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    Midsommar
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    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 août 2019
    Cette secte ainsi décrite par Ari Aster est d'un kitsh suranné qui manque cruellement d'ancrage dans la réalité et on tombe trop souvent dans le grotesque risible. On frôle le nanard et/ou le navet (tout dépend de la séquence), cette propension à l'exagération théâtrale poussera certain à rire involontairement. Et pourtant, la jolie Florence Pugh est épatante en jeune amoureuse moralement épuisé par un deuil, déchirante dans ses angoisses. La trame générale est intéressante, quelques séquences particulièrement efficaces mais Ari Aster se prend cette fois les pieds dans le tapis.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 août 2019
    Pour ceux qui aiment contempler le travail d'un réalisateur qui semble nous rappeler à chaque seconde que l'onanisme cérébral est à l'origine de son film, Midsommar est fait pour vous.
    Visuellement, ce n'est pas laid, il faut l'admettre, quoique certains partis pris au niveau de l'image colle légèrement le tournis (flous tremblants, image renversées...) mais c'est bien le seul aspect positif.
    Scenaristiquement, c'est extrêmement convenu et bourré de clichés avec en apothéose l'association de plus en plus fréquente mythes scandinaves/horreur. Pathétique. Tout est prévisible. De nombreuses scènes forcent pour amplifier le malaise (que l'on finit par ressentir tant c'est mal fait et poussif).
    Bref, du temps perdu.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 août 2019
    Ma notation sera sans doute critique mais elle repose sur quelque chose de logique.
    L'histoire est un peu tarabiscotée, plongeant le spectateur dans une secte d'un autre temps, avec des moeurs particulièrement sordides et dignes de l'indigeste...
    On sent donc la montée en tension de l'intrigue, dans une réalisation de très bonne facture où le monde des bisounours, vient se superposer à celui de l'horreur...
    Au final, sans vraiment expliquer le fond de mon ressenti, la mayonnaise ne prend pas. Peut être que les longueurs y sont pour quelque chose , et que la narration est de plus en plus décousue, sans qu'on sache réellement là où le cinéaste veut en venir. Dommage, car le potentiel est là, c'est certain...Mais lorsque l'ennui prend vraiment le dessus...
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2019
    Dans une année pour l'instant en demi-teinte, on attend les films qui sortent de l'ordinaire, les films choc. Tout ce qui peut sortir du lot de cette production aseptisée. Pour l'instant, seul Border se distingue. On attend les géniaux The lighthouse et Dogs don't wear pants, mais toujours pas de sortie en salles prévues. Quelle surprise donc que ce Midsommar. Le vrai coup poing tant attendu. J'y suis allé sans rien en savoir, juste convaincu par l'excellente rumeur. Cela commence, très fort, comme un drame familial malgré tout assez banal. Puis le tout se calme. L’hallucinant récit d'un voyage d'étude en Suède commence alors. Insidieusement, l'horreur et l'épouvante se glissent dans une histoire pourtant solaire et lumineuse à l'écran. Le scénario, qui peut avoir plusieurs niveaux de lecture, grandiose, est éprouvant, montant crescendo jusqu'à un dénouement aussi flippant qu'improbable. La mise en scène est impressionnante, totalement maitrisée. Les deux films n'ont rien à voir mais j'ai pensé au Mother! de Aronofsky, peut être pour l'ambiance pesante et l’histoire complètement déjantée. Techniquement, c'est superbe. Un sans faute sur tous les plans : photo, son, costumes, montage...L’interprétation est impeccable et suis le mouvement. Florence Pugh révélée par le très réussi et tout aussi dérangeant (dans un autre genre) The young lady, confirme tout son talent. Avec déjà deux rôles très forts à son actif, elle semble promis à une belle carrière. Elle est formidable ici. Bien soutenu par un très convaincant Jack Reynor (qui ne cache rien de son physique) et par le reste du casting anglo-saxon et suédois. Ari Aster après un premier film, Hérédité, effrayant et singulier, passe le cap du second avec brio et confirme amplement. On a hâte de voir la suite pour lui. Voilà un film qui marque, que l'on oubliera pas de sitôt et qui fera date dans l'histoire des films d'horreur/épouvante. Une oeuvre choc, à ne pas mettre devant tous les yeux, qui a toute sa place dans ma catégorie des films qui se méritent. Aussi fascinant que dérangeant et insoutenable. Malgré un déroulé très lent, on ne voit absolument pas passer les 2h37 de projection. Une des plus délirantes descente aux enfers vue depuis longtemps. Un cauchemar éveillé dont on ne sort pas indemne.
    Nico A
    Nico A

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2019
    Incroyable, la seul chose qu’on attends lorsque le film commence... c’est qu’il soit fini.

