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    Midsommar
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    618 critiques spectateurs

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    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2019
    Le film débute très bien, tension maximale, plans ingénieux et puis très vite une faiblesse dans le scénario, avec cette pseudo-excuse de sujet de thèse, à laquelle on ne croit jamais, pour entériner le voyage et le fait de rester sur place par la suite. Mais passons. Une fois en Suède, la tension est toujours palpable, images et sons de haute qualité, casting local réussi, mais ça s'éternise, chaque rituel est allongé au maximum, et surtout tout devient vite prévisible, apparemment seuls les protagonistes ne voient rien venir, et beaucoup de zones incohérentes : la réaction des américains après la disparition du premier anglais, les innombrables photos de miss may, la nouvelle vie à 72 ans alors que la cérémonie a lieu tous les 90 ans (une partie d'elle seulement ?)... Un peu dommage donc car le film reste prenant mais bien en-dessous de the wicker man de 1973, dans un genre similaire.
    Marc T.
    Marc T.

    240 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Autant je n'avais pas du tout aimé le premier film d'Ari Aster, Hérédité, autant son Midsommar ne fléchit pas un instant et sait garder sa ligne de conduite. Et ce, sans ennui en plus, malgré une durée de 2H30. C'est terrifiant, angoissant, tout en étant classe à la fois, avec quelques touches de gore sans non plus sombrer dans l'excès. Sincèrement, après avoir lu certaines critiques négatives et après avoir visionné la bande annonce, j'y allais à reculons, sentant le film un peu barré façon tribu de hippies se shootant à la colle UHU toute la journée. Mais non ! Que nenni ! On ne peut même pas parler de secte non plus car il s'agit bel et bien d'un festival qui n'a lieu que tous les 90 ans et auquel les participants croient dur comme fer. Ils se contentent donc juste de respecter une tradition suédoise ancestrale, avec tout ce qu'elle a d'effrayante. La tension monte crescendo, une spirale infernale qui se termine comme on pouvait le pressentir, aucune surprise ou twist de dernière minute qui aurait été mal venu, ce que je salue.
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Mid-sommeil.
    C’est un peu la nouvelle tendance, faire du film d’épouvante classe, bien emballé dans une jolie boite. Le film commence aux States sur une mystérieuse tragédie familiale. Dani, la fille de la famille en est très affectée. Avec son mec, Christian, ça va pas fort. Lui et ses potes étudiants en ethnologie ont prévu d’aller dans une communauté paumée en Suède. Dani les suit. Arrivés là-bas, ils se rendent compte que les habitants de ce petit village sont étranges. C’est avant tout très beau. La photo est belle, léchée, lumineuse. Mais froide. Presque autant que ces personnages agaçants tant ils sont apathiques. Il ne faudra donc pas compter sur eux pour nous réveiller de la torpeur dans laquelle on s’est enfoncé dès la première demi-heure du film. Car c’est bien là qu’est le problème majeur de Midsommar. Il mise tout sur l’ambiance et le décor mais omet de raconter quelque chose et la maigre intrigue qu’il esquisse est cousue de fils blancs. Cette séquence d’ouverture est parfaitement inutile tout comme l’ensemble des rituels du village exposés en long, en large, en travers et en plongée et en contre-plongée. C’est joli mais profondément ennuyeux et ça côtoie même le grotesque lors de cette scène d’accouplement en public. En somme ce joli paquet vide de 2h30 pourrait être allégé d’une heure, rien que ça. Quant à savoir où le film veut en venir, libre à chacun d’y voir un éloge du relativisme culturel ou au contraire un plaidoyer contre les sectes voire même le parcours erratique d’une jeune paumée qui trouve la famille qui lui manque. Bref, beaucoup de bruit pour peu de choses.
    Sandra S
    Sandra S

