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Nicolas T.
21 abonnés
10 critiques
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2,0
Publiée le 11 juin 2020
De la longueur dans du brouillon, l histoire démarre pourtant bien avec cette intrigue de la mystérieuse disparition de cette voisine mais nous perd au fil du temps dans une multitude d atmosphère pour retrouver cette jeune fille.
On dirait du Lynch les scènes sont bien tournées .les idées et les références sont intéressantes mais le scénario un peu faible.surréaliste ce film offre une image déjà écornée du monde hollywodien.
Au dernier festival de Cannes, une œuvre a marqué les esprits, c’est avec beaucoup d’impatience que nous voulions la découvrir. Il s’agit du deuxième film du réalisateur prometteur David Robert Mitchell, Under The Silver Lake. Celui-ci nous plonge dans un thriller labyrinthique et paranoïaque prenant pour toile de fond une Hollywood colorée et dépravée. Le film invoque sans cesse les fantômes d’Hitchcock, de De Palma ou de Lynch mais tout en gardant une rafraîchissante singularité. A travers l’enquête du héros s’improvisant détective pour retrouver une jeune femme disparue, le réalisateur nous entraîne dans une enquête à travers les mystères de cette célèbre ville. Il nous offre ainsi une fresque somptueuse ultra-référencée rappelant les vieux polars noirs des années quarante .
C’est moi ou grosse incohérences temporelles dans ce film ? D’après les décors et l’ambiance ce film a l’air de ce situé dans les années fin 80 début 90.
Mais un moment dans le film on rencontre spoiler: des véhicules très modernes qui circulent dans la rue, pas adapté à l’époque.
Mais le clou du spectacle c’est le passage spoiler: avec le MacBook qui sert à piloter le drone à distance ( si je me souviens bien).
La commercialisation du 1er MacBook a été faite en 2006, et le drone que l’on voit dans le film fait très moderne également.
Bref, en plus d’un scénario trop tordu pour moi, ces détails gâchent encore plus le long métrage pour moi.
J'ai passé plutôt un bon moment devant "Under the silver lake", je me suis laissez embarquer dans ce trip a Los Angeles qui y est merveilleusement bien rendu, cette ville semble magique et remplis de personnalités plus folle les une que les autres. Le héro de cette histoire quand à lui c'est presque le seul qui m'a semblé à peu près normale (quoi que). Tous coule sur lui comme l'eau d'une cascade sur un rocher, rien ne l’atteins réellement, et pourtant il en voit des choses folles, il en vie des situations incroyable. Nous spectateurs on est pris par ce tourbillons d’événements ininterrompu, on n'y comprend pas grand chose mais on s'accroche en ce disant que la réponse final à toutes ces questions nous éblouira. Oui mais voilà..... La réponse ne vient jamais réellement, alors serte on peu trouver un vague sens à plusieurs fragments de ce puzzle, mais ils nous manque indéniablement des pièces, je dirais même que l'on a beaucoup de pièces inutile, beaucoup de scène gratuites qui ne sont la que dans un délire du réalisateur (je ne vois que ça). Alors oui c'est divertissant et je ne me suis pas ennuyer mais j'ai faillit décrocher plus d'une fois tellement j'avais d'élément a ingurgiter durant mon visionnage, et après mettre accrocher jusqu'au bout au final je reste avec un sentiment de frustration immense. Un univers et ces couleurs qui rappellent inévitablement le cinéma de david lynch sans jamais en approcher le génie (Aller peut être l' effleure t'il sur certains passages). Bref une séance pas désagréable avec quelques fulgurance dans 2 ou 3 scènes ou idées vraiment originale et fun, mais ces 2h20 min reste au final un gloubiboulga trop abstrais et fouillis pour donner un vrai sens a l'ensemble de l'oeuvre.
J’ai trouvé ce film complétement fou mais pas dans le bon sens du terme. On enchaîne les idées qui partent dans tous les sens sans jamais totalement les clôturer. On ne sait plus qu’en faire. Cette multitude d’évènements sans réponse donne donc un goût d’inachevé. Cet enchainement effréné fait que par moments il y a un manque de logique dans l’assemblage et surtout d’une direction claire. Tout tourne autour de la fameuse Théorie du Complot mais cela reste brouillon. Le talentueux Andrew Garfield s’enferme dans une spirale paranoïaque, le faisant délirer sur un Los Angeles surréaliste. Tout se passera autour de la pop-culture avec des plans extrêmement bien travaillés. On enchaîne les hommages en tout genre dont un par exemple pour le personnage de l’homme araignée que Andrew Garfield avait joué dans THE AMAZING SPIDER-MAN. UNDER THE SILVER LAKE fait donc partie selon moi de ces films qui ne peuvent être savourés que par une poignée de cinéphile qui se régalera de la manière dont s’est tournée et toutes ses références cinématographiques.
