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Alain D.
600 abonnés
3 294 critiques
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4,0
Publiée le 4 avril 2022
Cette comédie dramatique, brillamment réalisée par Eric Besnard, nous offre de très belles choses : une photographie esthétique, une lumière bien travaillée, des décors naturels magnifiques et un joli scénario. L'histoire nous montre une admirable leçon de goût, de nature et de cuisine. Outre les belles présences de Benjamin Lavernhe et de Guillaume De Tonquédec, la distribution nous réjouit avec les grandes interprétations d'Isabelle Carré ct de Grégory Gadebois, tous deux très impliqués et prodigues dans leurs transmission d'émotions.
Un film passé un peu inaperçu et qui, pourtant, est dotée de qualités. Une histoire bien mise en scène, des acteurs convaincants. Quelques regrets sur la musique qui aurait pu apporter une réelle plus value dans le film.
Film très plaisant, super bien réalisé et filmé, tout en finesse. Assez lent mais très bien équilibré, un peu comme une bonne recette de cuisine, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Casting excellement trouvé qui remplit parfaitement le rôle et incarne les personnages à la perfection. Histoire de gastronomie, de passion, de noblesse et de vengeance. L'Art de la Gastronomie à la Française. Un très joli hommage aux prémices de la bistronomie comme on l'appelle aujourd'hui
Un film qui parlera aux français qui aime leur histoire, les belles histoires et la gastronomie. Délicieux nous transporte dans la France de 1789, peu de temps avant la révolution. Pierre Manceron (incarné par l'excellent Grégory Gadebois) est le cuisinier du duc de Chamfort, un aristocrate gastronome, qui le renvoie suite à une prise d'initiative culinaire qui déclenche les moqueries de ses invités, notamment car ce met, le "Délicieux", est composé de pommes de terre, fruit du diable qu'on ne donne qu'aux cochons à l'époque. Manceron retourne s'installer dans la demeure familiale, avec son père Jacob (Christian Bouillette) et son fils Benjamin (Lorenzo Lefèbvre). Démoralisé par ce échec, il perd la motivation culinaire jusqu'à ce qu'une femme (Isabelle Carré) vienne se proposer comme apprentie. Ils créent alors un nouveau concept d'auberge avec tous les codes actuels : service à l'assiette, par petites tablées, menu proposé aux clients, pain tranché, etc. Le succès est immédiat et l'auberge attire de nombreux voyageurs, et même l'attention du duc de Chamfort qui va revenir semer le trouble dans cette joie retrouvée... mais cette fois, rira bien qui rira le dernier. Les personnages sont très attachants, les acteurs sont excellents et on aime les voir cuisiner et servir ces bons plats préparés avec passion. Le tout sur une toile de fond révolutionnaire, où les privilèges des riches sont sur le point de disparaître. C'est vraiment réussi.
La photographie et la bande son originale sont magnifiques. Grégory est formidable de bonhomie rustre et de passion intérieure refoulée. Benjamin est étincelant en duc minable. Isabelle apporte une fraicheur malicieuse, dont le personnage se dévoile avec surprise. Un film romanesque qui oppose soubrettes et laquais aux aristocrates (spoiler: mais nous sommes à quelques jours de la prise de la Bastille ). Du beau cinéma!
La gastronomie française y est largement mis à l'honneur. Chaque plan a été minutieusement pensé. Le directeur de la photographie aurait largement mérité une nomination aux Césars, ainsi que Isabelle Carré, Grégory Gadebois, Benjamin Lavernhe et Éric Besnard. Ce film est d'une beauté et d'une subtilité, qu'il est difficile de ne pas en apprécier chaque détail.
On prend du plaisir à regarder ce film qui retranscrit l'histoire du premier restaurant. L'époque de l'avant révolution est bien retranscrite. La fin est très reussi. Les plans sur la cuisine et les repas sont bien réalisés et apportent un vrai plus. Bon duo de comédiens.
Très belle reconstitution historique grâce aux costumes et aux décors. Superbes paysages, superbes images, magnifique lumière, chaque plan semble très travaillé, l'esthétique du film est léchée, on croirait voir un tableau à chaque scène, tant les couleurs sont sublimes. Une oeuvre à la fois sobre et belle dans tous ses moindres détails, avec une belle histoire sur fond de Révolution française, de conflits de classe et de liberté, avec un casting pertinent et impliqué. Un bien joli film qui se savoure, qu'il fait bon de voir au cinéma français.
Quelle deception! J'avais un tres bon a priori sur ce film, et une grande envie de le voir! Le decor est splendide, le chateau, les paysages. Le jeu d'acteurs pluot reussi, mais... Tout au long du film, j'ai ete desareablement marque par le manicheisme extreme... Le Cure qui vient nous rappeler que la gourmandise, c'est pas bien, mais qui ne se derangera pas pour aneantir le cuisinier et provoquer son renvoi, le Noble depourvu de tout sentiment... On a eu droit aussi a du Mee Too, avec le cuisinier a qui il est interdit de tenter d'embrasser l'apprentie, mais elle qui ne se gene pas a son tour pour lui rendre la pareille... Lhistoire de l'apprentie d'ailleurs, on a un peu l'impression que c'est Top Chef en mode "Retour vers le Futur"... Le scenario pas vraiment credible, mais le tout se laise voir, et reste meme plutot agreable. Jusqu'a la scene finale ou la, c'est carrement la berezina... J'en suis encore furieux! Quel gachis! Avec une mention speciale pour l'actrice de la Marquise de Saint Genet, particulierement mauvaise, avec des reprises de tirades des trois freres... Bref, avec un final moins abracadabrantesque, je serais reste sur un avis plus positif et c'est dommage, car le sujet etait tres interessant et il y a des choses a garder dans ce film!
Du bon (Ca$h, Le goût des merveilles) et du moins bon (600 kilos d’or pur, L’esprit de famille) dans la filmographie d’Eric Besnard. Du coup, pas voulu voir celui-ci en salle. Mais j’ai toujours eu une tendresse pour Isabelle Carré et Grégory Gadebois est maintenant une valeur sûre. Je n’ai pas été déçu, le tout est joliment fait. Certes, cela reste très classique sur la forme comme sur le fond. La mise en scène est sage et l’histoire prévisible, mais on passe un très bon moment. Même si on en est loin, on pense vaguement au Festin de Babeth. Techniquement c’est superbe, nominations aux César du décor et des costumes, et la photo est très belle. Certains plans sont de vrais tableaux. Outre les deux acteurs déjà nommés, qui forment un beau duo, on retrouve aussi Benjamin Lavernhe et Guillaume de Tonquédec. Au final un petit film plein de charme et qui donne faim, tout simplement...délicieux.
Film sans aucune culture. Des décors très postérieurs à la période de la pré-Révolution, des tomates ???, des tableaux du XIXeme siècle et rien d'appêtissant ...que sont venus faire les pauvres comédiens dans cette galère ???
Un joli film romancé sur la naissance des restaurants, accessibles à tous, le partage de la bonne chaire à la française non réservé aux nobles et aristocrates. L'émergence des recettes et de la création culinaire, le tout joué par un duo de comédiens de très bonne facture. Un voyage dans l'histoire et la révolution très original et réussi.