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Votre avis sur The Guilty ?
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"The guilty" est un film à dispositif, un huit clos passionnant. L'idée je crois est de réfléchir sur nos représentations : correspondent-elles au réel ? C'est vraiment un film génial pour ça : faire réfléchir sur nos représentations, sur nos préjugés (au sens strict : juger avant de juger, c'est-à-dire juger avant de réfléchir). C'est un premier film, et on peut commencer à surveiller ce réalisateur.
Un huit-clos très bien servi par son acteur principal Jakob Cedergren, qui perce l’écran. Tout de passe dans un centre d’appels de police-secours. La bande son est donc primordiale puisqu’elle suggère une action qui n’est pas narrée de façon traditionnelle. On vit l’impuissance du policier ramené au rôle de déclencheur de secours et privé de moyens classiques d’investigation, son besoin presque pathologique d’aider et de porter secours, on partage ses errements éventuels dans l’analyse de la situation... très intéressant sur le plan psychologique. A voir sans hésiter
Un huit-clos pas trop mal ficellé.Une déception à la vue des critiques mais dans l’absolu une belle réussite.A regarder sans espérer un bijou cinématographique.
Heureusement que l’acteur principal tiens bien le rôle .
Heureusement que l’acteur principal tiens bien le rôle .
Succès inattendu de cet été pauvre en sorties affriolantes, The Guilty est un polar danois qui mérite amplement d’être vu pour son postulat osé. Le cinéaste fait le pari de ne jamais sortir de la salle de réception des appels d’urgence et de suivre une intrigue uniquement du point de vue de celui qui réceptionne l’appel. Comme lui, le spectateur est convié à se faire « son film » dans la tête puisque toute l’histoire passe par le hors-champ sonore. Non seulement cela ne gêne à aucun moment, mais cela renforce même l’horreur de la situation puisque le spectateur peut imaginer les scènes au lieu qu’on lui impose une vision des choses. L’intrigue, bien ficelée, nous pousse à reconsidérer les choses au fur et à mesure qu’elles se déroulent, tout en comprenant mieux les hésitations et le trouble du policier qui reçoit l’appel. Finalement, le coupable du titre n’est sans doute pas celui que l’on pense et cela permet au réalisateur d’évoquer la relativité de tout jugement humain. Brillamment réalisé car très tendu avec peu d’éléments, The Guilty est une excellente surprise, portée de bout en bout par un acteur de grande qualité. Bref, un bon moment de cinéma, mais à déconseiller aux claustrophobes.
The guilty est un film ultra bluffant puisqu’il nous prouve qu’avec peu de moyens, mais avec un scénario bien construit servi par des dialogues très justes et des acteurs (visibles ou invisibles) au top, l’on peut passionner, intriguer, faire frissonner, et surprendre un spectateur pourtant déjà rôdé (qui en a vu d’autres, quoi !). La mise en scène de ce film est très subtile car les différents plans, les axes trouvés pour filmer ce policier font que l’on ne s’ennuie jamais à le voir se débattre pour trouver des solutions aux problèmes qui vont lui échoir. Il y a une deux histoire dans « The guilty », et la fin de l’une va permettre la fin de l’autre, et cela de façon très bien amenée. Inutile de dire que l’acteur principal (Jakob Cedergren) est grandiose. Et au-delà de ça, la voix cassée de l’actrice Jessica Dinnage est super bien exploitée et l’on imagine bien la femme enfant cabossée par la vie. La bande son est bien sur le point fort du film puisqu’elle nous permet de vivre intensément cette histoire tout comme le personnage principal. En tous cas, Jakob Müller, est lui « coupable » d’avoir réalisé un coup de maître avec ce premier film qu’il vaut mieux voir, je crois, en V.O.
C'est un huis-clos réussi. L'acteur est bon, l'intrigue est bonne, le film ne dure pas trop longtemps. Il touche un sujet sensible,
spoiler:
celui de la maladie mentale
. On passe un bon moment.
. On passe un bon moment.
Kurosawa
Petit polar de l'été ou grand suspense ? Ni l'un ni l'autre, plutôt un concept minimaliste brillamment mis en scène où l'on suit un policier aux services d'urgences prendre en charge une affaire plus qu'il ne le devrait. Certains critiques ont clairement survendu le film en parlant d'un antihéros ambigu, dont on ne saurait pas pourquoi il s'attache à cet appel téléphonique. S'il est vrai que l'on peut imaginer un instant qu'Asger s'accroche autant à cette affaire pour se racheter d'une faute commise – il doit d'ailleurs se rendre le lendemain au tribunal pour être jugé –, il apparaît de manière assez nette que cette obstination prenne davantage la forme classique d'une rédemption, d'un rachat moral et donc sincère plutôt que d'une stratégie cynique. L'intérêt de "The Guilty" est ailleurs et tient à des principes de thriller élémentaires : le sens du rythme et la capacité d'immersion qui ressortent sont la conséquence d'un montage au cordeau et d'une mise en scène radicale, qui s'attache à rester au plus près de son personnage principal, à resserrer progressivement l'espace autour de lui et à ne pas hésiter à flouter les autres. Adopter pleinement le point de vue d'Asger, quasiment en temps réel, permet de nourrir le hors-champ grâce à un remarquable travail sonore; au gré des discussions téléphoniques, on imagine naturellement les lieux extérieurs et les actions qui s'y déroulent. Film intime, sec et à la hauteur de ses ambitions, "The Guilty" est une réussite, qui captive de bout en bout.
