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Votre avis sur Délicieux ?
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Un film qui manque de tout pour espérer susciter un réel intérêt. Les scènes s'enchainent sans rythme et s'éternisent trop souvent dans un verbiage inutile. L'intrigue vivote tout le long sans jamais réussir à prendre de corps ni à s'appuyer sur des enjeux suffisamment définis. La forme est au diapason : médiocre et sans inspiration.
Roub E.
Un film hommage à la gastronomie française qui évoque la création d’un ancêtre du restaurant. Le film est sans surprise, je le qualifierai presque de gentil. Mais il faut lui reconnaître une qualité graphique remarquable. Mieux vaut le regarder l’estomac plein car les différents plats et ingrédients sont sublimés et ressemblent à des véritables tableaux. Il n’est pas très innovant mais il est savoureux.
Quel plaisir de yeux, cette cinématographie, l'on y apprend une possible histoire des restaurants, de leur création.
Inspirée d’une histoire vraie, une chronique historique culinaire appétissante et chaleureuse qui célèbre la gastronomie française, grâce à un goût raffiné et une interprétation convaincante.
Bon, c'est pas terrible du tout.
En fait le film échoue à construire quoi que ce soit tout simplement parce qu'il refuse la durée.
Besnard a voulu raconter trop de l'histoire de Manceron. C'est souvent ce qui arrive avec ce genre de films inspirés d'histoires vraies : c'est "l'histoire vraie" qui choisi à la place du réalisateur.
C'est bien dommage parce que le segment prélevé de la vie de Manceron n'est pas forcément pertinent cinématographiquement.
"Rien de grand ne se produit de façon subite, puisque même la grappe de raisin ou la figue ne le font pas." En ce qui concerne le cinéma, Épictète avait bien raison.
Comment voulez-vous faire naître une émotion esthétique chez le spectateur sans prendre le temps de l'accoucher ?
Ainsi l'on regarde bon nombre d'événements dans une indifférence passionnelle des plus inintéressantes.
Exemple : SPOILER SPOILER SPOILER
On voit en accéléré, le temps de 40 secondes à peine, Manceron et son apprentie préparer tout un tas de bonne boustifaille. Le carrosse du Duc approche et là, il ne s'arrête pas.
SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER
C'est censé être l'un des moments les plus fort du film, pourtant il n'en est rien.
On les voit s'offusquer : "olala ils se sont pas arrêtés comme c'est un injuste ! C'est vraiment irrespectueux et cruel, regardez comme c'est moche la féodalité..."
Bah ouais mais à aucun moment on ne ressent toute l'injustice que c'est, on ne peut pas vivre avec eux la sensation de seum tout simplement parce qu'on n'a pas vécu avec eux l'effort que c'est de faire un travail aussi demandeur en temps et en énergie.
Enfin je veux dire, ça c'est la base ! Surtout que c'est un film sur la cuisine !
Au final on en voit très peu et c'est bien dommage. On aurait aimé rester plus longtemps sur la préparation des plats. En plus les personnages secondaires sont minables niveau écriture et Manceron lui-même est peu approfondi. Alors je peux te dire qu'on se fout des blablas sentimentaux.
Tout reste en superficie, il n'y a quasiment aucune substance.
Rajoutons à cela une mise en scène peu inventive (sérieux, ils ont pas été foutus de filmer un peu joyeusement la préparation des mets... plans fixes en plongée perpendiculaire alors que quand ça sert à rien, la caméra bouge comme elle le veut).
Notons pour finir la musique inoffensive parfois très mal utilisée (au revoir la subtilité).
La photographie est en revanche sympathique mais pas extraordinaire, profitant d'une lumière tout de même grossière. Les paysages sont beaux.
En somme, je ne recommande pas. Pour le délice, on repassera.
En fait le film échoue à construire quoi que ce soit tout simplement parce qu'il refuse la durée.
Besnard a voulu raconter trop de l'histoire de Manceron. C'est souvent ce qui arrive avec ce genre de films inspirés d'histoires vraies : c'est "l'histoire vraie" qui choisi à la place du réalisateur.
C'est bien dommage parce que le segment prélevé de la vie de Manceron n'est pas forcément pertinent cinématographiquement.
"Rien de grand ne se produit de façon subite, puisque même la grappe de raisin ou la figue ne le font pas." En ce qui concerne le cinéma, Épictète avait bien raison.
Comment voulez-vous faire naître une émotion esthétique chez le spectateur sans prendre le temps de l'accoucher ?
Ainsi l'on regarde bon nombre d'événements dans une indifférence passionnelle des plus inintéressantes.
Exemple : SPOILER SPOILER SPOILER
On voit en accéléré, le temps de 40 secondes à peine, Manceron et son apprentie préparer tout un tas de bonne boustifaille. Le carrosse du Duc approche et là, il ne s'arrête pas.
SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER
C'est censé être l'un des moments les plus fort du film, pourtant il n'en est rien.
On les voit s'offusquer : "olala ils se sont pas arrêtés comme c'est un injuste ! C'est vraiment irrespectueux et cruel, regardez comme c'est moche la féodalité..."