    9 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    On aime ou on aime pas. La réalisation hypnotique nous colle à l’ecran Jusqu’à la fin. Mais dès le départ on n’est pas à l’aise. Plus le film avance , moins on l’est !.... c’est dérangeant d’en A à Z.
    Le final est horrifiant..... bizarre !
    Fabien D
    Fabien D

    169 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2019
    Après un premier film prometteur, Ari Aster transforme l'essai pour offrir un film dingue, une véritable déflagration synesthésique de plus de deux heures, un trip lumineux et anxiogène entre fulgurance gore et poésie bucolique. Le rythme est lancinant, le film est long, éreintant mais traversé scènes marquantes d'une puissance viscérale. Film de rupture, amoureuse comme cinématographique, Midsommar renouvelle le cinéma d'horreur en proposant une expérience à la fois sensorielle et spirituelle aux spectateurs. C'est fort, parfois à la limite du trop plein, d'autant plus que certains passages rappellent fortement Hérédité, mais Aster prouve, d'un bout à l'autre de son film, à travers sa maîtrise tant technique que scenaristique, qu'il est l'un des cinéaste les plus prometteurs de sa génération. Un grand film malade qui rappelle, par l'intermittence, le meilleur de Lars Von Trier. Fortement recommandable enfin si le public est averti !
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    806 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2019
    Midsommar était une de mes grosses attentes à plus d'un titre.


    Tout d'abord il s'agit du second film d'Ari Aster, révélé par le très bon Hereditary, un film d'horreur qui certes n'inventait absolument rien, mais qui était réalisé avec un vrai soin, citant Rosemary's Baby ou THE VVITCH (jusqu'à son final) tout en amenant un traitement de la famille et du deuil plutôt exemplaire, associée à un très bon casting et une mise en scène qui exploitait à merveille les recoins sombres de la maison et la pensée.


    Ensuite, Midsommar a comme actrice principale Florence Pugh, une de mes actrices préférées (et la meilleure de sa génération pour ma part). Une actrice d'exception qui en plus d'être un vrai coup de foudre, a un futur glorieux, sachant absolument tout jouer.


    Pour finir, Midsommar est comme son nom l'indique, un film se déroulant lors d'un été ensoleillé en Suède (pays que j'affectionne et que je connais bien) lors d'une fête folklorique prenant place à chaque solstice, dans une communauté recluse est forcément quelque chose d'aguicheur et de prometteur.


    A l'instar de Hereditary, le film aborde en filigrane le deuil et le trauma.

    C'est ainsi que nous faisons la connaissance dans un décor urbain hivernal de Dani Arbor (Florence Pugh), sur le point d'être jeté par son petit ami Christian (Jack Reynor, excellent), un lâche mais sympathique étudiant anthropologue.

    Au même moment, le film bascule dans la tragédie suite au suicide de sa sœur bipolaire, proposant la 1e séquence marquante et glaçante du film (juste avant l'apparition du titre), évènement qui aura de lourdes répercussions sur l'état émotionnel de Dani (contraignant Christian à rester avec elle, et l'emmener dans un voyage d'étude en Suède avec d'autres amis).



    Midsommar n'est pas un film d'horreur : lorgnant entre The Wicker Man, Get Out, Delivrance ou encore Les Diables, il s'agit d'un grand conte de fée virant au cauchemar macabre. Un Alice au Pays des Merveilles sous forme de trip folklorique et sanglant.


    Ari Aster place donc la figure féminine (alliée à une forme de trouble mental qu'est la bipolarité et la dépression) au centre d'un récit d'émancipation macabre à la puissance évocatrice rare.

    Privée de sa famille, entourée de son petit ami distant sur le point de clore leur relation, ainsi que d'autres étudiants présents pour rédiger leur mémoire, Dani doit expérimenter avec un sentiment de solitude, d'insécurité et de désespoir renforcé par le trauma de départ et la découverte de cette communauté Halga, hyper-empathique, avenante et accueillante, en plein rituel réitéré tous les 90 ans.



