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Pascal C.
1 abonné
7 critiques
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5,0
Publiée le 25 juillet 2018
Un chef-d'ouvre qui vous tient en haleine tout le film. Un thriller policier très bien scénarisé, écrit, filmé et réalisé. Ce film m'a rappelé l'atmosphère des meilleurs Hitchcock, Allez-y !!!
On se demande ce que ce "guilty" vient faire dans une salle de cinéma. Ok, l'histoire est bonne, la tension très bien servie...Mais... on aurait pu se contenter d'en faire une émission de radio! J'ai rarement vu un film aussi "huiscloté", une telle absence de mise en scène. Comment voulez vous expliquer au gens après de se déplacer au cinéma en payant 12 euros pour voir (ou plutôt ne pas voir) ce genre de film...
Audacieux et impressionnant huis clos, limite seul en scène pour cet acteur danois, Jakob Cedergren, qui "tient la boutique" pendant près d'une heure et demi. Le scénario, un jeu et une mise scène sobre et efficace suffise amplement à maintenir en haleine des spectateurs portés par les rebondissements de ce thriller sans fioriture et dramaturgie excessive ou surjouée.
Bon film danois, le temps passe très vite, on accompagne ce policier dans son envie de faire le bien, l’intrigue tiens tout le long du film. Je le conseille vivement 🎞👌�
On est ici face à un film purement conceptuel, c’est-à-dire où tout repose sur le traitement du postulat de base. A titre d’exemple, « Buried » se focalisait sur le pari de faire tenir un film avec une personne enfermée dans un cercueil durant quatre-vingts minutes. Ici on assiste à un mélange de deux films du même acabit basés sur un appel téléphonique : « Phone Game » où Colin Farrel se trouvait coincé dans une cabine durant tout le long-métrage et « The Call » où Halle Berry devait sauver une adolescente kidnappée, le film alternant prises de vues au centre d’appel d’urgences et séquences avec le ravisseur et la victime. Dans « The Guilty », c’est un policier danois muté dans le même type de structure qui doit essayer d’aider une victime d’enlèvement mais on ne quittera jamais de vue le visage dudit flic, ni l’enceinte de la centrale d’appels.
Pour que ce type de films fonctionne à plein régime, il faut maîtriser le postulat initial et surtout veiller dans ce cas particulier à ne jamais ennuyer le spectateur, de parvenir à le tenir en haleine tout du long. Le metteur en scène Gustav Möller réussit ce pari la plupart du temps même s’il menace à deux ou trois reprises de devenir répétitif ou de nous faire décrocher. Heureusement, le scénario est assez malin pour faire en sorte que, lorsque cela arrive, un rebondissement du script ou un élément nouveau vienne stimuler notre curiosité et nous faire rentrer à nouveau dedans. On apprécie également que le concept soit entièrement assumé de la première à la dernière minute. En effet, on ne quittera jamais l’enceinte de la salle d’appels du numéro d’urgence danois ni le visage de l’acteur Jakob Cedergren qui compose une partition irréprochable pour un rôle pas forcément difficile mais contraignant.
« The Guilty » manque tout de même parfois d’un chouïa de tension et de rebondissements ou d’événements pouvant rendre sa vision encore plus stimulante. On aurait même pu lui retirer une dizaine de minutes pour le rendre plus rythmé et efficace et gommer quelques invraisemblances. De plus, le fait que les films cités plus haut soient passés avant lui enlèvent la primeur du concept et donc le côté complètement novateur. Quant au fin mot de l’histoire, assez surprenant, il nous plonge dans les méandres des faits divers glauques dont nous abreuve régulièrement les médias. Quant au personnage principal, il souffre bien sûr d’un trauma que cette affaire va permettre de laver sous forme d’exutoire. On apprend également quelques informations intéressantes sur le fonctionnement de ces numéros d’urgence. Donc si on passe un moment agréable et que le tout est maîtrisé, « The Guily » n’est pas non plus aussi magistral et aussi excitant que prévu au point d’en devenir un incontournable pour cet été.
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A l'instar de Buried avec Ryan Reynolds ou Locke avec Tom Hardy, le film repose uniquement sur son scénario et sa capacité à gérer le temps. Et ça tient plutôt la route, pas vraiment de temps mort, un acteur convaincant et un suspense bien géré. Pour répondre à certaines critiques sur la crédibilité de l'histoire, à 6 ans on sait parfaitement retenir un n° de téléphone, spoiler: surtout si le père, conscient du danger, le martèle à son enfant à chaque visite.
D’un concept audacieux et un budget ridicule, Gustav Möller nous offre l’un des films de l’année, un polar sous tension qui fonctionne de la première à la dernière minute. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un aussi bon huit-clos au cinéma et ce succès est principalement du à mon sens au scénario. Sans exagérer, ce film est un pur modèle d’écriture. L’action ne faiblit presque jamais, les retournements sont super bien amenés et parviennent à nous surprendre, les personnages sont tous attachants bien qu’un seul soit présent à l’écran et le passé du protagoniste principal est dévoilé progressivement de manière très subtile. Plus qu’un polar suspense, « The guilty » se révèle être un véritable thriller psychologique qui questionne le spectateur sur le poids de nos actions. A mesure que le film avance, spoiler: le personnage va se replier sur lui-même (il s’isole littéralement) et ce n’est qu’en acceptant de regarder en face ses actes et de les assumer qu’il obtiendra la rédemption qui passe ici par le sauvetage de sa principale interlocutrice . Cette évolution du personnage est très habile et apporte une profondeur appréciable à ce dernier ainsi qu’au long-métrage par extension. Pour le reste, on peut saluer la performance titanesque de l’acteur central, le monstrueux travail de design sonore ainsi que la maitrise des dialogues qui permettent au concept de tenir debout. Le fait que le spectateur n’ait accès à l’action que par l’intermédiaire d’un réceptionniste du 911 semble aller à l’encontre du principe même du cinéma qui est, doit-on le rappeler, l’art du visuel. Mais le film balaie cette idée reçue en se révélant être une illustration parfaite de la puissance du hors-champ, le spectateur ne voit rien mais il est paradoxalement deux fois plus sensible au suspense, ce dernier épousant totalement le point de vue du protagoniste principal, aussi aveugle et impuissant que lui. Modèle d’immersion, « The guilty » est à mon sens l'une des plus belles surprises de cette année 2018, un film puissant et audacieux comme j’aimerai en voir plus souvent.
