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selenie
6 342 abonnés
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3,0
Publiée le 4 janvier 2022
Le début du film est trop long, le papa surprotecteur et son fils au courage inné tournent beaucoup trop en rond. La partie des tranchées est par contre une réussite, trop de CGI dans la reconstitution mais l'immersion est efficace, et l'émotion joint à merveille l'action. On peut souligner les clins d'oeil proche des faits historiques comme les liens de parentés des monarques en guerre ou la mort de Kitchener/Dance, mais seuls Raspoutine/Ifans offre un réel intérêt, appuyé par une performance dantesque de l'acteur, tandis qu'un tel personnage aurait mérité un rôle plus central et décisif alors qu'on tombe dans un suspense fantoche pour le grand méchant ; car dès sa première apparition on devine qui il est. Cela est idem pour les parallèles entre ces années 1910-1918 et aujourd'hui, souvent malencontreuses, mais qu'on espère surtout involontaires. Pêle-mêle on note par exemple le "méchant" écossais qui fait forcément écho aux récents référundums et brexit, l'absence totale de la France dans le film complètement incompréhensible au vu du contexte géo-politique et des faits historiques. Note indulgente ! Site : Selenie
Comme les précédents Kingsman on pourrait se contenter de prendre ce film comme une BD d'aventure, au 1er degré. Mais cette fois l'idée est de donner un peu plus d'épaisseur au film en lui donnant une dimension historique. Hélas, l'histoire (la vraie) est simplifiée jusqu'au ridicule, le scénario hyper prévisible tient sur un timbre poste, les personnages sont caricaturaux et simplistes jusqu'au ridicule, et la mise en scène fait de l'esbroufe pour faire croire à un film de cinéma. Inutile si vous avez plus de 12 ans.
Grande fan des films Kingsman, il me tardait de voir ce film sur les origines. Celui-ci reste un bon film, mais tout de même en dessous des deux autres. On se retrouve dans l'époque de la première guerre mondiale, où réalité et fiction se mêlent. Ralph Fiennes prend les commandes et nous embarque dans une mission pour sauver cette guerre. L'histoire prend vraiment du temps à démarrer, on commence à retrouver l'esprit Kingsman à partir de certaines scènes de combats, mais il ne faut pas s'attendre à ça dès les premières minutes. La deuxième partie du film est vraiment plus entrainante et plus dynamique, sans parler des reconstructions de scènes de guerre qualitatives et surtout la connexion de fin qui relie bien avec les Kingsman de l'époque. Un divertissement tout de même sympa, mais moins fun et décalé que ses précédents.
Sabotage, sans queue ni tête, l'esprit des deux premiers ne réapparaissant que dans les (rares) scènes de combats à la signature propre, les personnages sont... le Rasputin de la bande annonce n'était que le sommet d'un immense iceberg. Une salle silencieuse parfois sortie de la mort par des séances de rires de gênes, des gens ont quittés la salle, j'ai plusieurs fois hésité à en faire autant. Si certains aspects foufous de l'antagoniste du précédent volet (que j'avais personnellement adoré) avait déjà fait coulé beaucoup d'encre, là on est dans la mauvaise parodie de Poppy Adams over nine thousand. Mais que c'est-il passé? le titre du film n'est justifié que par la scène d'épilogue, l'appeler autrement que 'The King's Man' étant sans doutes le meilleur de respect qu'aurait pu être fait envers ses prédécesseurs, pour l'instant globalement bien noté sur Allociné au moment où j'écris ces lignes, je ne comprends pas comment quelque chose de sciemment si absurde a pu être réalisé et projeté en salle.
Simplement: gênant. Pour le film clôturant mon année, j'aurais préféré tomber sur autre chose.
De pire en pire pour cette franchise qui a du mal à se renouveler. On s'ennuie franchement. Même si c'est une farce, la proportion du cinéma anglais a systématiquement minimiser voire omettre les faits d'arme français dans ses films est affligeant...pour un film qui se déroule durant la 1ere guerre mondiale, ça laisse perplexe. Bref, ce n'est pas un grand cru.
spoiler: C'est l'histoire d'un réalisateur qui tente de blockbusteriser la première Guerre Mondiale, probablement pour que ses gosses s'y intéressent et décrochent la moyenne en histoire géo. Spoiler : c'est mal barré.
