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Votre avis sur The Guilty ?
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tixou0
Asger Holm (Jakob Cedergren - vu, déjà flic, mais barbu, dans la série suédoise "Meurtres à Sandhamm") est en pénitence au standard du "112" de Copenhague (on apprendra peu à peu pourquoi, et complètement lors de la fin haletante). Le quadra est à bout de nerfs, quand commence (normalement) sa dernière soirée d'appels d'urgence. C'est la routine, des poivrots ou drogués agressés, en crise... des vols, accidents divers (de voie publique, ou domestiques).... quand arrive un appel étrange.
C'est le début, pratiquement en temps réel, d'un drame familial à tiroirs, que le policier tente, à distance, en menant (dans le brouillard) l'enquête, de régler. Un huis-clos comme on en a déjà vu (dans une cabine téléphonique, dans un cercueil...), croit-on au début. Avant de se laisser happer par une dramaturgie, aussi complexe que les moyens cinématographiques convoqués sont simples.... Tout repose sur l'acteur principal, ses collègues du plateau téléphonique n'étant que des silhouettes, et les autres acteurs, des voix au bout du fil.... Remarquable : émotion et sidération (dans la salle du Quartier Latin où j'étais, on aurait entendu voler une mouche...). Une histoire banale, comme un (sinistre) fait divers ? Pas que - puisque la vie du policier déchu devient aussi un des enjeux de l'affaire, justifiant pleinement le titre "The Guilty" de cet excellent premier "long" d'un tout jeune auteur danois (30 ans), Gustav Möller.
C'est le début, pratiquement en temps réel, d'un drame familial à tiroirs, que le policier tente, à distance, en menant (dans le brouillard) l'enquête, de régler. Un huis-clos comme on en a déjà vu (dans une cabine téléphonique, dans un cercueil...), croit-on au début. Avant de se laisser happer par une dramaturgie, aussi complexe que les moyens cinématographiques convoqués sont simples.... Tout repose sur l'acteur principal, ses collègues du plateau téléphonique n'étant que des silhouettes, et les autres acteurs, des voix au bout du fil.... Remarquable : émotion et sidération (dans la salle du Quartier Latin où j'étais, on aurait entendu voler une mouche...). Une histoire banale, comme un (sinistre) fait divers ? Pas que - puisque la vie du policier déchu devient aussi un des enjeux de l'affaire, justifiant pleinement le titre "The Guilty" de cet excellent premier "long" d'un tout jeune auteur danois (30 ans), Gustav Möller.
Film bouleversant en huis clos qui fait réfléchir sur plusieurs questions. Scénario solide acteur incroyable et fin détonante. J'ai vraiment beaucoup aimé, je me suis laissé porter par l'histoire et mon imagination.
Ce film est un tour de force, un thriller haletant avec une vraie enquête qui prend aux tripes et pourtant on réalise au bout d’un temps que c’est un huis clos extraordinaire avec un seul acteur qui nous en fait vivre des dizaines d’autres. Bravo : j’ai adoré !
Je n’avais pas lu de résumé, pas vu la bande-annonce, j’y allais en suivant le conseil d’une amie ... Et je me suis pris une grosse claque. Original, prenant, passionnant même, on se prend au jeu, à 100%.
Un exercice de style magnifiquement maitrisé ! Un seul acteur visible (ou presque) , un seul bureau pour servir de décor ... Tout le récit est porté par la bande son superbement élaborée. Ce qui valide définitivement l'impériosité de voir ce film en VO. C'est presque une émission de radio ! Les protagonistes - visibles ou pas - ne se dévoilent au téléphone que par petites touches aussi fugaces que pertinentes. Les dialogues, tantôt acerbes, tantôt tendres sont d'une acuité redoutable. Une réussite totale avec les réserves liées à ... un exercice de style !
Je l'avoue je me suis fait avoir d'aller voir ce super navet où on voit un gars au téléphone pendant 1 heure 25 !!! Et rien de rien sinon... Ce film doit être le moins cher du monde à tourner. Par contre question soporifique c'est un des meilleurs films. A éviter formellement : ne vous faîtes pas avoir !
Henrico
La performance de Ryan Reynolds avait le même niveau d’excellence que celle de Jakob Cedergren dans « The Guilty ». En outre, les performances des réalisateurs sont toutes deux extraordinaires, car il s’agit de filmer intelligemment des gros plans du même visage pendant près de deux heures, en mettant en relief l’étendue de la palette de l’acteur, sans lasser les spectateurs. Rodrigo Cortés excelle en jouant avec les ombres et les lumières, Gustav Möller, lui, avec des déplacements subtils rapprochés, circulaires, horizontaux et verticaux autour de son personnage. Le dernier point commun entre ces deux chefs-d’œuvre, réside dans la qualité du suspense, qui demeure intense jusqu’au bout. Contre toute attente, alors que le lieu est confiné à son minimum vital, l’action est trépidante, se déplace dans l’espace, la violence est présente, et l’émotion est à son paroxysme. « The Guilty », comme son cousin « Buried », sont à passer en boucle à ceux qui croient que la qualité d’un film d’action nécessite forcément un déploiement d’effets spéciaux.
