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MrJOX2
14 abonnés
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4,5
Publiée le 22 novembre 2021
Du fan service du début à la fin mais intelligent, subtile et utile. Une première partie assez molle mais la seconde partie du film vraiment excellente. La fin est terrible si on a grandi avec Venkman, Ray, Spengler et Winston. Il faut avoir un cœur de pierre pour ne pas verser sa larme. Je le regarderai une seconde fois avec plaisir.
Une très bonne surprise, mélange habile et toujours teinté d'humour de nouvelle génération et d'hommages aux deux premiers films d'origine ! Un bon divertissement pour tous !
"If there's something strange in your neighborhood Who you gonna call ?"
Ghostbusters bien sûr... même si, mine de rien, la réponse n'était plus si évidente depuis le rejet majoritaire de la suite/reboot de 2016 à dominante féminine. Comme un symbole, et quelle que soit l'appréciation que l'on ait dessus d'ailleurs, le film de Paul Feig avait peut-être apporté à son insu la preuve définitive que le succès immortel d'une franchise comme "S.O.S. Fantômes" restait à jamais attaché à ses deux premiers volets, indissociable d'un esprit et d'un ancrage 80's si spécifiques à sa réussite que vouloir en ressusciter ou même en effleurer l'essence aujourd'hui tenait d'un pari impossible à relever, surtout afin de satisfaire les attentes d'un public encore bercé par les effluves des canons à protons de la si fameuse équipe de chasseurs de fantômes originelle.
Pourtant, alors que l'on voyait déjà l'hypothétique avenir de la saga emprisonné pour un bon moment dans un piège à spectres, un fils s'est soudainement donné pour mission de redonner vie à l'immense héritage de son père. Avec la difficulté de s'aventurer sur un terrain cinématographique inédit pour lui, bien loin de la mouvance indépendante qui l'a fait connaître, Jason Reitman a en effet pris la décision d'assurer lui-même la relève de son paternel Ivan pour raviver la flamme de "S.O.S Fantômes" en 2021 et prouver que la franchise peut perdurer sous son égide, accompagnée d'un enthousiasme capable de balayer à lui seul l'image laissée par son confrère de 2016.
En plus de se matérialiser ainsi dans cette passation de flambeau derrière la caméra, le legs de toute cette mythologie se retrouve bien sûr au cœur des enjeux de ce "Ghostbusters: Afterlife" qui voit une nouvelle génération de personnages, en lien avec la plus ancienne, reprendre les armes contre un danger paranormal dans une petite ville d'Oklahoma. Certes, le décor change radicalement, les néo-chasseurs de fantômes (menés par la décidément prodigieuse Mckenna Grace) ont des yeux d'enfants rêveurs et de nouvelles têtes adultes très sympathiques viennent les accompagner dans leur aventure (Paul Rudd et Carrie Coon, l'idée de mettre ces deux acteurs en duo est déjà géniale en soi) mais, à la moindre occasion, tout est fait à chaque instant pour les amener au devant d'un passé que l'on ne connaît que trop bien. Et c'est tout autant le point fort que le point faible de ce "vrai" troisième film "S.O.S Fantômes".
Prenant d'abord le temps de construire avec humour une dynamique entraînante autour de protagonistes qui sauront rester attachants sur la durée, et ce même si certains n'ont qu'un rôle purement fonctionnel pendant un bon moment (le frère incarné par Finn "Stranger Things" Wolfhard est par exemple un pion scénaristique juste bon à être déplacé pour couvrir certains phénomènes au gré d'une intrigue sentimentale futile), "Ghostbusters: Afterlife" ne va ensuite les faire vivre qu'en les confrontant à... eh bien... à absolument tout ce qui peut passer par la tête à la simple évocation de "S.O.S Fantômes" premier du nom, comme si ceux-ci escaladaient en permanence et littéralement l'intégralité du glossaire de la saga, se raccrochant à chacune de ses branches par l'intermédiaire d'un objet, d'une réplique ou d'une situation venus tout droit de 1984. Entre de réels moments de bonheur nostalgiques que Jason Reitman sait assortir d'une belle densité émotionnelle (avec l'aide de ses figures féminines en particulier), du pur fan-service qui annihile trop souvent tout effet de surprise et le traitement de certains éléments qui auraient gagné à être envisagés d'un point de vue bien plus moderne au niveau de leur écriture (les petits fantômes et autres sucreries font toujours des merveilles humoristiques mais la menace principale devrait être aujourd'hui prise avec un minimum de sérieux pour amener une dose d'intensité et d'enjeux, elle est hélas ici rapidement dérisoire et entraîne même des personnages dans le ridicule le plus complet de sa légèreté), le regard de "Ghostbusters: Afterlife" n'est pour ainsi dire jamais tourné vers l'avenir, ses héros -et c'est bien dommage- ne devenant en bout de course que des prétextes à un flux non-stop d'émanations du passé.
