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    Sauver ou périr
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    583 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2018
    Deuxième film de Frédéric Tellier presque quatre ans après l'excellent SK1. La bande-annonce de celui-ci n'était pas très rassurante, et puis je ne suis pas un grand fan de Pierre Niney (beaucoup trop surestimé à mes yeux). L'ensemble est classique et sans surprise. La mise en scène est solide, le scénario bien documenté, mais tout de même très bavard, l'accent est mis sur la psychologie des personnages. Quelques séquences très fortes, pas mal de longueurs. L’interprétation n'est pas renversante. Niney s'est bien préparé et on sent son implication, mais je ne suis pas entièrement convaincu. A vouloir trop éviter le pathos, le tout finit par manquer d'une certaine émotion et provoquer l'inverse. Au final, Sauver ou périr se laisse regarder mais ne restera pas la mémoire. Dans le genre reconstruction d'un homme et d'une famille après un drame, on a déjà vu nettement mieux...
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Dans les bons films, le pathos est administré à doses homéopathiques, en sirop ou en gélules. Ici, c'est en suppo. Et la boîte entière, s'il vous plait, les douze d'un coup, pour être certain que ça fasse effet. Alors par précaution, j'ai bien lu la courte notice faisant office de scénario : verser de l'empathie, absorber la scène horriblement horrible puis pleurer sur le sort du malheureux héros. Effectivement, nulle raison de craindre l'introduction massive car le pathos se diffuse lentement, très lentement, si lentement que le patient... heu le spectateur... a le temps de deviner tout ce qui va arriver : les scènes, les plans et les répliques. En bonus, sorte d'effet secondaire, on apprend également plein de choses aussi intéressantes que nouvelles : que le feu ça brûle, que les pompiers sont des gens formidables et que ce n'est pas facile tous les matins de se réveiller avec la gueule de Deadpool.
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Le passage, dans la ligne narrative, du document(aire) - avec tempo très efficace, au (mélo)drame, est un brin emprunté. Mais le manque de fluidité initial se trouve assez vite corrigé par une manière délicate, quasi impressionniste dans le traitement - et "Franck" (Pierre Niney - autre bémol : plutôt moyen dans la prestation) réussit à infléchir un destin cruel (passer d'un "Sauver ou Périr" plein de promesses, à une vie fracassée façon "Fantôme de l'Opéra", ou selon esthétique expressionniste à la Ensor..), "la musique adoucissant les moeurs", en "morale" d'épilogue ! Frédéric Tellier en tout cas en progrès, pour moi, depuis "L'Affaire SK 1". Déjà quant au choix du sujet....
    Fanadri123
    Fanadri123

    26 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Sauver Ou Périr ou la devise de la brigade des sapeurs pompiers de Paris (BSPP) raconte le tragique destin de Franck, tout jeune pompier vivant à la caserne avec sa femme enceinte. Son métier est sa vie, sauver des gens a toujours été son rêve. Mais un jour, alors qu’il se sacrifie pour extirper ses camarades des flammes, il en ressort le visage fondu. Défiguré, Franck va devoir réapprendre à vivre et accepter d’être sauvé à son tour.

    Réalisé par Frédéric Tellier (auteur en 2015 de l’ambitieux L’Affaire SK1), Sauver Ou Périr est un film sur la quête d’identité. Il s’agit ici d’un cinéma de transmission plus que de distraction pure. Frédéric Tellier s’attaque au sens de la souffrance et de la permanente reconstruction des êtres. Il insuffle à travers son histoire, la force de la vie et le questionnement du savoir comment vivre avec le mal au sens de la souffrance, de l’épreuve de vie. La question est alors existentielle ; chaque être peut à tout moment voir son existence basculer irrémédiablement suite à un tragique accident, lui reste alors à surmonter l’épreuve et le traumatisme pour ensuite se réinventer et continuer à vivre. Le réalisateur s’interroge également sur un sujet qui lui est cher ; la quête d’identité. Qui est-on vraiment lorsqu’on est dénudé de toute enveloppe sociale, éducative, professionnelle, de l’enveloppe des hasards de la vie et du conditionnement ? A cela s’ajoute à Sauver Ou Périr, une histoire d’amour. L’histoire d’un couple qui va s’aimer, se déchirer et se retrouver.