Huit-clos saisissant, The Guilty s'impose dès les premiers instants comme une réussite incontestable dans le genre policier. Gustav Moller et Emil Nygaard Albertsen nous livrent un thriller/policier digne des classiques du genre sans jamais virer dans les clichés, apportant toujours une grosse part d'originalité. Pendant la totalité du film on ne sort pas de ce centre d'appel du 112 et pourtant on se surprend à s'imaginer chaque détail des appels, que ce soit les personnages, les situations, les lieux,... C'est surement là que réside la plus grande force du long-métrage, d'avoir su instituer une tension palpable à chaque instant mais surtout d'avoir réaliser un film où le spectateur va s'imaginer toutes les scènes comme il l'entend. Il est rare de voir des films permettant au spectateur de laisser libre court à son imagination mais celui-ci en fait incontestablement parti. Jakob Cedergren hérite d'un rôle complexe puisque tout repose sur sa performance, et quelle performance. Sans trop en montrer ou avec juste quelques ombres fugaces sur le visage, l'acteur fait ressortir toute la tension qui habite le long-métrage jusqu'à un dénouement surprenant et génial. La réalisation est excellente, les bruitages sont parfaitement gérés pour permettre à tous de s'imaginer dans cette situation. Chaque plan fait vivre toute la tension du personnages impuissant derrière son écran. Là où on est surement le plus saisi par la qualité de cette performance, c'est lorsque les bruits extérieurs sont tous coupés pour ne laisser que les personnages dialoguant, plongeant le spectateur dans une sensation d'expectation. Sans faire un usage excessif ou même minime de la musique, Gustav Moller réussit à nous livrer un policier digne de ce nom. The Guilty devient rapidement un classique en la matière, prouvant qu'il est possible de réaliser des policiers de grande qualité avec juste un téléphone.
Ce film est simplement très mauvais de tout point de vue.. Je même éclate de rire au moment le plus tendu tellement les dialogues étaient ridicules, le mec semblait être bête et ce n’était ni croyable ni les personnages intéressants. Trop moyen.
un film passionnant sous beaucoup de rapports…..Le minimalisme de la mise en scène, un officier de police au téléphone, des moyens technologiques à la big Brother ( repérage immédiat des coups de fil, de l'identité du correspondant) ….et des dialogues en urgence….on découvre la vie et les motivations des uns et des autres, (y compris du policier) avec un rythme soutenu qui ne renie pas l'émotion;...celle ci est toujours palpable et c'est ce qui rend le film très intéressant, l'humanité des personnages, leurs failles, et la modernité du discours...Les personnages sont humbles, modestes, le fait divers un peu glauque certes, mais la fin est à la hauteur du scénario, simple et efficace;....Si vous voulez passer un excellent moment face à un film qui a certains rapports de construction avec Duel de Spielberg, n'hésitez pas…..
J'ai la très nette impression que vous n'allez pas me croire ! Quoi, un film dans lequel on reste pendant 1 h 25 aux côtés d'un flic presque toujours seul et qui passe son temps au téléphone, à recevoir et à donner des appels, un tel film serait absolument passionnant, du début à la fin ? Eh bien oui. Si vous ne me croyez pas, allez le voir ! De toute façon, je ne vous en dirai pas beaucoup plus. Tout juste que le film est danois, que ce flic travaille au 112, au centre des appels de secours de Copenhague, qu'il reçoit au début du film l'appel d'une femme en détresse et qu'on ne voit jamais la grande majorité des comédiens dont le nom défile au générique de fin. On ne fait que les entendre ! A noter que Jakob Cedergren, remarquable dans le rôle du flic, interprétait le rôle principal de "Dark horse", un film danois sorti en 2007, malheureusement loin d'avoir rencontré le succès qu'il méritait.
un film qui traite de façon très originale un sujet de notre vie quotidienne : la violence et l'intervention de la police ! un metteur en scène qui prend des risques, un acteur remarquable qui porte sur ses seules épaules la totalité de l'action et du drame ! intense, très fort, très humain... une " économie " rare de moyens pour une réussite dense et rare ! à voir ...
Premier film de Gustav Möller et coup de maître ! Alfred Hitchcock prétendait qu'il rêvait de faire un film se déroulant dans une cabine téléphonique. Möller réussit ce pari fou en nous passionnant pour un scénario se déroulant durant 1h30 dans les 20m2 d'une salle d'appel du 112. Il faut dire que son scénario est retors, malin, tendu ; sa mise en scène brillante, son travail sur le son (et, en particulier, sur le son hors champ) admirable et terriblement anxiogène car faisant plus appel à l'imagination du spectateur et son interpréte, Jakob Cedergren, magnétique. Une absolue réussite qui mériterait le rang de film culte au même titre que "Usual suspects". A voir absolument.
un tres beau film psychologique ou apparaissent les méandre de l'esprit humain, ses paradoxes, à travers un policier dépassé par ses émotions... je le recommande, film passionnant