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    Under The Silver Lake
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    300 critiques spectateurs

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    Legid
    Legid

    37 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    Trois ans après le très bon, et très flippant, It Follows, David Robert Mitchell, revient avec un OFNI.
    Etrange film que ce Under the Silver Lake, mélange de film d’enquête, de film noir et d'une point d'horreur.
    Le film brasse beaucoup de genre, s'essaye à plusieurs style mais laisse au final un impression étrange, à l'image de sa fin, inattendue.
    Le visionnage n'est pas ennuyeux grâce à la réalisation et à la lumière élégante et à l’interprétation de bonne tenue, Andrew Garfiled en tête mais le film manque d'intensité pour être totalement captivant.
    Le film laisse une impression étrange et on ne sait dire si on n'a aimé ou pas.
    A voir pour les amateurs d'expériences cinématographiques qui sortent des sentiers battus mais peut-être pas pour le spectateur lambda. Un film pour les cinéphiles en somme !
    elbandito
    elbandito

    350 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    N’est pas David Lynch qui veut. Cette dérive rocambolesque d’un improbable détective privé qui s’ennuie au cœur d’un L.A. déluré et surréaliste nous garantit un assoupissement total et indéfectible, malgré la présence d’Andrew Garfield dans un rôle pour le moins gênant.
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Les odyssées “sous influence” constituent un Genre à part entière, et l’un de ceux qui récolte le plus mes faveurs depuis que j’ai découvert ‘Easy rider’ il y a de nombreuses années de cela. La dernière expérience en date, le mémorable et fumeux ‘Inherent vice’ de Paul Thomas Anderson, plongeait au coeur de ces années 70 férues de communion astrale par les plantes : on s’amusait de ces péripéties et rencontres toujours plus barrées, dont on n’était jamais tout à fait assurés qu’elles ne relevaient pas de l’imagination embrouillée de Doc Sportello, de ces déductions qui n’en étaient pas et de ces pistes vouées à mener de moins en moins quelque part à mesure que l’enquêteur improvisé s’enfonçait dans les vapeurs de sa propre conscience fiévreuse. Orchestré par un des des plus brillants réalisateurs en activité, ce Trip plus ou moins Bad faisait mouche, son unique défaut de cuirasse étant que tôt ou tard, tout esprit cartésien ne pouvait que se révolter contre ces dérapages psychédéliques en série, désespérant d’établir une véritable logique, ou au moins un début et une fin, à ce qui ne relève que des bouffées délirantes d’un cerveau en surchauffe. Né trente an plus tard, Brecht aurait peut-être pu dire que quand le spectacle n’a plus la confiance du cerveau, il suffit de dissoudre le cerveau et d’en choisir un autre : à vrai dire, c’est un peu ce qu’on a fait cette fois-ci, pour pouvoir pleinement apprécier le nouveau film de David Robert Mitchell, qui confirme sa place dans le top 5 des réalisateurs américains les plus prometteurs. Point de symétrie parfaite avec ‘Inherent vice’ d’ailleurs, le véritable point focal du film est Los Angeles, cité-mirage et phare dans la tempête pour les fous en tous genres, capitale des excès et des débauches polymorphes, bâtie sur le sable des ambitions déçues et des rêves brisées : au commencement, il n’y a que la rumeur d’un tueur de chiens, un comic amateur cryptique et un mystérieux symbole sur le mur en guise d’indices pour résoudre la disparition d’une jolie voisine. Des preuves qui n’en sont pas mais dont, faute de mieux, Sam se contentera pour entamer des recherches erratiques dans un dédale urbain de plus en plus étrange et décalé : ‘Under the silver lake’ est l’histoire d’une dérive psychologique qui prend ses aises, puis ses distances avec la réalité, où les petites anomalies qu’on peut mettre sur le compte de l’excentricité propre à L.A. finissent par phagocyter le réel, avant d’en devenir le döppleganger. Sam se lasse porter plus qu’il ne donne l’impulsion à son enquête et accueille comme autant de présages concrets des signes qui n’en sont que dans la logique de la pop-culture dont il se gave. Le trentenaire n’est pourtant pas accro à l’herbe qui fait rire : oisif, spleenique sans même avoir conscience de l’être, il comptabilise les occasions qu’il a laissé passer et contemple la lente désagrégation des normes culturelles rassurantes d’un monde qui semble de moins en moins le sien. Que cherche-t-il, au juste ? Un mystère à résoudre qui ferait mentir le constat objectif d’une existence sans enjeux ? Des explications fumeuses pour stabiliser un univers angoissant ? Et qu’importe que la voie à suivre puisse se trouver dans les paroles jouées en Reverse de l’album d’un groupe gothique ou au fond d’une boîte de céréales collector, si c’est ce qu’il a envie de croire? Riche en clins d’oeil et références à cette pop-culture qui se réinvente en permanence et donne le mouvement d’un monde qui a tué les religions et les idéologies et n’a rien trouvé de mieux pour les remplacer, ‘Under the silver lake’ semble nous dire que la réalité n’existe pas, que contrairement au mot de Phillip K.Dick, elle n’est pas ce qui continue d’exister quand on cesse d’y croire : au contraire, elle ne serait qu’une toile désespérément blanche sur laquelle on plaquerait sa propre réalité, ses angoisses, ses névroses, ses croyances et ses fantasmes, afin de lui faire prendre vie, comme une sorte de ‘Ready player one’ I.R.L. Ou alors, la vérité se trouve encore ailleurs...car le film est trop labyrinthique et confus pour susciter une analyse unique et rien d’autre ne peut corroborer ce point de vue que mon ressenti personnel : c’est le propre des Grands Films Malades, après tout.
    Ebobo75 E
    Ebobo75 E

