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Laurette S
23 abonnés
111 critiques
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4,0
Publiée le 23 juillet 2018
Film qui assume parfaitement sa grande originalité: sorte de pureté cinématographique portée à la fois par le scénario minimaliste, l'intensité du suspens, la rigueur des échanges et surtout le talent de l'acteur principal. On plonge dans la profondeur d'une passion assez rare, celle de sauver son prochain, chez un policier en quête de rédemption. Superbe!
Pour son premier film, Gustav Möller réinvente et dépoussière le thriller et le polar. Unité de lieu, un centre d’appel de la police, unité de temps où le film se déroule en 1 heure 25 de manière continue et pratiquement un seul acteur, le policier qui doit résoudre une affaire de kidnapping d’une femme qui a appelé le 112. Le film est glaçant, c’est un véritable huis clos millimétré qui démarre lentement mais dévoile très vite une intrigue bien ficelée jusqu’au rebondissement final. Un excellent film pour ce début d’été bien faible au niveau des sorties cinématographiques.
Venu de Suède, et salué par le prix de la critique au festival de Beaune 2018, ce film assez particulier fait regretter à certains qu’il ne s’agissait pas de cinéma, que ce film n’était pas un film. Je crois tout à fait le contraire et j’imagine que réaliser « The Guilty » exige autant voire sinon plus qu’une réalisation classique. Dans une salle de police, un fonctionnaire coordonne les appels qu’il reçoit en fonction de sa géolocalisation et des effectifs sur le terrain, selon un protocole bien établie. Mais quand au bout du fil une femme crie au secours, et raccroche, l’homme n’a aucune règle établie pour lancer sa mission. Toute l’histoire d’une vie posée dans un scénario parfaitement écrit sur des angles qui se superposent dans la parole et le regard du policier. L’image n’a quasiment pas bougé. Et pourtant dix mille scènes se succèdent, tendues ou apaisées par l’angle adouci d’une caméra hyper-expressive. Un filmage d’une grande sensibilité, une interprétation de grande classe : Jakob Cedergren, évidemment ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
On a souvent eu des films qui montraient beaucoup mais ne racontaient rien. Ici, c'est l'inverse : seulement deux pièces servent de cadres filmiques mais l'habilité du scénario, ainsi que le travail sur le son, nous font voyager par une multitudes de situations et d'émotions. Pour un premier long, Gustav Moller réussit un coup de maître, grâce à un thriller prenant, divertissant, mené avec une redoutable intelligence d'écriture. Un film d'actualité (sur le burnout des forces de l'ordre dans un monde toujours plus violent) et une magnifique ode à la repentance. Le film aurait mérité sans doute une meilleure entrée en matière, plus rythmée... Mais la suite fait tout oublier. Chapeau, une des belles surprises de cette année 2018 !
Rien à redire sur la première partie effectivement haletante, ou l'on s'identifie à ce policier qui reçoit les informations en même temps que nous, on est dans sa tête, pris dans une situation angoissante et oppressante. Hélas, le film possède aussi des écueils, la tension allant plutot en diminuant dans le déroulé du récit. Surtout, je n'ai pas trouvé intéressant de créer un passé, qui plus est stéréotypé, à ce flic interprété avec talent par un Jacob Cedergren
Scénario part dune bonne base mais le film est long. Trop long. On attend qu’il se finisse avec impatience. On ne s’attache pas aux personnages, on nous raconte 2 histoires mais une est totalement inutile car on ne nous explique rien.
La mission de ce film était-elle aussi de nous montrer une possibilité de travail pouvant se révéler fort utile? en tout cas, le message est passé. On est à fond dans l'action... ou plutôt dans l'histoire, de la première minute au générique de fin. Tout comme le héros, Chacun de nous est "à son poste", il accueille l' information diffusée pour reconstituer la vérité sur ce qu'il s'est vraiment passé. Je trouve que cette idée géniale de tout concentrer autour d'une seule personne met vraiment bien en valeur le talent de l'acteur. Une grande sensibilité s'en dégage, et une vraie volonté d'aider et de sauver des gens, qu'il ne soupçonnait peut-être pas avant... C'est agréable aussi de découvrir depuis quelques temps des films et acteurs Scandinaves qui reflètent bien l'esprit humain et volontaire que ces pays ont déjà souvent prouvé. Donc un film dans la tendance du moment, qui fait réfléchir et où le spectateur devient aussi acteur...Et ca, j'achèèèète !!!!
