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Henrico
164 abonnés
1 327 critiques
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4,5
Publiée le 19 octobre 2024
Scénario très fouillé, plein de scènes d'action, certes parfois lourdes, mais le plus souvent crédibles, avec de fréquents clins d'œil à l'histoire. Les acteurs sont parfaits, et les dialogues écrits dans un très haut niveau de langue, qu'il faut apprécier dans sa version originale. Ce film de Matthew Vaughn est du même niveau d'excellence que ses précédents "King's Man", et de ses 2 "Kick-Ass".
Quel déception. Archie nul. Long. Brouillon. Mal mené. Et surtout comment faire un film sur la première guerre mondiale sans jamais parler de la France ??? Mathew tu as un problème particulier avec la France ?
objectivement et avec une grande sincérité, une merde infame, profondément mauvais dans tout les sens du termes, aucun aspect positif. (en vif deux scènes marrantes, qu'ils le sont uniquement par ce que c'est hyper cringe et nul)
Nul du début à la fin histoire réécrite. Le leader des méchants est nul et on explique même pas d'où il tire son pouvoir. Autant les autres sont très correct mais celui là à mettre à la poubelle ne perdait pas votre temps comme moi.
Plus encore que ses prédécesseurs ce film se vautre dans le mauvais gout et la propagande pour neuneus avec un premier degré qui fait froid dans le dos, et n'a rien de comique. Quant à l'action, c'est d'une nullité... Hormis Ralph Fiennes et une ou deux scènes touchantes de relation père-fils, il n'y a rien à sauver.
Apologie plus éhontée que jamais de la monarchie et de la noblesse britanniques, héroïques, immaculées, par opposition aux prolétaires, aux Écossais et à tous les autres pays d'Europe, qui sont tous ridiculisés (le mystérieux méchant qui n'est qu'un prolétaire jaloux, Guillaume II en sale gosse, un Raspoutine grotesque - noter la bi-phobie - et même les presque-Anglais d'Amérique). Le petit bonus par rapport aux films précédents, c'est qu'on tape aussi dans l'iconographie colonialiste raciste (entre le fidèle acolyte africain et les alliés faibles dont la glorieuse Angleterre doit s'occuper elle-même).
Il est remarquable qu'un film qui prétende traiter de la Première Guerre mondiale, des jeux de pouvoir entre les principaux belligérants, et qui montre des soldats britanniques au front, dans les tranchées, parvienne à ne pas mentionner une seule fois... la France ! Pas même un lieu-dit ! Ça ne peut pas être fortuit et, chauvinisme mis à part, on ne peut que s'interroger sur la vision qui sous-tend et est promue par le film.
Contrairement à beaucoup, j'ai adoré ce volet. C'est vrai que l'humour est absent mais avoir collé une réalité historique (la 1er GM) au film m'a passionné. Les scènes de combat de la 1er GM sont aussi très réalistes.
Un bon divertissement servi par de bons acteurs et j ai mis un temps a réaliser que celui qui incarnait Raspoutine était le même acteur qui jouait le colocataire idiot dans notting hill. Une pointe d humour, un zeste d histoire soupoudrée de combats chorégraphies et on passe une bonne soirée.
Dans un style différent des deux autres volets de la saga, moins futuriste et plus proche d'un film d'espionnage, les scènes d'action ne sont pas nombreuses et dès longueur apparaissent.
Ancré dans l'Histoire, ce prequel des Kingsman aurait pu ajouter Stéphane Bern à son casting. On y apprend par exemple (à moins d'être aussi calé que le célèbre animateur de Secrets d'Histoire) que George V, Nicolas II et Guillaume II étaient cousins ! Autres personnages historiques présentés : Gavrilo Princip, Grigori Raspoutine, Vladimir Ilitch Lenine, Mata Hari, Woodrow Wilson. Ne pas hésiter à se munir de son assistant favori (moteur de recherche, IA, encyclopédie) pour arriver à suivre et remettre les événements dans leur contexte. Cela dit il peut y avoir ici et là quelques arrangements avec la vérité historique. Par exemple on sait maintenant grâce au film, pourquoi il n'y a pas se preuve que Mata Hari a fait chanter le président Wilson : grâce aux Kingsman, le film la montrant dansant à poil devant lui, ayant été détruit juste avant que les États-Unis entrent en guerre. Les scènes de combat dans les tranchées sont époustouflantes. Les duels à l'épée le sont tout autant. Côté script, j'ai noté cette jolie réplique du Duc d'Oxford, en forme de leçon de management : "Ça ne se fait pas de demander à quelqu'un quelque chose qu'on ne ferait pas soi-même." Quant à celle-ci qui caractérise les Kingsman, j'ai été surpris que ce soit Morton / Le berger qui la prononce : "C'est à ses manières qu'on juge un homme." Un peu moins bon que les deux précédents opus, on passe quand même un bon moment avec cette première mission.
Pour ceux qui aiment les films d'action, vous serez servis ! Pas une minute pour respirer dans ce film proprement réalisé. L'histoire est correcte bien que tirée par les cheveux. 3,4/5
Après 2 opus à la forte tonalité pop, il était délicat de faire rebondir la saga Kingsman sur le même mode en se plongeant dans le passé et les origines de l'agence. De fait, le film adopte une dynamique sensiblement différente surtout dans sa première partie, entre relecture historique et drame, attendant les derniers hectomètres avant de basculer dans l'action échevelée. On créditera surtout la performance de Ralph Fiennes (certes bien entouré) mais la caractérisation des personnages suscite moins d'enthousiasme que ses devanciers. Reste la maestria visuelle pour porter le film, qui demeure divertissant mais moins décalé et impertinent.
Le film retrace 20 ans d'histoire avec des scènes d'action/de combat et j'avoue que c'est deux choses qui se marient très bien. Et ce, notamment grâce aux décors, aux costumes et aux cascades.
Il nous plonge dans une superbe vision des évènements du 19ième siècle avec un scénario plutôt correct.
Or, celui-ci aurait pû être amélioré avec par exemple le passage de la première guerre mondiale où j'ai trouvé que le film l'éloignant trop de l'intrigue.
J'aime trop l'histoire pour accepter qu'elle soit ainsi ridiculisée . Mais après tout, comme l'a dit Alexandre Dumas, "si c'est pour lui faire de beaux enfants"... Ici ce sont des cascades infernales et des combats chorégraphiques à l'épée. Le héros est une sorte de métissage entre James Bond et Indiana Jones. Mais le plus réussi est indiscutablement le méchant Raspoutine très impressionnant.