L'idée d'apporter une touche un peu plus moderne au genre qu'est le film noir était intéressante mais son application se révèle un peu bancale. On retrouve tous les codes du genre dans un environnement contemporain, et si le effets de style fonctionnent, ils ne servent qu'une intrigue taillée à la hache, sans ambition. Le scénario s'étire péniblement, sans matière et sans rythme, pendant presque 2h30 ce qui rend l'ensemble assommant. Tout ça pour ça ?
La bande-annonce m'avait enthousiasmé mais après avoir vu le film j'ai été vraiment déçue. Le personnage principal est un espèce de stalkeur qui parcoure tout Los Angeles pour retrouver une voisine disparue avec qui il aura échanger quelques mots et vu un film. Je n'ai pas bien compris la fin , cette spoiler: [spoiler]histoire de rester enfermé dans un bunker pour aller dans un meilleur monde. 1 étoile parce que l'idée était bonne mais le résultat n'était pas au rendez-vous.
Film au scenario certes original, mais qu'il est difficile de prendre au sérieux quand l'atmosphére qui devrait l'accompagner est aux abonnés absents. N'est pas David Lynch qui veut.
Beaucoup moins marquant que son précédent film, a savoir le très flippant "It Follows", en grande partie à cause d'une histoire qui ne raconte finalement pas grand-chose, ce thriller de David Robert Mitchell est tout de même une oeuvre à découvrir pour son ambiance qui n'est pas sans évoquer les univers de David Lynch et d'Alfred Hitchcock. En effet en visionnant "Under the Silver Lake", il est difficile de ne pas penser à des oeuvres comme "Fenêtre sur cour" ou encore "Mulholland Drive". On notera aussi la bonne prestation d'Andrew Garfield dans un rôle bien éloigné de celui qu'il avait dans Spiderman et d'une musique qui propose une bonne dose de mystère.
Ce realisateur me surprend encore une fois avec ce nouveau film completement barré, surprenant mais etrangement prenant, avec un acteur à contre-courant !
C’est amusant comment une œuvre peut parfois vous en rappeler d’autres – de manière presque excessive – tout en sachant trouver une réelle singularité. Une légitimité.
C’est notamment ce que j’ai ressenti face à cet « Under The Silver Lake ».
J’y ai retrouvé une partie du Hollywood de « Mulholland Drive ». Cet aspect monde semi-réel. Cet artifice dérangeant car totalement factice. Ce faste éventé souvent au service de médiocres gens. Mais en compensation de tout cela, cet étrange magnétisme que génère cette conviction aveugle qu’ont tous ces pantins face à leurs propres chimères.
Avancer dans cet Hollywood là, c’est avancer de plus en plus dans un monde à part. Dérangé.
Mais « Under The Silver Lake » est en cela beaucoup moins anxiogène que le chef d’œuvre de David Lynch. Au contraire, il a une part de détachement, de recul, de second degré.
En cela il a aussi des faux airs de « Southland Tales ». Il est une farce immense, mais une farce très sophistiquée formellement. Une farce qu’on ne peut s’empêcher de se prendre au sérieux malgré la légèreté évidente de l’ensemble.
Et puis enfin, il y aurait presque du Shane Blake dans ces personnages et ces situations absurde. Une sorte de « Kiss Kiss Bang Bang » mystique.
Un mélange surprenant mais loin d’être désagréable.
Alors OK, au final cet « Under The Silver Lake » n’aboutit pas vraiment dans la mesure où il n’atteint pas d’objectif discursif précis. Mais franchement ce n’est pas un souci. Depuis le départ ce film a cette identité un peu fofolle qui n’appelait pas à un déroulement conventionnel. Que ce film se finisse comme une semi-farce, ça a clairement du sens au regard de ce qu’il est. Surtout qu’il sait se montrer parfaitement cohérent et régulier en termes de rythme et de narration. On sait quand on arrive au bout et on nous a parfaitement bien préparés à cet état d’esprit.
En somme, cet « Under The Silver Lake » m’est apparu comme une œuvre intrigante. Presque joliment gratuite. Mais une œuvre qui a son identité et qui, surtout, a son charme. Un vrai bon plaisir. Merci donc, David Robert Mitchell pour ce petit cadeau. Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Croisement entre Lynch et Araki, "The Silver Lake" déstabilise dans un premier temps, avant de se montrer surprenant et assez addictif. Et le film offre une séquence immédiatement culte (la rencontre avec "le compositeur").