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foldexx
62 critiques
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3,5
Publiée le 1 octobre 2024
Ça m'a donné envie de manger une poularde aux morilles. Ils ont bien casté l'acteur principal ; il a vraiment le look d'un chef, on voit que c'est un homme qui aime la vie.
"Quand les hommes voleront, les cuisiniers seront rois"
Un simple telefilm, avec tous les cliches et maladresses historiques possibles. Le personnage féminin ne tient pas la route une seconde. De grands acteurs mais une direction assez mediocre. Dommage.
Si Délicieux filme fort bien les mets et leur préparation, s’il compose autant de natures mortes qu’il y a de plats tantôt cuisinés tantôt conçus par le chef, il peine à convaincre lorsqu’il s’agit de raccorder les innovations culinaires et le caractère indépendant de Pierre Manceron au contexte historique prérévolutionnaire. Dès lors, la sous-intrigue amoureuse entre Pierre et Louise s’intègre mal à un récit occupé sinon à goûter, à assaisonner, à assembler : les ficelles scénaristiques sont tout à la fois faciles et forcées, se referment sur les personnages jusqu’à en étouffer la spontanéité, et cela en dépit du talent des comédiens. La partition musicale inspirée de Christophe Julien, compositeur cher au cinéma d’Albert Dupontel, apporte une poésie que corrompt hélas le dialogue, explicatif et pris d’une hésitation quant à la restitution du parler de l’époque. Nous regretterons également une clausule sous forme de happy end des plus poussives, qui consacre l’héroïsme des inventeurs du restaurant témoignant d’une connaissance rétrospective de l’Histoire ici en complète disharmonie avec les enjeux de reconstitution affichés.
Un Chef d'œuvre absolu. Une intrigue passionnante, avec des acteurs absolument parfaits. Mais les qualités du film ne se limitent pas à cela. Éric Besnard nous gratifie aussi d'un scénario qui sent bon le terroir français, capable de réjouir les passionnés de gastronomie et de déniaiser les néophytes avec tact et bienveillance. Un scénario qui sent aussi bon l'histoire de France. La petite "histoire" personnelle de Manceron permet de couvrir la grande "Histoire ", en l'occurrence, les causes et signes avant-coureurs de la Révolution. La bande sonore, également, exprime le "délicieux", tout autant que les dialogues. Chaque réplique sent si bon la langue française, que ce n'est pas seulement la grammaire qui jubile, les spectateurs également. Six étoiles seraient de mise. La discrétion de la critique, et la timidité des jurys à récompenser "Délicieux" sont presque inquiétants.
La réalisation est très appliquée jusqu'au générique de fin et de qualité. Les personnages sont bien dépeints et on salive de goûter tous ces plats et pâtes de fruits ! L'histoire a peut-être 15 minutes de trop sur la cuisine qui auraient été mieux avec des péripéties supplémentaires chez le roi. 3,4/5
Une belle histoire à l’aube de la Révolution Française, un « délicieux » duo avec Grégory Gadebois un peu renfrogné et Isabelle Carré un peu obstinée, un marquis suffisant incarné par l’excellent Benjamin Lavernhe, une superbe photographie et une nature splendide font de ce film un réel plaisir pour les yeux et les papilles. On passe un bien alléchant moment dans cette savoureuse romance dramatique teintée de vindicte et de revanche et aussi avec beaucoup de douceur.
C'est lent, c'est long, on s'y endormirait. Sans grand intérêt. La dernière demi heure est sympathique, mais ça ne vaut franchement pas le coup de le visionner juste pour celle-ci. Dommage, on s'attendait à bien mieux
Mais comment peut-on encore en 2020 trouver des endroits et des paysages aussi rustiques à filmer ? Chapeau à l'accessoiriste pour ce sans faute. On suit avec un plaisir gourmet cette confrontation de deux êtres charnus. Et mention spéciale aux acteurs qui les incarnent. Une réussite incontestable qui vous met le plaisir à la bouche !
Le film d’Eric Besnard m’a fait saliver. Une belle histoire, joliment filmée et photographié avec des personnages attachants campés par Gregory Gadebois, Isabelle Carré et le jeune Lorenzo Lefebvre. Et une petite envie de se faire un resto après l’avoir vu.
Comédie romantique d’Éric Besnard sortie en 2021, le titre évoque à la fois le contexte gastronomique du film et le nom d’une création culinaire par laquelle se noue l’intrigue. Film d’époque plus que film historique, « Délicieux » se passe à la veille de la Révolution, dans une France affaiblie par les inégalités sociales et les privilèges. C’est Grégory Gadebois qui interprète le personnage principal, Pierre Manceron, cuisinier talentueux au service du duc de Chamfort (excellent Benjamin Lavernhe). Injustement renvoyé à la suite d’un repas qui aurait dû permettre au duc d’avoir ses entrées à Paris, Manceron retourne vivre dans la ferme familiale où une mystérieuse Louise (Isabelle Carré) débarque un jour avec la volonté d’apprendre à cuisiner. Lui un peu ours, elle douce et déterminée, on comprend vite que ces 2 là vont se plaire. De leur association naîtra le concept de restaurant, et chacun tiendra sa revanche. La caricature un peu grossière de la société sous l’Ancien Régime (notamment la scène finale) et quelques libertés prises avec la chronologie historique n’enlèvent rien à la qualité du film. Juste nomination aux César pour les costumes. Superbes décors naturels. Les dialogues sont savoureux notamment la scène du repas avec une tablée de courtisans suintant de flatterie. Les tirades à table font bien sûr penser aux bouts rimés dans « Ridicule » de Patrice Leconte. Les acteurs sont tous excellents. Il faut citer Guillaume de Tonquédec, parfait dans le rôle de Hyacinthe, l’intendant du duc, coincé dans sa rectitude. Tout petit rôle pour la mère supérieure mais jubilatoire quand elle tape frénétiquement des clefs sur la grille du couvent et manque s’étrangler en voyant les tourtereaux s’embrasser. Réalisation honnête sans être un chef-d'œuvre. Le film dure 1 H 42 qu’on ne voit pas passer.
Époustouflant. Une merveilleuse histoire. Des décors champêtres fabuleux qui nous rappellent les peintures des année 1800. Grandiose et plein d allégresse, c est le plus beau film que j ai vu à ce jour. Un enchantement.
Magnifique ! Décors, lumière, plan d'images, chaque plan pourrait être un tableau de grand maître. Ça fait du bien aux yeux tant de poésie visuelle. Grand merci à tous ceux qui ont participé à ce chef d'œuvre. Félicitations !
Un film aussi délicieux que son titre . L'histoire, les acteurs, mais surtout les paysages et les prises de vue ! chaque image est un tableau de maître. Ce film aurait mérité de remporter un césar.