Alors, oui, on ne le niera pas, la chair de poule véhiculée par le fait de revivre de si agréables souvenirs sous un jour nouveau (aaah la première poursuite après un fantôme !), un nombre conséquent de sourires et les appels du pied à notre tendresse sincère pour cet univers nous auront emporté avec plaisir dans un nuage de chamallows savoureux pendant un peu plus de deux heures mais, a contrario de celui impérissable des deux premiers volets, l'héritage du long-métrage du fils Reitman ne pourra sans doute que s'évaporer à très court-terme faute de ne pas avoir su faire fructifier ce legs autrement que par ses fondamentaux les plus attendus. Même si le film réussit l'exploit de garder notre amour pour elle intact, la chasse aux fantômes reste toujours et encore à réinventer si elle veut avoir un véritable avenir.
Tout d'abord c'est le meilleur Ghostbusters depuis le 1er, et ensuite c'est une vraie suite bien maline qui trouve sa propre identité.
Le fils Reitman honore l'héritage du film de son paternel avec aisance, et surtout une vraie maîtrise.
Pendant les 3 quarts du film on a vraiment l'impression d'être dans un film Amblin de la belle époque (impression renforcée par l'excellente partition sonore de Rob Simonsen, qui rappelle le Silvestri des 80s-90s).
Le film doit beaucoup à ses interprètes, en particulier Mckenna Grace en intello introvertie (après Mary et The Haunting of Hill House, elle montre qu'elle a tout d'une grande), Paul Rudd (dès la 1e seconde c'est le capital sympathie et la cool attitude incarnée) et le jeune Logan Kim (un gamin hilarant qui rappelle presque celui de Là-Haut). Mention spéciale à Carrie Coon, toujours un plaisir.
L'intrigue joue très bien de son mystère, jusqu'à sa dernière partie, qui est malheureusement programamtique et use d'un fan-service on the nose via du cameo de luxe qui ne sert en rien à l'histoire (sans spoiler évidemment).
Pire, les enjeux in fine reprennent grosso modo ceux du 1er film, et nuisent à l'identité finale d'Afterlife.
Pas de quoi casser l'entreprise globale, d'autant qu'il y a des moments plaisants, ainsi qu'un touchant hommage à Harold Ramis, mais quand on voit le reste du film, on ne peut qu'éprouver un peu de regret.
Pour le reste, une bonne suite solide avec du coeur (qui est même très drôle), avec de bons effets spéciaux (mêlant CGI et practical) et une belle réalisation de Jason Reitman
Cette nouvelle manie de faire des suites tardives de films cultes faisant partie du Panthéon du septième art accouche souvent de films très dispensables (« Basic Instinct 2 » par exemple) mais aussi, plus rarement, de perles comme « Blade Runner 2049 ». En attendant un nouveau « Scream » vingt ans après, voici que l’on nous propose une suite au diptyque culte « S.O.S. Fantômes ». On oubliera le reboot féminin opéré il y a quelques années avec Kristen Wiig et Melissa McCarthy qui n’était pas déplaisant et bien moins vilain qu’on a bien voulu nous le faire croire mais qui n’était pas non plus une véritable suite. Suite que voici sous la houlette d’un metteur en scène à la fois évident et étonnant. Évident parce que Jason Reitman est le fils d’Ivan Reitman, metteur en scène des deux volets originaux mais aussi réalisateur de films plutôt comiques et populaires (« Evolution », « 6 jours, 7 nuits », ...) cependant pas toujours du meilleur goût (« Ma super ex » par exemple). Étonnant aussi car le fils Reitman est plutôt habitué au sérail du cinéma indépendant tendance Oscars. C’est tout de même le metteur en scène des excellents « Juno » ou « Thank you for smoking » ou du chef-d’œuvre méconnu « Last days of summer ». Le voir prendre la tête d’un blockbuster (à la base estival) relevait quelque peu de la curiosité et de l’incongru mais nous faisait espérer au meilleur. Soit un film qui actualise autant le concept qu’il ne lui rende hommage et le respecte. A ce niveau c’est tout bon et même plus encore malgré quelques imperfections et ratés.