    Si la notion d'individualisme occidental face au communautarisme païen, ainsi que la catharsis dans la souffrance et la folie, composent la moelle épinière du récit, Midsommar est avant tout un vrai thriller lumineux, truffé de motifs et symboles (chacun avec une signification et un rôle précis) qui sont annonciateurs du prochain évènement marquant à venir. Le village Harga est d'ailleurs un gigantesque puzzle bucolique de triangles, de cercles, de carrés et de runes.


    Qu'on se le dise, la structure globale du film est plutôt classique une fois qu'on a compris de quoi il en retourne (et le côté intimiste semble moins personnel que dans Hereditary, bien que pertinent et raccord avec tout le reste du film), mais là où Midsommar se démarque réellement est dans l'élaboration de chaque séquence et son approche globale.


    En effet, le film retourne complètement le principe de descente aux enfers, et cela se fait grandement via la photographie magnifique de Pawel Pogorzelski (déjà chef opérateur sur Hereditary), radieuse, lumineuse et rayonnante, composant des plans surréalistes à se damner. L'impression d'être entrée dans le terrier du lapin blanc et d'accéder à un paradis perdu, à l'arrière goût de cuivre dans la bouche. La découverte enchanteresse des lieux et des membres de cette communauté est constamment contre-balancée entre le caractère sordide et dérangeant des rituels ou évènements qui vont découler (que ça aille de la découverte d'un poil pubien dans sa nourriture, censée créer une relation amoureuse, ou celle du fameux Oracle du village).


    Cette dichotomie est également appuyée par la formidable OST de Bobby Krlic, opératique et lyrique à souhait, parvenant à créer ce sentiment d'anxiogénéité et de bouffée d'air frais qui cohabitent ensemble, pour un résultat assez inédit.


    Après un épisode de prise de substance hallucinogène, la couleur est bien là : tous les repères sont éclatés, chaque instant est une occasion de questionner le sens de l'image et la suite des évènements.


    En témoigne le rituel de l'Attestupan (sur une colline), 1e irruption gore et brutale censée bousculer et provoquer un vrai choc des cultures (rassurant pour cette communauté, effroyable pour l'oeil extérieur), dans une grande toile tissée dont le dessein (bien que suggéré sur les fresques murales à intervalles réguliers) sera révélé à la toute fin, sans retour possible, où le tout se finit en incandescence brouillant tout sentiment.


    En terme de fabrication, Midsommar est un petit bijou immaculé, où chaque plan est un festin pour la rétine et un régal de composition. Ari Aster prouve qu'il est un des nouveaux conteurs du genre à surveiller (au même titre qu'un Robert Eggers ou Jordan Peele) parvenant également à distiller un message sur le communautarisme sectaire blanc qui peut encore régner dans certaines régions de Scandinavie (en témoigne la figure d'Oracle issue d'un inceste, donc de sang pur)



    Florence Pugh livre une de ses 3 meilleures performances, irradiant l'écran à chaque instant, chaque cri, chaque pleur, que ce soit en plein bad trip ou en pleine euphorie. Un acting habité qui porte littéralement le film.


    le reste du casting n'est pas en reste, que ce soit Jack Reynor en pleutre, Will Poulter en odieux arrogant motivé par l'idée de ramener une fille dans son lit, ou bien William Jackson Harper, étudiant féru de culture scandinave qui comme le spectateur essaye de comprendre le sens caché des rites d'Halga.

    Les acteurs campant les villageois, Maya, Pelle ou le couple londonien doivent aussi être soulignés.


    En résulte un film long, prenant, captivant du début à la fin, très contemplatif, aux ruptures de ton fortes (le film est très graphique, que ce soit des passages gores, de la nudité frontale ou encore du sexe explicite et dérangeant)


    Midsommar est tout simplement un trip comme nul autre, méticuleusement réalisé, composé et interprété, proposant une lecture (certes plus limitée que dans son précédent film) pertinente sur le deuil, la dépression et la rupture, le tout dans une descente aux enfers rayonnante qui nous lâche pas même après la fin du film (certains plans, notamment la séquence de fin, s'impriment durablement dans l'esprit), malgré un certain aspect programmatique qui le limite.


