gens qui, pour une raison ou pour une autre (le plus souvent du fait des pensions très faibles que peuvent toucher des retraité.e.s même après avoir travaillé pendant 50 ans !) n'ont plus de domicile fixe et vivent qui dans des vans, qui dans des motor-homes. Des gens solidaires qui, lorsqu'ils se séparent, ne se disent pas adieu : un jour, leurs routes se croiseront à nouveau et, même, comme le croient certains, lorsque la mort les aura frappés. Dans ce film produit par Frances McDormand, on retrouve ... Frances McDormand comme tête d'affiche. Elle interprète le rôle de Fern, une sexagénaire qui, en 2011, a perdu à la fois son travail, son mari et la maison qu'elle habitait avec lui, la compagnie qui les employait et les logeait à Empire, dans le Nevada, ayant mis la clé sous la porte. Travaillant de temps à autre chez Amazon, dans des fastfoods ou dans des campings, elle vivote tant bien que mal tout en faisant des rencontres d'autres nomades. Petit à petit, le film devient de plus en plus émouvant. A part Frances McDormand, les autres "comédiens", à l'exception de David Strathairn, ne sont pas des professionnels et ils portent dans le film le prénom qu'ils ou elles ont dans la vie ce qui laisse supposer que ce sont de véritables nomades. La belle musique du compositeur et pianiste italien Ludovico Einaudi vient contribuer à la montée progressive de l'émotion, sans jamais se montrer envahissante. On peut également entendre d'autres chansons dont l'une, sur le générique de fin, interprétée par Cat Clifford qui jouait son propre rôle dans "Les chansons que mes frères m'ont apprises" et dans "The rider".
titigad
titigad

28 abonnés 15 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 juin 2023
Film bouleversant sans tomber dans le patho. Interprétation de frances Mac Dormans juste. Oscar grandement mérité.
Un chef d’œuvre ..
Sylvain P
Sylvain P

346 abonnés 1 366 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 10 juin 2021
Nomadland est une baffe cinématographique. Une femme ruinée décide d'adopter le mode de vie nomade, en vivant dans un van et en sillonant le magnifique continent nord-américain. Chloé Zhao, la réalisatrice, a la bonne idée d'entourer la fabuleuse Frances McDormand de véritables nomades, dont les histoires hérissent les poils. Le traitement de l'image, les paysages grandioses et la musique de Ludovico Einaudi sont superbes, dignes d'un Terrence Mallick. Après son déjà très réussi Les Chansons que mes frères m'ont apprises, elle met une pierre de plus au bel édifice de sa carrière et nous fait, en un mot, voyager.
freegil
freegil

7 abonnés 13 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 juin 2021
À la hauteur du précédent , cette réalisatrice qui trouve là encore une empathie avec ses personnages et son film une justesse et une sensibilité hors normes !!!!!!
Wasapat
Wasapat