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2023
    Mouais...une tizane et au lit...mou mou mou...pas grand chose a tirer de ce film long trop long...ennuyeux a souhait. Sauf petit moment d'anthologie avec le "createur" et son piano vers 1h30. Excellente scene...ce qui fait legé sur 2h13 de purge.
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2019
    David Robert Mitchell n'est pas un inconnu pour moi, j'ai de par le passé déjà vus ses deux précédents films à savoir The Myth of the American Sleepover et It Follows par plusieurs fois. C'est donc avec enthousiasme que j'accueil ce nouveau long métrage du cinéaste. Résultat, Under The Silver Lake est assurément le film le plus déglingué que j'ai vu depuis Southland Tales de Richard Kelly l'hiver dernier ! On passe par une multitudes de théories en tout genres et au final peu de réponses sont à définir ... spoiler: Qui tue les chiens ?? Sam, La Chouette Tueuse, un tiers ?? D’où sort le Roi des SDF ? Pourquoi faut-il gratter la tête de James Dean ?
    Je n'ai pas tout pipé à Under The Silver Lake, tant mieux ! Car oui se troisième film de David Robert Mitchell est comme les deux premiers, perspicace et cool à suivre. La pluie de référence et de détails en tout genres contribue à l'atmosphère bizarroïde et participe pleinement au délire que se soit au travers de la musique, du cinéma ou de la Pop-Culture en général. Pour ma part la suite de références aux cinéastes a éveillé mon intérêt à mesure. Hitchcock et Lynch sont évidemment les deux figures tutélaires que se soit au sujet de la trame ou dans son univers. Fenêtre sur Cour, Psychose, Mulholland Drive ou encore Blue Velvet et Twin Peaks traînent non loin ... Les hommages de Brian De Palma au premier me sont aussi tout de suite venu à l'esprit, Pulsions notamment. Kubrick aussi, Eyes Wide Shut entre autres. L'auto-citation de Robert Mitchell via son recours à The Myth of the American Sleepover et son introduction partielle et détourné m'a ravi, une super idée. Autre point de conquête, LA ! La encore on ressent la présence d'un autre David sur le travail élaboré ici, cette ville fascine, Under The Silver Lake ne faillit pas à sa réputation sulfureuse. Plus bizarrement si se film m'a rappelé beaucoup de choses il m'a aussi rappelé un livre lu il y'a quelques temps , La possibilité d'une Île de Michel Houellebecq ... J'aimerais organiser une rencontre ( rires ) ! Si je me suis beaucoup étalé sur le film je n'ai en revanche rien dit sur le casting très inspiré ici. Riley Keough est peu présente à l'écran en terme de minutes mais elle s'en accommode à ravir et au final en fait une force significative. Andrew Garfield lui signe une prestation du Feu de Dieu ! Peut être sa meilleure soit dit en passant. Il n'en fait jamais trop, sa grande justesse et son sens innée à la gaucherie l’amène à susciter des émotions divers et variés. Son jeu est immense son les traits de Sam, c'est dans les vingt derniers minutes qu'il laisse entrevoir toute sa palette. Son échange enchaîné avec le " Homeless King " et les larmes contenus qu'il garde m'a rappelé l'épisode de Ma Scène préféré qui lui était consacré sur Allociné il y'a quelque temps. Cette séquence m'avais à l'époque complètement bouleversé ... Pour conclure avec Under The Silver Lake, c'est avec plaisir que je l'ai vu, c'est avec un sentiment similaire j'imagine que je le reverrai à l'avenir !
    Roub E.
    Roub E.

