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Pascal
166 abonnés
1 710 critiques
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1,0
Publiée le 28 août 2024
Présenté en CO Cannes 2018, " under..." est reparti la corbeille vide et ce n'est pas moi qui y trouverait à redire.
Tirant vaguement vers l'univers de Jacques Rivette (" Céline et Julie..", " le pont du nord") ou de PT Anderson et son " inhérent vice" auquel il fait penser ( et beaucoup plus que de David Lynch et son " Mulholland drive" comme je l'ai lu).
C'est histoire d'un jeune homme perdu dans un LA qui ne propose que la solitude. Hollywood n'est que du rêve et c'est dans l'évasion que le personnage principal tente de se réfugier.
Ce qu'on voit à l'écran relève sans doute de l'imaginaire du personnage principal, locataire en passe d'être expulsé.
Disons le tout net, le film est ( à mon goût) très ennuyeux et complètement raté. Je serai bien en peine d'expliquer pourquoi il fait l'objet d'une ressortie estivale.
Un film à suspens dans la veine de Mulholland Drive. L'intrigue est prenante et inattendue. Machinations, complotisme et autres ravissements du genre sont au coeur de cette histoire qui se déroule à Los Angeles, où l'on suit Andrew Garfield qui interprète un aspirant acteur à la ramasse.
Under the silver lake est riche en détails et nécessiterait sûrement plusieurs visionnages pour en apprécier tout le contenu.
Wow le film était bien cool, j'ai bien aimé le style et l'ambiance. Pourtant je sais que j'ai rien compris enfin si, mais après avoir vu les explications et les théories ! Une dinguerie à quel point le réalisateur s'est creusé la tête pour nous offrir une gigantesque carte au trésor à l'image du film. En effet pour celui qui voudra aller au bout et se prendre la tête, le film est fait pour être étudié, analysé, pour en déchiffré tout les codes et les clés glissées à l'intérieur. Mais je vous conseille quand même les théories YouTube ^^ La après moulte révélations le film prend tout son sens ! Pour ce qui est de la première lecture, on est happés par la quête obsessionnelle Sam. Qui débutera lorsque Sarah, femme qui charmera notre tendre Sam, se volatilisera du jour au lendemain. A partir de la, Sam se mettra à enquêter, et nous découvrirons tout un monde emplie de complot, aseptisé, mystique et où la psychose est maître. Le film est une ode à la pop culture jonchée de référence filmographique, musicales, geek etc. Un plaisir. Tout ça pour ça ? (clin d'œil) Non pas vraiment ...
On sent que le réalisateur est fan de David Lynch. Bien qu’il n’arrive pas à la cheville d’un Mulholland Dr., ce film a le mérite de rester en mémoire. Ses personnages ne vont pas là où ils sont attendus, le fantastique transcende le réel et c’est plutôt agréable jusqu’à ce que l’absurde se pointe. Dommage que sa trame semble reposer sur une vaste blague.
J'adore l'absurdité du film, et j'adore les théories du complot en général. L'ambiance dans le film est vraiment très bien construite, et elle passe très bien à l'image, avec en plus de ça, un Garfield paranoïaque dérangé parti dans une quête sans fin et insipide.
Une bien belle affiche, et sûrement la chose à retenir de ce « Under the silver lake » qui est d’un ennui mortel et sans intérêt. Loufoque et stupide, typiquement le genre de film qui est une perte de temps à mes yeux. C’est même pas drôle, pourtant je suis bon public.. puis la surexploitation de scènes à caractère sexuel.. inutiles..
"Under the Silver Lake" est une comédie mystérieuse et surréaliste, savamment écrite, produite et réalisée par David Robert Mitchell.
Elle narre les pérégrinations d'un trentenaire désenchanté, brillamment incarné par Andrew Garfield, qui sillonne les nuits de Los Angeles à la recherche de sa jolie jeune voisine disparue, incarnée par Riley Keoug, et d'un sens à sa vie.
La photographie de Michael Gioulakis capture parfaitement la beauté séduisante de Los Angeles pour donner un ton captivant à ce film néo-noir atmosphérique.
Une œuvre modeste et intimiste qui ne captivera pas tout le monde. Car il s'agit de se laisser aller, ou pas, dans la vie dissolue du personnage principal et de ses fantasmes.
Personnellement, même si je n'adhère pas aux idéologies complotistes qui ponctuent cette aventure, ni au mode de vie des personnages principaux, j'ai suivi ce que l'auteur a voulu exprimer avec un intérêt et un plaisir non dissimulés. Par curiosité artistique, et en rapport avec les qualités esthétiques et techniques évoquées ci-dessus, indéniables pour tout cinéphile aguerri.