24 abonnés 116 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 mai 2021
je pense que Clint Eastwood aurait aimé faire ce film la vision d' une Amérique différente est très bien posée dans cet opus
l 'interprétation de Frances McDormand est juste magnifique et fait remonter le niveau désastreux ( à des rares exceptions faites) des productions hollywoodiennes de ses dernières années
un bel hymne à l 'être humain accompagnée d une réalisation sans faille
ça fait vraiment du bien de se poser 2 heures devant cette réflexion maitrisée de main de maitre
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 230 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 juillet 2022
Les pionniers d’Amérique venus d’Europe allaient d’Est en Ouest, traversant cet immense territoire plein de promesses à la découverte mais aussi à la conquête souvent sanglante de ressources qu’ils croyaient inépuisables. Deux siècles après cette grande transhumance vers l’Ouest qui connut son plein essor au début de XIXème siècle, les habitants de ce pays qui est devenu cent ans plus tard la plus grande puissance mondiale, sont pour beaucoup remplis de désillusions, le fameux « rêve américain » tenant de moins en moins une promesse qui n’a jamais été en réalité que chimère pour la majorité d’entre eux. L’impitoyabilité du système capitaliste qui doit désormais se défendre face à la montée d’autres géants comme la Chine ou l’Inde, s’est encore renforcée. Bien heureux, ceux qui peuvent espérer vivre de leur retraite avec un toit sur la tête, tout en priant de ne jamais tomber malade. Prendre la route après avoir vendu le travail d’une vie, est parfois tout ce qui reste comme solution pour ne pas tomber dans la misère. Au volant de camping-car miteux, ils roulent non plus pour chercher l’eldorado mais tout simplement pour tourner en rond à travers le pays au gré des petits boulots que quelques grands trusts consommateurs de main d’œuvre non qualifiée ont la bonté de leur offrir pour quelques semaines. On les appelle les « Van dweelers » ou les « nouveaux nomades américains ». En 2011, Fern (Frances McDormand) récemment veuve vient de perdre son emploi dans l’usine de plâtres de la petite bourgade d’Empire dans le Nevada devenue depuis ville fantôme. Ayant vécu là toute sa vie avec son mari face au désert, elle doit quitter son logement dans un délai de cinq semaines. Après quelques hésitations, informée par une amie, elle rejoint la communauté animée par Bob Wells, bénévole qui orchestre tout un système d’entraide et d’éducation pour aider ces vieux nomades à faire face aux avaries du voyage. Fern va faire l’apprentissage de cette vie d’errance entrecoupée de haltes dans les points de rassemblements où la solidarité unit ces oubliés qui redécouvrent la vie des pionniers, certes de manière moins rude et moins dangereuse mais aussi moins exaltante car le carburant de la promesse d’un avenir radieux n'est plus là . Là est bien sûr toute la différence. C’est la journaliste Jessica Bruder, qui à la suite de la disparition du code postal d’Empire faute d’habitants, a choisi de rendre compte du phénomène des « Van dweelers » s’étant développé à partir de la crise immobilière qui de 2007 à 2009 creusa encore un peu plus les inégalités et laissa beaucoup de retraités avec des pensions devenues peaux de chagrin suite à l’effondrement des cours sur lesquelles elles étaient indexées. La lecture de son roman à vocation documentaire (« Nomadland: Surviving America in the Twenty-First Century ») frappa Frances McDormand tout comme l’acteur/producteur Peter Spears. Ils décident alors de le porter à l’écran pour ce qui sera « Nomadland ». Pour la réalisation, leur choix se porte sur Chloe Zhao après qu’ils ont vu « The Rider » au festival de Toronto en 2017. Le cinéma américain n’a jamais craint l’introspection et n’hésite pas à en confier ici la charge à une jeune réalisatrice chinoise qui a malgré tout rejoint Londres puis New York dès l’âge de quinze ans. Comme dans son précédent film (« The rider »), ce qui frappe au-delà de la parfaite maîtrise technique dont elle fait preuve, c’est la manière dont Chloé Zhao s’inscrit sans peine dans le sillon creusé sans relâche par le cinéma américain depuis les années 1960 et même parfois bien avant (John Ford et « Les raisins de la colère » en 1940), qui à travers des sujets plus forts dramatiquement dressait le portrait d’une Amérique ayant déjà bien du mal à marcher sur ses deux pieds. Martin Ritt, Sam Peckinpah, Michael Cimino, Martin Scorsese, Hal Ashby, Francis Ford Coppola mais aussi John Frankenheimer dans son film, « Le pays de la violence » (1970), ont parfaitement montré comment l’Amérique profonde était en train de décrocher irrémédiablement. Depuis la mondialisation s’est installée et l’affaire semble désormais entendue avec comme résultat un horizon définitivement bouché pour les « petits soldats » du système qui vont devoir en sus subir la crise climatique. Fern qui s’est depuis longtemps construit une bulle intérieure au sein de laquelle elle se ressource et dans laquelle elle laisse peu de monde entrer, nous offre plein écran son regard où transparaît derrière le sourire de circonstance qui lui sert de passeport, la quête de sens à ce grand tour qui conduit doucement jusqu’à la mort tous ces corps fatigués, obligés de continuer à fonctionner encore un peu pour nourrir la soif de profit inhérente au système capitaliste dérégulé, en allant chercher les petits boulots là où ils se trouvent. Pas besoin d’action pour ce film qui ne participe plus d’un cinéma de combat dénonçant frontalement et parfois violemment tout en laissant entrevoir un monde meilleur grâce à la lutte et à la fédération des énergies. Le cinéma de Chloe Zhao que certains qualifient un peu facilement de doux car il n’est pas empreint de violence physique, est le cinéma du constat qui n’a besoin pour convaincre et sensibiliser que de la description du réel interprété par les protagonistes eux-mêmes. C’est aussi le cinéma de l’attente. Celle d’une catastrophe à venir, indéfinie mais aussi protéiforme que l’homme ne peut sans doute plus éviter, ayant démontré depuis trop longtemps son incapacité à dépasser sa propre condition. Un obstacle sans doute infranchissable pour les malheureux mortels que nous sommes en dépit de toutes les Greta Thunberg de la terre. Une Greta Thunberg, bien malgré elle, devenue le jouet des grands qui régissent ce monde et triste illustration de la cynique maxime exprimée par le prince Salina joué par Burt Lancaster dans le « Guépard » de Visconti en 1963 : « Faire que tout change pour que rien ne change ». Reste donc les magnifiques paysages qui jalonnent tous les Etats traversés dont se repaît Fern et que Chloe Zhao filme de manière crépusculaire (photographie de Joshua James Richard, déjà présent sur les deux premiers films de Zhao), se demandant peut-être quand ils finiront eux aussi par être définitivement emportés par la folie de l’homme. Un film tout à la fois réaliste et poétique que nous propose une déjà très grande réalisatrice qui démontre une nouvelle fois qu’elle dirige formidablement les acteurs, qu’ils soient professionnels ou amateurs, en réussissant à les placer sur un pied d’égalité afin de faire ressortir toute l’humanité qui les habite. Le tout sans recours facile au pathos comme trop sou-vent dans le cinéma français. Frances McDormand qui habite tout le film est comme toujours parfaite de sobriété et de vérité. Elle a vu juste, récoltant là son troisième oscar qui fait d’elle la plus grande actrice célébrée par l’Académie, juste derrière Katherine Hepburn récompensée quatre fois. Sublime et désespérant.
Redzing
Redzing

