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Benjamin A
29 abonnés
92 critiques
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2,0
Publiée le 12 août 2019
Le film a énormément de bons côtés : Une bonne mise en scène, des acteurs jouant bien, une image léchée, filmée aux petits oignons, un son parfait, et le scénario de la "secte" toujours intéressant.
Malheureusement, même si je suis certains et heureux que beaucoup de personnes vont aimer et accrocher au film, j'ai un problème qui me gâche vraiment tout le film. Je pense que le film est possible, mais improbable, (je m'explique), j'ai juste l'impression de suivre des personnes qui prennent à chaque de mauvaises décisions (ça encore je veux bien) mais si on découpe les gens en gentil/méchant, on a juste l'impression que le "plan" des méchants se déroule trop bien, aucun accroc, à aucun moment, pas d'élément perturbateur pour eux ; j'ai juste eu l'impression de regarder un film sur un jeu de rôle où le personnage central a lancé un dé à 100 faces trois et a eu trois fois 100. Ca rend le film assez inintéressant et prévisible.
(bon et je ne parle pas des ressemblances avec le dieu d'osier et gree inferno par moment).
Petit +, je n'ai accroché avec aucun personnage, je les trouve tous assez détestable (j'ignore si ça a été fait volontairement ou non, je pense que oui :-/ sans certitude)
Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis une adulte, presque 50 ans, et je ne suis pas du tout fan des films d'horreurs basiques, que les ados affectionnent. Je préfère les films d'horreurs plus sérieux, plus subtils, plus psychologiques. Ce film là semblait cocher toutes les bonnes cases. Je trouvais curieux les mauvaises critiques et j'ai voulu me faire ma propre opinion. Alors on peut effectivement souligner une excellente réalisation et une atmosphère angoissante solide. Mais, ce qui me fait rejoindre toutes les mauvaises critiques et mettre une très mauvaise note, c'est que, sous couvert d'une magnifique esthétique et d'un film maîtrisé, nous avons là une histoire vraiment monstrueuse et inhumaine. Désolée mais je n'adhère pas du tout à des atrocités pareilles et je ne comprends pas comment ceux qui ont mis de très bonnes critiques ont pu se délecter de ces horreurs vraiment ignobles.
Pour son deuxième long-métrage, Ari Aster frappe très fort. Tout comme Jordan Peele, il délaisse histoires de fantômes, invasion de zombies et jump scares habituels pour créer un nouveau genre horrifique où l'Homme est un monstre qui se suffit à lui-même. Depuis que Trump est au pouvoir, ces films font subtilement écho à la violence intrinsèque qui sommeille en chacun de nous, aux mouvements de masse effrayants qui écrasent les valeurs d'autrui et aussi à notre incapacité d'agir face à ça. "Midsommar" est d'une richesse de sens étonnante. Ari Aster observe à la loupe un microcosme à la beauté angélique apparente mais aux rites ancestraux monstrueux. Pour ma part, ce fût une expérience rare et déstabilisante en tant que spectateur... Un véritable cauchemar éveillé dont on a du mal à sortir. On est comme englué, coincé dans un jour sans fin où la lumière, les sourires et l'esprit fraternel deviennent angoissant et agressif. A l'instar des personnages "touristes", on subit l'action sans jamais avoir les réactions virulentes qu'on pourrait attendre d'un film d'horreur. C'est exactement comme les cauchemars où on est incapable de bouger et de se défendre face à un danger. Ca en devient presque épuisant et gênant... On est shooté, anesthésié de notre réalité pour mieux supporter ces rituels sortis d'un autre monde. La mise en scène, incrustée d'hallucinations plus ou moins marquées, dilue le temps (presque 2h30) dans une atmosphère singulière et déroute nos sens en ne prenant jamais parti. Si bien que notre esprit finit par accepter cette folie et à être plus conciliant et tolérant face à cette communauté. Et c'est là que réside toute l'horreur indicible et la puissance de "Midsommar". Cela va de paire avec l'évolution du personnage de Florence Pugh, qui est très intéressant à suivre et remarquablement interprété. La question du deuil, déjà fortement présente dans "Hérédité" refait surface ici et surenchérit avec celle de la rupture amoureuse. Tout prend sens avec profondeur et effroi dans un final qui laisse sans voix. Mais ce patchwork de l'âme humaine recèle d'indices, de détails et de non-dits à analyser. Difficile à regarder, difficile d'en sortir, difficile de tout cerner, difficile d'accepter nos ressentis, "Midsommar" est un chef-d'oeuvre de cruauté. "L'homme est un loup pour l'homme", telle est notre angoisse des temps modernes.
Une grande intrigue submerge dans ce long métrage halluciné. La réalisation est appliqué et extrêmement hypnotique. Un film d'horreur plus psychologique qu'effrayant mais munit de séquences très choquante. L'obscurité ne fait pas partie de notre peur mais de la lumière bien présente et d'une philosophie sectaire, on se croirait de retour dans les couloir de l'hôtel overlook de shinning dont la qualité est au même niveau et ce n'est pas rien. Avec le film Us, nous avons un belle avenir dans l'univers de l'horreur !
