ce regarde gentiment, on attend plus de corrosivite, comme au début, puis le rythme baisse rapidement et. on revient sur le sujet, la naissance de la restauration, la fin est plus tumultueuse, mais avec sourire et modération., un message discret sur la révolution
Sorti en 2021, « Délicieux » d’Éric Besnard reste une belle surprise. A la veille de la Révolution française, un talentueux cuisiner (Grégory Gadebois), renvoyé de la maison aristocratique dans laquelle il œuvrait, décide de partager sa cuisine avec les gens du peuple. C’est la naissance de l’un des premiers restaurants. A la fois film d’époque et comédie, le récit constitue une ode à l’art culinaire. La photographie travaillée, exploitant au mieux les jeux de lumière et les couleurs, donne presque l’illusion de déguster les plats confectionnés. A ce titre, le film est une réussite. On peut simplement regretter une approche superficielle du contexte historique de l’époque ainsi qu’un dénouement très convenu. Bref, un divertissement savoureux.
Une mise en scène faisant honneur au savoir-faire français, avec de brillants interprètes d'une écriture ciselé, sur des décors aiguisant l'appétit. La fond est probablement romancé (avec ses quelques interprétations historiques), mais "Délicieux" est de ces films dont on savoure à chaque instant un profond respect du Septième Art.
Le film a été bien parlant d'une histoire ancienne avant la révolution sur la cuisine tiré d'une histoire vrai. Nous révèle aussi de l'apprentissage dans le métier de la cuisine et du serveur. Le film nous montre de tous: de comédie, de drame, d'amour, de culture et cela est très bien joué par les acteurs qui nous montre la vie d'avant.
Excellent film, avec une musique de très haut niveau DÉLICIEUX !! Un film à voir et à revoir. Du vrai cinéma, avec des acteurs géniaux. Bref, une réussite totale
Plus que l’histoire qui m’a parue très arrangée avec la vérité historique, j’ai bien apprécié le soin apporté à la photo et ses éclairages, ainsi qu’aux costumes et à la reconstitution d’époque. L’ensemble n’est pas désagréable et les acteurs convaincants. J’ai bien apprécié également la peinture du fossé énorme existant entre la noblesse et « la France d’en bas ».
Film historique sympathique de très bonne facture avec en toile de fond la période la plus faste de la gastronomie française au regard de la situation des serfs de l’époque pré révolutionnaire, et les péripéties d’un cuisinier chef qui s’est fait seul. Pas mal d’ingrédients donc qui font que la mayonnaise prend ! Cela fait aussi du bien d’avoir un film sans wokisme ni haine francophobe comme c’est la mode de Cannes à St Germain des Près depuis quelques années. Beau casting également d’acteurs avec des membres de l’académie française je crois. A voir
Situé en l'an 1789, Délicieux nous conte les aventures d'un cuisinier au sort en suspens après avoir été renvoyé par un noble local. Il tente de reprendre goût à la vie dans un décor champêtre du plus bel effet, accompagné de quelques proches, et en attendant un potentiel retour en grâce. Si le film met parfois de très gros sabots et reste très propre sur soi (plus qu'on ne devait l'être à cette époque), le buffet reste néanmoins plaisant et digeste. Tout désigné pour les amateurs de bonne chère et de feel-good movies !
Un film à consommer comme un classique de la pâtisserie: c'est bon, très doux, nostalgique, bien exécuté... On l'a souvent mangé, on est rarement surpris, mais on ne s'en lasse pas vraiment! L'invention du premier restaurant est un sujet très intéressant mais son traitement ne sera malheureusement pas à la hauteur de la curiosité qu'il suscite. En effet, le film mélange, de manière aussi ambitieuse que maladroite, l'avènement de la gastronomie avec le combat pour la démocratie. On aurait préféré, pour le bien de la digestion, que le film se concentre davantage sur le premier que sur le second. Craignant de manquer d'enjeux, les scénaristes ajoutent même une couche de romanesque avec le personnage d'Isabelle Carré. Le choix de ne pas considérer son sujet à part entière est regrettable, dilue l'intensité de l'ensemble, l'allège en le réduisant au rang d'anecdote et le pollue d'intrigues secondaires plutôt inintéressantes... Reste un Grégory Gadebois impeccable, dans un rôle de chef assez fascinant, auquel le film aurait dû se consacrer plus exclusivement plutôt que de se pavaner en film d'époque au final vaudevillesque, pas du meilleur goût.
Ce film replonge dans la seconde moitié des années 1780 avec son contexte en France et prend certains partis pris. Il est un peut trop porté sur son sujet, il le fait cependant découvrir dans un contexte original et relativement peu connu. Les acteurs réussissent à convaincre malgré un scénario plein de facilité et de préjugés, la diversité, la photographie et une certaine modération pallient heureusement à une réalisation faiblichonne qui met trop en avant le personnage central qui semble mal dirigé comme dans ces stupides émission de pseudo réalité sur la cuisine où l'on est vaniteux et autoritaire. C'est possiblement un effet miroir plus ou moins voulu de l'arrogance extrême des uns, ancien régime, remplacé par celle des autres, bourgeois entreprenants, mais plutôt peu subtile.
C'est un très joli film, très feel good. Il m'a beaucoup fait penser au film Chef, c'est en quelque sorte le même film mais trois siècle avant. J'ai faim.
J’avais était un peu triste de rater à sa sortie «Délicieux» fiction historique qui imaginer la création du premier restaurant en France. Un concept original qui promettais de jolis sous-intrigues. Et la chose que je peut dire c’est que je n’ai pas était déçue par cette histoire qui sent bon le cinéma d’antant. Des films sur la cuisine il y en a eu bons nombres. Des films historiques aussi. Pourtant mélanger les deux et vous obtenez un cocktail assez inattendue en plus d’une riche réflexion sur la gastronomie présentait comme un art à part entière.
La réalisation et le montage semblent beaucoup plus sage que celle d’Illusions Perdues ou Eiffel : mais ce n’est pas grave parce que les acteurs sont tous excellents. Grégory Gradebois surprends dans ce rôle de cuisinier un peu ours mais qui est réellement passionné parce qu’il fait. Face à lui Isabelle Carré est tout aussi géniale et les seconds rôles ne sont pas trop mal. Guillaume de Tonquedec est hilarant dans un rôle cousin de celui de Gallienne dans le remake de Fanfan la Tulipe. La photographie est merveilleuse. En sommes, je vous invite vivement à regarder ce film qui porte bien son nom. Pour moi, une beau pari remporter haut la main, qui j’espère saura séduire le publique.
Après le goût des merveilles, Éric Besnard nous offre la saveur du délicieux. Avec un grand chef qui se construit dans la prise de risque, dans l'amour de ses produits et de sa terre, et son amour propre. Grégory Gadebois l' interprète au diapason et tout en harmonie avec l'amertume répulsive d'un Benjamin Lavernhe dont lui seul a le secret mêlé à la douceur d Isabelle Carré qui redonne goût à la vie. Le décor est somptueux, Georges De la Tour, Manet, Monet, le Caravage se sont invités dans ce film pour mettre toute la lumière sur les personnages et les produits du terroir qui régalent les yeux, éveillent l'appel d être au plus proche de la terre, éviter l artifice qui met souvent le talent sous cloche.