1 193 abonnés 4 537 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 août 2022
Ayant perdu son mari, son emploi, sa maison, et même sa ville (!), Fern décide de devenir une nomade. A bord de son van, elle arpentera les Etats-Unis, découvrant les difficultés de sa condition, et une communauté vivant en marge de la société.
« Nomadland » n’a pas volé son joli succès critique en 2021. Car il aborde une part invisible de la société américaine. Ceux qui ont tout plaqué pour vivre en quasi-indépendance. Parfois par choix, le plus souvent par nécessité, ces nomades des temps modernes apprécient leur liberté tout en étant confronté aux immenses contraintes que l’autonomie représente. D’autant plus qu’ils sont pour la plupart relativement âgés. Chloé Zhao traite son sujet de manière quasi documentaire. Des personnages souvent incarnés par de vrais nomades (dont Bob Wells, célébrité dans ce milieu, qui joue son propre rôle). Une mise en scène sobre, utilisant souvent des gros plans et grands angles sur ses protagonistes marqués par la vie. Une attention du détail, montrant qu’une assiette brisée ou une nuit froide représente un challenge pour ces personnes. Tandis que les prestations poignantes de David Strathairn et Frances McDormand, la jolie photographie et les magnifiques paysages américains rappellent que l’on est bien dans un film fait par et pour le cinéma. En outre, le film traite de ses thèmes de manière intelligente et pertinente. Montrant l’énorme vulnérabilité du troisième âge aux USA, pays où la notion de retraite est très relative. Ou le paradoxe des nomades, voulant vivre en dehors de la société, mais contraints d’effectuer les emplois les plus précaires du système pour survivre. Un beau drame, empreint d’une poésie mélancolique certaine.
moket
moket

