Votre avis sur Sauver ou périr ?
2,0
Publiée le 17 novembre 2022
Je sais que je vais en froisser plus d'un avec ma critique mais je me dois de le faire quand même. Ce film dont j'ai tellement entendu parler de partout est tout simplement, pour moi, le plus surcoté de cette année 2018. Je ne partais avec aucun apriori donc je suis le plus objectif possible. Au niveau des acteurs, déjà à la base, je les adore tous les deux et ils ne m'ont pas déçu. Paradoxalement, j'ai trouvé même Anaïs Demoustier au dessus de tout malgré son rôle un peu secondaire. On peut également dire que parfois et j'ai dis parfois, on est touché par cette histoire, ce qui peut paraître logique. Et ensuite, arrive les points faibles et pour moi, ils dominent hélas. Je ne comprends pas comment peut-on encore, aujourd'hui, réaliser un long métrage aussi moralisateur, cliché, nian-nian voire pleurnichard et surtout trop long. Pendant quasiment les trois quarts de "Sauver ou périr", on a le droit à des monologues avec des pleures, un fond de musique ultra-triste (c'est clairement insupportable), des scènes qui nous mettent au fond du trou tout en étant pas réussies, etc. Franchement, je suis déçu mais vraiment. Je sais qu'il ne faut jamais trop prendre en compte ce qu'on lit dans les médias, ce que l'on entend à la radio ou voit à la télévision quand un film est autant encensé mais alors là, et je ne pense pas que je suis le seul, je tombe de haut. La première demi-heure est intense, profonde et réaliste mais ensuite c'est la descente aux enfers ... désolé du terme mais c'est clairement ce que j'ai ressenti. Encore une fois, je m'excuse d'avance pour tous ceux qui l'ont adoré mais je ne peux pas faire l'hypocrite et écrire un avis qui ressemble à la majorité des gens. Voila, voila, bon film tout de même à toutes et à tous ! 8/20.
5,0
Publiée le 1 décembre 2018
Un film bouleversant ...
Un film ou l’ont sort plus grand
Un film qui fait grandir encore
Un film qui donne envi de vivre
Merci
3,0
Publiée le 28 décembre 2018
« Sauver ou périr » réserve de beaux moments d’émotion, mais surtout dans une troisième partie beaucoup plus intense, juste et profonde, que les deux premières, elles bien trop descriptives et linéaires...
En articulant son récit en trois parties bien distinctes, le cinéaste choisit ainsi un parti-pris un peu risqué qui amène ce film à être trop désarticulé et décortiqué, en réduisant nettement sa dimension dramatique, ce qui aurait pu ainsi transcender totalement l’histoire de ce couple.
Comme si Frédéric Tellier avait voulu tout nous montrer, tout nous expliquer, tout prendre en compte et jusque dans les moindres détails, intention louable en soi mais qui en s’étendant trop sur le temps, amène évidemment à des ellipses gênantes dans la construction pertinente de ce drame.
Au lieu d’entrer de plein fouet au cœur du sujet, et de tout centrer sur l’intimité de ce couple, sur tout ce qui fait leur identité et leur relation à travers la psychologie respective de chacun, on se perd d’abord dans un genre de documentaire exhaustif sur la vie d’une caserne de pompiers, pas inintéressante, mais à mon avis hors sujet dans ce contexte et donc en décalage avec l’esprit même du film.
Celui-ci aurait donc gagné à être resserré sur les liens tissés entre ces personnages, et c’est justement dans ces moments-là que Frédéric Tellier fait ressortir toute sa sensibilité, et l’émotion recherchée, ici à fleur de peau.
Plusieurs très beaux moments sur le doute, le questionnement, l’amour et enfin la reconstruction, sont particulièrement bien vus à travers ce traumatisme mais beaucoup trop tard pour être complètement emportés comme on l’espérait !
Ce qui n’empêche pas aux deux acteurs, Anaïs Demoustier et Pierre Niney, d’être investis profondément dans leur personnage difficile, ainsi que d’ailleurs quelques rôles secondaires fort prenants, chacun à leur façon !
On imagine sans peine ce qu’aurait pu donner cette tragédie familiale en l’épurant un maximum, en resserrant la tension à son paroxysme autour de ce jeune couple à la base si insouciant, ceci afin d’apporter toute la puissance que l’on sent poindre dans les dernières scènes !