    Un très bon film (pour public averti)
    Gregg S.
    Gregg S.

    15 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2019
    De bonnes intentions et une réalisation très maîtrisée malheureusement noyées dans un torrent d'hallucinations psychédéliques. La dernière partie est bien trop alambiquée pour parfaire la cohérence d'un scénario finalement assez faible. Dommage, on y était presque...
    Marlon M.
    Marlon M.

    41 abonnés 485 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    Que dire ? Lent, soporifique, incohérent, ennuyeux et ce qui aurait dû être captivant a laissé place au désintéressement car cela arrive bien trop tard pour que l'on puisse tenir aussi longtemps. S'il vous plaît ne faites pas un film quand on pourrait le résumer à un script de 10 pages !
    Jorik V
    Jorik V

    1 200 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2019
    Jamais film n’avait su marier de cette manière un univers proche à la fois de l’Enfer et du Paradis. Et donc toutes les notions qui vont avec l’un et l’autre. C’est purement impressionnant à ce niveau. Ari Aster qui nous avait déjà estomaqué avec le puissant et terrifiant « Hérédité » évite l’écueil du second film raté et nous offre une réussite peut-être pas aussi mémorable mais tout aussi singulière. Il fait désormais clairement partie des auteurs qui comptent dans le sillon plutôt rare des films d’auteur tendance fantastique et épouvante. Loin très loin des produits formatés par Jason Blum ou des productions standardisées pour adolescents décérébrés comme les « Annabelle », « La Nonne » et autres bêtises telles que « Ouija ». On est ici face à une terreur viscérale bien plus prégnante, efficiente et réaliste. On devra néanmoins accorder à « Midsommar » un défaut majeur déjà un peu présent dans le précédent film d’Aster : sa longueur. Et de manière encore plus significative ici. Une vingtaine de minutes de moins sur les deux heures et demie de cette œuvre ne lui auraient pas été préjudiciables, surtout dans la dernière partie du rituel qui s’éternise bien trop et empêche le film d’accéder au statut de petit chef-d’œuvre. Par ailleurs, le cinéaste sait qu’il a de l’or entre les mains, qu’il filme superbement bien et que son script est aux petits oignons. On sent donc une tendance à se regarder filmer et à faire durer plus que de raison son long-métrage. Un aspect un peu nombriliste et prétentieux qu’on lui pardonne à 100% au vu de la qualité de son film.

    Des œuvres étranges, bizarres et qui divisent, tous les ans il en sort quelques-unes. On a eu l’horrible « Mother » il y a deux ans, le méta et passionnant « Under the Silver Lake » l’an passé ou encore le tétanisant et complètement dingue remake de « Suspiria ». Cette année il faudra compter sur « Midsommar » qui va scinder le public entre allergiques à ce cinéma horrifique qui prend son temps et ennuiera une partie du public et ceux qui seront fascinés et hypnotisés par ce film semblable à aucun autre. Une originalité complètement payante et salvatrice dans un paysage cinématographique saturé par la redite et le manque d’idées. Un cinéma différent et radical, encore plus que « Hérédité » qui était déjà bien secoué. Soit on prend part au voyage à priori paradisiaque mais en fait infernal, soit on reste sur le bas-côté et on risque de trouver le temps long et l’œuvre complètement vaine. Aster filme encore une histoire de mysticisme, thème qui lui semble cher, mais de manière cette fois beaucoup moins versée dans le fantastique et la démonologie. Il nous plonge en immersion dans une communauté suédoise reculée encore en proie à des croyances plus ou moins religieuses ancestrales, un peu comme le film Netflix « Le Rituel » mais en mode minimaliste. Dès la première scène à New York, il crée un malaise pour présenter la psychologie de l’héroïne, un malaise qui ne nous quittera pas durant tout le film.

