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Votre avis sur The Guilty ?
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traversay1
Vous avez demandé le 112, ne quittez pas. Surtout pas. Unité de temps et de lieu, The Guilty fait vivre son action à partir de conversations téléphoniques sans quitter une seule minute le centre d'appels. Ce n'est pas la première fois qu'un film nous cloître durant toute sa durée (85 minutes) auprès d'un personnage quasi seul à l'écran mais il rare qu'on ne trouve pas le temps long. Ecrit au cordeau, avec une poignée de rebondissements dont un, retentissant, The Guilty nous oblige à visualiser à partir d'éléments sonores dont une variété de dialogues téléphoniques qui non seulement créent un suspense haletant mais parviennent aussi à susciter une véritable émotion. Pas uniquement par rapport à ce qui se déroule quelque part entre Copenhague et Elseneur mais également vis-à-vis du policier qui en fait une affaire personnelle et délivre progressivement des pans de sa propre existence. Il y a une richesse étonnante dans le minimalisme des moyens mis en oeuvre de The Guilty, même si on aurait apprécié une mise en scène plus audacieuse, rappelant que l'imprévisibilité du comportement humain est encore le meilleur ressort pour inventer des formes romanesques à haute teneur psychologique. Un film qui plaira à tous les services étatiques versés dans les écoutes téléphoniques et plus largement à tout cinéfil digne de ce nom. Impossible de raccrocher avant la fin !
Jeudi 19 juillet 2018 : Eric et moi avons beaucoup apprécié ce film.
C'est un long métrage original car tout est suggéré ici car le spectateur peut librement imaginé toutes les scènes.
Et la tension ne cesse de monter au fur et à mesure où se déroule l'histoire.
Personnage principal tourmenté.
C'est un long métrage original car tout est suggéré ici car le spectateur peut librement imaginé toutes les scènes.
Et la tension ne cesse de monter au fur et à mesure où se déroule l'histoire.
Personnage principal tourmenté.
tout le film se passe dans un centre téléphonique qui reçoit les appels au secours , on ne voit pratiquement qu ' un seul acteur et l ' action se déroule par le truchement des conversations téléphoniques , il faut un scénario solide et prenant et un acteur inspiré pour ne pas lasser le spectateur et c ' est ce que réussit avec brio le metteur en scène ! le film est passionnant et émouvant et réserve quelques surprises ! une réussite complète , à voir absolument !
Freakin Geek
Thriller où il y a plus à écouter qu’à voir, on peut se poser la question de la légitimité d’une sortie au cinéma pour un tel projet. The Guilty n’a en effet pas grand chose de vraiment cinématographique et se place un peu comme l’antithèse de l’Hollywoodien The Call en délaissant le coté spectaculaire. Si vous cherchez un thriller bourré d’action, mieux vaut passer votre chemin. Le film de Gustav Möller s’adresse principalement aux spectateurs à l’imagination débordante qui aiment faire divaguer leur esprit en regardant un film. Pas si original que ce qu’on voudrait nous faire croire, The Guilty ressemble à la majorité de ces thrillers téléphoniques qui n’ont jamais été très convainquant. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
Excellente réalisation, ça rappelle la superproduction américaine « The call » avec ce synopsis dans cette unique décor, la salle de Police Secours danoise. On découvre ce protagoniste, un officier de police muté pour raison, d’obscur état de service qui occupe son temps dans ce nouveau poste de travail. Les appels au secours de citoyens marginaux et d’affaires banales dans le boulot de policier se succèdent au fur et à mesure, jusqu’au moment clé révélateur de l’intrigue, une situation grave se présente à l’opérateur. Une action qu’il se doit agir en se mettant à disposition au service de son interlocutrice en détresse, c’est une question de vie et de mort. Le suspense est garanti et retourne sa face au spectateur, les éléments du puzzle réunis sont un choc de suggestion, laissant un moment de réflexion, l’explication fait partie des principes policières, assister, servir, protéger. On attentant le bout du couloir lumineux pour le jugement d’une autre affaire personnelle qui avait commencé depuis le début pour l’homme à l’esprit ailleurs.
Un thriller halletant et hitchcokien à plaisir, une mise en scène aussi minimaliste qu'efficace. Une leçon de cinéma servie par un interprète qui nous transmet ses sueurs froides.
dominique P.
Voilà un film court, percutant, dérangeant et poignant.
J'ai été scotchée par cette histoire, aucun risque de s'ennuyer, c'est vraiment haletant et cela traite de différents sujets : les centres d'appel d'urgence, la police, les violences conjugales et les violences sur mineurs.
Le film se passe uniquement dans un seul endroit avec un ancien policier qui a été muté dans un centre d'appel d'urgence.
Il y a une raison à cette mutation qu'on apprendra vers la fin.
Aussi, il va devoir gérer une situation très compliquée d'une femme qui prétend avoir été enlevée.
Ce film est vraiment excellent.
J'ai été scotchée par cette histoire, aucun risque de s'ennuyer, c'est vraiment haletant et cela traite de différents sujets : les centres d'appel d'urgence, la police, les violences conjugales et les violences sur mineurs.
