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    Proxima
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    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    Alice Winocour estime que le rapport de la femme sur le grand écran est un sujet qui fait encore débat aujourd’hui. Elle rend ainsi hommage à la gente féminine, tout en offrant de la légèreté et un bon décollage dans une carrière qui saurait rapprocher hommes et femmes vers un objectif commun. Après avoir exploré des relations professionnelles intimistes dans « Augustine » et Maryland », mais surtout après avoir co-scénarisé le prestigieux « Mustang », la française revient avec un objectif lointain et à long terme. Pourtant, les enjeux s’étendent sur une courte durée, là où le travail de séparation est au cœur du récit. Une mère doit entretenir le lien avec sa fille et l’astronaute qui est en elle doit entretenir le lien qui la rattache à la gravité terrestre.

    Plusieurs niveaux de lecture se dévoilent, mais c’est bien dans la collision entre le privé et le professionnel qu’on nous ancre avant tout. Sarah Loreau fait la fierté d’une nation, mais c’est surtout une mère qui se dépasse sur tous les fronts. Être astronaute, c’est devenir un surhomme et dans ce milieu essentiellement masculin, elle se bat pour arracher son siège pour l’espace. Or, le récit traite déjà d’un espace à la fois vide et ouvert. On nous immerge dans les infrastructures de toute une préparation physique et mentale pour ces athlètes hors normes. Face aux conditions exigées, difficile de faire la part des choses entre ce métier qui s’avère être une passion aigüe et sa fille Stella (Zélie Boulant-Lemesle). Ces héroïnes tentent coûte que coûte de se rapprocher, mais l’avenir les sépare au fur et à mesure que les enjeux s’alimentent. On émet également les difficultés d’être une femme dans une société misogyne, tantôt frontal, tantôt subtil, mais ambiante.

    L’émotion est donc au centre d’une intrigue de précision, telle une Sarah dévouée à sa carrière et à sa fille qu’elle doit gérer à distance. Le traitement de cette gestion passe par un lot de d’épreuves qui relient Sarah à ses collègues. Elle cherche toujours à faire plus avec la modestie souhaitée, mais on découvre que l’humain ordinaire ne traîne jamais loin du personnage. On se sent concerné et investi dans cette relation mère-fille, comme les récents « Ad Astra » ou « First Man » aient pu l’explorer, mais avec une consolation plus funèbre ou épique. Nous pourrions toutefois trouver peu de choses à raconter, mais c’est le fait de s’emparer de l’instant et du portrait de la femme que le film séduit, malgré un discours féministe insistant. Il nous rappelle ô combien il est compliqué de se défaire de la gravité ou de couper le cordon, et qu’il ne faut pas trancher entre la maternité (ou la paternité) et les ambitions de carrière. Il nous rappelle qu’un astronaute n’a pas de genre, il n’est que l’empreinte d’une humanité grandissante et unie vers l’infini et au-delà.