J'avais adoré le premier Kingsman, un peu moins le second... et beaucoup moins celui-ci. L'erreur stratégique aura été de vouloir insérer une saga parodique et déjantée dans un contexte historique aussi pesant que la première guerre mondiale. D'autant que Vaughn en fait une relecture complotiste abracadabrantesque : je vous laisse prendre conscience que ces deux heures de malversationsspoiler: (assassiner un duc, Grimaiser (langue de serpent) le Tsar, faire chanter le Président US et même toute la 1ère guerre mondiale) n'ont pour but unique spoiler: qu'assassiner le roi d'Angleterre ! Aussi on découvre que Raspoutine est un bisexuel avec des pouvoirs magiques. Le résultat est un film hybride qui cherche à tout faire : dénoncer l'absurdité de la guerre (spoiler: le cliffhanger:"c'est un espion", l'âpreté de la vie en tranchées) tout en ne pouvant s'empêcher d'esthétiser les scènes de guerre et de conclure le récit de façon complètement farfelue spoiler: (le héros est une chèvre !) . J'ai aussi trouvé assez paradoxal de nous dire "la guerre c'est mal" alors que la signature de la franchise c'est de la violence gore et jubilatoire. Pareil la morale est incompréhensible spoiler: : "Arthur" le pacifiste décide de tuer le méchant écossais plutôt que de le juger en invoquant la mémoire de son fils... alors que celui-ci, une heure plus tôt dans les tranchés avouaient avoir eu tord et regretter ne pas écouter son père.
Je préférais Kingsman lorsqu'il ne cachait pas son manque d'idée sous une musique assourdissante et surtout, lorsqu'il se prenait moins au sérieux.
Un scénario ridicule, une parodie de King's Man (qui est déjà en soit une parodie des James Bond). Un scénario très mal écrit, aucun enjeux, ultra décevant. J'ai même créé un compte AlloCiné pour laisser cette critique tellement j'ai été déçu.
Ce film, dont j’ai été la malheureuse spectatrice, cumule cliché sur cliché (ex:spoiler: le personnage noir qui se sacrifie , la relation père-fils sans nuances, le vilain méchant au crâne rasé, plongé dans le noir tout le film spoiler: et dont on aperçoit le visage à la fin, la bataille le long de la falaise etc.) C’est une déception. “Kingsman” avait permis de réinventer le film d’espionnage en usant/parodiant les codes du genre et via l’humour et le grotesque… Dans “Kingsman: première mission” l’humour tombe à plat, les longueurs se font sentir, le scénario n’est clairement pas au point. En somme, le film ne se distingue guère d’un blockbuster basique. Aucune innovation, peu d’originalité, c’est 6,90 euros bien mal dépensés pour une soirée.
L’univers de Kingsman est arrivé par surprise, sous des airs pop punk et avec un humour maîtrisé. Le premier volet garantissait la pleine puissance de ce curieux mariage de genres et le second aura perdu un peu de son souffle, en repassant par la case départ. Cette fois-ci, pas question de prolonger ce récit, du moins pas encore. Matthew Vaughn s’en va en guerre et doit remonter le temps, tout en badigeonnant ses repères historiques à la sauce Première Guerre mondiale. Il y a donc un peu de place pour également remonter jusqu’aux origines de l’agence de renseignement de sa majesté, mais cette affaire d’espionnage ne semble pas du tout compatible avec son style sauvage et d’un burlesque baveux. C’est le début d’une lente tragédie et d’une lente agonie, pour le spectateur, venu se recueillir devant un montage nerveux et d’un dynamisme à l’épreuve de l’ennui.