Le film se passe uniquement dans un seul endroit avec un ancien policier qui a été muté dans un centre d'appel d'urgence.
Il y a une raison à cette mutation qu'on apprendra vers la fin.
Aussi, il va devoir gérer une situation très compliquée d'une femme qui prétend avoir été enlevée.
Ce film est vraiment excellent.
the guilty est un bon thriller psychologique ou l'acteur principa policier trés doué pour comprendre les situations de détresse se défend bien face aux difficultés rencontrées par ce couple dont l'homme a fait de la prison et la femme présente de sérieux troubles psychologiques. on est tenu en haleine jusqu'au bout. Un bon suspense tout le long du film. a voir
L'AlsacienParisien
"The Guilty", premier film du danois Gustav Möller, est étonnant de finesse et d'originalité : en effet, par le biais d'un interlocuteur téléphonique sensé alerter les forces de police pour agir sur le terrain, chaque spectateur décuple ses sens et son imaginaire pour suivre le thriller qui se passe au bout du fil. La tension est haletante, le scénario est surprenant et on vit le tout par le filtre d'un très bon acteur, Jakob Cedergren, qui, comme nous, subit l'action par le biais de son ouïe. On pense alors à d'autres huis clos téléphonique étouffant comme "Burried" et "Phone Call" et bien que "The Guilty" n'invente rien, il n'en est pas moins très efficace et prenant. Le travail autour du son est peaufiné au détail près : que ce soit les voix des acteurs qu'on ne voit jamais et qu'on s'imagine ou encore les ambiances et les actions qui dessinent un mystère et un suspense sans pareil. Sans jamais quitter une seule fois le centre d'appel de la police, on est rivé sur l'avancée de la situation mais aussi sur la (dé)construction du personnage principal qui a lui sa dose de secrets. Bien que certains rebondissements m'ont paru évident, ça ne m'a pas empêché d'être harponné par cette action minimaliste et totalement mentale, à la fois percutante et originale. C'est une expérience sensorielle qui pourra plaire à bon nombre de curieux, amateurs de nouvelles sensations. Une chose est sur, il y a pas de quoi s'ennuyer !
Original , tenir en haleine un scénario juste au bout du téléphone , respect.
Avantage au bout du fil , nous imaginons la scène en direct.
Avantage au bout du fil , nous imaginons la scène en direct.
Film intéressant et déroutant jusqu'à la fin. Ce petit bureau qui engrange tant de secrets et le responsable au tél qui ne peut pas faire ce qu'il a envie de faire pour aider l'appel au secours qu'il vient de prendre en charge. C'est un travail à la fois responsable et frustrant lorsque l'on ne peut pas agir seul pour aider la personne désemparée. Bien interprété et un bon scénario qui nous envahit avec beaucoup de questions sans réponses. Au départ on ne se sent pas trop concerné mais au fur et à mesure on ressent la problématique de la situation. Plein de suspens jusqu'au bout, intriguant, à voir....
The guilty est un thriller en huis-clos, l’action se déroulant uniquement dans deux pièces du standard de la police de Copenhague, en temps réel. On suit alors avec une tension grandissante un agent de police qui va essayer tout le long du métrage de régler une affaire d’enlèvement sans quitter les lieux. Le film est porté par Jakob Cedergren, qui interprète de manière convaincante, Asger, un policier impliqué dans une bavure et consigné provisoirement au standard le temps de son procès. Le scénario est prenant car on est facilement pris par cette intrigue qui connaît quelques rebondissements. En revanche, on peut s’interroger sur l’adaptation sur grand écran d’une histoire qui aurait mieux rendu au théâtre.
Yves G.
Asger Holm est officier de police. Il va être jugé pour une bavure qu'il a commise et compte sur le témoignage de son coéquipier pour le blanchir. En attendant son procès, il a été affecté au 112, le service téléphonique d'urgence de la police danoise.
Au milieu des appels plus ou moins fantaisistes qu'il reçoit, Asger Holm reçoit celui d'une femme qui prétend avoir été kidnappée. Elle raccroche brutalement. Asger Holm mettra tout en œuvre pour la retrouver et lui porter secours.
"The Guilty" constitue un tour de force. Il filme une traque policière sans quitter le policier qui la mène, sans mettre les pieds hors du service depuis lequel il reçoit les appels plus ou moins hachés d'une femme prénommée Iben et tente de contacter son mari, Michael, sa fille, Olivia, et les forces de police qu'il lance sur leurs traces.
Sacrée gageure que Gustav Möller relève haut la main aidé par son acteur principal, sinon unique, Jakob Cedergren, croisé en 2010 dans un film mineur de Thomas Vinterberg. On imagine volontiers le défi qu'il s'est lancé : "Et si on filmait une enquête policière sans quitter une pièce, sans une seule image de ses auteurs et de ses victimes ?". Hitchcock aimait à dire qu'il rêvait de réaliser un film se déroulant dans une cabine téléphonique. Il allait à moitié réaliser ce fantasme de réalisateur avec "Lifeboat" (1941) , rassemblant sur un canot de sauvetage les neuf survivants du torpillage d'un paquebot américain par un sous-marin allemand. "Phone Game" (2002) avec Colin Farrell est construit sur le même principe : la caméra ne le lâche (quasiment) pas, qui décroche le combiné d'une cabine publique et s'entend dire par le sniper qui le vise qu'il sera tué s'il raccroche. Plus claustrophobe encore, "Buried" (2010) filme avec quelle efficacité un "subcontractor" américain enterré vivant en Irak, relié au monde extérieur par un téléphone mobile à la connexion défaillante.