Remarquable film Danois !! Réussir un tel projet à huis clos ayant pour tout déco, qu'un centre d'appel, relève de l’inconscience ou d'une farouche frénésie de réussite. Cela dure 1h30 et on est scotché, de bout en bout, attendant le déroulement, suspendu aux paroles du personnage principal !! **
Une pépite. Parfaitement ciselée. Le rythme. Le montage. Le jeu des acteurs. Les changements de perspectives de la caméra (mais pas que...). Tout contribue à en faire un véritable bijoux. Une œuvre rare !
Excellent film, aussi brillant par son originalité, que le jeu des acteurs, et le scérnario... Incroyable!
Long, morne, des pauses sur le personnage se frottant les yeux pendant une dizaine de secondes tuant le rythme déjà pratiquement absent, un film à hui-clos limité à des cadrages souvent sous le nez de l'acteur, claustrophobe, sombre, mais des dialogues en revanche saisissants, une intrigue donnant envie de continuer jusqu'à la fin, du suspense, de supers rebondissements, pour un final jonglant entre ennuie et satisfaction, un film particulier pas pour un public large.
S'il existe des films muets, ce film là est limité au dialogue et l'image passe au second plan.
S'il existe des films muets, ce film là est limité au dialogue et l'image passe au second plan.
Puisque l'on est dans l'intimisme et le restreint...Le suspense est aussi serré qu'un café noir, l'acteur aussi intense qu'un shot d'Armagnac et le rebondissement aussi renversant qu'une boule à neige.
La puissance de la mise en abyme des sons et de la voix donne du relief à ce huit clos intelligent, glacial et efficace.
La puissance de la mise en abyme des sons et de la voix donne du relief à ce huit clos intelligent, glacial et efficace.
Je recommande chaudement cette excellent thriller dans lequel se joue un drame terrible. Il tient ses promesses de suspens et la pression va crescendo.
Je ne vais rien dévoiler de l’intrigue à part en donner un résumé sommaire : Asger Holm, policier, travaille au 112, numéro d’urgence au Danemark, à Copenhague. Il prend les derniers appels avant la fin de son service et l’arrivée de l’équipe de nuit.
Le scénario très précis met de chaque côté du téléphone deux personnes dont la communication est a priori sujette à toutes sortes de malentendus. Pris par l’émotion, l’affolement, l’urgence, les appelants décrivent avec leur mots, de façon forcément lacunaire et suggestive une situation d’accident, de drame dont ils sont les victimes.
Le policier, avec son imagination, sa raison, sa patience, son écoute tente de reconstituer les faits, de se forger une compréhension de la situation afin de pouvoir répondre à l’urgence.
C’est ce qui se joue dans ce film qui décortique au millimètre près une situation, la description qu’en font les victimes, la compréhension et l’aide que peut apporter Asger Holm.
Le film est très réaliste, palpitant et éprouvant rappelant par ces aspects la série « the killing », danoise aussi.
Mon blog : larroseurarrose.com
Je ne vais rien dévoiler de l’intrigue à part en donner un résumé sommaire : Asger Holm, policier, travaille au 112, numéro d’urgence au Danemark, à Copenhague. Il prend les derniers appels avant la fin de son service et l’arrivée de l’équipe de nuit.
Le scénario très précis met de chaque côté du téléphone deux personnes dont la communication est a priori sujette à toutes sortes de malentendus. Pris par l’émotion, l’affolement, l’urgence, les appelants décrivent avec leur mots, de façon forcément lacunaire et suggestive une situation d’accident, de drame dont ils sont les victimes.
Le policier, avec son imagination, sa raison, sa patience, son écoute tente de reconstituer les faits, de se forger une compréhension de la situation afin de pouvoir répondre à l’urgence.
C’est ce qui se joue dans ce film qui décortique au millimètre près une situation, la description qu’en font les victimes, la compréhension et l’aide que peut apporter Asger Holm.
Le film est très réaliste, palpitant et éprouvant rappelant par ces aspects la série « the killing », danoise aussi.
Mon blog : larroseurarrose.com
Napoléon
Un bon petit film, assez prenant, mené par un acteur de talent. Le suspense est assez présent même si la conclusion aurait pu être un peu plus surprenante. Sans oublier le fait que tout se passe dans le commissariat et que cela laisse une grande place à l'imagination.
Requiemovies
Arche narrative globale élaborée, pour finir dans les détails d’un scénario à la construction certes prévisible mais imparable sur le plan fictionnel et dramatique. Ou comment les « recettes » de base, faire un film très puissant (voire éprouvant), savoir-faire inclus. D’une puissance inouïe, cadres et montage son/bande-son deviennent des « personnages » à part entière du film pour délivrer un thriller des plus majestueux vu récemment, dur et profond. Le cinéma danois continue de briller. requiemovies.over-blog.com
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