    Le film de Frédéric Tellier est un hommage à tous ces hommes qui, chaque jour, sont au service des autres. Le personnage incarné par Pierre Niney avait tout. Et du jour au lendemain il se retrouve grand brûlé, tout s’effondre autour de lui. Il est miraculé mais les reconstructions physiques et psychologiques vont être longues. Pierre Niney, de gabarit plutôt frêle et fragile, a eu une préparation physique importante pour endosser le rôle d’un sapeur pompier. La méthode a été simple et radicale ; être en immersion totale au sein de la brigade ; montée de cordes, port de matériel, accompagnement des professionnels au cours des interventions et entraînement quotidien, le tout supervisé par un coach sportif et une nutritionniste. Résultat : 9 kilos de muscles. Encore une fois, le pensionnaire de la comédie française est transcendant et son interprétation est bouleversante. Pierre Niney vit son personnage à fond que ce soit avant ou après son accident. Il y a cette dualité visible dans son regard où s’entrechoque sa grande jeunesse et sa réelle maturité.

    Dès le départ les curseurs sont placés au maximum, le spectateur plonge au cœur d’une caserne ou l’on découvre un personnage d’emblée dans l’excellence, l’exigence, l’altruisme et la solidarité. Puis survient la descente aux enfers où l’on passe dans la douleur physique et morale. Cette double polarité prépare de façon très intéressante la résolution de l’histoire. Le spectateur ne peut que se retrouver englobé dans ce récit aux épreuves universelles en se sentant tout simplement complice de ce couple et de son histoire. En ce sens, la construction du long-métrage est soignée, fluide et immersive. L’obsession du réalisme de Frédéric Tellier est présente tout au long du film, ça sent la vrai de bout en bout ; les interventions, les épreuves physiques et les émotions de chacun de ses personnages sont palpables.

    L’impeccable réalisation ne pouvait qu’être accompagnée d’une bande originale intimiste. Un piano arrangé, une musique simple et dépouillée, presque naturaliste en quelque sorte. Une volonté du compositeur Christophe La Pinta qui signe ici sa deuxième collaboration avec le réalisateur. La musique est en harmonie avec les images, les sonorités très viscérales renforcent la dramaturgie du film.

    Sauver Ou Périr est un film sur la combativité et la quête de soi au sein de l’univers des pompiers de Paris. La psychologie de la reconstruction y tient une part importante dans ce drame profond où le couple Pierre Niney/Anaïs Demoustier excelle à tous les niveaux.
    dominique P.
    dominique P.

    837 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2018
    C'est un film d'une rare immense intensité émotionnelle.
    Ce n'est pas évidemment un film pour se détendre et rire, bien au contraire, on est là face à un drame terrible qui nous prend à la gorge.
    Ce film est remarquable à tous les niveaux : réalisation, interprétation.
    On sort de là émus et sonnés.
    Moi qui n'aime pas bien l'acteur, je l'ai trouvé particulièrement excellent.
    Le film détaille bien tout le parcours : d'abord la vie tranquille et insouciante, puis l'accident, puis les longs mois d'hospitalisation et d'opérations, la détresse immense du malade et des proches, puis la sortie de l'hôpital et la grande difficulté à reprendre sa vie.
    Je tiens également à préciser que pour moi, spoiler: les critiques négatives sur ce film sont totalement injustifiées voire même inadmissibles (c'est un film dramatique, on le sait en allant le voir donc pas la peine de dire que c'est pénible à regarder / et non il n'y a pas de longueurs, il y a simplement un processus normal de reconstruction après un terrible accident / non ce n'est pas répétitif et non il n'y a pas de manque de consistance et autres méchancetés injustifiées que j'ai pu lire).
    Chris58640
    Chris58640