3,5
Publiée le 30 novembre 2018
Ce qui est certain, c'est que Pierre Niney porte considérablement le film sur ses épaules. Il est toujours juste et bouleversant dans sa prestation : de son extrême implication dans son métier puis de son effondrement lorsqu'il sera brûlé. Le schéma est classique mais efficace : accident, reniement, désespoir, acceptation, reprise du goût à la vie.
Nous voyons surtout que le métier de pompier est réellement difficile et risqué, mais que l'envie d'aider son prochain prend le dessus.
Ce que je reproche au film, c'est sans doute son côté trop « bienveillant ». Sa femme est une sainte, le personnel médical, les amis, les gens... Tout est fait pour que l'histoire parte sur une gentille fin de romance comme on l'attendait afin de faire décrocher des larmes aux spectateurs. Je pense que tout ce qui s'est passé avant était suffisant et je trouve dommage que la vie des pompiers ne soit montré que dans la première partie. Néanmoins, « Sauver ou périr » est tout de même à voir pour le jeu d'acteur de Pierre Niney et le courage des pompiers dont la vie peut basculer à chaque instant.

cinephile-critique.over-blog.com
3,0
Publiée le 9 décembre 2018
Un film psychologiquement fort......qui montre bien le combat de l’homme contre l’adversité....pour revenir à la vie....
une première partie un peu longue pour moi...un peu trop courte pour la personne qui m’accompagnait....
3,0
Publiée le 9 décembre 2018
Beau film sur la détermination, l'amour et le courage. C'est un film sur la reconstruction d'un homme autant que d'un couple. Film qui se découpe en deux parties : sur la vie de pompier et sur l'après accident. Il comporte des scènes assez spectaculaires (sur les interventions des pompiers). Mais cette partie enchaine sans vraiment d'âme, mais avec un style quasi documentaire assez intéressant. Elle peut paraître juste là pour démontrer l'après ou "la chute sera d'autant plus lourde" pour le héros (et que les pompiers sont formidables, forcément sacrificiels!). Le réveil brutal est aussi démonstratif avec de nombreuses scènes tire-larme et inutiles spoiler: (discours trop long et peu crédible)
. Tout ceci est sauvé (sans jeu de mots!) par d'autres scènes prenantes et merveilleusement bien interprétées spoiler: (à l'hôpital avec l'infirmière qui démontre une très grande "juste distance" jusqu'à ce discours poignant de ce rescapé)
. Pierre Niney fait encore la démonstration (si elle était encore nécessaire!) qu'il est un des plus jeunes grands acteurs français. Il impressionne par sa justesse et faculté à tout jouer. Anaïs Demoustier lui renvoie bien la balle dans un rôle pas si simple que cela, voire parfois ingrat. Les seconds rôles sont bons (mention à Sami Boudjila exceptionnel en 5 scènes). La partition est donc au final assez bonne. On ne s'ennuie pas, pris d'empathie par ces héros "ordinaires". Dommage pour les effets appuyés.
