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moket
528 abonnés
4 333 critiques
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4,0
Publiée le 27 septembre 2022
Quand on s'attaque à un revival, il faut prendre garde à se détacher de l'héritage sans pour autant le piétiner. Celui-ci y parvient plutôt bien, jouant parfaitement sur la corde nostalgie et multipliant les clins d'œil pour satisfaire la fan base, sans oublier les néophytes en proposant un film accessible, bourré d'action et d'humour. Pari réussi !
Faire une suite aussi longtemps après le dernier volet pouvait être risqué, mais là c'est totalement réussi. On a les références au premier film avec spoiler: la voiture, les objets, les méchants, la prison etc... et même les anciens personnages pour faire plaisir aux fans de Ghostbuster, et on a ce mélange de l'ancien avec du nouveau qui fonctionne à merveille. Le scénario a bien été trouvé et il fait honneur à Ghostbuster. En plus, on a l'histoire qui est amené progressivement et de manière intelligente car parfois tout va trop vite et ça peut gâcher notre plaisir. Bref, c'est jouissif.
spoiler: C'est l'histoire du fils du réalisateur de Ghostbuster 1, il veut tellement lui dire "je t'aime papa" qu'il oublie de donner une personnalité à son film. Ou bien c'est la production qui lui a dit que pour maximiser le box office, mieux vaut inonder de fan service les nostalgiques des années 80.
Ghostbuster Afterlife a un groove 80's, une BO sympa et j'ai aimé l'originalité du personnage de Phoebe, une "smarty" tendance asperger au look androgyne.
Le film ploie néanmoins sous les trop nombreuses références au film originel. Certaines sont astucieuses spoiler: (le(s) minibibendum, "who are you gonna call ?" en prison) d'autres le sont moinsspoiler: (les mêmes Cerbères, les faibles lignes de dialogues des 3 "revenants"). Submergé par les clins d'oeil aux scènes cultes de son prédécesseur on peine à voir à quel moment Afterlife crée ses propres moments.
J'ai trouvé le temps long sur la deuxième partie du film: d'abord la révélation finale (le choix d'ermite du grand-père) est assez improbable, ensuite le dénouement spoiler: copie carrément l'œuvre original et enfin, parce qu'on est dans un divertissement familial PG13 la méchante semble bien inoffensive et le film peine à créer de l'intensité et une sensation de danger.
Au final des fantômes viennent hanter les vivants dans un film qui lui, ne nous hantera pas longtemps, vite vu, vite oublié.
A l'instar de nombreux autres grands films du passé, SOS Fantômes a droit à son mélange de suite et reboot des décennies plus tard. Une version féministe avait tenté le coup il y a quelques années avec une résultat pas à la hauteur, cette fois, c'est le fils du réalisateur originel qui reprend les commandes de l'œuvre du paternel. Le film respecte son matériau d'origine et fait de très nombreux clins d'oeils aux fans du départ, le film joue habillement entre fan service et conquête d'un nouveau public. Avec son coté post Stranger things (jusque dans le casting), on se retrouve plongé en enfance avec ces gentils fantômes. Quant à la fin, celle ci est rempli d'émotion, il est très dur de ne pas verser une larme et surtout on est plus qu'ému. Les retrouvailles avec nos anciens héros, vivant ou dans l'au delà, ainsi que la sincérité profonde des sentiments de tous les acteurs font de ce final une conclusion parfaite. La réalité et le monde des fantômes ne font plus qu'un, le fantastique trouve ici une résonnance toute particulière pour les fans de Ghostbuster.
