on ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec le 1; et là grosse déception!! L'humour qui faisait la marque de fabrique de King'man1 à ici totalement disparu. Au lieu de ça on à droit entre autre à spoiler: un vrai pathos avec le fils , et une trés grosse déception quand à la révélation de l'identité de l'ennemi N°1 (identité et motivations). Aucun acteur ne tire sa carte du jeu, Bref à éviter
Autant le premier opus avait constitué une agréable surprise, autant ce prequel est raté sur presque tous les plans. Méchants caricaturaux ou transparents (le berger), opposition père-fils ennuyeuse et mal dénouée, scénario historique simpliste, on peut continuer comme ça longtemps. Décevant et dispensable.
Cette Première Mission est un préquel qui imagine les débuts de la société secrète Kingsman, se laissant la porte ouverte pour refaire partir la franchise en comblant l'interstice entre celui-ci (dans les années 1910) et le Kingsman : Services secrets (années 2010) avec d'autres préquels. Mais ce prequel, fait-il honneur à son costume taillé sur mesure ? A peu près. On retrouve bien l'esprit "film d'espionnage britannique" (une valeur sûre) délicieusement mêlé à l'Histoire de la Première Guerre Mondiale, revue et corrigée avec les coups montés d'une organisation secrète de vilains du monde entier... Original, souvent malin en distillant ses faits historiques avérés pour épaissir la crédibilité de l'intrigue (l'attentat de Sarajevo, les tensions entre monarques de la même famille, et même la mort de Raspoutine qui est assez proche de la vérité...). En revanche, vous pouvez tirer un trait sur l'humour barge qui faisait le charme des Kingsman, ici tout est très sérieux, voire trop, car on s'ennuie un brin dans ce qui est à deux doigts d'être un pseudo James Bond. La parodie n'est plus, la satire oubliée, et on le regrette amèrement : le film est long, a du mal à démarrer (la première heure nous a paru pénible en-dehors des quelques minuscules scènes d'action qui viennent parfois la réveiller en sursaut), et ses scènes de combat font pâle figure à côté des grands ralentis démentiels des autres Kingsman... Mais où est passée la mise en scène des combats ? A part la chorégraphie de combat de Raspoutine (Rhys Ifans, qui sauve le film malgré son trop maigre temps d'écran) qui est clairement le meilleur passage du film, on ne peut pas dire que les autres nous ont tapé dans l’œil, même le dernier combat est loin de valoir le passage de Raspoutine, un comble. On aurait aussi aimé ne pas deviner à cent mètres l'identité du Berger (même en ne réfléchissant pas au scénario qui nous le donne en mille : en VO, sa voix trahit l'acteur, et en VF idem, malgré les efforts du doubleur), ce qui, allié à l'action peu impressionnante de la fin, nous laisse un goût d'inachevé. On regrette aussi quelques choix discutables du scénario : faire spoiler: mourir Conrad de cette façon bâclée en milieu de film, juste après ses premiers faits d'armes, alors qu'il avait - enfin - quelque chose à offrir à la suite des événements ? Comme il s'agissait d'un récit rapporté d'une lettre, on a refusé d'y croire ("C'est une blague ?") avant de se résigner, se disant que le film manquant cruellement d'humour, cela ne l'empêche pas de verser dans la mauvaise blague scénaristique. De même que les effets spéciaux ne suivent pas toujours : on repense à la dernière bombe avant la tranchée (c'était censé être des corps, ça ?), à la fin de l'escalade avec Ralph Fiennes qui agite les bras de façon assez incohérente sans qu'il n'y ait aucune prise dans la roche... Un vrai combat fait rage (pour de bon) dans ce Première Mission : le fond qui est original et bien huilé (l'intrigue qui revisite les faits historiques) qui lutte au corps-à-corps avec une forme ronflante en première heure (pas d'humour et peu d'action bien chorégraphiée). Reste que la scène de combat-danse avec Raspoutine est le climax (malgré lui) du film. Huzzah !