    La conquête spatiale commence toujours sur Terre et ce film témoigne d’un regard vif et affûter pour les sensations. Offrant sans doute le rôle le plus complet et intimiste pour Eva Green, « Proxima » évoque un travail de séparation abouti. Et il est important de comprendre qu’il y a des choix à accepter dans ce dilemme. Sarah est souvent mise en opposition avec un père ou un collègue machiste, mais il ne faut pas oublier l’émotion qui nous rattachait à la Terre et ce qui la constitue. Il reste des choses à sauver chez les siens comme chez les autres. C’est dans un élan poétique et parfois intrusif qu’on peut décrocher la lune et se partager les parts ludiques d’un monde qui tend à se tourner vers les étoiles et les femmes fortes.
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    Alice Wincotour propose, avec « Proxima », un long métrage de fiction à la limite du documentaire. Pour son film, elle a eu l’autorisation de filmer à la Cité des Etoiles et à Baïkonour, ce qui est sans doute très rare, voire inédit, pour le cinéma. Son long métrage, qui dure deux heures, montre par le menu toute la préparation physique, technique, mais aussi mentale, même si sur ce dernier point le film aurait pu en montrer davantage. Elle à mis son actrice Eva Green en condition en lui faisant subir en vrai toutes les épreuves des futurs spationautes, à l’exception toutefois de la centrifugeuse (apparemment, même un acteur ultra motivé ne peut subir la centrifugeuse). En utilisant la musique au minimum (ce qui est un peu dommage quand on a la chance d’avoir Ryuichi Sakamoto aux commandes), en alternant la vie de Stella en Allemagne avec celle de sa mère en Russie, en n’ayant pas peur des gros plans, des scènes un peu contemplatives, un peu silencieuses, Alice Wincotour veut clairement privilégier l’expérience humaine par rapport à l’expérience technique. Son film n’est pas très glamour, c’est sur, pas de scènes d’anthologie, pas d’effets spéciaux, une photographie volontairement sombre, presque éteinte, tout concoure à faire de « Proxima » le film spatial le moins spatial de l’histoire du cinéma ! Il est peut être un tout petit peu trop long, il y a quelques scènes qui tirent peut-être un petit peu en longueur, mais dans l’ensemble « Proxima » fonctionne bien, on ne s’ennuis pas, et on se prend même à voir arriver le décollage vers l’ISS avec une certaine tension mêlée d’impatience, comme Sarah. Sans vouloir déconsidérer les seconds rôles tenus par Matt Dillon ou encore Lars Eidinger, le film tourne essentiellement autour du couple mère-fille Eva Green-Zélie Boulant-Lemesle. Eva Green est tout à fait crédible en femme passionnée, qui voit enfin arriver le rêve de toute une vie de travail mais qui vacille devant la perspective de la séparation d’avec sa fille de 8 ans. Eva Green a été physiquement courageuse avec le rôle de Sarah, mais émotionnellement ce n’était surement pas évident de faire passer à l’écran ce déchirement silencieux. Quant à la petite Zélie, elle incarne une petite fille presque fusionnelle avec sa maman (divorcée) et qui cache mal son angoisse de voir partir sa mère si loin, si longtemps. 12 mois, à l’échelle d’une vie, ce n’est pas grand-chose. Mais quand on a que 8 ans, 12 mois, c’est colossal ! Le couple mère-fille, immédiatement crédible et attachant, est le véritable socle du film. Le scénario a beau montrer par le menu la préparation herculéenne de ces héros des temps modernes que sont les astronautes-cosmonautes-spationautes (respectivement américains, russes et européens) , il a beau faire une petite place à Thomas Pesquet, qui dans son propre rôle participe à un briefing, il a beau expliquer les protocoles et tout ce qui prépare aux lancements des fusées, le vrai sujet du film n’est pas là. Comment partir si loin, pour des missions si longues et si importantes en laissant sur Terre ceux qu’on aime ? D’une manière très différente, c’était plus ou moins le sujet du film « Ad Astra » sorti il y a quelques semaines : le grand défi de l’aventure spatial n’est pas juste technologique, il est dans la tête ! S’éloigner des siens, perdre de vue la Terre, l’esprit humain se prépare à ce défi inhumain. En choisissant de mettre en scène une mère de famille, on pourrait croire d’emblée que « Proxima » cherche à monter que c’est plus difficile pour une femme que pour un homme. Cette impression m’a été désagréable au début du film, spoiler: et j’ai même crains un moment que le scénario ne nous fasse un mauvais plan, comme « Finalement, je ne pars pas, c’est trop dur pour ma fille ! ». Il faut dire que Sarah doit gérer des problèmes supplémentaires que les hommes ne gèrent pas, dont le plus désagréable : le machisme. Etrangement d’ailleurs, il a l’air plus présent chez l’américain que chez le russe, alors que la société russe n’est pas forcément un modèle sur ce plan là. Mais le film ne dérape pas, puisque Sarah s’accroche et s’impose cette séparation, va au bout de son rêve, ne se sacrifie pas pour sa progéniture, elle s’accomplit en tant que spationautes et en tant que mère. Dans le générique de fin, Alice Wincotour montre que dans l’histoire de la conquête spatiale, les femmes ont pris leur place et on été mères en même temps : l’accomplissement féminin passe aussi par l’accomplissement de soi. C’est difficile, Sarah en souffre, sa fille en souffre, mais elle va au bout. J’aime bien le message du film, c’est féministe, mais sans les gros sabots qu’on aurait pu craindre.
    Reste que « Proxima » n’est pas franchement un film grand public, je ne suis pas sure que tous ceux qui aiment les films sur la conquête spatiale y trouve leur compte puisque le film s’arrête au moment où le plus passionnant commence, le décollage. Mais j’ai bien aimé ce film si bien documenté qui, en plus de rendre hommage aux femmes de la conquête spatiale, rend aussi hommage à tous ces nouveaux explorateurs dont on sous-estime malheureusement aujourd’hui le courage et le sens du sacrifice.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 décembre 2019
    Ambitieux premier film, je regrette que l'idée de base patauge et fait du sur-place, finalement le sujet reste en surface et se contente de recycler la bande-annonce pendant deux heures. Une très belle séquence quand même, celle de l'évasion, un bonheur aussi bien visuel, qu'auditif. Je note aussi Eva Green, parfaite dans un double rôle, celui de l'astronaute acharnée et celui de la mère aimante. Un bon moment, sans plus, trop de longueurs.
    antony Z.
    antony Z.

