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    Under The Silver Lake
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    300 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 août 2018
    Under The Silver Lake est le récit de Sam, un loser habitant l'est de Los Angeles qui ne pense qu'au sexe et peine à trouver un sens à sa vie. Dès lors que Sarah, une voisine sexy, disparait, Sam se met à sa recherche pour tomber dans les méandres de Los Angeles.

    Le récit du nouveau dernier long-métrage de David Robert Mitchell nous dévoile l'envers du décor à la fois de Los Angeles (sexe, drogue, complots et roi des clodos) et celui du monde du divertissement et de la pop culture.
    Durant les pérégrinations de Sam, le spectateur fait face à l'âme de Los Angeles: une ville qui ne vit que pour la célébrité, et par extension, pour le cinéma. Tout le monde cherche à devenir célèbre, chacun vit dans le spectre des stars, quitte à ne jamais vivre réellement son existence. Des personnalités qui cherchent à tout prix à ce que la reconnaissance viennent à eux, mais finalement se retrouvent à la marge.
    Sans dévoiler quoi que ce soit, Under The Silver Lake nous fait part du côté hallucinant de Los Angeles à travers des personnages délirants (comme ce personnage du roi des SDF cité plus haut) qui montrent à quel point cette ville et ses habitants sont repliés sur eux-même.

    Le second propos du film est sa déstructuration de l'industrie du divertissement. Comment elle nous nourrit, nous la nourrissons en retour (avec, par exemple, le fanzine "Under The Silver Lake") et les répercussions sur le monde extérieur. En dernière partie du film, Sam rencontrera un personnage qui tire les ficelles de l'industrie du divertissement en lui montrant ses rouages de manière plutôt musclé. Cette rencontre est le point d'orgue du film où une grande part de ce que Sam aime, et par extension nous aimons, n'est que simulacre.

    Tant de choses encore à dire sur ce long-métrage dense et bien mené, comme toute cette partie thriller/épouvante lié au fanzine, ou les touches d'humour qui font mouche et remettent à sa place bon nombre de célébrités haut perchées. Malgré quelques hoquets dans le script, Under The Silver Lake est un film dense, bien mis en scène et au propos indispensable ce qui rend son visionnage primordial.
    Joce2012
    Joce2012

    213 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 août 2018
    Je n'ai pas tout compris dans ce film qui est très long, quel est l'objectif ? en tout cas avec moi il n'a pas été atteint même si certaines scènes sont drôles
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    925 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2018
    Plus de 3 ans après son dernier chef-d'oeuvre, David Robert Mitchell revient avec Under the Silver Lake, un thriller hollywoodien néo-noir tragi-comique, sélectionné officiellement à Cannes.

    Aborder ce film est aussi labyrinthique que le long-métrage lui-même, tant ce nouveau bijou se révèle dense : sous ses airs de film d'enquête pop et schizophrène, l'histoire nous montre Sam, un éternel adolescent de 33 ans au chômage, en voie de clochardisation et épiant ses voisines tel un James Stewart, faisant la rencontre un beau jour de Sarah, une Marylin Monroe génération Y (Riley Keough est parfaite), dont la disparition soudaine sera le début d'une longue escapade burlesque dans un Los Angeles hautement fantasmé, au même moment où un mystérieux tueur de chiens sévit dans la belle ville californienne.

    Andrew Garfield livre encore une fois une performance admirable, très proche de ses débuts dans Boy A, en campant un anti-héros nonchalant, somnolant, attardé et gauche, biberonné à la pop-culture, qui va peu à peu se plonger dans une enquête haute en couleurs, truffée d'indices obscurs et de patterns perdus dans des boites de céréales ou des vinyles (l'utilisation de How to Marry a Millionnaire relève du génie). Son allure de grand dadais un peu perdu n'aura jamais été aussi bien mise à contribution.

