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Un visiteur
4,5
Publiée le 30 juillet 2018
Un huit clos qui peut inquiéter au début quand on se rend compte que c'en est un. Mais on oublie très vite et on se laisse bercer par le réalisateur qui nous embarque dans une histoire haletante qui stimule notre imagination. Il y a un premier film qui nous est proposé à l'écran et un second qui se créer dans notre tête en regardant le premier.
Un thriller étonnant où l'on ne voit rien, où tout passe par la bande son et où l'imagination du spectateur joue à plein. Mais au delà de la prouesse formelle qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre avec plusieurs rebondissements, chacun pourra aussi s'interroger et apporter ses propres réponses sur le concept de culpabilité. On sort de la salle secoué !
Véritable huit-clos, « The Guilty » ne m'a séduite qu'à moitié. Le policier réceptionne un appel d'une femme, il comprend qu'elle s'est faite kidnappé. Il va donc de son poste, tout faire pour obtenir plus d'informations afin de la sauver. Il y a plusieurs rebondissements même si certains sont prévisibles, et l'acteur principal est à fond dans son rôle. Mais je n'ai pas forcément trouvé le film haletant. Malgré la courte durée de l'histoire, il y a trop de longueurs et donc facilement la possibilité de décrocher. C'est dommage car le scénario reste tout de même intéressant.
Haletant du début à la fin, tout est dans l’imaginaire du spectateur... puissant et avec des rebondissements surprenants ! Un réel jeu avec les émotions des spectateurs. C'est un film qui nous fait vivre une expérience. Chacun, aura un souvenir différent de celui-ci, avec des images biaisées par notre imaginaire. Un film parfait.
Excellent thriller ! Un scénario très original qui repose uniquement sur des conversations téléphoniques entre un policier qui travaille au centre d'appel du 112 et une femme en détresse qu'il tente d'aider . C'est un suspens haletant du début jusqu'à la fin . Une réussite totale !
le decor est un peu pauvre mais c'est la particularité du film avec tres tres peu d'acteurs etc mais c'est comme quand on lit un bouquin pour le reste cest a dire quon créé nos propres images et a laide de ce que l'on voit a lécran on simagine lhistoire etc. c'est tres original, car chacun dessine lhistoire dans sa tete a sa facon...c'est difficile a expliquer mais cest comme si on passait de la 2D à la 3D, quand on regarde un film généralement on est fixé sur lécran, alors que la c'est pareil mais en plus il y a un petit travail dimagination que le spectateur fait. Ca se passe surtout au telephone, voila
The Guilty C’est ma rentrée. Quand d’autres s’agglutinent sur les plages, je m’isole en climatisation cinématographique avec ce film de rentrée. Qu’est ce qui pourrait lui plaire ? Le huis clos angoissant et étouffant… on frise la claustrophobie… ça devrait lui plaire!! La bande son des bruits autour de la pluie; ça lui plaira sûrement… L’imagination qu’il faut mettre en place pour visualiser et imaginer ce que le réalisateur ne montre pas… d’ailleurs il ne montre rien… faut imaginer. Ça lui plaira spécifiquement. Le film peut être vu les yeux fermés, à qui connaît le Danois… ça lui plaira cette géographie à construire… Bref, aussi un film pour elle car la salle demeure et reste vide …
« The Guilty » est dans la lignée des bonnes découvertes danoises de ces dernières décennies (« Italian For Beginners » (2001), « Les Bouchers Vert » (2005), « Adam’s Apples » (2006), « Le Direktor » (2007)… et bien sûr la série des « Millénium »). On apprend ici qu’il y a pire qu’être employé dans un call-center… policier dans un call-center ! Le film montre bien toute l’impuissance du policier face à ce qu’il entend sans possibilité d’intervenir directement. spoiler: D’ailleurs, il y a un point commun entre les deux thrillers « Paul Sanchez est revenu ! » et « The Guilty » sortis ces dernières semaines, c’est que les apparences sont parfois trompeuses et les erreurs lourdes de conséquences dans le métier de policier . Il est en outre assez intéressant, en un mois, de voir « Sans un bruit » et « The Guilty » car là où le premier est minimaliste dans l’utilisation des bruits et des dialogues, le second mise tout sur le bruitage et les dialogues, le spectateur imaginant mentalement ce qu’il entend et ce qui est décrit par les dialogues ! Les deux films prouvent qu’il n’y a pas besoin de moyens financiers importants quand on tient une bonne idée de scénario et un bon casting. Dire que c’est le premier film de ce réalisateur, chapeau bas !