    71 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    2,7 - Le sujet est intéressant sur le fond mais le film manque d'intérêt dans son traitement. L'ambiance est trop ostaire même si le film recherche de la crédibilité et à montrer la difficulté pour le personnage central de lier son rêve tout en étant maman. C'est horrible de dire cela mais dès les premières images, on sait que nous sommes sur une production Européenne...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Sarah fait partie des trois astronautes choisis pour partir en mission d’un an, en vue d’un voyage sur Mars. Elle s’entraine ardemment à l’approche de son départ, événement tant attendu bien que source d’inquiétude. Si elle est une astronaute expérimentée, qui impressionne ses collègues masculins au cours de leur préparation physique, elle est aussi une mère qui a peur de quitter sa fille. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/11/29/proxima/)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    D'un ennui mortel, c'est froid, silencieux , dialogue sans intérêt, il ne se passe rien , la boucle infinie des retrouvailles avec sa fille , des coups de téléphone pour dire des futilités. Intérêt = zéro
    L'histoire émouvante dune séparation mère fille, daccord mais c'est la vie de beaucoup de personne.
    Pas besoin de vendre une quelconque astronaute et de faire un film aussi mou, inspecteur derrick délivre plus d'actions encore.
    A voir a la télé un soir d'hiver, mais pas digne d'un cinéma.
    Laura U
    Laura U

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2020
    Vous avez été touché par Ad Astra de J. Gray ? Il y a fort à parier que l'univers de Proxima saura se créer une place dans votre coeur. Une fois de plus, on a droit à une plongée sensible, intimiste et introspective en l'histoire de Sarah, une mère qui aime profondément sa fille, Stella. Ce que Sarah aime peut-être tout autant mais différemment, c'est l'astronomie. Sa passion depuis qu'elle est enfant. Tout comme Ad Astra, il nous faudra accepter d'être confronté à de forts moments de silence. Pour la réalisatrice, "l'espace, c'est faire l'expérience de la fragilité humaine". Ce qui intéresse énormément Alice Winocour, ce sont les capacités du corps et ses limites. Nous avons donc, certes, des fragilités mais qui sont portées par une figure féminine déterminée. Eva Green incarne le portrait de cette femme qui s'affirme et se surpasse pour sa passion, face aux hommes, face à elle-même et pour elle-même. Sarah n'est pas fermée aux autres. On la voit souriante, affective. Pourtant, on est déchiré devant cette relation mère-fille pleine d'amour mais d'épreuves, de compromis.
    Stella, petite-fille introvertie est souvent montrée à l'image comme isolée dans le plan, avec derrière elle un fond sombre traduisant toute sa solitude intérieure tandis que d'autres enfants jouent gaiement dehors.
    Sa maman s'apprête à quitter la Terre, mais dans le même temps, à la quitter elle.

    Ne vous méprenez cependant pas, notre voyage s'arrête à la vie Terrienne du personnage et au temps de préparation que son grand départ lui demande. Procédé tout aussi intéressant, si l'on est pas assoiffé de science-fiction.
    JudyCarlotta
    JudyCarlotta