Bah ouais mais à aucun moment on ne ressent toute l'injustice que c'est, on ne peut pas vivre avec eux la sensation de seum tout simplement parce qu'on n'a pas vécu avec eux l'effort que c'est de faire un travail aussi demandeur en temps et en énergie.
Enfin je veux dire, ça c'est la base ! Surtout que c'est un film sur la cuisine !
Au final on en voit très peu et c'est bien dommage. On aurait aimé rester plus longtemps sur la préparation des plats. En plus les personnages secondaires sont minables niveau écriture et Manceron lui-même est peu approfondi. Alors je peux te dire qu'on se fout des blablas sentimentaux.
Tout reste en superficie, il n'y a quasiment aucune substance.
Rajoutons à cela une mise en scène peu inventive (sérieux, ils ont pas été foutus de filmer un peu joyeusement la préparation des mets... plans fixes en plongée perpendiculaire alors que quand ça sert à rien, la caméra bouge comme elle le veut).
Notons pour finir la musique inoffensive parfois très mal utilisée (au revoir la subtilité).
La photographie est en revanche sympathique mais pas extraordinaire, profitant d'une lumière tout de même grossière. Les paysages sont beaux.
En somme, je ne recommande pas. Pour le délice, on repassera.
Tout d’abord, ce très joli film reste une fiction et il ne faut accorder à cette œuvre qu’un crédit historique très limité, car autant géographiquement que chronologiquement les choses ne se sont pas passées tout à fait comme cela. Au moment où se déroule l’action, des « restaurants » qui ne sont déjà plus des auberges, existent déjà dans Paris, sans parler du rôle des femmes à la cuisine qui étaient reléguées à la plonge et au nettoyage. Ceci étant dit le film est très agréable à suivre, la photo est magnifique, le casting est excellent et le scénario intéressant. Les personnages attachants nous proposent de passer un succulent moment. Un film à voir sans hésiter.
Ce Délicieux nous offre un bon moment de cinéma. Réalisation soignée, dialogues savoureux, acteurs investis. Mention spéciale pour la scène d'introduction qui est jubilatoire.
Vraiment mauvais. On ne voit pas la cuisine, l'histoire est bancale, les décors cheap.
Mais le jeu d'acteur est incroyable.
Mais le jeu d'acteur est incroyable.
Super beau film tout les acteurs sont formidables ,surtout Greggory Gadebois j'ai passé une très belle soirée,les films comme ça sont plutôt rares
Succulent de l'entrée au dessert
Une belle découverte une cuisine bucolique et révolutionnaire
Vive république et vive la France
Une belle découverte une cuisine bucolique et révolutionnaire
Vive république et vive la France
Illustrant l'aspect artistique et passionné du métier de cuisinier, la mise en scène valorise également les paysages provinciaux et les bons sentiments en insistant sur un ancrage socio-politique pourtant maladroit. Servi par un beau casting emmené par un couple touchant, le récit se laisse suivre plaisamment et même avec un sourire illustrant la tendresse du réalisateur pour son sujet. Naïf mais sympathique.
‘Délicieux’ relate l’invention du concept de “restaurant” en France, à la fin du 18ème siècle, c'est-à-dire l’idée d’un endroit qui associe nourriture et plaisir et où tout le monde peut venir se sustenter et découvrir des plats laissés à la seule imagination du Chef. Jusqu'alors, à moins d’être un aristocrate fortuné qui avait les moyens de posséder son propre Chef, la nourriture était affaire de nécessité et, en extérieur, on ne pouvait compter que sur le brouet consistant servi dans les auberges et les relais de poste. ‘Delicieux’ est donc l’histoire d’un cuisinier ombrageux, chassé par son maître pour avoir refusé de suivre ses consignes et qui, plutôt que d’accepter l’humiliation, décide d’innover. Mis en scène avec soin, sur base d’indications d’historiens de la gastronomie et dans une lumière qui imite certaines peintures de l’époque, ‘Délicieux’ étend le champ de ses observations au-delà des fourneaux et voit dans ce bouleversement des arts de la table le signe avant-coureur d’une autre révolution à venir. L’idée a ses mérites mais je me demande si je n’aurais pas tout simplement préféré qu’il mette l’accent totalement sur la boustifaille, quitte à ressembler à une version en perruque poudrée de ‘Top chef’...
Il y avait une vraie histoire à raconter, mais qu'est-ce qui a pris le réalisateur de tomber dans cette daube historique, caricaturale et parfois très mal jouée ??? C'était un film sur la cuisine, le 1er resto ou bien un film sur la Révolution française de 5ème catégorie ???
Un film qui donne faim de vie et faim de cinéma !
Une mise en scène champêtre et un étalonnage divin se pose sur cette œuvre comme une sauce au beurre sur un rôti.
Les acteurs sont bons et attachants.
Le contexte historio politique est bien amené.
C'est un film qui fait du bien à la France et à son cinéma.
Une mise en scène champêtre et un étalonnage divin se pose sur cette œuvre comme une sauce au beurre sur un rôti.
Les acteurs sont bons et attachants.
Le contexte historio politique est bien amené.
C'est un film qui fait du bien à la France et à son cinéma.
J’ai passé un très bon moment en regardant ce film.Son approche historique, ses acteurs et surtout les décors sont autant de réussites.les couleurs en particulier sont profondes et lumineuses.
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