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Charlotte28
130 abonnés
2 046 critiques
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3,0
Publiée le 26 novembre 2021
Un film d'ambiance qui offre de s'inscrire dans une atmosphère surréaliste due aux pathétiques délires paranoïaques d'un héros déboussolé en quête de sens. Même si l'esthétique est léchée et qu'Andrew Garfield habite pleinement le personnage, une certaine lassitude nous entoure par l'absence totale de logique et de cohérence scénaristique: un récit initiatique revisité à réserver à ceux qui voudront bien plonger dans cet énigmatique lac...
Un chef d'œuvre dans son genre. Un genre entièrement dédié à ce film, qui mélange différent univers, pour un rendu étrange, dérangeant, mais permettant une immersion totale dans cette exploration. Des petites touches inexpliqué, amenant cette merveilleuse réflexion à la fin du film.
Le personnage principal est antipathique à souhait. l'histoire est vaine et décousue: on se moque pas mal de cette quête paranoïaque et de la destinée des protagonistes. Les critiques presse qui ont noté 4* disent que le film est bourré de références : ok, peut-être... mais pour amener où ? Trop superficiel et ennuyeux.
Avec une ambiance envoûtante et déconcertante de bout en bout, ce film est contemplatif, et presque hypnotisant. La mise en scène et les teintes pop/psyché sont plaisantes. Le suspense hitchcockien est juste parfait. Les nombreuses références au Cinéma avec un grand C ont été de belles surprises pour ma part, de super clins d'oeil au 7ème art. Je recommande aux fans de 'Mulholland Drive', 'After Hours', 'Midsommar', 'Fenêtre sur Cour'..
Un film surprenant, foutraque tout en gardant l'attention du spectateur jusqu'à la fin. Beaucoup plus grand-guignolesque que le précédent "It Follows", il fait d'ailleurs parfois pensé à celui-ci, notamment dans les scènes qui font références à une entité poursuivantes..
Pour moi, Under.. est avant tout intéressant pour son atmosphère étrange, où l'on se croirait plonger en plein rêve (ou cauchemar ?). Il manque néanmoins un véritable fil conducteur, et la recherche de la disparue est un moyen un peu facile pour enchaîner des scènes sans lien autre que la phrase du personnage : "tu connais cette fille ? ". Pas un chef d'oeuvres, pour le côté sombre d'Hollywood j'ai préféré Maps of the Stars.. Mais un très bon divertissement tout de même.
" Under the Silver Lake " est un polar initiatique à l'ambiance année 60-70 dans lequel Andrew Garfield en ait la vedette principale. Parfait dans son personnage de geek-rebelle assumé, il montre encore fois toute la force de son talent à l'écran. Un film vertigineux qui joue sur notre paranoïa des théories du complots, de la société et de ses vices en générale. David Robert Mitchell, signe une histoire captivante qui dresse à la fois un portrait assez glaçant d'une jeunesse en pleine déconstruction, paralysée par une société devenue virale et un portrait d'une potentiel fin du monde programmée. Le ton d' " Under the Silver Lake " est donné, et ses jeux de pistes jusqu'à la surprenante conclusion sont maîtrisé avec malice. Hypnotisant.
Semi comédie surréaliste abusivement comparée aux films abscons de David Lynch (quand en réalité il y a plus à voir avec du Gregg Araki d'une certaine façon), Under the Silver Lake renoue avec le décalage stylistique d'It follows (par le même réalisateur) dans sa façon faussement cool de nous présenter une oisiveté de caractère cachant en réalité un mal être beaucoup plus profond qu'il n'y parait.
Obsédé par le mystérieux déménagement nocturne d'une voisine sur qui il a jeté son dévolu libidinal et désabusé au possible par une existence morne sans perspectives (financée par maman sur fond d'études indéfinies), Sam (Andrew Garfield génialissime) décide d'enquêter dans un L.A. à mi chemin entre le cliché hype et la fabrique à cassos, bien déterminé à retrouver celle pour qui son cœur balance (à moins que ce ne soit la frustration de ne pas avoir conclu), nous entraînant par là même dans les affres de la jeunesse en perdition, entre rêves de gloire foireux et complotisme mystique pour âmes en quête de sens.