    Une bande son insupportable, une histoire incroyablement molle, aucun dénouement aucune surprise bref regardez le pour faire comme constater que je ne comprends pas comment on peu réaliser un film aussi bas ...
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    Excellent film d'angoisse et d'horreur, dans la lignée de Polanski et Lynch davantage que des récents produits calibrés de studio. Déjà un modèle du genre.
    Terreurvision
    Terreurvision

    210 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2019
    Lent, mais exigeant, Midsommar offre une expérience intense et unique au public où se mêlent opéra de la rupture à la fois sombre et rayonnant et conte de fée morbide. Rien que ça... Notre critique est en ligne : http://www.terreurvision.com/2019/08/midsommar-2019-dari-aster-critique.html
    Brandon B.
    Brandon B.

    25 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2019
    Après plusieurs réflexion... midsommar est pas si mauvais... des beaux décors, une bonne ambiance de film d'horreur et surtout une superbe histoire... 1 pts en moins pour l'absence de jumpscares
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Ça va bientôt faire un an que j’ai vu « Hérédité » du même Ari Aster et je n’ai toujours rien écrit à son sujet. Pas que je n’ai pas aimé – bien au contraire – c’est juste que j’ai senti que j’avais besoin de le digérer.

    Eh bah – je vous le donne dans le mille – c’est clairement ce que je ressens également à la sortie de ce « Midsommar ».
    Même plaisir. Même sensation. Et même paralysie verbale au sortir de tout ça.

    Et c’est vrai que, d’un certain point de vue, je devrais peut-être me satisfaire de cette situation. Parce qu’après tout, n’est-ce pas la quintessence même d’une œuvre d’art que de ne savoir parler qu’au travers de ses propres outils ?
    « Midsommar » ça se voit. Ça se confronte. Ça s’expérimente.
    Car, au fond, les mots ne sont pas opérants sur des films comme celui-là.

    Cependant, d’un autre point de vue, chercher à fuir le commentaire, c’est aussi vouloir fuir l’exercice d’une analyse. Car après tout, quand on parle sur un film, ce n’est pas le film qu’on cherche à transformer et travestir en mots, mais bien plutôt son propre ressenti. Son approche de la chose.
    Or – vous me connaissez – bavard comme je suis avec mon clavier – j’entends bien me risquer malgré tout à parler de mon ressenti de ce « Midsommar » quitte à devoir peiner un peu.
    (Voire grandement.)

    Or, si je devais caresser ce que fut pour moi « Midsommar », je dirais d’abord que – comme « Hérédité » – il fut une séduction sensorielle.
    Ari Aster est doué. Il sait poser un cadre. Jouer avec la lumière et les reflets. Il adore mettre des miroirs un peu partout pour enrichir sans cesse son image. Pour que des détails nous échappent forcément. Et surtout pour nous prendre en traitre comme il aime si bien le faire. Le coup du reflet menaçant qui apparait derrière le protagoniste en danger, c’est quelque-chose qu’on a déjà fait cent fois et qu’Ari Aster fait à plusieurs reprises dans ce film.
    Mais bon, il le fait si bien. Donc comment lui reprocher ?...

    Dans la foulée de cette première idée, je dirais aussi que « Midsommar » c’est une lente descente aux enfers programmée.
    Personnellement, sitôt avait-on mis le pied en Suède au sein de cette communauté « du temple solaire » que j’avais déjà tout en tête.
    A chaque élément amené, de la rencontre des autres voyageurs anglais à l’ours dans sa cage en passant par le temple interdit, je me suis dit : « OK, je vois très bien ce qu’il va se passer. »
    Le déroulement de l’intrigue m’a donné raison. Aucune surprise donc. Et pourtant ça ne m’a posé aucun problème.
    Parce que les films d’Ari Aster sont ainsi faits.
    On sait qu’il est vain de lutter.
    On sait qu’à peine se retrouve-t-on dedans qu’il est déjà trop tard.
    Le simple fait d’avoir accepté de voir ça est déjà en soi un acte irréversible ; presque d’acceptation pleinement consentie à se laisser avaler par les abimes.