Sur ce 3e opus "officiel" de la franchise, on passe par l héritage c est à dire la nouvelle génération, la relève... temporellement cohérent quand on a vu le premier épisode des années 80. Néanmoins même si il est plaisant au plan esthétique avec son bestiaire fantastique et effets spéciaux en renforts malheureusement le scénario reste assez convenu et l intrigue ne permet pas de rester très accroché à l histoire... un divertissement qui passera aux oubliettes... il ne laissera pas la marque des 2 précédents opus bien plus originaux et plus surprenant
1984 et 1989, sorties des films devenus cultes S.O.S. Fantômes réalisés par Ivan Reitman. Un reboot a été tenté en 2016, version féminine, mais sans être vraiment nul, la sauce n'a pas pris, c'était un peu fade. Fallait-il redéterrer les fantômes du passé ? Oui, mais pas par n'importe qui apparemment ! Le fils du 1er réalisateur, Jason Reitman, s'est lancé dans cette suite et c'est peut-être ce qui lui a insufflé une âme. En effet, ce film transpire l'héritage, le respect, la transmission. On peut lui reprocher de mettre en avant une bande de gosses, qui comme souvent en font beaucoup trop pour leurs âges ce qui rend tout ridicule. Pourtant forcé de constater que l'équilibre n'est pas mauvais, que tout s'appuie bien sur ce qui existait déjà, rendant leur aventure un peu crédible tout de même (si on admet que les fantômes existent bien sûr !). En fait, c'était très plaisant, bien rythmé, les acteurs ont bien été choisis, surtout la petite héroïne à la frimousse si familière. Le final est même vraiment touchant. Bref, une bonne comédie familiale comme on les aime.
"SOS Fantômes : L'Héritage", comédie fantastique américaine coécrite et réalisée par Jason Reitman, sorti en 2021. Jason Reitam est le fils d'Ivan Reitman, le producteur des 3 SOS fantômes précédents, qui est récemment décédé. Un scénario écrit à partie des célèbres personnages crées par Dan Aykroyd et Harold Ramis. Quatrième film de la franchise SOS Fantômes. Il fait suite aux aventures des années 80 en passant la main à la génération suivante. Après un petit détour scénaristique avec l'équipe féminine de SOS fantômes 3 en 2016, c'est l'équipe junior qui prend la relais ... presque 50 ans après ! Les petits enfants d'Egon Spengler (Harold Ramis qui interprétait le personnage est décédé 24 février 2014, il apparaît à partir d'images d'archives) prennent la suite, le fils de Reitman prend la suite et, heureusement, ce n'est pas un catastrophe. L'héritage est bien transmis. Un film bien réalisé, qui respecte l'esprit Ghostsbusters, on y retrouve notre mange-tout, nos marshmallows et autres cerbères, la célèbre ambulance et le vieux matériel. De l'humour, de l'action, des effets, un bel hommage à l'équipe initiale. De la bonne comédie fantastique. Une suite aux films des années 80 qui a eu la bonne idée de ne pas nous faire un nouveau reboot, prequel, sub-perquel, para- prequel, pseudo-reboot ou reboot-prequel ... ce qui nous évite pas mal de massacre, comme celui de Matrix 4.
Il est surprenant de voir des notes si mauvaises pour le film qui se révèle être une vraie suite aux 2 premiers célèbres SOS Fantômes !! On découvre ainsi près de 30 ans après les évènements du 2nd opus, des enfants s'installant dans une petite ville qui vont découvrir peu à peu leurs relations avec les célèbres chasseurs de fantômes. Ce film repose sur les thèmes et même presque l'histoire du 1er film puisqu'on retrouve le grand méchant du film originel. Comment ne pas voir ici un héritage dans le film et autour du film pour un des moments marquants de la pop culture des années 80. spoiler: On assiste même à un très très ben hommage.
Bref : pour moi, une belle réussite et une transition parfaite pour poursuivre la saga.
Encore un pur teenage movie, voir même un film uniquement pour enfants et ados plus qu'une comédie familiale. Très niais, des gosses de 8 ans ingénieurs qui ridiculisent des profs de physique, soporifique pendant toute la première heure de film pendant laquelle il ne se passe rien. Très décevant
un croisement entre Ghostbusters et les Goonies ... pas désagréable mais pas non plus forcément une bonne idée. c'est pas trop mal mais je suis plutôt déçu du résultat, trop de fan service et scenario trop centré sur les gamins. J'ai même préféré l'opus précédent.