    211 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Pour son deuxième film, après l’épatant « Affaire SK1 », Frédéric Tellier se met à jouer au funambule. C’est clair, avec un thème comme celui-là, les écueils sont nombreux : tomber dans le cliché, la caricature du héros qui se relève courageusement de tout, ou au contraire sombrer dans le pathos, multiplier les effets dramatiques, ou bien encore verser davantage dans le documentaire que dans la fiction. La reconstruction d’un pompier dans un service des grands brulés, c’est un sujet très lourd sur le papier, et au final « Sauver ou Périr » s’avère être un long métrage équilibré, qui, même s’il tangue un peu parfois, tient bien en équilibre sur le fil de l’émotion. Comme dans son premier film, Fréderic Tellier opte pour une narration qui fait des sauts de puce : d’une scène à la suivante, 8 semaines ont passés, ou 8 mois, ou 3 jours, on le comprend vite au détour d’une image, d’une parole. Cette forme de narration lui permet, sans être trop didactique (il n’y a pas d’indications au bas de l’écran), de raconter sur 2 heures 3 ou 4 années de vie, sans s’appesantir trop longtemps sur les moments difficiles. Parce que bon, on ne va pas se mentir, cette séance de cinéma est forte en émotion, si l’on excepte les 15 premières minutes (qui lorgne davantage vers le documentaire) et les 15 dernières, les 90 minutes du milieu ne sont pas toutes faciles à digérer pour le spectateur : je n’avais pas versé autant de larmes au cinéma depuis bien longtemps ! Ce n’est pas tant les scènes de souffrances physiques qui serrent le cœur (elles sont fortes mais heureusement courtes) mais bien l’immense désarroi moral qui submerge Franck, sa mère, sa femme et même parfois le personnel soignant. On a l’impression d’une marrée de dépression qui monte, contre lequel tout le monde lutte mais qui monte et monte toujours. « Sauver ou périr », c’est l’histoire d’un homme qui doit tout réapprendre, marcher, manger seul, boire, parler mais qui doit surtout réapprendre à se regarder dans la glace, à se voir dans les yeux de ses amis, de ses anciens collègues, de sa femme. Franck doit accepter de ne plus être le même physiquement, professionnellement mais même plus que ça : de ne plus être le même tout court. Le scénario insiste sur le parcours de Franck mais aussi sur l’accompagnement qui permet sa guérison : les infirmières, les kinés, les médecins, les amis, tout ceux qui l’aiment et veulent l’aider. Ce film fait penser à « Patients », le film de Grand Corps Malade, en plus douloureux quand même, et en moins drôle. Pour Franck, l’ancien pompier, s’appuyer sur les autres n’est pas naturel. Alors forcément, il les repousse, se détourne et cède au désespoir. C’est là où le film trouve sa vraie dimension : Franck Pasquier n’est pas un héros valeureux et exemplaire, qui s’est courageusement relevé d’un drame abominable, c’est un homme qui doute, vacille, se montre injuste, flirte avec le suicide avant de se relever, une fois qu’il a compris qu’accepter l’amour et l’aide des autres le sauvera. Frédéric Tellier nous offre le portrait d’un homme qui accepte sa destinée, comme des milliers d’accidentés de la route ou de malades du cancer le font tous les jours, partout dans le monde, en évitant tous les clichés sur le pompier surhomme ou l’épouse héroïque qui surmonte tout. Son film dure deux heures pile et pas une seconde d’ennui à la clef avec une musique peut-être un peu trop présente par moment, mais pas désagréable. C’est filmé proprement : la scène de cauchemar est peut-être un tout petit peu « téléphonée » mais la scène de l’incendie qui va tout faire basculer est très bien rendue. Il nous prouve aussi par là que pour filmer un incendie de l’intérieur, ce qui est une prouesse technique, nul besoin d’en faire des tonnes et d’utiliser des effets spéciaux ultra spectaculaires pour être efficace en termes de rendu… et d’angoisse pour le spectateur. Le maquillage de Pierre Niney est également impressionnant, parce que là aussi, il le défigure sans en faire des tonnes. C’est bizarre de le dire ainsi mais les brulures de son visages sont certes bien visibles mais pas exagérées, pas insoutenables à regarder, elles ne changent pas son visage au point d’être méconnaissable, elles sont réalistes, en tous cas elles m’ont semblées réalistes. Pierre Niney incarne avec Franck Pasquier toute la palette des sentiments, charmeur et invincible au début (et sacrément musclé, dis donc !), il passe une grande partie du film sous d’épais bandages et ne peut exprimer ses émotions que par la parole, un « maman » bouleversant par exemple. Une fois les bandages enlevés, il incarne un homme fermé, prisonnier de lui-même et de masque en plastique qu’il porte en permanence, comme un bouclier contre le regard des autres C’est symboliquement une fois libéré de ce masque que le contact avec le monde extérieur redevient doucement possible. Anaïs Demoustier, quant à elle, incarne une jeune épouse courageuse (jusqu’à un certain point, bien entendu), amoureuse mais désemparée devant cet homme méconnaissable dans tous les sens du terme. Leur couple est survivra-t-il ? Peut-être que oui, peut-être que non, mais le personnage de Cécile est très fort, parfaitement tenu par une comédienne qui prouve qu’elle en a encore sous le pied en terme de performance. Que dire de plus sur « Sauver ou Périr », que c’est un film qui tient la route, d’une grande intensité, sur lequel souffle aussi, paradoxalement, un vrai souffle de vie et d’optimisme, un souffle léger, ténu, qui s’éteint presque par moment mais qui finit par souffler de plus en plus fort au fil des scènes, au fil des minutes qui passent. « Sauver ou périr » n’est pas un film qui existe pour donner des leçons d’héroïsme au monde entier, c’est un beau film sur le courage ordinaire d’un homme ordinaire confronté à un drame extraordinaire. Si l’on accepte l’idée d’être bouleversé, de verser quelques larmes, d’avoir le cœur serré parfois, alors il faut aller voir ce film, on en sort certes tout chamboulé, mais aussi étrangement serein.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    Décevant !! Mis à part les scènes d’intervention en première partie de film, le reste est gnan-gnan et tombe dans un pathos indigeste. Le temps fut bien long !!!
    sylvain F.
    sylvain F.