« The King’s Man » a été repoussé de deux ans, suite à la pandémie, augmentant encore plus l’attente des fans des deux premiers opus. Je m’étais mis dans les meilleures conditions pour voir ce film : salle prestige ICE (Immersive Cinema Experience) d’un Cinéma CGR avec les 53 enceintes et les 35 amplificateurs du Dolby Atmos, ses écrans latéraux et les sièges en cuir plus larges et inclinables haut de gamme et surtout un espacement d’1,25 mètre entre chaque rangée, nous seuls sur notre rangée et personne dans notre champ de vision jusqu’à l’écran, donnant ainsi l’impression d’avoir une projection privée. Eh bien, la déception n’en a été que plus grande : tout ça pour ça ! Pour faire simple, je dirai que ce troisième volet est mieux que le deuxième, surtout pour l’originalité du scénario, ses allers-retours entre l’histoire des personnages et la grande Histoire à laquelle ils sont mêlés mais aussi l’ampleur des décors et le côté grand spectacle, mais beaucoup moins bien que le premier, surtout pour le rythme, les effets de mise en scène et les rebondissements trop prévisibles jusque dans la scène post-générique et ses protagonistes annonciateurs d’un quatrième volet. Par contre, ce qui rassemble les 3 films, c’est que, côté casting, ils offrent tous les trois une belle brochette d’acteurs et Ralph Fiennes, Rhys Ifans, Djimon Hounsou et Gemma Arterton font une entrée très remarquée dans cet univers.
C'est très bon ! Le casting est excellent les scènes d'actions et d'effets speciaux sont superbes ce troisième volet des kingsman est comme les précédents super et au top
Excellent film d'action porté par un casting charismatique. Ralph Fiennes est exceptionnel, son jeu est réellement criant de vérité. Le jeune Conrad (Harris Dickinson) a vraiment un physique, une élégance, et une présence, parfaits pour ce rôle. Djimon Hounsou est toujours aussi super. et les seconds rôles sont tout aussi bon. Bref, une réussite. Évidemment, le scénario est énorme! Surréaliste! Gros comme une maison! Mais que c'est jubilatoire à regarder! Peut-être une ou deux longueurs dans la première partie, mais c'est largement rattrapé par des scènes de combat grandioses. Je recommande à toutes les personnes qui veulent passer un bon moment sans se prendre le chou. Même si, derrière, se cache un message et des interrogations pas si naïfs que ça.
« The King’s Man » fait parties des blockbusters de la période 2019-2022 qui reviennent de très loin… Repoussé à 8 (!) reprises à cause de la production en elle-même, puis du covid, puis du rachat de la Fox par Disney, le film sort finalement en décembre 2021. On retrouve Matthew Vaughn à la barre, qui livre un préquel de sa franchise d’espionnage. Ainsi le film se déroule dans les années 1910, et dévoile les origines de l’agence Kingsman, sur fond de Première Guerre Mondiale. On saluera en premier lieu l’idée d’utiliser cette époque, assez rarement représentée au cinéma. Et à ce niveau, Matthew Vaughn nous refait plus ou moins le coup de « X-Men : First Class », s’amusant avec les codes vestimentaires ou de nombreux personnages historiques de la période pour alimenter ses péripéties, sur fond de mise en scène relevée et immersive. Avec quelques pépites à la clés, telle que ce combat « silencieux » dans le no man’s land, ou l’utilisation excellente du personnage magnétique de Rasputine, qui donne lieu à la meilleure scène du film. Néanmoins, le réalisateur/scénariste est loin d’être toujours agile. Passée la première moitié, son film manque un peu de carburant, se focalisant sur un méchant écossais ni vraiment crédible ni vraiment intéressant (certes, le film se prend à moitié au sérieux, mais tout de même…). D’autant plus que l’aspect « c’est un seul homme qui est derrière toute la Première Guerre Mondiale » est très enfantin. D’autres aspects scénaristiques n’aident pas vraiment, telle que l’absence totale de la France dans une histoire qui évoque les rouages de la Grande Guerre (c’est quand même là que les combats se déroulent !!!). Ou d’énormes facilités scénaristiques : pspoiler: ourquoi le méchant fait-il porter à ses sbires des écharpes aussi distinctives et faciles à tracer ? Pourquoi veut-il provoquer une guerre qui abime tout autant l’Angleterre que l’Ecosse ? Comment un jeune Anglais peut-il se faire passer pour un soldat écossais au sein de la Black Watch ? Et si Ralph Fiennes est convaincant en lord pacifiste contraint de reprendre les armes, l’émancipation de son fils est une sous-intrigue répétitive, d’autant que celui-ci n’est pas très charismatique. On notera aussi une fin qui sent le brouillon, mettant en avant des personnages à peine entre-aperçus pendant le film. Probablement dans l’idée de faire une suite… qui ne verra certainement jamais le jour vu les résultats décevant au box-office. A l’arrivée, « The King’s Man » est donc un exercice non déplaisant mais pas totalement convaincant.
