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Michel Moatti
7 abonnés
76 critiques
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1,5
Publiée le 1 septembre 2021
Tout est faux dans ce film, l'Histoire, idéalisée au mépris de toute vérité, les personnages, caricaturaux, le cuisiner bourru mais bonhomme, l'aristocrate qui tombe amoureuse, l'enfant qui rêve d'un monde nouveau contre son papa chéri. Les comédiens font ce qu'ils peuvent mais le scénario, les images bien léchées renvoient ce navet au monde de Disneyland.
Jamais un film n'a aussi bien porté son nom (Délicieux), ni n'est sorti à un aussi bon moment (le post confinement).
Le film d'Eric Besnard tient toutes promesses et se laisse déguster avec délectation.
On y retrouve ce qui faisait le charme du "Ridicule " de Patrice Leconte. Des dialogues ciselés à la perfection et un drame qui se retourne contre ses géniteurs.
On est dans du cinéma de divertissement pensé avec noblesse et sans aucune vulgarité ( comme tant d'autres films français soit disant divertissantes) et déroulant une histoire qui peut s'apprécier au premier ou au second degré ( et sa bande annonce na heureusement pas vendu la mèche comme tant d autres...où les rares gags sont déjà montrés). La distribution est parfaite et on a plaisir à voir Grégory Gadebois ( toujours aussi bon dans des registres pourtant différents), Isabelle Carré "royale" et tous les autres. Courez y, c'est un antidote à la dépression ambiante et une invitation à retourner goûter aux festins!!!
PS: belle photographie,costumes d'époque, musique... mais vous aviez déjà compris que ce petit bijou était parfaitement ciselé !
Vu en avant première au festival d'Angoulême. J'avoue avoir été déçue par Délicieux. Je suis typiquement le genre de public cible : j'adore la gastronomie, son histoire et surtout les films en costumes. Le film propose de belles images du Cantal, des comédiens de haut niveau mais de nombreux dialogues trop écrits, convenus, beaucoup de longueurs, bien pensant, parfois même ennuyeux et surtout : il ne nous apprend pas grand chose sur la création du premier restaurant français puisque c'est une fiction. Le premier restaurant étant parisien. A ranger dans la catégorie des téléfilms.
Vu en avant-première, ce film avait tout pour mettre l'eau à la bouche. Gregory Gadebois y incarne un cuisinier mis à la porte du gratin aristocratique de la Cour de Louis XVI. Il va s'expatrier chez son père puis, avec l'aide de Louise (Isabelle Carré), va germer en lui une idée saugrenue pour l'époque : ouvrir le premier restaurant de France. Malgré un casting assez attrayant avec également Guillaume de Tonquédec ou Benjamin Lavernhe (toujours aussi excellent), la mayonnaise a du mal à prendre. Pas déplaisant pour autant, cette oeuvre se contente de respecter le cahier des charges tout en nous laissant un peu sur notre faim.
Joli film qui porte bien son nom. Il manque cependant une montée en puissance, un lyrisme qu'on trouve dans d'autres œuvres dans un accomplissement final. Ici, c'est plus en délicatesse peut-être, moins dans l'emballement, et cela peut créer une petite frustration. Néanmoins une belle histoire et des personnages attachants, des costumes superbes, des acteurs très bons.
J'ai vu ce film en avant première hier à l'ugc Villeneuve d'Ascq. C'est un film magnifique qui nous fait du bien. Un jeu excellent de tous les acteurs. Paysages magnifiques qui font un bien énorme. Le sujet traité qui se passe à l'aune de la révolution française nous change des scénariis habituels. A voir et à revoir. Bravo ! Colette
Ce film est délicieux . Une histoire pleine de tendresse sur les prémisses des restaurants et les débuts de la révolution française qui gronde. De superbes jeux d'acteurs mais que dire des images ou chaques plans ressemblent à un tableau. Mon dieu que ce film est d'une beauté rare. Et pour couronner le tout une excellente bande son. Si vous deviez aller voir un film actuellement, Délicieux est de celui-là
Un film au scénario original. Si je devais classifier ce film je le mettrais sûrement dans la case "western". En effet le scénario porte sur l'isolement et la reconstruction d'un homme dans le but et l'ambition de faire ses preuves. Au delà du scénario les couleurs sont magnifiques et les décors nous font voyager.
On a été à la avant première avec le réalisateur etc à Annecy. Le film est vraiment magnifique, touchant, des moments intimes sous le silence. Un chef-d'œuvre . Puis intéressant de voir l'avis du réalisateur.
Invité hier soir à une avant première je me suis tout simplement régalé : entre les jeux d'acteurs, la photographie et l'histoire, j'ai passé un très bon moment. C'est un film que je recommande sans hésitation.
Du grand art, plein d'émotions et des acteurs magnifiques et ce, malgré un début qui m'a apparu un peu lent et qui semblait se chercher. Un très beau film qui mérite d'être vu.
J’ai eu ce soir le privilège d’assister à la première Avant-Premiere de ce film qui sort le 8 Septembre. Impression troublante d’être le premier à goûter un gâteau qui sort du four. Et bien le gâteau est délicieux ! Ce film est une véritable réussite. Il est d’abord une réussite visuelle incroyable. Filmé dans des paysages magnifiques du Cantal, il est incorpore de véritables tableaux, à la fois en extérieur et en intérieur. La photo est vraiment soignée et contribue au plaisir du film. Mais le film est beaucoup plus qu’un beau film: il est un voyage dans l’imaginaire et l’âme de la France, au travers d’une histoire qui répond à une question que personne ne se pose tant elle fait partie de notre identité : comment est né le concept de restaurant? Quand et par qui ? Et c’est la qu’on rentre dans cette histoire qui vous atttache jusqu’à l’émouvant épilogue. Et le génie d’Eric Besnard (qui a parlé de « biopic imaginaire » après la séance) est d’avoir placé cette histoire au moment de la Révolution. Attention ce n’est pas un film sur la Révolution Française, Besnard a simplement utilisé ce contexte pour éclairer certains thèmes comme le développement de la libre entreprise. Le basculement de la société est illustré dans une belle scène jouée par Guillaume de Tonquedec. Tous les acteurs sont formidables, à commencer par Gregory Gadebois dont le rôle évolue beaucoup dans le film, passant d’un chef de brigade autoritaire au service d’un duc à cet entrepreneur qui repart de zéro, au jeu contenu. Isabelle Carré est lumineuse, c’est elle en fait qui par sa douce détermination fait naître ce restaurant dans des scènes très réussies où on a plaisir à voir progressivement éclore ce concept. Mention spéciale à Benjamin Lavernhe, absolument époustouflant dans cette étonnante première scène qu’il ne faut surtout pas rater pour son retournement, on ne vous en dit pas plus ! Ce film est un voyage ponctué de clins d’œil, c’est du cinéma magique, bien écrit (mention spéciale pour les dialogues). Nous on sait déjà qu’on retournera le voir dès le 8 Septembre, avec infiniment de plaisir. Bravo !