Ce démarrage boiteux aurait pu en rester là, dans une bulle de l’oubli, mais l’exposition s’étire tellement qu’on ne voit plus clair dans les enjeux. La malédiction dramatique du duc d’Oxford (Ralph Fiennes) le conduit à des principes pacifistes, mais cela ne tiendra pas longtemps dans les esprits. À l’opposé, son fils Conrad (Harris Dickinson) le confronte afin de s’enrôler pour sa patrie. Malheureusement, ce discours naïf ne prend pas, sachant que l’on aura droit qu’à de courtes séquences dans les tranchées et dans un no man’s land boueux. Cela dit en passant, il faut reconnaître la dextérité technique et de mise en scène de Vaughn, lors d’un assaut silencieux et qui répond habilement au sprint final de Sam Mendes, dans son « 1917 ». Et en dehors de ce chaos jubilatoire, on frôle la catastrophe. Des scènes complètement inutiles et des ruptures de ton sans effet nous rendent impatients d’en finir avec un spectacle qui vadrouille sur un terrain, que la cinéaste a lui-même miné.
Ce spin-off offre l’opportunité d’introduire des héros plus âgés, mais dont le fond ne reste pas assez mature pour finalement hériter de l’adrénaline des films précédents. On s’avance ainsi avec un sérieux justifié, mais qui nous prend rapidement à revers avec la sensualité répugnante d’un Raspoutine (Rhys Ifans) qui pousse la libido à sa propre caricature. Cela vaut toutefois le détour, car au-delà de sa mentalité sacrifiée, il reste une menace pesante sur nos héros. Ce ne sera pas un mystérieux cerveau, dont on cache le visage, qui viendra redonner de l’énergie au climax. Au contraire, on aura vite fait de découvrir son identité, mais la justification de ses motivations demeure encore plus navrante. On ne prend pas le temps de développement les personnages et ce n’est pas de talents qui manquent au casting, en témoignent les excellents Gemma Arterton et Djimon Hounsou, sous-exploités.
Ce qui devait redorer le blason d’une agence espiègle et incisif ne fait que nous énumérer grossièrement les reliques de la culture britannique, sans la rage ni l’envie de passer le cap de l’outrance. « The King’s Man » déçoit par des choix douteux, qui renforcent davantage sa confusion scénaristique, sans que la dose d’action puisse nous tenir en haleine, ou pire, éveillés. Cet épisode tourne la page à un certain style narratif, qui met trop de temps avant de tirer à balle réelle. Et quand bien même nous ne l’aurions pas vu venir, l’extase de renouer avec la saga laisse place à une soudaine envie de se laisser bercer par la fantasque caractérisation du guérisseur russe.
Longtemps attendu, profondément déçu. Nullissime. On ne rit même pas des détournements de l'Histoire. Un Raspoutine grotesque. Rythme aussi vif qu'un aï sous sédatifs. Humour assourdissant par son absence. Ai fini par zapper au bout de 25 mn chrono. Tout ça pour ça ?
Excellent : on retrouve la qualité et l’originalité du premier opus, le deuxième ayant été une grosse déception. Le réalisateur se joue très sympathiquement de l’histoire en allant jusqu’à extraire le sulfureux Raspoutine avec une tchache phénoménale. Un excellent scénario. Très bon film.
Quelle deception! Ce film n a strictement rien a voir avec les deux premiers. On dirait plus un james Bond au rabais... Seule une scene etait interessante...
"The King's Man : Première mission" - Voilà de quoi remettre la saga sur de bons rails après un second opus un peu redondant ! Vu au cinéma hier soir dès sa sortie, qui soit dit en passant a été repoussée à 3 ou 4 reprises, j'étais impatient de voir comment Matthew Vaughn allait se servir d'une "orgin story" pour relancer sa franchise de films d'espionnage la plus prometteuse.
Après un démarrage qui part un peu dans tous les sens et qui cherche à nous remettre dans le contexte d'une première guerre mondiale déjà assez compliqué comme ça, le service secret finit par se manifester au bout de trois bons quart d'heure. Et c'est une bonne chose car j'admets avoir eu beaucoup de mal à rentrer dans le film (R.I.P. mes cours d'histoire de 3ème).