La machine "Kingsman" s'est enrayé sur ce coup-là.
Un prequel plutôt divertissant, mais qui finit par tourner en rond dans son déroulement. Un film expéditif, dans son récit comme dans l'introduction de ses différents personnages, quelques séquences gênantes (bonjour Raspoutine) et des SFX qui laissent en général à désirer. Bref, rien de très marquant à l'horizon, et ce malgré la classe inusable de Ralph Fiennes.
Il serait peut-être temps que Matthew Vaughn quitte l'univers des Kingsmen et se concentre sur autre chose, non ?
Le troisième opus des aventures des King's Man est un préquel sur la création de cette agence secrète anglaise. Ses origines remontent à la première guerre mondiale. Les costumes et les décors sont superbement reproduits. Le film cependant n'est pas au niveau des deux autres. La première partie est longue et un peu fouillu. On s'y perd parfois devant toutes ces explications et ces personnages historiques. La deuxième partie quand Ralph Fiennes reprend les rennes de la mission contre une organisation secrète, est plus dynamique, Les combats sont chorégraphiés à merveille notamment celui contre Raspoutine Un bon divertissement au final sans être extraordinaire.
Tel la saga Star Wars qui avance "à l'envers", "Kingsman première mission" remonte au début de la fondation secrète des espions anglais hors normes. Encore une fois, on retrouve l'excellence qui a fait le succès de la saga, les personnages authentiques respirants le flegme britannique, courageux combattants à l'allure vestimentaire impeccable. Tous le talent de la réalisation, de la bande son du film est présent, c'est une réussite. Peut être pourrait on reprocher dans cette histoire pourtant bien expliquée, quelques petites lenteurs dans les dialogues. En même temps, il s'agit de comprendre la naissance de la fondation secrète mais ne vous inquiétez pas, les Kingsman sont là et ça bastonne..à l'anglaise. Le jeu d'acteur est irréprochable, et nous aurons même droit à l'humour particulier typique des britanniques...un régal.
Pour ce prequel aux films Kingsman, le réalisateur abandonne le côté buddy movie pour une réalisation plus réaliste. Le scénario évolue par couche successive pour créer une intrigue fouillée. Malgré de grandes libertés prises avec l'Histoire, le film prend du corps tout au long de la diffusion. Mais il est surtout porté par Ralph Fiennes qui incarne de façon magistral le duc d'Oxford. Très bon film, meilleur que les deux autres Kingsman.
"The King's Man : Première Mission" film d'action historique américano-britannique réalisé par Matthew Vaughn et sorti en 2021. Le film est la préquelle de "Kingsman : Services secrets" sorti en 2015 et "Kingsman : Le Cercle d'or" de 2017, du même réalisateur. Une série de film inspirée du comic-book " The Secret Service" de Dave Gibbons et Mark Millar publié en 2012. Si les deux précédents films étaient surprenants de part le style et l'autodérision, celui-ci se prend, hélas, plus au sérieux, mais le spectacle demeure. Une réalisation toujours aussi soignée. Une préquelle moins déjanté qui inclue des personnages historiques dans la fiction. Une liberté qui peut donner une image de l'Histoire assez biaisée pour les plus jeunes générations. Du grand spectacle, décors, costumes, actions, une durée généreuse et aucun temps morts. Cela reste du bon cinéma, bien que l'on puisse regretter que l'esprit des deux précédents films, soit ici moins respecté.