4,0
Publiée le 1 décembre 2018
Pour son deuxième film, après l’épatant « Affaire SK1 », Frédéric Tellier se met à jouer au funambule. C’est clair, avec un thème comme celui-là, les écueils sont nombreux : tomber dans le cliché, la caricature du héros qui se relève courageusement de tout, ou au contraire sombrer dans le pathos, multiplier les effets dramatiques, ou bien encore verser davantage dans le documentaire que dans la fiction. La reconstruction d’un pompier dans un service des grands brulés, c’est un sujet très lourd sur le papier, et au final « Sauver ou Périr » s’avère être un long métrage équilibré, qui, même s’il tangue un peu parfois, tient bien en équilibre sur le fil de l’émotion. Comme dans son premier film, Fréderic Tellier opte pour une narration qui fait des sauts de puce : d’une scène à la suivante, 8 semaines ont passés, ou 8 mois, ou 3 jours, on le comprend vite au détour d’une image, d’une parole. Cette forme de narration lui permet, sans être trop didactique (il n’y a pas d’indications au bas de l’écran), de raconter sur 2 heures 3 ou 4 années de vie, sans s’appesantir trop longtemps sur les moments difficiles. Parce que bon, on ne va pas se mentir, cette séance de cinéma est forte en émotion, si l’on excepte les 15 premières minutes (qui lorgne davantage vers le documentaire) et les 15 dernières, les 90 minutes du milieu ne sont pas toutes faciles à digérer pour le spectateur : je n’avais pas versé autant de larmes au cinéma depuis bien longtemps ! Ce n’est pas tant les scènes de souffrances physiques qui serrent le cœur (elles sont fortes mais heureusement courtes) mais bien l’immense désarroi moral qui submerge Franck, sa mère, sa femme et même parfois le personnel soignant. On a l’impression d’une marrée de dépression qui monte, contre lequel tout le monde lutte mais qui monte et monte toujours. « Sauver ou périr », c’est l’histoire d’un homme qui doit tout réapprendre, marcher, manger seul, boire, parler mais qui doit surtout réapprendre à se regarder dans la glace, à se voir dans les yeux de ses amis, de ses anciens collègues, de sa femme. Franck doit accepter de ne plus être le même physiquement, professionnellement mais même plus que ça : de ne plus être le même tout court. Le scénario insiste sur le parcours de Franck mais aussi sur l’accompagnement qui permet sa guérison : les infirmières, les kinés, les médecins, les amis, tout ceux qui l’aiment et veulent l’aider. Ce film fait penser à « Patients », le film de Grand Corps Malade, en plus douloureux quand même, et en moins drôle. Pour Franck, l’ancien pompier, s’appuyer sur les autres n’est pas naturel. Alors forcément, il les repousse, se détourne et cède au désespoir. C’est là où le film trouve sa vraie dimension : Franck Pasquier n’est pas un héros valeureux et exemplaire, qui s’est courageusement relevé d’un drame abominable, c’est un homme qui doute, vacille, se montre injuste, flirte avec le suicide avant de se relever, une fois qu’il a compris qu’accepter l’amour et l’aide des autres le sauvera. Frédéric Tellier nous offre le portrait d’un homme qui accepte sa destinée, comme des milliers d’accidentés de la route ou de malades du cancer le font tous les jours, partout dans le monde, en évitant tous les clichés sur le pompier surhomme ou l’épouse héroïque qui surmonte tout. Son film dure deux heures pile et pas une seconde d’ennui à la clef avec une musique peut-être un peu trop présente par moment, mais pas désagréable. C’est filmé proprement : la scène de cauchemar est peut-être un tout petit peu « téléphonée » mais la scène de l’incendie qui va tout faire basculer est très bien rendue. Il nous prouve aussi par là que pour filmer un incendie de l’intérieur, ce qui est une prouesse technique, nul besoin d’en faire des tonnes et d’utiliser des effets spéciaux ultra spectaculaires pour être efficace en termes de rendu… et d’angoisse pour le spectateur. Le maquillage de Pierre Niney est également impressionnant, parce que là aussi, il le défigure sans en faire des tonnes. C’est bizarre de le dire ainsi mais les brulures de son visages sont certes bien visibles mais pas exagérées, pas insoutenables à regarder, elles ne changent pas son visage au point d’être méconnaissable, elles sont réalistes, en tous cas elles m’ont semblées réalistes. Pierre Niney incarne avec Franck Pasquier toute la palette des sentiments, charmeur et invincible au début (et sacrément musclé, dis donc !), il passe une grande partie du film sous d’épais bandages et ne peut exprimer ses émotions que par la parole, un « maman » bouleversant par exemple. Une fois les bandages enlevés, il incarne un homme fermé, prisonnier de lui-même et de masque en plastique qu’il porte en permanence, comme un bouclier contre le regard des autres C’est symboliquement une fois libéré de ce masque que le contact avec le monde extérieur redevient doucement possible. Anaïs Demoustier, quant à elle, incarne une jeune épouse courageuse (jusqu’à un certain point, bien entendu), amoureuse mais désemparée devant cet homme méconnaissable dans tous les sens du terme. Leur couple est survivra-t-il ? Peut-être que oui, peut-être que non, mais le personnage de Cécile est très fort, parfaitement tenu par une comédienne qui prouve qu’elle en a encore sous le pied en terme de performance. Que dire de plus sur « Sauver ou Périr », que c’est un film qui tient la route, d’une grande intensité, sur lequel souffle aussi, paradoxalement, un vrai souffle de vie et d’optimisme, un souffle léger, ténu, qui s’éteint presque par moment mais qui finit par souffler de plus en plus fort au fil des scènes, au fil des minutes qui passent. « Sauver ou périr » n’est pas un film qui existe pour donner des leçons d’héroïsme au monde entier, c’est un beau film sur le courage ordinaire d’un homme ordinaire confronté à un drame extraordinaire. Si l’on accepte l’idée d’être bouleversé, de verser quelques larmes, d’avoir le cœur serré parfois, alors il faut aller voir ce film, on en sort certes tout chamboulé, mais aussi étrangement serein.