Le type du film célébré par une critique intellectuelle de par des effets miroirs vaniteux et malsains. De la culture cinématesque au salace bien américain, des formes de cultures populaires de tueurs et d'horreur, de la célébration des célébrités hollywoodiennes et ambiance mondaine, de la musique et univers décadent, du complot généralisé, aux développeurs de codes, fanzine et jeux vidéos, l'ensemble vise large avec désinvolture. Cela fonctionne grâce à un acteur phare mais ne fait que louvoyer sur les modes miroirs de ceux qui tirent des ficelles et ne font que fabriquer des mensonges plus ou moins volontairement.
Impossible de ne pas voir dans ce film une version édulcorée de Mulholland Drive. Reprenant certains codes du film de Lynch, Under the silver lake prend également place à Hollywood et suit les pérégrinations d'un acteur peinant à percer. La réalisation de David Robert Mitchell est absolument sublime, et parvient à installer une atmosphère mystérieuse et inquiétante, qui sauve en partie un scénario légèrement alambiqué. Andrew Garfield est merveilleux dans ce rôle complexe et parvient à créer un ancrage émotionnel qui nous plonge dans le récit. Le film se conclue en conservant un certain mystère et laisser place à l'interprétation.
J’avais aucune attente autour de ce film et finalement je l’ai trouvé plutôt bien et très sympathique dans sa démarche. Je trouve notamment que la réalisation est vraiment satisfaisante malgré un scénario plus complexe et fantaisiste.
Effectivement, j’ai été saisi par la première moitié du récit que j’ai trouvé très intéressante avec une excellente narration. Malheureusement, je trouve que la suite devient non pas moins intéressante mais simplement trop hors des sentiers ou de ce à quoi je m'attendais. Au moins le scénario est particulièrement original. Sam est très attachant ; d’ailleurs Andrew Garfield nous offre une très belle performance. En clair, l’ensemble de la narration est bon mais mon intérêt pour l’histoire se dégrade au fil du film.
Par contre, la mise en scène est maîtrisée. Concrètement, je trouve que les mouvements de caméra sont fluides et non sans sens ; cela nous offre un cadrage très propre avec une photographie qui est objectivement magnifique et marquante lors de plusieurs séquences. Il faut également préciser que les musiques sont assez incroyables et se calquent très bien sur l’image ; peut-être même un peu trop mais bref. En bref, David Robert Mitchell arrive à nous faire rêver par sa réalisation très propre ; maîtrisée de A à Z.
Evidemment, je recommande ce film ; il nous fait voyager et nous propose une histoire totalement originale avec une belle exécution, peut-être que le film part un peu trop loin mais ce n’est pas à moi d’en juger.
Bien sûr, c'est un peu long... Vraiment beaucoup de scènes inutiles, surtout vers la fin. Mais il y a un ton, une ambiance. On pense à David Lynch, à Tarantino. L'acteur principal tient la route et les filles sont ravissantes. Le scénario va et vient, au hasard des pistes et des fausses pistes. On s'y perd un peu. Mais sans doute ne faut-il pas s'accrocher à l'histoire pour profiter à plein de l'ambiance, parfois drôle, parfois mystérieuse.
Le film parfait selon moi. Il emprunte certains codes du cinéma de genre (probablement hérité du film précédent du réalisateur: "It Follows"), tout en y insufflant une atmosphère Film Noir dans un environnement Pop moderne. Le voyage est extrêmement généreux pour quiconque accepte de se laisser bercer par son rythme au premier abord déroutant.
Il est très rare que des films indépendants soient déplaisants si tant est que l'on reste concentré dans le voyage d'Under The Silver Lake ... J'irai au-delà de tous clichés même si " Hitchcock " est noté ici , Kurt Cobain sur la guitare , sans compter les hommes de sciences : Newton , etc . Mais le jeu de l'acteur Andrew Garfield avec sa nonchalance nous emmène du début à la fin du film dans un univers qui échappe aux tourments de nos vies ... Je pense à ce qui n'ont pas encore vu le film mais qui seraient tentés par le voyage de ne rien juger de ce film , juste de se laisser transporter comme les vagues de la mer du flux et reflux des vagues et suivez bien l'acteur Andrew Garfield sans ce film , je l'ai trouvé fascinant d'avoir mené ce film que je n'aurai peut être ou peut être pas voulu qu'il s'arrête ?...