    1 001 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2019
    Autant j’avais été emballé par son formidable It Follows, son précédent film que la je ne suis jamais rentré dans ce nouveau film de David Robert Mitchell. C’est soigné au niveau de la mise en scène, mais j’ai trouvé son scénario trop alambiqué, les rebondissements sont trop artificiels du coup j’étais plus à me demander qu’est ce qui allait encore sortir du chapeau plutôt que vraiment d’attendre le déroulé avec une forme d’impatience. Dommage pour Andrew Garfield qui continue de faire des choix de films atypiques et qui gère bien son post SpiderMan. Il y a quelques beaux plans, la manière de filmer Los Angeles est intéressante le film dans son ensemble l’est moins.
    Elianor84
    Elianor84

    4 abonnés 466 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Soit ce film est très bizarre, soit je n'y ai rien compris ! Si on met de coté le fait que les acteurs sont très moyens, l'histoire est alambiquée et capillotractée. La mise en scène et la réalisation ne sont pas mieux. Message à Hollywood: il faut arrêter les champignons hallucinogènes !
    S-Kayp
    S-Kayp

    154 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Le film commençait plus tôt bien lorsque la voisine disparaît et que le personnage joué par Andrew Garfield se met à enquêter. Puis ça part dans un thriller complètement bizarre et étrange, pour une enquête longue, longue, très longue... trop longue sans doute, et qui manque de rythme. Et on se perd dans toute cette intrigue. Pour, au final, nous pondre une fin dont on cherche (encore) le sens.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    303 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2019
    Un film nourri de nombreuses influences. On y voit l'ombre de Hitchcock et De Palma, surtout dans la première partie du film. La seconde moitié bascule dans le fantastique, ou la fable ésotérique. Les clins d'œil aux films hollywoodiens y sont nombreux, et forment presque la trame narrative de l'histoire. J'ai bien aimé le personnage kafkaïen interprété avec justesse par Andrew Garfield, et le jeu de pistes dans le milieu hype de L.A. Dommage toutefois que le film ne tienne pas ses promesses jusqu'au bout, et ait tendance à s'essouffler dans le dernier tiers. Car il faut bien s'accrocher, tant l'histoire est tortueuse et allégorique à bien des égards. Cette curiosité mérite quand même le coup d'œil.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 juillet 2019
    Film un peu farfelue sur les bords mais très sympa beaucoup de suspens qui malheureusement ne mène à rien
    HawkMan
    HawkMan