    Ce qui semble être un Eden coupé du temps et des modes à l’arrivée des jeunes adultes va virer au cauchemar. Mais pas un cauchemar radical et sec comme en voit plein dans les slashers ou des films tels que « La Colline a des yeux ». Quelque chose de bien plus réaliste et insidieux. Et chaque plan et chaque détail nous emmène dans cette direction étrange et anxiogène. Les plans justement : ils sont minutieusement travaillés, le moindre mouvement de caméra et le moindre détail du décor semble avoir sa signification. Un décor inédit et enchanteur qui joue beaucoup dans l’ambiance de « Midsommar » et que le solstice d’été où il ne fait jamais nuit rend encore plus inédit et étrange. Durant une heure, on sent une tension et un malaise latent se créer. Puis une scène d’une rare violence visuelle et psychologique vient rebattre les cartes. D’autres viendront mais ces scènes seront rares. Ajoutées à une foultitude de détails bizarres, elles vont cristalliser une atmosphère putride et malaisante durable, jusqu’à l’épilogue glaçant à défaut d’être gore ou écœurant. Extrême oui, mais Aster préfère montrer les résultats que la manière d’y arriver, c’est aussi ce qui fait l’originalité du film et sa force et l’éloigne de toute mode actuelle dans le genre. Les images sont terriblement belles, le décor complètement enchanteur et les rites sont savamment orchestrés et chorégraphiés mais ce qui se passe à l’écran est pourri et nocif pour les héros comme pour le spectateur. Ce décalage entre la forme, sublime, et ce qui se joue réellement est implacable et impressionnant et nous perturbe fortement l’esprit. Quant aux nombreux points laissés en suspens, ils sont plus justifiés que dans « Hérédité ». En résulte une œuvre totalement unique, fascinante et passionnante en dépit de ses longueurs et de sa prétention certaine.