Je suis atterré par les bonnes critiques de ce film que je pensais haletant bien mené. Je ne conteste pas le jeu d'acteur du policier de ce centre d'appel mais la manière dont il va trouver des indices dont un un qui va être l'élément déclencheur qui n'est pas du tout plausible et qui gâche tout.: spoiler: le policier va appeler le domicile de la victime enlevée et va tomber sur une fillette de 6 ans dont il a du mal à juste titre d'avoir des informations, et là comme par magie après multiples questions il obtient le numéro de téléphone de manière claire du mari de la victime, et la fillette qui répète le numéro, n'importe quoi! un enfant de 6 ans n'a pas encore la notion des numéros de téléphone, mais voilà pas mal de gens n'ont pas fait attention à ce détail"
De plus imposer des pleurs de la part d'appelants pendant de longs moments m'insupporte, après à vous de voir si vous acceptez cette émotion imposée. Je regrette de ne pas avoir assez réfléchi que c'est un huit clos entre une personne et des inconnus qu'on ne voit jamais, d'où l'ennui qui peut arriver si c'est mal ficelé ou si la mise en scène n'a pas de profondeur comme ici. Ce film aurait pu être bien s'il y avait une musique ou plusieurs selon le degré de l'appelant là, il n'y a rien. Je ne suis pas émerveillé par ce film.
Film encensé unanimement par la critique ! Pendant 1h25, vous serez enfermé dans une pièce d'un commissariat de police, où vous verrez et entendrez !!! un policier échanger avec 2-3 interlocuteurs invisibles. Où est le chef d'oeuvre ??? Soit disant dans la bande son diront les grands intellectuels français... Dans la réalité, c'est d'un ennui profond mais aussi d'une grande prétention car on est à des années lumière de "La Corde" d'Hitchcok et quand je vois certains critiques faire le parallèle avec le maître du suspense et de l'angoisse, cela me révolte. Ce film qui n'a rien coûté, puisqu'aucun décor et un seul acteur 2 figurants vous coûtera à vous une place de cinéma et un profond dégoût pour celui-ci, quand on voit la pauvreté du scénario et l'absence totale de talent pourtant encensée unanimement par la critique, pourquoi ??? à méditer...
Film déroutant à plus d'un titre : un suspense incroyable, qui dure jusqu'au bout, plusieurs informations nouvelles ou rebondissements qui font évoluer notre perception de la situation, mais aussi une unité de lieu (un centre d'appels de la police), de temps et d'action qui nous font littéralement vivre et vibrer avec le personnage principal du film, tout en imaginant, chacun à sa façon, les personnages qu'on ne voit pas. Un grand film qui nous marquera longtemps et qui est un nouvel exemple de la très grande qualité du cinéma danois.
Certaines expériences sont concluantes, d’autres non. Et bien mon avis, contrairement à la majorité semble-t-il, est que celle ci est ratée. Certes on peut souligner là maîtrise dont fait preuve la réalisateur dans cet exercise huis clos à un seul personnage. Mais la vraie question c’est : quel intérêt ? Personnellement je n’en ai pas trouvé.
Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: le 112 est un n° d'urgence valable dans toute l'Europe. D'habitude, ce sont les Américains qui prennent un film futé et fauché venu d'Europe ou d'ailleurs pour en faire un truc moins fauché et moins futé (à quelques exceptions près, merci Scorsese, Cameron...). Ici, le réal retourne le processus. "The call" était une série B lambda voire encore plus bas dans l'alphabet grec. Le pitch ? Une opératrice d'un centre d'appels d'urgences reçoit l'appel d'une jeune femme kidnappée. Très vite, on tombait dans le film d'action décérébré et manichéen. The guilty adopte le parti pris d'un dispositif économique et bigrement éprouvant : toute l'action et autres explications se passent hors champ. On se retrouve suspendu au visage du héros lui même suspendu "au bout du fil". Ajoutez une histoire tragiquement humaine en spoiler: trompe l’œil (ou trompe l'oreille plutôt) , les problèmes personnels du personnage principal et on se retrouve tirailler dans tous les sens. Une prouesse.
" the guilty " accamle par la presse est un thriller danois efficace. En effet même si je ne suis pas fan de ce genre de film, celui - ci fut une bonne surprise pour moi, nous y suivons l'histoire d'un standardiste du 112 qui reçoit l'appel d'une femme kidnappée. La principale réussite du film est le fait que c'est au spectateurs d'imaginer ce qu'il se passe car celui ci se passe en huis clos et par téléphone . Le scénario est bien ficelé car prenant et surprenant.