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Michael78420
46 abonnés
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4,5
Publiée le 18 décembre 2024
Pari audacieux que de faire un film sur une astronaute, sans jamais la montrer dans l'espace. On pourrait craindre l'ennui à force de voir Sarah (Eva Green) s'entrainer sur Terre. Il n'en est rien. Les décors authentiques, les quatre langues parlées couramment par l'héroïne (français, anglais, allemand, russe) et même la présence de Thomas Pesquet, donnent le sentiment d'assister à un documentaire intime. On comprend que Sarah a voué sa vie à l'espace. À tel point que sa fille s'appelle Stella (étoile) et sa chatte Laïka (comme la chienne envoyée dans l'espace en 1957). La difficulté de l'entraînement est montrée sans détour. Et pour un homme qui a voulu être astronaute, c'est passionnant ! L'entrée en quarantaine m'a bouleversé, sans que je comprenne pourquoi. Peut-être parce que la fille de Sarah était absente pour ce moment clé de la vie de sa mère... La séparation mère-fille est difficile, mais comme le dit l'expression italienne citée dans le film : "Tu voulais un vélo, pédale maintenant." (Hai voluto la bicicletta? E adesso pedala!). Curieusement Sarah dessine des cœurs quand elle écrit à sa fille, mais ne lui dit jamais "je t'aime." C'est pourtant si simple... Mais Anton, le cosmonaute russe, la prévient : "Le plus dur c'est le retour. Quand tu découvres que la vie a continué sans toi." La petite Zélie Boulant-Lemesle est incroyable dans son interprétation de Stella, exprimant des émotions d'une rare intensité chez une actrice aussi jeune. Le générique de fin est splendide, en hommage aux femmes astronautes, mention spéciale pour Claudie Haigneré, sur la mission Cassiopée... Seule bizarrerie, le comportement improbable de Sarah à quelques heures du décollage, qui a peu de chance d'arriver autrement que dans une fiction. Malgré ce point, Proxima est une réussite magistrale.
Un manque de crédibilité, mal réalisé, d’interminable lenteur, si ce film est un hommage aux femmes astronautes il est deceptif. Thomas Pesquet en parle dans son livre « ma vie sans gravité » mais on est déçu du résultat.
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3,0
Publiée le 23 juin 2024
Eva Green est prête à conquèrir l'espace dans "Proxima" (2019). Pas besoin de voir une astronaute dans l'espace à grand renfort d'effets spèciaux pour faire un beau film intimiste! L'histoire fonctionne bien à terre mieux quand la cinèaste Alice Winocour dècrit le sentiment qui saisit toute femme astronaute partagèe entre le rêve d'une vie et la douleur d'une sèparation imminente avec sa fille! Nommèe au Cèsar de la meilleure actrice, Eva Green trouve en cette mère astronaute l'un de ses meilleurs rôles, s'aventurant pour la première fois en territoire inexplorè! Ce qui fait que "Proxima" fonctionne, c'est son jeu qui donne aux scènes beaucoup de profondeur! C'est toute l'amour d'une maman pour sa fille qui nous saute aux yeux et au coeur même si l'ambition prend le dessus sur tout...y compris la chose que l'on aime le plus sur Terre! En rèsulte une oeuvre à voir et à ressentir, vous faisant rèflèchir sur vous-même! Rien, mais alors rien à voir avec "La femme du cosmonaute" (1998)...
Promis, je ne jugerai pas uniquement cette réussite à la présente au générique final d'Agar Agar, car il y a bien autre chose qui résonne dans ce film de raison, qui suit l'investissement personnelle d'une femme astronaute qui a tout à prouver pour monter à bord de la prochaine mission spatiale. Physiquement et psychologiquement, cette préparation est rudement menée, par contraintes et force de persuasion, jusquà laisser ceux qu'on aime derrière soi. Une belle surprise très convaincante et bien documentée qui nous donne même le droit à la présence de Thomas Pesquet pour enrichir cette production qui mise sur le dépassement de soi plus que sur le spectaculaire.
