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pfloyd1
105 abonnés
2 028 critiques
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4,0
Publiée le 3 mars 2022
Tel la saga Star Wars qui avance "à l'envers", "Kingsman première mission" remonte au début de la fondation secrète des espions anglais hors normes. Encore une fois, on retrouve l'excellence qui a fait le succès de la saga, les personnages authentiques respirants le flegme britannique, courageux combattants à l'allure vestimentaire impeccable. Tous le talent de la réalisation, de la bande son du film est présent, c'est une réussite. Peut être pourrait on reprocher dans cette histoire pourtant bien expliquée, quelques petites lenteurs dans les dialogues. En même temps, il s'agit de comprendre la naissance de la fondation secrète mais ne vous inquiétez pas, les Kingsman sont là et ça bastonne..à l'anglaise. Le jeu d'acteur est irréprochable, et nous aurons même droit à l'humour particulier typique des britanniques...un régal.
"The King's Man..." est une production ne manquant pas d'ambitions, aux décors soignés et aux effets spéciaux innombrables. L'ensemble se visionne avec plaisir, malgré certaines longueurs nuisant à la dynamique scénarisrique, et donc à l'attention du spectateur. Il est parfois difficile de suivre le fil, de rester concentré. A trop vouloir en faire...
Excusez-moi de commencer par là mais c'est quoi ce plan du méchant claqué au sol ? On sent très vite que son plan est nul et n'a aucun sens mais plus le film passe, et plus on oublie le plan initial pour finir par ne plus jamais en parler !
Comment voulez-vous que quelqu'un qui a pensé une telle machination puisse simplement oublier ce pour quoi il a mis tant d'efforts à créer ?
C'est n'importe quoi !
Et on atteint le sommet avec l'apparition de Raspoutine. Le type se bat comme il danserait une danse traditionnelle russe ... Rien que ça devrait vous suffire pour comprendre qu'on est dans un autre délire.
Mais rajoutez à ça un acteur qui en fait une rock-star et on achèvera de vous convaincre.
En même temps, la subtilité, c'est pas le fort de ce préquel de Kingsman.
Bon, j'arrête de tirer sur l'ambulance avec une dernière critique : on a plusieurs tentatives ratées de plans à la première personne. Cela aurait pu être intéressant mais c'est mal amené et mal réalisé. On sent une différence de qualité d'image entre les scènes "normales" et les scènes filmées à la première personne. De telle sorte qu'on ne peut que sortir de notre immersion.
On est loin de l'inventivité des deux Kingsman, de leur dynamisme, de leur côté sincèrement cool et bien réalisés.
Non, ici, on ne peut que s'appuyer sur un Ralph Fiennes et une Gemma Aterton impeccables.
Là où Vaughn montre l'ampleur de son talent, c'est dans les scènes de guerre qui sont impressionnantes et prennent aux tripes. C'est l'un des rares moments où le film est brillant.
Bref, un préquel clairement en dessous du reste de la franchise.
Un cran en dessous des deux volets principaux mais un bon film dans l'ensemble qui permet de découvrir les origines de la saga King's Man. Le casting est bon, de l'humour comme à son habitude et de l'aventure/action bien au rendez-vous.
"The King's Man : première mission" est une forme de prequel de la saga "Kingsman" lancée au cinéma il y a quelques années par Matthew Vaughn, qui se retrouve derrière la caméra pour ce nouveau volet. Nous nous retrouvons pendant la Première Guerre mondiale, et le duc d'Oxford doit agir pour tenter d'arrêter la guerre. Le scénario est un petit peu alambiqué, présentant une relecture de l'Histoire qui aurait pu être amusante si celle-ci n'avait pas été mélangée avec une sorte de drame familial entre un père et son fils, qui semble assez déphasé avec le reste de l'intrigue. L'intrigue donc parvient laborieusement à se mettre en place pour nous offrir des séquences d'action qui sont, elles, toujours aussi jouissives et créatives. Le casting est assez bon, notons un très amusant Rhys Ifans en Raspoutine. "The King's Man : première mission" est donc un film divertissant pour ses scènes d'action très inspirées, mais qui tombe dans quelques longueurs dans les séquences d'exposition et de dialogue.
Assurément les chorégraphies de combat et scènes d'action dépotent, le cast manifeste son enthousiasme, les décors soignés ajoutent une plus-value esthétique de même que la mise en scène et certaines séquences marquantes par leur originalité. Cependant pourquoi ces références ou clins d'oeil historiques se mélangent-ils de la plus absconse des façons dans un déni de réalité passablement dérangeant?! Un divertissement réussi néanmoins.
Plus dur dans le propos et fort en émotions, on découvre avec plaisir une nouvelle facette de cette franchise toujours surprenante. Restons là dessus et bons amis...
Cette note évalue davantage la sensation procurée par le film que sa qualité en lui même. Ce qui a fait le succès des 2 premiers Kingsman était ce ton parodique, très second degrés de l'univers de James Bond. Totalement pop et sans complexe, la franchise utilisait des codes bien connus mais offrait une fraicheur sans égale avec ses couleurs vives, ses chorégraphies travaillées et son art pour surprendre le spectateur. Dans ce préquel, le réalisateur voulait surprendre et offrir quelque chose de différent. Pourquoi pas, mais dans ce cas, autant faire un film ne portant pas le sobriquet de Kingsman. Ici, on se prend trop au sérieux en revisitant la première guerre mondiale, en oubliant l'humour et l'aspect décontracté de la dramaturgie, seules restent les chorégraphies. Mention spéciale toutefois au Raspoutine de folie qui parcours la première moitié du film.