Un petit polar danois en forme d’étude de caractère (un ancien flic dont la vie s’est effondrée suite à une bavure) et d’exercice de style (un huis-clos où toute l’action passe par le son). C’est assez réussi, même s’il y a un côté superficiel dans ce dispositif qui oblige à la surenchère et condamne le scénario à tomber dans le vaseux. Si on ne s’en tenait pas au huis-clos, on aurait presque l’impression d’une série B policière ou d’un épisode de FBI portés disparus, avec une certaine complaisance dans le glauque. Ça reste très bien écrit et l’acteur est très bon.
Lecteur assidu, j'aime aussi le cinéma parce qu'il met en scène des images et des émotions. Pourtant ici nous avons affaire à un huis-clos minimaliste où l'essentiel de l'action se passe au téléphone. Remarquable défi pour ce jeune réalisateur danois, nouveau venu dans un monde du cinéma qui continue à nous étonner. Il parvient à nous faire vivre de l'intérieur ce thriller qui prend aux tripes. Les sons, les voix, les bruits, bref notre sens auditif est mis à contribution et on se met à mettre en scène nous-mêmes l'action et les personnages (pareil à la lecture d'un livre). Les plans de la caméra et la lumière sont également extrêmement bien menés. Le suspense est haletant et le scénario est finement construit pour nous dérouter et nous faire ressentir les mêmes émotions que ce policier du 112 qui se découvre petit à petit. De ce flic assurément compétent on apprend progressivement les failles et les fêlures jusqu'à la révélation finale. Entre victime et coupable on ne sait plus à quoi s'en tenir. Ce n'est pas de la même intensité qu'un Usual Suspect mais tous les détails sont importants et on reste scotché à son fauteuil pendant plus d'une heure vingt et à la sortie du film, on comprend mieux le sens du titre du film. Un petit bijou à voir si vous êtes amateur de film policier sombre. 18/20
Excellent , du cinema aussi bien sur l’écran que dans la tête. Tout y est maitrisé le son ... l’image , la mise scène , les textes .. à voir il devrait nous en rester un souvenir inoubliable ..
De Gustav Möller (2018). Une maitrise exceptionnelle pour un film en huis clos limite minimaliste . En effet, ce thriller vous tiendra en haleine avec moult rebondissements voire même carrément des retournements de situation. Ce pourtant avec une mise en scène minimaliste; Pas de scènes d'action, ni de scènes de violence. Tout est filmé en huis clos avec une caméra au plus près du personnage central du film. Aucune action n'est montrée mais juste décrite et suggérée. Une force du film qui fait mouliner son propre cerveau pour se figurer les scènes; Bien sûr pour ce type de film, il faut un acteur hors pair. Le jeu de Jakob Cedergren est à ce titre exceptionnele de force, de conviction et de maitrise. Une grande partie du film reposant en effet sur la grande qualité de son jeu , filmé au plus près du personnage.
Pour un premier film, dans le genre huis-clos G.Möller réussit un coup de maître ! Sobriété, intensité, efficacité : à des lieues des blocks-busters américains et leur débauche de moyens, son exercice de style est une épure remarquable qui nous harponne en deux temps trois mouvements et ne nous lâche plus jusqu'à la pénombre finale de la dernière partie, juste avant que le seul protagoniste visible s'éloigne à contre-jour vers la lumière, looser magnifique et poignant enfin résolu à la vérité. Tout se joue sur les cadrages, les dialogues et le jeu tout en retenue de Jakob Cedergren, crédible ô combien en flic tourmenté pétri d'humanité. Tout cela, combiné bien sûr avec l'habileté du scénario, cisèle une montée en puissance diabolique de notre nervosité qui, je m'en suis rendu compte aux 2/3 du film, se passe même de musique sans qu'on en ressente le manque. On en sort groggy mais comblé tant c'est... sobre, intense, efficace, je n'ai pas peur de me répéter. Un sacré moment de cinoche !