Prenant paradoxalement à revers toute son imagerie branchée, David Robert Mitchell dresse le portrait d'une jeunesse en phase terminale d'indigestion nihiliste, vomissant une contre culture recyclée jusqu'à l'os par une société n'ayant plus les moyens d'entretenir les chimères d'un rêve Américain devenu depuis belle lurette cauchemar. tantôt désœuvrée comme jamais faute d'utopie suffisante pour justifier un quelconque regain de vitalité propre à améliorer sa situation quand elle ne se vautre pas tout simplement dans le grotesque narcissique d'une quête de renommée somme toute éphémère.
Chronique d'une jeunesse déchue, trop consciente de sa propre mortalité pour croire encore aux mirages d'un système faisant bien plus de laissés pour compte (la figure du SDF hantant le film ça et là) que de figures héroïques, trompant comme elle peut une vacuité existentielle dans du mondain élitiste ou du néo hippisme ayant déjà un pied dans la tombe.
Moins percutant qu'un Fight club mais non moins cynique, Under the silver Lake s'avère au final être la suite logique d'un réalisateur ayant compris le caractère inéluctable de la mort à venir (it follows) et qui se demande bien ce qu'il va bien pouvoir faire de sa vie en attendant le générique de fin. Un film quelque peu amer (voir réaliste pour d'autres) du type revenant sur son propre parcours, blasé à bien des égards mais pas encore totalement résigné à ne pas percer le mystère du lac d'argent. Un film de quadra quoi!
Jeu de pistes déjanté et sexuel dans les collines Hollywood. Halluciné mais très bien filmé avec de superbes cadrages et une belle photographie. Par contre, trop long (2h10) et avec une fin qui laisse sans réponses nombres d'apparitions.
Un film à l'ambiance aussi étrange qu'énigmatique, qui m'a laissé dans l'interrogation. En gros, un mec qui voit une nouvelle voisine qui lui plaît, qu'il fréquente une soirée, se volatilise. Il part donc à sa recherche mais avec des indices que j'ai trouvé tous plus tirés par les cheveux les uns que les autres. On finit par découvrir derrière tout ça ce que je qualifierai être une espèce de secte qui enterre vivants les personnes vulnérables en quête d'une mort heureuse. Bref, un film que je ne saurai qualifier tant tout y est bizarre...
On est maintenus en haleine pendant toute la 1ere partie du film, la profusion d'indices et de magnifiques scènes sont prometteuses, mais plus on avance, moins ça n'a de sens.....on se raccroche aux indices distillés les uns après les autres comme à des branches en espérant que la chute ne sera pas trop douloureuse...et malheureusement elle l'est, tout comme la musique en décalage complet. J'ai aimé l'absurde de ce film, qui aurait pu en faire un grand, mais moins la profusion de scènes et intrigues sans véritable sens. Dommage car les images sont magnifiques !
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 20 juin 2020
Un aspirant à Mulholland Drive (David Lynch) avec des intrigues ne menant à nulle part. Je suis assez surpris de ne pas avoir apprécié Under The Silver Lake étant donné que j'aime généralement la plupart des films réalisé par David Robert Mitchell (comme It Follows). Ce film est comme le rêve de quelqu'un qui a la fièvre errant sans but dans et hors de tous. Il a un scénario absurde tout en se camouflant comme une sorte de mystère/thriller. Ironiquement ce n'est ni mystérieux, ni passionnant, ni drôle. La plupart de ses tentatives d'humour noir tombent maladroitement a plat. Il tente de rendre hommage au film noir classique et aux célèbres réalisateurs hollywoodiens. Il se déroule à un rythme d'escargots. Pourquoi devrions-nous être curieux ou nous soucier de l'un des personnages ? Surtout quand ils n'ont aucune profondeur. Je n'ai même pas pris soin de prendre une note pour me souvenir de leurs noms. Une intrigue de base qui m'a dépassé avant que je ne sois totalement désespéré par l'histoire. Avec ce type de film prétentieux et surestimées, je me suis demandé. Pour qui ? Pourquoi ? Mais oui, il sert simplement à rappeler au spectateur normal tous les autres grands films qu'ils pourraient regarder à la place...
Une déambulation à travers un L.A décalé et absurde, le réal offre une critique sur le monde hollywoodien et ses dérives, le tout saupoudré de lutte des classes et de complot. Le genre de film à voir plusieurs fois pour comprendre tout les éléments cachés ou non. J'ai trouvé le(s) "message(s)" et sens cachés du film assez évident et je ne comprend pas que certaines personnes n'ait pas compris... Néanmoins j'ai quand même trouver le film un poil long, la mise en scène est bonne mais reste un peu plate quand même, juste deux-trois moments vraiment cool.