Le choix de faire une suite majoritairement avec des enfants plutôt que des adultes pouvait sembler casse-gueule mais se légitime ici avec la présence des anciens pour passer le flambeau. Les années 80 sont à la mode comme jamais alors la production plonge les deux pieds joints dans la mouvance « Stranger Things ». C’est opportuniste mais cela colle parfaitement à cette suite d’un film sorti en plein milieu des eighties. On retrouve d’ailleurs un acteur de la série et pas mal de décors et d’accessoires y font penser. Ensuite de déplacer le contexte de la grande mégalopole de New York à un trou paumé rural, agricole et désertique de l’Oklahoma apporte un vent de fraîcheur en plus de décors naturels originaux et magnifiquement mis en valeur. La bande de jeunes acteurs est plaisante, il y a pas mal de moments drôles et de nouveaux personnages risquent de devenir aussi cultes que les pingouins de « Madagascar » ou les Minions. Il s’agit bien sur des petits marshmallows vivants qui sont clairement le petit plaisir inoubliable du film. Ils sont à mourir de rire bien que pas forcément nécessaires. Ensuite, l’intrigue est correcte et il est probable que le film plaise autant aux parents fans des premiers films qu’aux enfants les accompagnant, ce qui n’est pas toujours facile. C’est drôle, rythmé et enjoué. Le gros hic du film est malheureusement son final : banal de chez banal, un peu trop long et surtout doté d’un choix narratif peu éclairé. En effet, le film manque un peu de fantômes, la galerie d’ectoplasmes restant étrangement pauvre. Mais de choisir en méchant une sorte de déesse mythique éternelle des temps immémoriaux ne colle pas du tout avec le principe de « S.O.S. Fantômes », que ce soit dans l’état d’esprit comme visuellement. Cela mis de côté, cette suite sur le tard est plutôt réussie et la nostalgie de bon aloi fonctionne à plein régime, on passe un bon moment, entre émerveillement, amusement et jolis souvenirs.
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Ce film est juste incroyable !!! J'ai pas ressenti ça depuis les années 90 , faut oublier le 3 avec les filles .... c'était une daube ... ce film c'est une transposition des années 90 , la forme , le scénario est abouti et bien exploité la musique est super l'histoire monte tranquillement , et à la fin on en prend plein la gueule . Plein d'eester eegs, et je vous spoil pas . Un mélange de gremlins , des goonies , et de sos fantôme biensur il s'inscrit comme la véritable suite du deux !!! Allez le voir et kiffez et attendez les deux scènes post générique . C'était mon meilleur film depuis longtemps
Voilà un opus totalement assumé (là où celui de 2016 nous laisser ici, craindre au pire. Surtout avec le casting... Mais le temps a passé et les héros de notre époque ne sont plus ceux de maintenant. Ici ce trouve une œuvre moins loufoque, plus teenager mais famiale quand même(enfin certains moments peuvent tout de même effrayer le jeune public. Je le déconseille avant 8ans..) et malgré tout ,aussi plus rythmée et visuellement réussie. Concernant en quelques sortes un lien merveilleux avec l’original que nous ne vous divulgâcherons(lol) pas. Et donc il faut totalement omettre les acteurs du passé.. Un film auquel le casting donne certes un air de « Goonies" alliée à des fantômes (que les parents s auront reconnaître et feront peut être découvrir les films d antan que pour beaucoup on a vu et revu. Pas mal d’éléments « déjà vus » (on va éviter de spoilers)sont de retour pour le plus grand plaisir des quasi cinquantenaires qui ont apprécié « Ghostbusters » l’original, mais qui feront sans plaisir au plus jeune. Après on est pas sur une œuvre totalement nouvelle dans tout les cas, donc ne pas avoir d attente exceptionnelle et le visionner comme un film lambda pour passer un petit moment sympathique. Bref, un joli divertissement qui fera peut être même verser une larme aux nostalgiques et qui plaira aux fans actuels de séries comme « Strangers Things » (notamment ceux trop jeune pour les tout début de SOS fantômes mais a fond dans les séries et ou film tirant sur ce genre / style). Bref, après l opus de 2016 ; même sans rien trop attendre j avais quand même quelques craintes. Puis finalement, malgré les 2h, qui passe sans trop de longueurs et quelques bons rebondissements. On passe un moment sans prise de tête, qui en fera peut être même sursauter certains. Bonne surprise.