3,0
Publiée le 21 novembre 2018
Vu en avant première en présence de toute l'équipe du film. Une incarnation de Pierre Niney excellente et une bonne prestation d'Anais Démoustier (qui intervient assez peu in fine). quelques scènes justes et fortes (notamment le moment où sa femme le quitte n'en pouvant plus de cette vie dans les hôpitaux). Le film ressemble à un documentaire d'un accidenté quasi reportage type ceux de France 3 avec le souci du détail, peu de dialogue et quasi aucune histoire.

Tout est traité comme dans la vraie vie, avec le rythme de la vraie vie. Du coup, c'est très juste et documenté mais on s'ennuie un peu, l'intrigue se déroulant exactement comme on le pressent, il n'y a quasi pas d'histoire (un homme heureux a un accident avec le feu et on suit pendant tout le film ses traitements médicaux, ses douleurs physiques et psychologiques) .On n'est pas emporté par les personnages comme dans un film de cinéma.

Plus gênant, le traitement est très (trop ?) "gentil" dans le sens où tous les personnages sont gentils et bienveillants, le personnel soignant toujours là, disponible et à l'écoute, sa femme, une quasi sainte. Les problèmes gênant sont tous occultés (sa femme est-elle fidèle ?). Le malade ne souffre jamais de moment de solitude, il y a toujours du monde pour le voir et le soutenir. A la fin, il retrouve sa femme et tous deux vont vivre d'un amour de conte de fée.
3,0
Publiée le 9 décembre 2018
Pas novateur pour un sous, ce film use de ressorts éprouvés pour jouer avec nos émotions. Il atteint parfois son but mais les ficelles sont un peu grosses. Il a le mérite de ne pas nous épargner, ne faisant l’impasse sur aucune des difficultés et des souffrances de Pierre Niney ou de son entourage au cours de ce processus de destruction et de reconstruction.
1,0
Publiée le 3 décembre 2018
désolé je m'inscris un peu à rebours de ce torrent de louanges, mais ce film est d'un ennui et d'un manque de cinéma flagrant.
passée la première demi-heure aussi sexy qu'un Envoyé spécial sur les pompiers, on a droit ensuite à un film sans aucune tension ni rythme, larmoyant et pathos (au secours la musique !!!).
3,0
Publiée le 9 décembre 2018
Le passage, dans la ligne narrative, du document(aire) - avec tempo très efficace, au (mélo)drame, est un brin emprunté. Mais le manque de fluidité initial se trouve assez vite corrigé par une manière délicate, quasi impressionniste dans le traitement - et "Franck" (Pierre Niney - autre bémol : plutôt moyen dans la prestation) réussit à infléchir un destin cruel (passer d'un "Sauver ou Périr" plein de promesses, à une vie fracassée façon "Fantôme de l'Opéra", ou selon esthétique expressionniste à la Ensor..), "la musique adoucissant les moeurs", en "morale" d'épilogue ! Frédéric Tellier en tout cas en progrès, pour moi, depuis "L'Affaire SK 1". Déjà quant au choix du sujet....