560 abonnés 4 384 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 mars 2022
Des images splendides, une actrice formidable et un film qui parle des oubliés de la société (américaine), de ceux qui ont choisi une autre voie. Un film nécessaire... De là à en faire un film oscarisé ? Il y a tout de même de grosses longueurs et le film ne fait que survoler le sujet...
Hotinhere
Hotinhere

598 abonnés 5 078 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 mai 2022
Récompensé par trois Oscars (dont celui du meilleur film), un drame social lumineux et plein d'humanité, qui explore l’Amérique des laissés-pour-compte de la la crise financière de 2008, irradié par l’interprétation bouleversante (et Oscarisée) de Frances McDorman.
Alasky
Alasky

372 abonnés 3 584 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 juillet 2021
Road movie profondément humain, émouvant, au style épuré, authentique, et parfois même contemplatif. Le jeu d'actrice de Frances McDormand est d'une grande justesse et que dire de la photo, magnifique, un dépaysement total et touchant. Beau film, peut-être pas celui que vous voudrez voir en période de coup de blues, par contre.
Santu2b
Santu2b

261 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 4 septembre 2021
Avec "Nomadland", Chloé Zhao entend faire entendre la voix des déclassés, des premières victimes de la crise économique et plus particulièrement de ceux qui font le choix de prendre la route en tournant le dos au système. Le film possède plusieurs atouts dont le premier est inévitablement sa photographie. Des paysages léchés, une lumière magnifiquement travaillée qui démontrent un véritable savoir-faire cinématographique. Frances McDormand livre en suite une nouvelle prestation de haut vol. Dommage que le fond du sujet ne soit pas aussi consistant. Car la question qu’on se pose après l’énumération de ces deux qualités est : et après ? La cinéaste ne fait qu’enchaînera les situations d’esquisses, comme interrompues au moment où cela devenait plus intéressant. Rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est un long-métrage qui tourne un peu en rond. Un film visuellement beau mais qui perd en singularité par son sujet non approfondi. Inabouti.
cinono1
cinono1

320 abonnés 2 083 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 juin 2021
Le film vainqueur des Oscars 2020 possède une belle mise en scène et un scénario approximatif. Le voyage est tout en sensibilité, Chloé Zhao filme pour la 3e fois sur les terres des 'badlands", montrant un talent naturel pour filmer les paysages majestueux, Terrence Malick n'a qu'a bien se tenir... Montrant des êtres entre précarité et choix de vie, la réalisatrice braque ses projecteurs sur ceux que le monde ne regarde pas toujours, mais c'est avant tout par son regard sur le rapport entre l'homme et la nature, et le monde dans son entier que la réalisatrice convainc. Le scénario en plus de quelques répétitions, édulcore certains aspects plus inconvenants de ces modes de vie, la réalisatrice a voulu un film lumineux, mais on peut aussi le lui reprocher.
Cinévore24
Cinévore24

357 abonnés 737 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 juin 2021
Récompensé par 3 Oscars (film, réalisatrice et actrice), un road-movie dans la mouvance du cinéma vérité, et traversé par certains effets Malickiens, dans lequel Chloé Zhao ("The Rider") nous montre l'Amérique récente d'un autre point de vue.
Frances McDormand et son visage marqué y sillonne les environs à bord de son van, au gré des jobs qu'elle peut décrocher et des rencontres qu'elle peut y faire.

À travers son histoire personnelle, entre deuil et prise de conscience, entre solitude et entraide, "Nomadland" nous dresse surtout le portrait et le quotidien de ces nomades des temps modernes, "houseless" (sans maison) et non "homeless" (sans abri), de ces oubliés du système américain, qui ne rentrent dans aucune des cases mises en place par la société.
Une communauté atypique qui s'est constituée au sein de la même société qui a fini par les laisser sur le bord de la route.

Un docu-fiction où les parcours de vies et les vérités s'entrecroisent, et très intéressant de par le sujet, relativement inconnu, qu'il aborde et qu'il traite avec pas mal d'humanité, le tout doté d'un casting mélangeant acteurs et vrais nomades.

Une œuvre libre et réussie dans son ensemble, même si j'ai toujours une légère préférence pour le précédent film de Zhao.
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