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    Ebony Maw
    Ebony Maw

    6 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2019
    Midsommar est un conte de fée horrifique parsemé de féerie et d'horreur tout en incorporant les thèmes de la rupture difficile et du drame familiale MAIS c'est avant tout une expérience cinématographique éblouissante et hypnotique de par son cadre lumineux coupé du monde, sa mise en scène esthétisante et ultra soignée, sa direction artistique recherché (folklore scandinave) qui ne se limite pas à montrer mais aussi à conter, son casting talentueux et investit, sa composition magnifique qui nous berce tout au long du métrage et sa photographie qui caresse la rétine ! L'histoire quand à elle est une double quête liée à la sordidité des événements et à la spiritualité pour un résultat hallucinant, passionnant et touchant.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    226 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2020
    Un petit groupe d'étudiants états-uniens débarque dans une communauté rurale suédoise au moment des célébrations du solstice d'été. Célébrations un peu particulières... Le début du film est assez balourd en matière de psychologie et de dialogue. Ça ne s'arrange guère par la suite, confirmant que les personnages sont à la fois antipathiques et pas futés. Heureusement, la découverte d'un certain "folklore nordique" n'est pas sans curiosités amusantes et flippantes. La mise en scène est soignée. Reste un scénario finalement assez prévisible dans son déroulé et un poil (pubien) trop long.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 octobre 2019
    Alors ok, le mec sait faire de belles images... Ok, il sait également créer une atmosphère de tension très malsaine... Mais rester plus 2 heures en compagnie de barjots sous champis n'a aucun sens.... Tout comme les 4 idiots qui restent en leur compagnie sans se douter de rien....
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    585 abonnés 2 756 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2019
    Ari Aster n’aime définitivement pas les communautés humaines. Il le prouve avec sa seconde mixture qui, le temps d’un solstice, enferme un groupe d’amis dans un huis clos à ciel ouvert où ils peuvent à leur gré gambader, se retirer dans des temples triangulaires ou regarder les hommes tomber. Voilà ce qu’est le petit cinéma d’Aster : un cinéma où l’on regarde les hommes tomber. Et où l’on se délecte de leur chute. Seule compte la souffrance de l’individu préalablement drogué, marginalisé et rattaché à un ensemble de cultes parodiant The Wicker Man. Car ce génie d’Aster n’a rien inventé. Il pioche à droite à gauche, recycle des influences qu’un spectateur amnésique a oubliées, si bien que sa réception critique dithyrambique ne paraît justifiée qu’en prenant en compte la pauvreté des productions horrifiques contemporaines. Comparer le réalisateur dudit film à Stanley Kubrick, comme on peut le lire dans Mad Movies, c’est ou ignorer le cinéma de Kubrick, ou n’y rien comprendre. Si la qualité picturale de ses plans fait d’Aster un habile paysagiste qui sait capter le potentiel étrange de l’environnement naturel, l’écriture n’est pas son fort, ni le montage d’ailleurs. L'enjeu principal de ce long, trop long métrage semble tout entier contenu dans cette scène placée au début, scène qui rapporte les moqueries que subit le petit-ami en raison de sa copine mal dans sa peau et non loin de la névrose. C'est ce fil que le réalisateur va tirer pendant plus de deux heures jusqu'à détricoter l'ensemble des liens amoureux et affectueux qui unissaient le couple. L'humain ici est ouvert, on vous en sort les organes à la manière d'une collection de pièces détachées, l'humain est ici meurtri dans ce qu'il a de plus sensible. La renaissance finale achève la prétention d'un produit truffé de symboles, à la manière de ces farces vendues pour pas cher dans les supermarchés discount. Film doublement signé – en ouverture et en clausule –, Midsommar suinte l’auteurisme impropre qui n’a strictement rien à dire et assomme son spectateur de belles images bâties sur du vide. Le travail du rythme, les fondus enchaînés, la déformation de certaines focales, le reversement des perspectives, tout cela produit le même effet qu’un ballon de baudruche que l’on dégonflerait lentement, très lentement, pschitt après pschitt, jusqu’à ce que l’hélium euphorisant laisse place à une entité plastique difforme, tel un préservatif usagé sans semence.
    Thomas G
    Thomas G

    22 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2019
    N ecoutez pas les nombreux "avis" de pseudo critiques spectateurs qui de toute evidence ont comme reference des films comme Anabelle ou The conjuring, qui sont malheureusement des sous produit du genre horreur.

    Le réalisateur du genial Hérédité recidive une fois de plus avec le non moins fantastique Midsommar, sorte de pre quelle du premier cité. On retrouve tout ce qui a fait d Hérédité l un des meilleurs film d horreur de la décenie. Ambiance sonnore malsaine et réalisation lente façon Shining, scenes choc, exploitation intelligente de la lumière... Midsommar est une réussite, et met egalement en lumière les derives sectaires.
    Thomas B.
    Thomas B.

    3 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    Midsommar est un film d'une excellente réalisation et d'un très bon esthétisme. Le réalisateur cherche à mettre mal à l'aise, à hypnotiser le spectateur et à créer une angoisse sortant des sentiers battus des habituels films de ce genre. Il y a un vrai travail dans la volonté de déranger le spectateur. Pour le coup le pari est réussi, sans aucun doute.
    Cependant, le scénario me pose problème. On a donc une bande d'ados qui va se retrouver dans une secte et à partir de là, tout est prévisible, en plus d'avoir des ados absolument débiles (ex : spoiler: après avoir deux personnes sautées d'une falaise, ils décident tous de rester
    ).
    En somme, Midsommar fait partie de ces films où il est difficile de dire si on aime ou pas. Le film est beau, mais ne raconte pas grand chose.
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