    Et ce serait d’ailleurs le dernier point que je retiendrais de ce « Midsommar ».
    Il est envoûtant.
    On sait où il nous emmène.
    On sait qu’on va voir des choses qui ne vont pas forcément nous plaire. Nous déstabiliser.
    Et pourtant on veut les voir quand-même.
    On accepte.
    On se résigne.
    C’est que, un peu comme dans « Hérédité », sombrer peut offrir un gain, alors que résister ne pourra qu’entrainer sa perte.
    Je trouve d’ailleurs assez saisissant comment Ari Aster arrive toujours à faire en sorte que la posture de son spectateur face au film corrobore à ce point à la posture des protagonistes face à la destinée qui leur est offerte.
    Ainsi il y a-t-il toujours quelque-chose de séduisant dans les pièges à âmes d’Ari Aster.
    Ici, dans « Midsommar », l’enfer a des allures de paradis.
    Il fait tout le temps jour et beau.
    De belles nymphes s’offrent aux voyageurs qui s’égarent.
    Les moments de douleur deviennent des chorégraphies partagées et se transforment presque en champs rituels.

    « Midsommar » au fond, c’est ça.
    Une échappatoire aux frustrations et aux douleurs qui nous avalent.
    La plupart s’y perdent. Et quelques-uns trouvent dans cette chute libre une forme d’équilibre nouveau.
    D’ailleurs – tout un symbole – rayonne au sein de cette plongée cathartique l’être au final le plus malmené psychologiquement. Florence Pugh y devient bien plus qu’une Reine de mai. Elle se révèle au contraire comme une actrice puissante que je ne me priverai pas de suivre avec intérêt dans les années à venir.

    Voilà donc pour ma part.
    Le temps est venu pour moi de vraiment me taire.
    Vous laisser voir « Midsommar ».
    Que vous puissiez goûter aussi à ses doux enfers.

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Shephard69
    Shephard69

    332 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2020
    Dans la foulée de son retentissant "Hérédité" qui était, même si je l'ai énormément apprécié, un film d'épouvante à l'intrigue et à l'ambiance plutôt classiques, le réalisateur américain Ari Aster livre là l'archétype même d'une oeuvre clivante, aussi magistrale que déstabilisante, aussi puissante que complexe et métaphorique, un peu à la manière du film de Na Hong-jin "The strangers". Plutôt que dissimuler ses éléments surnaturels dans l'obscurité, ici le choix est fait, dans la lignée de ce qu'avait pu faire Stanley Kubrick avec son adaptation de "Shining", de tout éclairer d'une lumière crue et dure, presque aveuglante, ce qui n'empêche pas à l'ensemble d'offrir un scénario très mystérieux, accumulant les pistes pour se dévoiler au fur et à mesure. Un récit fleuve qui prend son temps pour développer sa trame mais qui n'évite pas certaines longueurs un peu pénibles. Une mise en scène remarquable, chargée de symbolisme pour une réflexion intéressante sur le thème déjà abordé dans son long-métrage précédent d'un culte sectaire, de ses dérives mais qui traite également de la barrière des langues, de la possibilité d'une communication au delà de telles limites par la danse, la gestuelle corporelle. Sous de faux airs féeriques et lumineux, un drame horrifique qui réserve des passages d'une violence tant physique que psychologique d'une sauvagerie presque insoutenable, terrible contrebalançant avec un rythme globalement lent. De bons acteurs que je découvre pour la plupart ici. Indéniablement une claque mais peut-être pas tout à fait le coup de coeur attendu.
    2985
    2985