Par la suite, c'est du Matthew Vaughn tout craché mais comme on l'aime : scènes d'action toujours aussi prenantes, maîtrise du suspens et des rebondissements, enjeux explicites... bref tout pour un blockbuster réussi. C'est appréciable de replonger dans les coulisses de la première guerre avec une part de liberté narrative qui permet de rendre le tout un peu plus captivant. Qui n'a pas rêvé au moins une fois de refaire l'histoire à l'aide d'un super-héros ou d'un service secret pour vaincre l'ennemi juré ? C'est assez fréquent. Un peu à la façon d'un "Inglourious Basterds" de Tarantino, "The King's Man" revisite l'histoire pour nous en raconter une version alternative. Et cela seulement pour nos beaux yeux et le spectacle ? Alors bon oui, la baston on en a et on aime ça, mais ce n'est pas tout. C'est un moyen indirect de se remémorer la douleur de nos ancêtres et prendre notre revanche sur des événements fâcheux ou choix douteux du passé. Se remémorer pour ne pas commettre deux fois les mêmes erreurs.
Le film évoque également à de nombreuses reprises le droit à l'émancipation pour de jeunes mineurs souhaitant partir à la guerre. La relation père-fils entre le duc et Conrad en rappelle les méandres ; la lucidité de l'un ne pourra empêcher l'entêtement de l'autre.
Alors oui certains diront que le film en fait des caisses : beaucoup voire trop de musique pour rythmer des scènes qui n'en ont pas besoin, tellement de personnages qu'on pourrait s'y perdre, de l'action à n'en plus finir, un suspens tellement insoutenable qu'on ne sait plus sur quel pied danser... évidemment il y a des défauts mais c'est ce qui façonne la saga. C'est même ce que j'appelle du Cinéma dans toute sa splendeur !
Sans arriver au niveau du premier opus, "The King's Man : Première mission" réalise tout de même une prouesse dans l'histoire du cinéma : faire un 3 mieux que le 2 !
The King's Man : Première Mission est enfin sortie après plusieurs fois repoussé a cause du Covid.Je l’ai vu hier en avant-première et on peut dire que même si les moins funs que les deux premiers, on retrouve une musique plus classique qui rythme avec époque, quand ça parle d’action les films Kingman sont toujours au rendez-vous, et la Matthew Vaughn nous en met encore pleins les yeux quand il y en a bien sûr car même si le film se construit beaucoup sur le dialogue.Ralph Fiennes Exelle toujours avec classe dans ses films m’a beaucoup fait penser à "chapeau melon et bottes de cuir". J’ai été un peu déçu pour Gemma Aterton j’aurais bien voulu la voir un peu plus au combat mais elle fait forte impression quand même. Djimon Hounsou j’ai rien à dire car il nous prouve encore une fois l’acteur exceptionnel qu’il peut être.J’ai été complètement bluffé par Rhys Ifans qui livre une prestation ahurissant dans le rôle de Raspoutine.Donc en conclusion on ressort de The King’s Man : Première Mission pas mécontent car le divertissement tient ses promesses avec un film au allure de "1917".
Après deux épisodes (2015 et 2017) très réussis (surtout le premier), voici le troisième opus en forme de préquelle cette fois. Nous allons maintenant assister à la naissance de l'agence Kingsman suite à de spectaculaires aventures en 1914, lors du début de la première guerre mondiale. La marque de fabrique de cette saga étant l'action, l'humour et le spectaculaire, on ne déroge pas à cette règle ici avec quelques scènes visuellement bluffantes d'intensité ! Les combats sont par ailleurs toujours aussi beaux et magnifiquement filmés, tels des chorégraphies millimétrées délicieusement ciselées. Mention spéciale à Ralph Fiennes qui tient superbement la barraque Kingsman à presque lui tout seul, j'ai également adoré le personnage de Raspoutine interprété par un Rhys Ifans totalement investi ! Rythmé, surprenant et impressionnant : encore une bonne pioche cinéma en 2021 !! Site CINEMADOURG.free.fr