    72 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Un film que je n'irai pas revoir. Eva Green et Zélie Bouland sont très bien. Je n'arrive pas à saisir s'il s'agit d'un film sur l'amour maternel, qui est tellement plus compliqué que l'amour paternel, d'après ce film, ou de la critique d'un ex-conjoint, peu coopératif (jaloux de sa carrière?) – qui a la manie de faire rater l'avion à sa fille qui veut voir sa mère, ou de celle de l'enfant-roi qui passe avant tout. Peut-être tout cela à la fois. Si vous vous passionnez pour la conquête de l'espace, ce film a une valeur documentaire indéniable sur la préparation des astronautes, alors pourquoi pas ? Moi, je me suis un peu ennuyée.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Grande idée que de parler de l’amour filiale à travers ce récit d’une aventure spatiale qui se passe avant tout sur le plancher des vaches. Comme Damien Chazelle l’a remarquablement exprimé dans « First man », Alice Winocour nous rappelle que le plus dur pour aller sur la lune, c’est d’avoir les pieds sur terre. Ou l’histoire d’une astronaute française qui doit expliquer à sa petite fille les enjeux de son métier et ce qu’elle va faire pendant un an, très très loin d’elle. Subtile, touchant , ce n’est pas un film à hauteur d’enfant selon l’expression consacrée, mais à hauteur des questionnements du gamine, subtile et pertinente . Mais aussi très peinée par l’histoire qu’elle s’apprête à vivre. Zélie Boulant-Lemesle qui l’interprète est incroyable d’assurance et de naturel. Elle est quasiment de tous les instants, et ne flanche jamais, toujours sûre d’elle et crédible au possible. Bien soutenue par sa maman de fiction Eva Green qui se révèle elle aussi à la hauteur des enjeux engagés par la jeune cinéaste. Un grand film.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Pauline R
    Pauline R

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Une magnifique Eva Green dans ce rôle d'astronaute qui lui va si bien. Une belle histoire d'amour mère/fille qui est traitée subtilement et en respectant la réalité qui n'est pas toujours un conte de fée. Elle aurait peut-être mérité d'être plus poussée sur la petite fille et son histoire.
    De très belles images, toutefois il ne se passe pas grand chose dans ce film mis à part l'entraînement de la mère qui se prépare à aller dans l'espace. Des débuts d'histoire et de problématique auraient pu être développé davantage spoiler: comme le sexisme qui devient inexistant simplement après un training par exemple.
    .
    Counch88
    Counch88

    5 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Le film est froid. La réalisation est fade, pas de prise de risque, un récit linéaire qui se focalise essentiellement sur la relation mère/fille. Le thème du voyage spatial n'est qu'un prétexte. On n'y apprend pas grand chose car finalement ce n'est pas le sujet du film. Reste cette relation, qui manque de vie, on ne s'attache pas vraiment aux personnages, malgré une très bonne interprétation, surtout la petite fille. Ca manque d'émotion. Je dirais que le traitement des personnages est raté,le film n'est pas très intéressant. On ne ressent rien, on ne se pose pas de question, le film ne nous fait pas réfléchir. A quoi sert ce film?
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    Après First Man et Ad Astra voici encore un film sur l'exploration spatiale qui relie l'intime à l'infinité de l'espace, même si ici on se cantonne à l'entrainement des cosmonautes. Avec le temps j'avais fini par oublier qu'Eva Green est française et suis content de la voir tourner dans sa langue maternelle. Ici donc pas d'effets spéciaux mais simplement la relation d'une mère et de sa fille, d'une mère qui va disparaître momentanément dans les étoiles et d'un petite fille qui va grandir sans elle. Un film sur le manque et la maternité qui malheureusement ne m'a pas emporté ni touché plus que çà. On est très loin de l'émotion suscitée par les films de Chazelle et Gray.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    "Proxima" est un grand film touchant et sensible qui te fait grandir, loin de Mars, et même temps t'ouvrir les yeux sur le fond de l'humanité des êtres qui ne cessent de se projeter vers d'autres univers, loin de leur planète.
    On y voyage intérieurement, en restant sur Terre tout en se rapprochant de nos proches.
    Magnifique
    Narnet
    Narnet

    28 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Vu en avant première le lundi 25 Novembre. Un petit 3 : pas convaincu ni par le film, ni par la prestation d'Eva Green ...
    Boby 53
    Boby 53

    15 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2019
    Une idee simple: filmer les preparatifs d'une femme astraunote. Tout se passe sur terre, sauf l'avant dernière scene. C'est filmé au plus pres, sans esbrouffe, avec juste la retenue et l'emotion necessaires. Et on sort de là enthousiasmé et heureux! Oui, heureux!
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