Le film, qu'un aveugle pourrait suivre sans quasiment en rien perdre, repose en grande partie sur ce qu'entend Asger Holm. Le travail sur le son est remarquable. Un plus grand parti aurait pu en être tiré, par exemple en disséminant des indices dans les appels de Iben, que le policier retrouverait en écoutant la bande de l'enregistrement.
Pour tenir la durée, il faut des rebondissements. Il y en a un, de taille, au milieu du film, que je n'avais pas vu venir. C'est bien. Mais ce n'est pas assez pour tenir la durée. À défaut, le scénario donne à son héros un passé - cette bavure dont il s'est rendu coupable - dont on se demande un temps si elle a un lien avec le drame qu'il est en train d'aider à élucider. La clé est à rechercher dans le titre et dans sa promesse de rédemption. La ficelle est un peu grosse, la béquille trop voyante. Dommage...
Au milieu des appels plus ou moins fantaisistes qu'il reçoit, Asger Holm reçoit celui d'une femme qui prétend avoir été kidnappée. Elle raccroche brutalement. Asger Holm mettra tout en œuvre pour la retrouver et lui porter secours.
"The Guilty" constitue un tour de force. Il filme une traque policière sans quitter le policier qui la mène, sans mettre les pieds hors du service depuis lequel il reçoit les appels plus ou moins hachés d'une femme prénommée Iben et tente de contacter son mari, Michael, sa fille, Olivia, et les forces de police qu'il lance sur leurs traces.
Sacrée gageure que Gustav Möller relève haut la main aidé par son acteur principal, sinon unique, Jakob Cedergren, croisé en 2010 dans un film mineur de Thomas Vinterberg. On imagine volontiers le défi qu'il s'est lancé : "Et si on filmait une enquête policière sans quitter une pièce, sans une seule image de ses auteurs et de ses victimes ?". Hitchcock aimait à dire qu'il rêvait de réaliser un film se déroulant dans une cabine téléphonique. Il allait à moitié réaliser ce fantasme de réalisateur avec "Lifeboat" (1941) , rassemblant sur un canot de sauvetage les neuf survivants du torpillage d'un paquebot américain par un sous-marin allemand. "Phone Game" (2002) avec Colin Farrell est construit sur le même principe : la caméra ne le lâche (quasiment) pas, qui décroche le combiné d'une cabine publique et s'entend dire par le sniper qui le vise qu'il sera tué s'il raccroche. Plus claustrophobe encore, "Buried" (2010) filme avec quelle efficacité un "subcontractor" américain enterré vivant en Irak, relié au monde extérieur par un téléphone mobile à la connexion défaillante.
Le film, qu'un aveugle pourrait suivre sans quasiment en rien perdre, repose en grande partie sur ce qu'entend Asger Holm. Le travail sur le son est remarquable. Un plus grand parti aurait pu en être tiré, par exemple en disséminant des indices dans les appels de Iben, que le policier retrouverait en écoutant la bande de l'enregistrement.
Pour tenir la durée, il faut des rebondissements. Il y en a un, de taille, au milieu du film, que je n'avais pas vu venir. C'est bien. Mais ce n'est pas assez pour tenir la durée. À défaut, le scénario donne à son héros un passé - cette bavure dont il s'est rendu coupable - dont on se demande un temps si elle a un lien avec le drame qu'il est en train d'aider à élucider. La clé est à rechercher dans le titre et dans sa promesse de rédemption. La ficelle est un peu grosse, la béquille trop voyante. Dommage...
On entre, on s'assoie, on nous a prévenu, on nous en a parlé, on sait, ça commence comme prévu, on espère que ça va être à la hauteur, ça commence tout doux, comme la vie normale, puis on s'en prend une. Ca commence. On oublie ce qu'on nous a dit, on s'accroche, on comprend, on compati, on a peur, on n'a pas le choix, il faut attendre le prochain appel, pour comprendre mieux encore, et tout d'ailleurs.
Brillant, superbement joué, criant de vérité, les coulisses de l'activité policière comme on les voit rarement. Un très bon film.
Brillant, superbement joué, criant de vérité, les coulisses de l'activité policière comme on les voit rarement. Un très bon film.
Cette proposition vaut le détour (mais sans plus) Le personnage principal est très attachant, le film est sobre et sa force est de se servir des images mentales du spectateur. Il s'inscrit dans son temps avec cette nouvelle lignée des séries sonoresr...mais pas sûr qu'il fasse date. Ce film se sert tout de même assez bien de son effet de style et nous surprend, montre les faiblesses du personnage, qui demeurent tout de même un peu poussives
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