Un pur chef d'œuvre avec Eva Green dans le rôle de Sarah Loreau, telle qu'on ne l'a jamais vue, naturelle, bouleversante, forte et fragile à la fois, déterminée et déchirée entre sa passion pour son métier et sa vie de mère. La jeune Zélie Boulant-Lemesle est la révélation du film et l'on sent sa complicité réelle avec sa mère de cinéma, protectrice et touchante. Sandra Hüller est excellente également. Les rôles masculins ne sont pas en reste. Merci Alice Winocour pour ce bijou porté par des femmes!!!
Comme le « chant du loup « Proxima décrit avec beaucoup de minutie le quotidien d’un métier exceptionnel. Ici, c’est d’une astronaute dont il s’agit et c’est également passionnant. Aucun besoin de sensationnalisme excepté la beauté d’Eva Green. Sa relation avec sa fille est traitée avec réalisme et délicatesse. Elle souffre mais à aucun moment on ne craint qu’elle ne renonce et c’est la force de ce personnage et de ce film magnifique.
Vu le 10/01/2024 Film que j'ai voulu voir essentiellement pour Eva Green parce que j'apprécie beaucoup cette actrice. Le film se veut une ode au monde féminin tout tourne autour dans ce film où l'on voit une mère essayer de concilier sa vie de mère avec celle d'astronaute alors qu’elle a été choisie pour faire partie d'un vol sur Mars, privilège rare pour une femme. Cetaines scènes sont assez époustouflantes puisqu'elle ont été tournées sur les lieux même des entrainement des astronautes ou du décollage de la fusée à Baikonour, ce qui est un privilège rarement accordé. Le film est fort et on apprécie aussi la présence de Thomas Pesquet au milieu du film pour une courte séance de cours sur l'environnement dans l'espace et les dangers qu'on peut y rencontrer. Eva Green (Sarah Loreau) montre encore tout l'étendue de son talent même si je reste mitigé sur la scène en fin de film où elle sort de la base pour voir une dernière fois sa fille et tenir sa promesse. Car mine de rien, en rompant la quarantaine, elle prend le risque de saboter la mission juste pour une promesse? Je comprends qu'il faille essayer de tenir ses engagements avec les enfants mais là l'enjeu est assez énorme... On a aussi droit à quelques scène ssur la plastique de l'actrice qui ne sont pas déplaisantes. Un film originale avec la présence de la star américaine Matt Dillon (Mike Shannon) qui ressemble plus à un documentaire qu'un film mais qui vaut le déplacement tout de même, il n'y a pas de scènes dans l'espace comme dans "Gravity" c’est différent mais très instructif tout de même
De Alice Winocour-2019- Entre film et documentaire. Le film déploie une somme de données sur la préparation d'un vol spatial. En ce sens le film est une réussite. Pour autant on s'ennui très vite ! Il y avait certainement beaucoup de thèmes à aborder comme le risque de ne pas revenir, le danger d'une telle mission, la peur de ne pas revoir sa mère ou femme .. Mais cela ne décolle pas et la chronique de cette vie familiale est souvent plate et vide . Bref on attend la fi du film ! Avec Eva Green, Zélie Boulant-Lemesle, Matt Dillon
C'est un chouette film, une histoire de femme, une histoire originale, celle de femmes astronautes, cosmonaute ou spationautes, comme on veut, avec Eva Green, et sa fille et Alice Winocour aux commandes, à qui on doit Marylan, par exemple, qui comparé à ce Proxima est un cran en-dessous. C'est donc un film de femmes, celles de toutes les femmes qui se battent au quotidien pour conjuguer vie professionnelle et vie familiale. Ce film semble personnel, et intimiste, une histoire de femmes donc, dans un monde d'hommes. A voir.