    248 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2019
    Ari Aster reviens après le surcôté Hérédité, et nous revient cette fois avec Midsomar qui l'es tous autant. Déjà rien qu'à voir le nombre de nouveau compte créé spécialement pour mettre 5 étoiles et gonflé artificiellement la note, on comprend que ça a dû en frustrée plus d'un de voir leur chère film se faire descendre. Les pseudos connaisseur vous diront que c'est un certain style d'horreur psychologique malaisante, et qu'il faut avoir un certain recul pour cerner l'histoire et la finesse du scénario qui au passage pourrais tenir sur un post-it mais juste non il n'en es rien, arrêté de vous touchez pour si peu. Ari Aster n'invente, et ne révolutionne encore moins le genre. Compiler tous ce qui a déjà été fait avant dans le genre n'en font pas un chef-d'oeuvre pour autant. Des personnages qui font preuve d'une débilités profondes par moments avec des réactions aux situations qui ont de quoi interloqués, de beaux décors, de beaux plans mais les étirée plus que de raison est inutile à par servir à gonflé une duré artificielle, la lenteur du film n'es pas gênante, dommage qu'elle ne raconte pas grand chose au final, et qu'elle soit ponctué de scènes sois disant choquante pour maintenir de l'intérêt, ce qui était d'ailleurs déjà le procédé d' Hérédité. De plus ces scènes ‘‘choques'' qui pour le coup ne sont vraiment pas nombreuses pour un film de 2h30, ne le sont pas tans que ça dans la mesure où cela a déjà été vue et traité dans d'autres œuvres, le suicide, l'exécution, l'inceste, consanguinité...comme dis plus haut en faire une compile best-of ne le rend pas unique, seul le fait d'aborder le folklore suédois sort de l'originalité car même le côté secte est déjà vue, quiconque a une culture cinématographique même minime s'en rendra un minimum compte, perso cela fait plus de 30ans que je vais au cinéma et cela saute aux yeux. Après le tous est plutôt bien réalisé d'un point de vue technique mais sa s'arrête là. Dommage car le côté sectaire, moeurs païennes est toujours intéressants mais ici il ne l'es pas plus qu'ailleurs, rien que The wickers man de 73 faisait aussi bien. Non Midsomar n'es pas un flocon de neige unique et merveilleux.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 août 2019
    Après avoir débuté brillamment avec Hérédité l'année passée Ari Aster enfonce définitivement le clou avec ce film, certainement l'un des meilleurs thriller horrifique de ces dernières année et acte de naissance d'un grand cinéaste. Film éprouvant, trip hallucinatoire ou la dépression et le deuil copulent sous un soleil qui ne se couche jamais avec la folie et le sectarisme. Magnifiquement filmée et interprétée cette œuvre multi-thématique puise dans le paganisme nordique pour instiller dans nos esprits le venin qu'elle porte en son sein avec une fausse langueur. Et laisse le spectateur KO bien longtemps après la fin de la séance. Un excellent film de genre. Un excellent film tout court.
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    71 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Midsommar est une des bonnes surprises de l'année. Ce film tente le pari audacieux de faire un film d'horreur qui se déroule en plein jour et c'est réussi. L'ambiance est étrange voir assez glaçante. Dès les premières minutes du film l'ambiance est assez oppressante et ce sentiment ne va faire que s'accentuer jusqu'au bout du film jusqu'au climax. Dans ce film on baigne en pleine mythologie nordique et évidemment, film d'horreur oblige, c'est très caricatural à l'instar de ces films ayant comme sujet les sectes. Mais malgré ça, le jeu des acteurs est très bon, la mise en scène est de bonne qualité et toutes les scènes chocs fonctionnent. On regrettera une fin assez expéditive, un changement dans le comportement de certains personnages un peu rapide et quelques facilités scénaristiques mineures mais nécessaire pour faire avancer l'histoire. Toutefois l'ensemble est très convaincant. Très bon film.
    arnaud v
    arnaud v

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2019
    Vu hier soir, et la première chose à savoir c'est qu'il ne s'agit PAS d'un film d’horreur, du moins pas dans l'approche habituelle.
    Le film ne fait pas vraiment "peur" et ne joue pas sur les ficelles habituelles du genre. Il n'y a pas de jump-scares à outrance, de gore inutile, tout est millimétré pour mettre avant tout mal à l'aise et nous faire nous questionner.

    Transposer une ambiance fantastique/horrifique en plein soleil dans une charmante communauté de nordistes païens est une excellente idée prenant à contre-courant pas mal de clichés qui ont une grosse tendance à se répéter.

    Le film ne plaira clairement pas à tout le monde, car ceux qui cherche un film d'horreur pur jus seront forcément déçu. Si l'on est ouvert d'esprit en revanche et que l'on cherche avant tout une vision d'auteur sans à priori, le film fait mouche.

    Ce soleil, omniprésent et écrasant, cette communauté souriante, accueillante avec ces propres rites et coutumes, tout est affiché à l'écran avec un esthétisme presque hypnotique qui prend aux tripes.
    Le malaise est accentué par une musique et une bande son collant parfaitement à l'ambiance. Et même si bien sûr nous savons ce qui se passe et que tout est déjà annoncé par les peintures et tapisseries, difficile de ne pas se projeter à la place des protagonistes pris au piège dans cet étrange lieu hors du temps et de l'espace.

    Le film souffre de quelques longueurs indéniables, mais l'ensemble image/son/ambiance s'emboîte parfaitement pour créer une expérience très intéressante. Analogie du deuil, du comportement primaire, de l'empathie forcée en groupe, des sectes...tout est subtilement distillé pour nous remuer à l'intérieur et faire en sorte qu'on ressorte un peu dérangé, interrogatif et surtout en réfléchissant encore à certaines actions/implications.
    On sort brouillé dans nos perceptions morales et sociales.

    C'est un conte horrifique moderne, l'équivalent d'une fable.

    Un film à part, qui est à réservé à ceux qui veulent plus une expérience un peu à part et pas un film d'horreur gore de base.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 août 2019
    Très belle photo pour un film absolument creux. Une suite de clichés sans surprises doublé de longueurs, quel ennui!
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