Ancré dans l'Histoire, ce prequel des Kingsman aurait pu ajouter Stéphane Bern à son casting. On y apprend par exemple (à moins d'être aussi calé que le célèbre animateur de Secrets d'Histoire) que George V, Nicolas II et Guillaume II étaient cousins ! Autres personnages historiques présentés : Gavrilo Princip, Grigori Raspoutine, Vladimir Ilitch Lenine, Mata Hari, Woodrow Wilson. Ne pas hésiter à se munir de son assistant favori (moteur de recherche, IA, encyclopédie) pour arriver à suivre et remettre les événements dans leur contexte. Cela dit il peut y avoir ici et là quelques arrangements avec la vérité historique. Par exemple on sait maintenant grâce au film, pourquoi il n'y a pas se preuve que Mata Hari a fait chanter le président Wilson : grâce aux Kingsman, le film la montrant dansant à poil devant lui, ayant été détruit juste avant que les États-Unis entrent en guerre. Les scènes de combat dans les tranchées sont époustouflantes. Les duels à l'épée le sont tout autant. Côté script, j'ai noté cette jolie réplique du Duc d'Oxford, en forme de leçon de management : "Ça ne se fait pas de demander à quelqu'un quelque chose qu'on ne ferait pas soi-même." Quant à celle-ci qui caractérise les Kingsman, j'ai été surpris que ce soit Morton / Le berger qui la prononce : "C'est à ses manières qu'on juge un homme." Un peu moins bon que les deux précédents opus, on passe quand même un bon moment avec cette première mission.
Belle aventure et très bon divertissement qui développe l'attention et le spectacle avec puissance. L'immersion dans le contexte historique de 14-18 et divers personnalités est réussi, offrant curiosité et caractère épique à l'histoire. N'étant pas un film historique, on pourra tolérer diverses faussetés, mais je trouve quand même très moche que le scénario tourne autour d'une mission dont le but est de réussir à faire entrer les Etats-Unis dans la guerre pour pouvoir la gagner, étant donné qu'ils n'ont pas du tout été déterminants à cette fin. Les deux heures passent relativement bien. Agréable surprise après un deuxième volet que j'ai trouvé bidon, trop caricatural et ennuyeux.
Sur fond de première guerre mondiale, ce préquel de Kingsman n’est pas mauvais mais sera vite oublié. En effet, malgré des scènes d’action réussies et des acteurs de qualité, le film manque cruellement de dramaturgie. On sait tous comment cela va se finir et il n’y a aucune surprise de ce côté-ci. Ajouté à cela un humour absent (ou alors vraiment très peu présent) et vous obtenez ce banal film d’action. On est en deçà du premier film qui reste le meilleur de la « saga ».
Matthew Vaughn s'amuse toujours autant dans cette saga et son énergie est contagieuse. Hélas la première partie traine clairement en longueur et la quantité beaucoup trop importante de CGI (pas toujours très bien faite) nuit à l'immersion. Reste tout le talent et l'inventivité du réalisateur qui filme parfaitement les scènes d'actions, et aussi la prestation hallucinante du comédien Rhys Ifans dans le rôle de Raspoutine. Ca reste tout de même bien moins fun et prenant que le premier épisode.
J'ai bien aimé certains orientations scénaristiques auxquelles je ne m'attendais pas du tout (spoiler: la mort du fils dans les tranchées, Raspoutine qui nous est présenté comme le grand méchant et qui meurt assez rapidement,... ). Malgré un film qui a lui aussi son lot d'action (la scène des tranchées est top) et un Raspoutine captivant, le film a pas mal de longueur et l'humour est assez discret, à la différence des 2 premiers longs métrages de la franchise.
Il y a clairement volonté à s'élever au dessus du lot commun, cette masse assez uniforme de films d'actions aux moyens comme illimités, qui tiennent aujourd'hui en continu la tête d'affiche. Se distinguer par les moyens n'étant plus guète possible, on commence ici par l'habillage (indiscutablement fort joli), le contexte, plus exotique. Mais après 1h30, fort est de constater que cela ne suffit pas. Le film étant par ailleurs très/trop bavard. On reste dans la mêlée. Et là (tranchés de la guerre de 14), soudain une suggestion est faite : et si nous proposions autre chose que la simple agitation numérique. Si nous revenions aux fondamentaux : de petites idées dramatiques originales comme point de départ. Et là le film gagne soudain un vrai seconde souffle et se finit sur 40 minutes suffisamment réjouissantes pour en faire un produit recommandable. Enfin un film d'action dont on sort en pouvant énumérer quelques numéros de bravoure (on ne s'est pas juste fait exploser la rétine), petites confiserie à l'ancienne. Reste toujours en revanche ce problème de l'habillage sonore : il y a quarante ans, un film d'action (les meilleurs tout du moins) vous mettait une musique dans la tête. Pour toujours. Aujourd'hui juste de la bouillie sonore, copiée-collée. Invariablement toujours la même. Qui s'évapore.
Inégal , voilà le sentiment qui domine, tant au niveau du ton, que du scénario, des dialogues ou de l'interprétation . On appréciera cependant les références historiques détournées de façon amusante ( encore que cette assourdissante absence nominale de la France , qui sert pourtant de décor à un moment , et son exclusion par omission des intrigues russo-germano-américano-britannique puissent agacer ) . Et pourquoi faire du libidineux et hétéro Raspoutine un homosexuel ? Effet de mode? Reste que de nombreuses scènes sont remarquables ( le combat silencieux dans les tranchées , ou encore la transformation progressive de la campagne française en enfer ) . A voir donc , même si on reste souvent sur sa fin ou si l'on tique parfois .