J'étais hypé par ce film étant un fan des deux premiers ghostbusters. Mais voila période oblige ,on se retrouve avec un navet , ou on colle des acteurs d'autres films/séries ayant bien marché...ca ne suffit pas...c'est un film pour enfant qui aura même ennuyée mes enfant....un raté de plus dans les tentatives pour ressucités des franchises...
Outré je suis, c'est quoi cette daube, pas d'histoire,spoiler: ils ont rien trouver de plus intelligent que de reprendre gozer et zoul, pas d'action, la seule scène sympa avec les mini marshmallow dure 5 min, et c'est long, très long plus long qu'un concert de céline dion.
L'héritage, on peut réellement dire que ce film est le digne héritage de S.O.S fantôme. Tout est réunis, j'adore. A la fin, je n'ai pas réussi à m'empêcher de verser plusieurs larmes pour le magnifique hommage à Harold ramis. Franchement j'ai adoré. J'espère bien en revoir encore.
Un hommage touchant spoiler: de Jason Reitman à son défunt père et à son oeuvre, ainsi que de l'équipe d'origine à Harold Ramis, décédé en 2014.
Ghostbusters: Afterlife rassemble les vestiges du passé, afin de reconstituer l'héritage de S.O.S. Fantômes, et d'assurer le passage du relais à leurs descendants .
Fantômes de Famille : Héritage ou Fardeau Fantasmagorique ?
Si Jason Reitman était un Pokémon, il aurait évolué sous nos yeux de l'indie cool à un blockbuster buster. Fils de son père, Ivan, grand manitou des deux premiers "S.O.S. Fantômes", Jason nous prouve qu'on peut hériter de plus que des vieilles chaussettes et des dettes. On le connaissait pour "Juno" et "Thank You for Smoking", mais le voilà qui se la joue maître de l'univers avec une suite qui fleure bon le plastique neuf et les souvenirs d’enfance.
L'équipe de minots à l'écran pourrait donner des complexes à Peter Pan. Finn Wolfhard, déjà rodé à l'ambiance eighties grâce à "Stranger Things", sait manier le BMX autant que le Proton Pack. À ses côtés, Mckenna Grace prouve qu'on n'a pas besoin de beaucoup d'années au compteur pour porter un héritage lourd comme un sac de protones. La fraîcheur du casting est si palpable qu'on se croirait à la sortie d'un Apple Store lors du lancement d'un nouvel iPhone.
On quitte les gratte-ciels de New York pour la poussière d’Oklahoma, où le seul Starbucks du coin doit encore être hanté par le spectre de la première vache de la ville. Ce changement d'air apporte un côté western spaghetti sans les pâtes mais avec des fantômes, ce qui n’est pas pour déplaire. Le décor est si bien planté qu'on s'attend à tout moment à voir débarquer un Clint Eastwood spectral.
Parlons peu, parlons bien : les petits marshmallows vivants volent la vedette. Ces trucs sont tellement mignons qu'on en viendrait presque à oublier qu'on est là pour se faire peur et pas pour roucouler. Ils sont la cerise sur le gâteau d’un film qui jongle entre hommage appuyé et tentative de renouvellement, avec plus ou moins de succès.
Arrivons-en au fantôme dans la machine : le final. Aussi inspiré qu'un épisode de "Teletubbies" au Valium. Le choix du méchant est aussi cohérent que de trouver Voldemort dans un épisode de "My Little Pony". Il manque de cette saveur fantomatique qui faisait le charme étrange et unique des premiers films. On finit sur une note plus tiède qu'une canette de soda oubliée au soleil.
"S.O.S. Fantômes : L’Héritage", c’est un peu comme découvrir une vieille console dans le grenier : un mélange d'excitation et de crainte de ce qu'on va trouver une fois branché. Ce n’est pas la catastrophe redoutée ni la révélation espérée. C’est drôle, ça claque visuellement et ça nous rappelle que parfois, les vieux démons sont les meilleurs. Mais on aurait aimé un peu plus de chair et un peu moins de guimauve. En gros, c’est comme une soirée Netflix sans la pizza : sympa, mais il manque quelque chose.
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