    29 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    J'avais hate de voir ce film mais quand je suis sorti de la séance j'ai était très déçu par ce film c'est un bon film émouvant mais je trouve que ce film manque de rythme et j'ai pas du tout aime la musique du film
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Le film est scindé en deux, la première partie nous plonge dans les missions du quotidien du sapeur-pompier, la seconde raconte l'après-accident. Si l'intention est louable la première partie est un condensé qui manque d'âme car trop scolaire, trop didactique. L'histoire prend réellement vit avec l'accident. Plus qu'un film sur les pompiers, soudain le film devient juste un drame humain qui touche sa famille au coeur. Ce que Frédéric Tellier n'évite pas toujours est le mélo pathos avec la bonne morale du sens du sacrifice. Mais au final le film est plus authentique que "Les Hommes du Feu" (2017), moins démonstratif ce qui lui confère une aura et une âme supplémentaire.
    Site : Selenie
    SuperJS
    SuperJS

    32 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2018
    Larmoyant à souhait. Des longueurs, des lenteurs (sûrement pour nous faire vivre le rythme de vie après l’accident ?), et au final de l’ennui car on ne voit pas trop où le réalisateur veut nous mener. Reste fort heureusement un bon jeu d’acteurs (même s’ils passent leur temps à pleurer donc bon, on a compris qu’ils veulent nous arracher une larme...). Et des sujets de fond intéressants malgré tout (vie de pompier, le handicap et le regard des autres, le sacrifice et la culpabilisation), ce qui sauve le film, bien qu’il finisse par faire périr le spectateur. Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Je suis allée voir ce film pour Pierre Niney et Vincent Rottiers, deux acteurs que j’adore pour l’intensité et la subtilité de leur jeu… Et le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue !!
    Je ne vais pas spoiler le film, mais pour faire court, il raconte l’histoire d’un pompier grièvement brûlé en intervention et de sa lente et douloureuse reconstruction.
    À priori, pas d’une folle gaité et compte tenu de l’ambiance délétère (euphémisme) actuelle, on peut se dire qu’il faudrait être fou pour s’infliger ça… eh bien, on aurait tort !
    Car cette œuvre est bien plus qu’un film : c’est d’abord un vibrant hommage à deux métiers souvent montrés de façon trop caricaturale au cinéma (sapeur-pompier et infirmière), à ces « héros du quotidien » comme les décrit Pierre Niney lui-même, pour qui chaque jour apporte son lot de drames et de misère humaine, mais qui font face à tout cela avec un courage et une humilité forçant le respect.
    C’est un film sur l’altruisme, le dépassement de soi, l’héroïsme avec un grand H, mais aussi sur la puissance de l’amour et de l’amitié (magnifiquement incarnés par Cécile/Anaïs Demoustier et Martin/Vincent Rottiers).
    Et une ode lumineuse et poignante à la vie, à la rage de vivre, à tous ceux qui se battent dans l’obscurité, ceux qui n’abandonnent jamais.
    L’une des grandes qualités de ce film est qu’il pose des questions plutôt que d’y répondre :