Je viens de voir a l'instant ce " film " et je peut vous dire que des films bidon et ridicule j'en ai vu mais alors celui la mon dieu....je comprend pas les gens qui aiment ce film de fatigué, ni queue ni tête, c'est d'un ridicule...le pire film que j'ai jamais vu, les personnes qui souhaitent le voir, ne perdez pas 2h30 de votre vie.
Une jeune fille ayant perdu sa famille, complètement dévastée, va se retrouver avec son copain et des amis au beau milieu d'une secte en Suède, soit disant pour quelques jours de vacances et de repos. Bien mal leur en a pris à elle et ses amis. Ils vont tomber chez des monstres, ils vont tomber dans un piège bien ficelé qui va se refermer petit à petit sur eux. Ce film, bien que maîtrisé et très angoissant, a une durée interminable (2 h 30) et nous fait, malheureusement pour nous pauvres spectateurs, assister à des scènes épouvantables pour la plupart. Mieux vaut s'abstenir.
Glauque, onirique, malsain, lumière éclatante, terrifiant, fou rire, beau et cradingue, joyeux et triste, hallucinant, malaise à la fin et fou! Aster film d'une main de maître à en faire pâlir ses confrères, avec une bande son festive, mais aussi bruyante, terrifiante qu'ahurissante
On se demande se qu'on a vue en sortant de la salle, spoiler: et si on n'a pas était drogué aussi, et que l'environnement autour de nous ne bouge pas encore!
Expérience unique, pour une bizarrerie unique Mais content d'être sortit vivant de ce piège à rat où serai-je dire piège à Reine!
Cette secte ainsi décrite par Ari Aster est d'un kitsh suranné qui manque cruellement d'ancrage dans la réalité et on tombe trop souvent dans le grotesque risible. On frôle le nanard et/ou le navet (tout dépend de la séquence), cette propension à l'exagération théâtrale poussera certain à rire involontairement. Et pourtant, la jolie Florence Pugh est épatante en jeune amoureuse moralement épuisé par un deuil, déchirante dans ses angoisses. La trame générale est intéressante, quelques séquences particulièrement efficaces mais Ari Aster se prend cette fois les pieds dans le tapis. Site : Selenie
Ma notation sera sans doute critique mais elle repose sur quelque chose de logique. L'histoire est un peu tarabiscotée, plongeant le spectateur dans une secte d'un autre temps, avec des moeurs particulièrement sordides et dignes de l'indigeste... On sent donc la montée en tension de l'intrigue, dans une réalisation de très bonne facture où le monde des bisounours, vient se superposer à celui de l'horreur... Au final, sans vraiment expliquer le fond de mon ressenti, la mayonnaise ne prend pas. Peut être que les longueurs y sont pour quelque chose , et que la narration est de plus en plus décousue, sans qu'on sache réellement là où le cinéaste veut en venir. Dommage, car le potentiel est là, c'est certain...Mais lorsque l'ennui prend vraiment le dessus...
Pour ceux qui aiment contempler le travail d'un réalisateur qui semble nous rappeler à chaque seconde que l'onanisme cérébral est à l'origine de son film, Midsommar est fait pour vous. Visuellement, ce n'est pas laid, il faut l'admettre, quoique certains partis pris au niveau de l'image colle légèrement le tournis (flous tremblants, image renversées...) mais c'est bien le seul aspect positif. Scenaristiquement, c'est extrêmement convenu et bourré de clichés avec en apothéose l'association de plus en plus fréquente mythes scandinaves/horreur. Pathétique. Tout est prévisible. De nombreuses scènes forcent pour amplifier le malaise (que l'on finit par ressentir tant c'est mal fait et poussif). Bref, du temps perdu.
Excellent film d'angoisse et d'horreur, dans la lignée de Polanski et Lynch davantage que des récents produits calibrés de studio. Déjà un modèle du genre.
Lent, mais exigeant, Midsommar offre une expérience intense et unique au public où se mêlent opéra de la rupture à la fois sombre et rayonnant et conte de fée morbide. Rien que ça... Notre critique est en ligne : http://www.terreurvision.com/2019/08/midsommar-2019-dari-aster-critique.html
Incroyable, la seul chose qu’on attends lorsque le film commence... c’est qu’il soit fini.
Une bande son insupportable, une histoire incroyablement molle, aucun dénouement aucune surprise bref regardez le pour faire comme constater que je ne comprends pas comment on peu réaliser un film aussi bas ...
Après plusieurs réflexion... midsommar est pas si mauvais... des beaux décors, une bonne ambiance de film d'horreur et surtout une superbe histoire... 1 pts en moins pour l'absence de jumpscares