    183 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juin 2019
    Ce film est un film d'une autre planète disons le clairement. J'apprécie énormément le travail d'Andrew Garfield et plusieurs d'entre vous trouveront ce film génial mais personnellement je le trouve complètement à l'Ouest, décousu, incompréhensible, à la limite du dérangeant. On suit un homme, sans emploi, paumé, qui va tombé amoureux d'une femme qui va disparaitre. Il va tenter de la retrouver et va découvrir de terribles choses.
    Bref : un film d'une autre dimension.
    mlight
    mlight

    24 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2019
    C'est le genre de film qui aurait pu me faire devenir fou et me scotcher au mon siège si seulement ça avait été un poil sérieux. Sauf qu'ici, nous partons dans des délires de conspirations tellement farfelues, tellement grotesques, on se perd dans un mélange d'histoire de meurtres de chiens, de gens puissants qui dirigent le monde, qui laisse des messages cachés partout, jusque sur vos paquets de céréales, j'ai eu la désagréable sensation que le réalisateur nous tapote sur l'épaule en disant, t'as vu ce que je balance dans mes films, c'est fou non? Eh bien non, ça n'est pas assez sérieux et je n'ai pas réussi à accrocher au délire, la gente féminine est décrite de manière tellement stupide aussi que ça m'a dérangé assez rapidement. On a beaucoup de référence à ce que l'on connait, on essaye de nous accrocher par tous les moyens possibles mais vraiment, il n'y a que la scène du pianiste qui a fait son petit effet sur moi, le reste me laisse tellement indifférent, margés une excellente réalisation, le scénario m'a ennuyé au plus haut point, c'est une belle déception à mon sens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Voilà arrivé l'OVNI filmique de 2018. On ne l'espérait plus pour tout dire. Une sorte de jeu de piste géant au cœur d'un Los Angeles que l'on est peut habitué à voir à Hollywood, une plongée dans un univers rendant à la fois hommage à la culture geek/gamers et au cinéma classique le plus pointu. Du prétexte de la disparition initiale à la résolution métaphorique de l'intrigue s'enchaîne une multitude de situations aussi géniales qu'incongrues, succession de saynètes problématiques vécues comme des tableaux à traverser. Après un It follows au succès d'estime important (primé au festival de Gerardmer en 2014), le relativement jeune David Robert Mitchell (44 ans) place la barre haute pour ce nouveau film, témoignant à la fois d'un style cinématographique propre et d'un usage appuyé des citations. Les plus évidentes d'entre elles apparaissent être le Mulholland Drive de David Lynch et Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock. Le maître du suspense étant largement évoqué par ailleurs. On peut distinguer également une familiarité sur l'aspect fantasmatico-poétique avec l'un de ses grands contemporains, Wes Anderson. Difficile d'expliquer la réussite de l'entreprise, alchimie rare entre un personnage lympathique peu attachant de prime abord, un cadre superficiel voire haineux et des personnages secondaires (notamment féminins) réduits à jouer les utilités. Mention particulière au fabuleux clash sur fond mélodique entre notre jeune enquêteur et un étrange pianiste, présenté comme LE compositeur universel. Cette joute résume parfaitement l'esprit du long-métrage : culotté, référentiel, gentiment foutraque et pourtant maîtrisé de bout en bout. Une réponse obscurantiste d'une génération perdue au récréatif Ready player one.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juin 2019
    LOST. L'imaginarium du réalisateur David Robert Mitchell. Un délire dans l'usine à rêves, patatras je suis perdu. Je suis à la recherche de quelque chose qui n'existe pas. Hypnotisé, comme dans Midnigh Express, je suis le seul à tourner dans l'autre sens. Rien n'arrive par hasard et je n'ai aucune affection pour ce film de psychopathe. Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes. PS: l'herbe devait être de bonne qualité.
    moket
    moket

    545 abonnés 4 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2019
    A l'image d'un David Lynch, le film alterne le terriblement beau et le complètement barré voire l'incompréhensible. L'enquête est un peu perchée mais il y a un réel talent pour la réalisation.
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