2,5
Publiée le 2 décembre 2018
Il est assez étonnant que le cinéma se soit aussi peu intéressé par le passé au monde des pompiers, dont les valeurs et les participations à des actions spectaculaires semblent offrir d'immenses potentialités scénaristiques. Dernièrement, Les hommes du feu de Pierre Jolivet, passé un peu inaperçu, posait un regard pertinent sur une caserne du sud de la France, mêlant adroitement le collectif et l'individuel. Sauver ou périr est lui centré presque exclusivement sur un individu dont le destin semble tout tracé et qui, après un accident, va devoir ranger ses espoirs au vestiaire et tenter de se reconstruire. Feu le pompier, bonjour le citoyen lambda. Le film aborde le sujet avec une certaine assurance mais tombe très vite dans une suite de figures narratives attendues, dramatiquement parlant, entre le désespoir et la renaissance. Ce n'est pas que le scénario soit mal écrit, c'est qu'il est sans grande surprise et surtout que sa gestion de la pudeur et de l'intimité est fort inégal, esquivant parfois les larmes puis recherchant directement l'émotion. La déception vient tout autant de la mise en scène de Frédéric Tellier, pourtant plutôt bien inspiré en la matière dans son premier film, L'affaire SK1. Si le film ne périt pas tout à fait de par ses lacunes, il est surtout sauvé par l'interprétation de Pierre Niney, toujours juste, et par celle d'Anaïs Demoustier dans un rôle pourtant ingrat de femme de héros tombé de son piédestal dans lequel elle parvient à montrer une subtilité et une lumière épatantes.
3,5
Publiée le 2 décembre 2018
Sauver ou périr s'agit du second film de Frédéric Tellier (après L'Affaire SK1) et décide de se concentrer à nouveau sur des faits réels, bien plus bouleversants encore - celle de la vie d'un sapeur-pompier parisien. Franck Pasquier vit dans sa caserne avec sa compagne. Alors qu'il est classé gardien du feu (lors de sa première intervention) il se sacrifie pour ses hommes et se réveille dans un service hospitalier destiné aux grands brûlés... Le film retrace son parcours difficile pour retrouver une vie (normale) ! La première partie du récit demeure la plus intéressante du lot et s'avère même excellente spoiler: puisqu'on découvre le métier et quotidien de ces soldats de feu, ses entraînements intensifs...
Le réalisme y est saisissant ! Ensuite vient une deuxième où le choc sera inévitable que se soit pour lui, ses collègues de travail ou ses proches ! Un moment pénible à passer sur des émotions fortes et sensibles spoiler: (les scènes d'opération).
Et une dernière entrée dans la résurrection du personnage décidant de reprendre sa vie en main spoiler: (reconquérir sa femme et trouver un autre boulot)...
Un cahier des charges attendu qui n'en demeure pas moins réussi et assez captivant pour verser plusieurs larmes dans la salle ainsi que spoiler: le discours de la victime qui va avec !
Sauver ou périr rend avant tout un hommage aux pompiers, mais surtout envers cet homme défiguré. Ce dernier est interprété par Pierre Niney. L'acteur s'avère une fois de plus, incroyable de justesse devant un tel drame. Il nous l'avait prouvé par le passé avec La Promesse de l'aube, Frantz ou encore L'Odyssée ! Niney sait transmettre des émotions et rend son personnage de pompier entièrement attachant. De plus, il s'est entraîné durement pour ce rôle, cela se voit ! Anaïs Demoustier est une femme forte, courageuse qui est prêt à attendre son mari spoiler: (malgré les dures périodes)...
Elle y est convaincante. Chloé Stefani - qui avait travailler avec le réalisateur de son précédent long-métrage - est très efficace et accessible dans lequel on peut facilement se confier... Il y a aussi cette métaphore avec les masques empruntant le charme du dernier film de Dupontel - Au revoir là-haut. Malgré quelques baisses de régime dans les deux dernières parties proposées, Sauver ou périr se veut un drame français poignant et dresse un portrait déchirant de l'homme sous le casque. Un beau film pour clôturer cette fin d'année !
4,0
Publiée le 29 novembre 2018
Un très bon film sur les sapeurs pompiers de Paris. Pierre Niney est très convaincant dans son rôle. Une très bon drame proche de la réalité.
4,5
Publiée le 22 décembre 2018
Magnifique film sur l'histoire d'un homme qui a pour devise SAUVER OU PERIR !!!!!
Très belle interprétation de Pierre NINEY où il est émouvant ; tout dans la retenue.
Anaïs Demoustier est merveilleuse dans ce rôle d'épouse aimante qui est là pour soutenir son mari blessé.
Les rôles secondaires de Chloé Stefani,Vincent Rottiers et Sami Bouajila apportent un réel relief à l'histoire.
Merci encore à ceux qui se sacrifient et à leurs familles pour venir en aide aux autres malgré les dangers !!!!�����������������������
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