un film qui illustre la difficulté d'êtes à la fois femme mère de famille et exercer des activités spécifiques, ici astronaute. Le problème est bien traité, illustré avec des images réalistes des conditions d'entrainement des astronautes, sans fioriture ni complaisance, tout en soulignant la souffrance de la séparation mère-fille et le jeu ambigu parfois d l a fillette. Mais au final, c'est certes sérieux, mais ça manque un peu de souffle, de surprise, de rêve
Un sacré portrait de femme, porté encore une fois de manière magistrale, par une actrice que j'adore : Eva Green. Sur fond de conquête spatiale, et réalisé en partie à Baïkonour (!), on se prend petit à petit à aimer cette relation mère / fille, condamnée à être séparée par l'espace intersidérale. C'est un grand moment d'émotion, de voir cette fusée partir dans les étoiles, à la fin du film. Je ne peux m'empêcher aussi, de mettre une mention spéciale à Ryuchi Sakamoto, dont certaines musiques, nous transposent... au delà de l'infini.
Ce n'est pas un bon film, il manque de cohérence, est mal réalisé, entre documentaire et vie sentimentale, une astronaute forte mais fragile à la fois. Parce que c'est une femme au premier plan, du féminisme baveux qui cherche à ne pas l'être, pourtant il y avait de la matière pour d'autres choses mais en bonne partie tournée de façon ambigu, irréaliste spoiler: quand elle va voir la fusée avec sa fille à la fin notamment et anxiogène. Un faux documentaire avec des scènes plus intimistes qui ne font que développer des histoires qui restent au final inintelligible.spoiler: En générique de fin un hommage aux mère astronautes si on veut, un petit un an plus tard avec un retour sain et sauf ? non pas dans l'idée Les acteurs ne paraissent en rien les auteurs de ce gâchis c'est en cela que je reste sur un 2.
Que se passe-t-il dans la tête d'une mère astronaute et de sa fille de 8 ans qui vont être séparées pendant 1 an ? L'admiration de la fille pour la réussite de sa mère et la peur de la perdre dans cette mission dangereuse. La culpabilité de la mère qui sacrifie sa fille à sa carrière. Et puis c'est un vrai biopic pour nous faire vivre l'entraînement des cosmonautes et les derniers moments jusqu'au départ. On s'y croirait !
Il y a un véritable problème d'incarnation dans le film qui tient autant à un déficit de scénario que de mise en scène. Tout l'ensemble du métrage est filmé de manière interchangeable par une espèce de caméra molle uniformisant tout. J'en prends un seul exemple. A un moment, les personnages d'Eva Green et Matt Dillon marchent en extérieur tout en étant filmés de dos. Puis ils finissent par se disputer en regagnant leur voiture, mais ce faisant la caméra ne souligne à aucun moment ce changement de ton, si bien qu'on demeure en dehors de l'enjeu et incapables de ressentir quoique ce soit. Aucun changement de mise en scène pour souligner/surligner leur humeur. Et tout le film est ainsi fait, la caméra se contentant de survoler son scénario. Aucune scène ne respire, rien ne prend chair. Je pose une question : qu'est-ce que le film nous dit de ce que ressentent la mère et la fille à part, c'est évident, du manque ? Qu'est-ce que le film propose de nous dire de profond sur ce qu'elles vivent ? Dans ces conditions, la mission spatiale et l'ensemble des protocoles qui vont avec semblent jouer en tant que bouée de sauvetage pour la réalisatrice : il y a là une matière inépuisable sur laquelle s'appuyer pour raconter quelque chose. Il reste qu'il faudrait arriver à mettre tout cela en lien avec le propos du film - en l'espèce inexistant. La réalisatrice a beau faire défiler les photos de vraies astronautes en compagne de leur fille, elle passe d'après mois complètement à côté de son sujet.
Quel film "tartignole" ! Au lieu de se concentrer sur la mission spatiale, sur son exigence, sur la place d'une femme dans cet univers, sur le ressenti d'un enfant d'astronaute/spationaute, on nous bassine avec les larmoirements d'une mère fusionnelle. Le scénario en devient ridicule, totalement irréaliste, générant un malaise qui tourne à l'exaspération. Espérons que, dans la vraie vie, un chef de mission rejette immédiatement et définitivement un profil aussi pathologique.