    Qu’est-ce qu’être parent ? Que voulons-nous transmettre à nos enfants ? Quel est mon rapport à mes semblables ? Pour quelles valeurs serais-je prêt(e) à donner ma vie ? Et moi, serais-je capable d’affronter le pire, de survivre à l’anéantissement de tous mes rêves en quelques secondes ?
    En cela, il nous interpelle avec une subtilité infinie, et parvient à éviter tous les écueils du genre : ici, pas de mélo ou de misérabilisme, mais de l’émotion pure comme en vit rarement, portée par des acteurs exceptionnels (dont la très touchante Chloé Stéfani).
    Quant à Pierre Niney, je crois que tout a déjà été dit sur lui et qu’à un tel niveau de performance, tout commentaire est superflu !!! Il ne joue pas ce rôle, il est totalement « habité » par lui, et interprète avec une justesse inouïe la poignante mélancolie de Franck, sa lente sortie du deuil de ce qu’il a perdu à tout jamais.
    Il faut aussi souligner que malgré la lourdeur du sujet, ce film est paradoxalement plein d’espoir, et en ces temps de morosité, cela fait un bien incroyable !!
    C’est beau, généreux, puissant, magistralement interprété… Bref, foncez voir ce film, vous en ressortirez grandis !
    rouyard74
    rouyard74

    40 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    Quelle belle déception ! Malgré des instants forts en émotion. Sauver ou périr ne parvient pas à se dynamiser. Le milieu du film traîne en longueur à mesure que Franck le personnage de Pierre Niney se reconstruit extrêmement lentement. Le début chez les pompiers est passionnant bien que trop court. La fin est très belle, toute en subtilité. Dommage que le corps entre manque de vie, et viré au tiré larmes un peu forcé
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Le chef d’œuvre de l’année 2018. Prenant et bouleversant, avec des scènes d’humour bienvenus et maîtrisés. L’intrigue est très bien menée autour de la remontée du pompier gravement blessé en ne ratant aucune étape.

    Le jeu d’acteurs est au top, avec Niney est grandiose et Demoustier se révèle parfaite. Les seconds rôles sont au niveau également.

    Un regret : un passage rapide sur les pompiers mais c’est pour pinailler... et ça aurait peut-être été de trop !

    Un grand grand bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 décembre 2018
    Déçu car nous sommes pompier et nous nous attendions pas à un scénario de ce genre. Le film très touchant, émouvant et réaliste mais ce film parle plus du handicape que du métier de pompier en lui même. Ce risque et bien réelle Quand on pars au feu certes...
    pfloyd1
    pfloyd1

    129 abonnés 2 109 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Pierre Niney confirme là encore son talent d'acteur dans cette dramatique histoire vraie. Celle d'un pompier passionné de son métier, amoureux et bientôt papa qui voit sa vie changer suite à un grave accident professionnel. Sa reconstruction et sa force à reconquérir ce qu'il perd et ce qu'il a déjà perdu est un exemple pour nous, rien ne semble tiré par les cheveux, rien ne semble "américanisé où le héros triomphe à la fin, non ici on est dans le vrai. Son jeu d'acteur est excellent, on passe un bon moment à savourer chaque seconde de son combat contre lui même, la réalisation est telle que l'on frôle le documentaire. Bravo !!
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