Alors là pour parler franchement j'y suis allé à reculons tant l'épisode 2016 wokoféministe fut un désastre . Ghostbuster Héritage ! Mais là quel régal cette suite , Enfin!! Je suis de la génération du 1 et du 2 qui faisaient l'intégralité de la conversation pendant nos déjeuners au resto U de la fac Et là je retrouve toute la magie des 80's bravo et merci !! La 1ère heure met en place le décors gentiment et puis la 2éme heure croise les flux , si j'ose dire !! C'est du Goonies , Gremlins , Stranger thing & les SOS fantômes natifs!! Phoebe (McKenna Grace ) est a tomber ! spoiler: Tellement juste dans le rôle de la petite fille d'Aegon Spengler ! Par contre je critiquerais le choix de Finn Wolfhard qui n'apporte rien et qui cherche surtout a surfer sur son succès dans Stranger Thing !! Des easter eggs en pagaille et une fin dantesque avec un peu de nostalgie ,(Sniff,Sniff...) !! Pensez à rester pour 2 scènes post générique ...... Les amoureux de la première heure et ceux qui vont devoir revoir les premiers films après avoir adoré celui là ... Foncez !!
Personne ne leur a dit que Ghostbusters c'était des invasions de fantômes ? Ou sont-ils dans ce film ? Tout est de plus tellement tourné autour de la fille que tous les autres personnages n'ont aucune utilité. On dirait vraiment qu'il y a une panne de scénario tellement rien n'a de sens dans cette histoire. Même le lien avec le premier film est expédié dans une explication sans queue ni tête. Mais ce qui gâche le plus le film est le manque d'ampleur : tout est petit et fade. De la découverte des fantômes à la bataille finale rien ne semble surprendre les protagonistes et tout reste au ras du sol. On est bien loin des bibendums géants. Pour l'émotion il faudra faire un peu mieux que de placer une fausse larme toutes les 20minutes sur l'actrice.
Film vraiment moyen. Plutôt pour les plus jeunes. Je n'ai pas retrouvé la magie des deux premiers opus. La première partie du film est très longue. Il ne se passe pratiquement rien. Puis le film s'emballe un peu mais la fin est trop rapide. Et puis confier les différentes actions à des adolescents ne m'a pas plu du tout. Bof.
"S.O.S. Fantômes" est remis au goût du jour dans une logique de franchise, pour un résultat médiocre. Le film ne décolle pas et la mise en scène du fils d'Ivan REITMAN, le réalisateur des films originaux, ne rend guère hommage à l'inventivité de son père. Quant au second degré du pastiche, il s'enlise vite dans un humour au ras des pâquerettes.
on prend en surdose les meilleurs éléments du 1er opus pour la nostalgie, auxquels on ajoute une ambiance a la goonies/spielberg à la campagne pour la nouveauté, le tout sur un fond de mélo familiale complètement creux et sans intérêt. et voilà un beau gloubibilga hollywoodien osant prendre le titre de ghostbuster legacy. un ratage complet.
Super moment devant ce film « héritage » qui nous remplit de nostalgie. Cette-fois, ce sont des enfants qui sont au premier plan, petits-enfants de Spengler qui ne connaissent presque rien de leur grand-père, mais qui vont vite le découvrir... Ce film est globalement réussi, l'histoire prend son temps mais nous replonge bien dans cet univers de fantômes. Ce n'est plus une question de clins d'oeil au premier opus, c'est vraiment une suite directe, dont la principale menace vous rappelera quelque chose. Divertissant mais aussi émouvant concernant sa fin, il sonne juste et touche le spectateur. Un régal de pouvoir revivre l'ambiance de ce film culte au cinéma.
Il aura fallu attendre 32 ans pour avoir ENFIN la suite des deux premiers Ghostbusters (1984 et 1989), le SOS Fantômes de 2016 n'étant qu'un reboot féminisé du premier film. La force et la faiblesse de ce nouveau volet est le jeune âge de ces chasseurs de revenants débutants : Trevor l'aîné de la famille (16-17 ans) et sa petite soeur Phoebe (environ 12-13 ans mais bougrement en avance scientifiquement parlant). Ils vont rapidement être épaulés par d'autres adolescents, ce qui donne assez vite la sensation de suivre une aventure un peu trop axée "teenagers", c'est le gros bémol pour moi (même si la maman est tout de même présente ainsi qu'un prof du lycée). Pour le reste, le fan service est bien de la partie avec des ectoplasmes et des spectres assez réussis, il est dommage qu'on se retrouve encore avec tous ceux des films des années 1980 sans nouveautés ou presque (Bouffe-tout, Gozer, le Maître des clés, le Cerbère de la porte...). Le dernier quart d'heure réserve par contre pas mal de surprises... En résumé, une suite juvénile et punchy qui, sans détrôner les deux premiers opus cultes, ravive de façon moderne la petite flamme de ces drôles de chasseurs de fantômes. Gouleyant ! Site CINEMADOURG.free.fr