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Sébastien P
1 critique
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2,0
Publiée le 8 août 2018
Le film ne dure pas très longtemps, mais j'ai quand même eu le temps de m'ennuyer. Ce sont toujours les mêmes plans, donc forcément cela entraîne un peu de lassitude ; et il faut avouer qu'il ne se passe pas grand chose. La bande annonce promettait un film à suspens, dynamique, mais il n'en est rien...
Un film époustouflant. Un huit clos qui ne le parait pas tant le travail sur l'image et le son nous transportent au coeur de l'intrigue. L'acteur principal porte le film et les plans serrés renforcent l'atmosphère inquiétante du film. Une vraie réussite et une belle découverte de ce cinéaste danois.
Très bon film à suspense, digne d’un Hitchcock, un très bon jeu d’acteur car pour nous faire tenir 1h30 juste avec un acteur et un téléphone c’est fort��
Au début on se dit : quoi ? une heure et demi à voir un gars parler au téléphone avec d'invisibles interlocuteurs ? ça va être l'enfer.Et ben non. Le suspense monte, la sauce prend, prend aux tripes, réalisant un excellent et original thriller.
un thriller en huis clos avec un opérateur du 112 qui capte une affaire d'enlèvement et qui va tout faire pour résoudre cette dernière. très prenant comme un film du grand alfred Hitchcock avec une fin étonnante.
Super film en huis clos qui m'a rappelé l'exemplarité de Burried. Un film extraordinaire avec peu de moyens et haletant ! L'acteur joue magnifiquement bien, les dialogues sont mesurés et parfaitement répartis pour monter le suspense. En plus il fait même réfléchir!
Voici un film qui donne peu à voir, mais beaucoup à entendre. Pour qui cherche du spectaculaire, il y a fort à parier que la déception ne tardera pas. Mais pour qui aime à faire fonctionner son imagination, c'est-à-dire son pouvoir de créer des images mentales, ce film est un régal. En effet Gustav Möller, le réalisateur, ne cherche pas à imposer sa propre vision des faits, mais à les suggérer comme c'est le cas dans un feuilleton radiophonique. Le spectateur est donc invité à développer une attitude active et non à se laisser manier par le pouvoir des images. De quoi donc s'agit-il ? Tout se déroule en un parfait huis clos, dans un commissariat de Copenhague réduit à deux salles exiguës : un policier qui a sans doute des choses à se reprocher se voit confier le rôle peu glorieux de standardiste dans un centre d'appel. Bientôt la voix d'une femme se fait entendre au bout du fil : elle se dit avoir été victime d'un kidnapping. Commence ainsi une série d'échanges téléphoniques qui met en relation le policier avec ses collègues chargés d'intervenir sur les lieux du drame, la prétendue victime et sa fille, le ravisseur... Bref, le film sous des dehors minimalistes fait surgir des voix qui sont autant de pistes pour élucider une intrigue fort complexe et pleine de rebondissements. Ce qui ne signifie aucunement que le cinéaste ait cédé à une solution de facilité. Car les plans témoignent d'un soin constant et la lumière s'accorde pleinement avec les différentes phases du drame. Le film ne dure qu'une heure vingt-cinq : c'est peu, mais d'une intensité sans faille. Pour faire vivre le film, un acteur porte sur ses épaules cette redoutable tâche, Jakob Cedergren, qui réalise ici une remarquable performance, donnant à son personnage une dimension profondément humaine, depuis l'amertume initiale jusqu'à l'empathie totale avec la "victime" qui caractérise la dernière demi-heure. Ainsi la "voix humaine" - pour reprendre le titre de Cocteau - se fait-elle l'expression de l'âme humaine et d'un drame qui du reste a de quoi heurter la sensibilité des spectateurs-auditeurs. C'est dire que ce film n'a rien d'un simple exercice de style comme d'aucuns pourraient le prétendre.
Le film original de l'été ! Un film danois qui arrive en France, c'est suffisamment rare pour être signalé… Original tout d'abord par la mise en scène. Un seul lieu pendant 01h30. Un seul acteur sur l'écran et au téléphone pendant 01h30. Original par son histoire. Un suspens insoutenable uniquement psychologique sans aucune image. Original enfin par son interprétation Absolument exceptionnelle.
Ah quel film ! Un coup de fil qui vous tient en haleine du début jusqu'à la fin... Magistrale interprétation. Le lieu : un centre d'appels téléphoniques, les acteurs ou plutôt un acteur Jakob Cedergren, et dans l'ombre une voix, celle d'une femme victime d'un kidnapping. L'atmosphère est serrée, l'angoisse monte.... Le cinéma danois a fait tilt......avec Gustav Möller.
Film palpitant! Oui c'est un huis clos et pourtant.... je l'ai bien vue cette fourgonnette blanche, je ne suis pas fou. et le binôme de policiers qui entrent dans la maison de la victime! je le vois encore, lui, explorer la cuisine puis entrer dans la chambre. Le suspens y était même à la limite du supportable. et la brique trouvée dans le carton? et le pont? est-ce un chef d'oeuvre ou une illusion?
Ce polar est pleinement empreint du climat si propre au cinéma danois, là où tout est noir et glacial. Un équilibre minimaliste et parfaitement maîtrisé permet une immersion des plus complète. L'ingéniosité est alors de mise pour parvenir à faire résider la violence ailleurs que dans l'image. L'efficacité, accrue par le rythme en temps réel, est sans conteste, le suspens est parfois insoutenable. On doit en grande partie le redoutable esthétisme de ce chef d'oeuvre à Jasper SPANNING (directeur de la photographie) qui exhibe ici son génie.
Magistralement interprété, ce film est probablement le polar de l'année ...
Étonnant comme suivre une histoire juste par le biais d'un téléphone peut amener à un petit bijou comme ce film ! Intrigue haletante, pression d'angoisse qui monte, personnage principal (et quasi unique) très bien construit... Superbe !
Excellent film de suspense en huis clos sans images réelles de ce qui se passe, avec un opérateur danois du 112 comme protagoniste principale. Comme une pièce de théâtre ou un match de foot commenté à la radio, où le commentateur aurait un impact sur le match. Mais l’histoire racontée est humainement bouleversante et l’opérateur du 112 a lui aussi sa propre histoire très lourde.
Très noir et prenant sa la veine des polars scrandinaves qui font frissonner d’effroi en pleine canicule (38 degré à l’ombre aujourd’hui).
Le titre original en danois signifie aussi « le coupable », alors pourquoi avoir mis le titre en anglais c’est une énigme.