Film noir. Un solo d’acteur en huis clos qui nous tient pourtant en haleine, malgré le budget minmum du film :un decor (bureau), un telephone, un acteur principal , 3 figurants furtifs....On ne s’ennuie pas mais on ne saute pas de joie en sortant !
this is my movies
Excellent polar venu du froid, mais qui se distingue donc avant tout par son parti pris de base. Evidemment, des films de huis clos avec un téléphone, le genre n'est pas neuf mais ce film est un poil différent, car il tient son concept de bout en bout. On ne quittera JAMAIS la salle d'appel, composé de 2 pièces distinctes, et pourtant, on va être tendu et happé par un suspense parfois insoutenable. S'appuyant sur une petite poignée de rebondissement et de non-dits habiles, le film explore l'âme humaine, ses tourments et ses a priori, pour nous plonger dans une quête introspective qui trouvera un certain écho en chacun de nous. Plutôt malin et doué, G. Möller s'appuie sur un design sonore hyper soigné, profond et détaillé, pour nous faire ressentit l'angoisse et la tension. Devant sa caméra, l'acteur principal prend vie, doit sortir une palette de jeu complète pour nous faire tout ressentir, sans en faire de caisses. Découpage précis, montage lent et pourtant accrocheur, déroulement limpide et jamais prévisible, c'est un thriller glaçant, qui vous laissera une drôle d'impression une fois le retour à la réalité. Du beau travail, un film concept malin qui surprend. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
très bon thriller Danois en huis clos.
Les conversations téléphoniques portent le spectateur du début à la fin, avec de bons rebondissements
Comme bien souvent dans les huis clos, visuellement le film n'est pas très riche mais les dialogues compensent largement. On ne peut s'empecher de se mettre à la place du policier, les émotions et les questionnements sont bien développés. Seul petit bémol, la fin aurait pu être meilleure, pas assez suggestive selon moi
Je recommande, un bon moment de suspense!
Les conversations téléphoniques portent le spectateur du début à la fin, avec de bons rebondissements
Comme bien souvent dans les huis clos, visuellement le film n'est pas très riche mais les dialogues compensent largement. On ne peut s'empecher de se mettre à la place du policier, les émotions et les questionnements sont bien développés. Seul petit bémol, la fin aurait pu être meilleure, pas assez suggestive selon moi
Je recommande, un bon moment de suspense!
Franchement pas dingue, je ne comprend pas les 4,1 étoiles de moyenne des notes spectateurs, il ne se passe pas grand chose, j'aime bien les huis-clos mais celui ci n'est pas très dynamique et certain passages tendu sont plutôt raté, comme la fin par exemple.
Un film qui nous tient en haleine. Une illustration du pouvoir de la parole et de l'écoute. Mais, n'écoute pas qui veut, car pour entendre ce qui se dit dans ce qui s'énonce, il convient de lâcher ses idées toutes faites et ne pas se hâter de conclure. L'écoute vraie engage, l'écoute vraie s'engage. C'est ce point de bascule du film, qui lui donne toute sa grandeur : quand le héros renonce à se retrancher dans l'ombre, qu'il prend la parole et s'engage dans son dire, alors de l'inattendu devient possible. On peut faire fausse route. Cela peut avoir des conséquences, mais au fond l'essentiel, c'est que lorsqu'on cesse de se dissimuler derrière une carapace, il y a place pour l'étonnement, la surprise, le surgissement de ce qu'on n'aurait pu prévoir. Ce qui m'a époustouflé dans ce film, c'est que je ne savais plus dire si j'avis vu ou seulement entendu certaines scènes du film. Une belle expérience pour le spectateur et une réussite du réalisateur.
Ce film est très maîtrisé et l'exercice était difficile. Mais j'ai regretté d'avoir été le voir sur Grand écran. Je vais peu au cinéma et souvent c'est pour voir des films à grand spectacle. Ce polar très sobre et assez noir me semble plutôt à voir sur le petit écran.
Excellent film, qui renouvelle le style. C'est palpitant, renversant et surtout très bien filmé, avec ce confinement magnifié.
On suit un opérateur telephonique du 112 qui a été muté de son poste de policier, un jour il reçoit un appel intriguant et devra mené son enquête à partir de son poste telephonique. Il doit aussi gére ses problemes personnels. J ai aimé le film qui change des films d action pur et dur, j ai trouvé l acteur principal très fort la fin est inattendue
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