Après la gifle reçu il y'a une semaine avec Hérédité je ne pensais pas être capable de m'infligé MIDSOMMAR tout de suite. C'est bien pourtant ce que je viens de faire !
Résultat : Une seconde Mandale !
Ari Aster est belle et bien le réalisateur le plus visionnaire de son temps. Autant être grandiloquent, l'occasion ne se présente pas touts les jours. Visuellement le film est une Œuvre d'Art, j'insiste sur le travail de contraste, de conception et de réalisation. Under The Skin de Jonathan Glazer aussi avais ce petit quelque chose mais pour moi restait en surface. Le film m'a aussi fait pensé à Get Out que j'avais nettement apprécié en comparaison avec le précédent film nommé mais je reconnais volontiers que ces deux travaux à titre de comparaison ramasse eux aussi une taloche avec Midsommar ! Je manque de mots ...
Oui, ce film est un long cauchemar. A aucun moment l'on ne saute de son fauteuil, non le mal est plus profond et abat d'autres cartes ... Comme avec Hérédité, j'ai eu les yeux grands ouverts, je ne voulais rien manqué, tout comprendre. Un peu difficile comme tache tant rien ne nous est dit ou presque, il y'a des éléments de réponses un peu partout distillé à droite à gauche mais il est bien difficile de tout faire concordé avec un premier visionnage. Un film éprouvant sur ce point d'ailleurs. On nous en demande beaucoup, perso j'attend aussi cela d'un excellent film. On joue avec nos perceptions, nos sens, nos idées reçus et taquine notre esprit de pensées avec une main de maitre. Il y'a un regard très critique sur la condition tout au long de cette histoire, sur notre monde mais également sur ses perspectives et autres alternatives.
J'en reviens donc à Hérédité. Ces deux films sont intiment liée et reliée en quelques sortes. L'un est le reflet de l'autre, le contre exemple parfais, la réponse aux troubles et à sa démence par le même traitement. Comme si les deux camps imposait sa vérité à l'autre. Dans la violence et la confrontation forcement. Ari Aster à visiblement des thèmes et des récurrences qui lui tiennent à cœur, il fait tout coïncidé dans son trait de crayon. La difformité, la culpabilité, le drame personnel, la famille, tout ce qui attrait de près ou de loin à la psychologie ... Encore une fois il faudrait de multiples visionnages pour pouvoir tout annotés.
La distribution d'acteurs est elle faramineuse non pas de par les noms à l'affiche mais évidemment par l'implication et le génie dont ils et elles font preuves. Florence Pugh est clairement le centre de cette exposition. Ses yeux, son regard plus globalement englobe la narration, il nous montre l'effroi, l'horreur et questionne tout cela de par un atout, le sien, un doute. Dani est celle qui dès le départ sent le malaise, elle le repousse par manque de confiance, elle connait ses troubles et ne manque pas de s'y référer pour se condamner elle même. Elle est le centre, la conscience dans ce manque de question plus enjoué. Toujours morbide au final. Une immense actrice dont je ne connais rien, j'espère la revoir dans des films aussi pointu et magnifique. Ses comparses aussi.
Je souhaite revoir ce film au moins 100 fois ! Pas tout de suite, c'est une évidence, quoique j'ai dit pareil au préalable ... Ari Aster vient en deux films d'envoyer un énorme coup de pompe au cinéma, pas uniquement horrifique mais bien à tout le paysage qui manque en ce moment d'idée original et qui se confond à reproduire incessamment les vielles gloires d'antan. Un film éprouvant comme je l'ai déjà écris, une œuvre à part entière, ca aussi je l'ai dis, un nouveau Classique !