    David Robert Mitchell continue après The Myth of the American Sleepover et It Follows sa dépiction de l'adolescence comme une malédiction, où sexe, violence, désillusion et paranoïa se mêlent dans une vision nihiliste. Cette quête identitaire d'un personnage qui ne sait plus à quel moment ça a foiré est parfaitement mêlée à une description de la civilisation qui l'entoure, où tout le monde est perdu dans une utopie lointaine.

    Entre ses sectes new age, ses prostituées carnavalesques, ses hipsters superficiels, ses voisines habillées comme dans un porno ou ses individus de la haute société érigés en pantins dans des fêtes décalées, Los Angeles ressemble à un gigantesque théâtre humain libidineux au-delà d'un ville de cinéma pure. Un fabuleux décor incitant à un voyage initiatique halluciné, où le réalisateur cite Lynch, Hitchcock, De Palma ou Altman, ainsi que bon nombre de références au jeu vidéo, aux comics, la publicité ou à la musique, autant de pièces dans cet échiquier géant labyrinthique en proie aux souvenirs subliminaux et messages cachés.

    La manière de filmer les rues ou ses habitants renvoient à Mulholland Drive, le côté thriller à Vertigo, Fenêtre sur Cour ou Blow Out, la déambulation et le ton peuvent faire penser à The Long Goodbye ou Southland Tales, mais on est véritablement dans un film de David Robert Mitchell, qui digère un nombre incalculable d'oeuvres pour fournir un film unique, sorte de polar LA noir cathartique et terminal, somme de tout un pan du cinéma.

    Chaque rencontre est une étape de plus et la description de personnages tous plus barrés ou perdus que les autres, dans un environnement où poésie et trivialité se mêlent, chasteté et sexe cru, ou encore réel et irréel. En résulte donc un récit prenant, exigent mais terriblement riche, avec une vraie rhétorique métaphorique souvent pince-sans-rire où l'absurde rencontre la comédie noire, comme cette séquence spéciale "théorie du complot" chez un individu reclus chez lui collectionnant les sculptures de visages célèbres.

    La mise en scène est un pur délice, entre mouvements fluides, travelings déstabilisants ou plans longs aériens et plein de grâce, chaque image transpire le cinéma, magnifié par la photographie sublime de Michael Gioulakis (It Follows, Split, Glass, Us). Disasterpiece, déjà auteur de l'OST de son précédent film, revient dans une composition digne de l'âge d'or 50's-60's, le tout parvenant à apporter une atmosphère étrange, excitante, effrayante et enigmatique.

    Rupture de tons, richesse thématique, narration ambigüe, accumulation de pistes,
    scènes enivrantes et délires métaphysiques...on pourra pinailler sur la destination, moins marquante et intéressante que le voyage en lui-même, mais ce serait oublier la cohérence absolue du propos et de l'expérience unique que représente cette plongée sous le Lac d'Argent, et la preuve que David Robert Mitchell est un cinéaste à suivre de très près.

    Under the Silver Lake est un film singulier, à la beauté spectrale fracassante et organique, 2h20 de proposition de cinéma audacieuse...une pépite.
    Martin K.
    Martin K.

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2018
    Sam tombe amoureux d’une voisine qui disparait mystérieusement du jour au lendemain, commence alors une enquête pour tenter de découvrir ce qui lui est arrivé.
    Cette disparition semble être due à un complot, à moins que ce complot ne soit qu’un phantasme ou un rêve crée par l’imagination débridée d’un personnage principale qui s’ennuie…

    Bien que délirante, absurde et drôle, l’histoire est assez inquiétante pour qu’on la prenne au sérieux ; tout comme Sam, nous souhaitons avoir des réponses.
    A ça s’ajoute des visuels qui transmettent efficacement la folie du récit.

    Under the Silver Lake reprend les codes des Films Noir et des théories du complot pour les réadapter à la culture actuelle.
    Il y’a notamment quelques références à la culture populaire et la musique des années 80 et 90, et pour une fois ces références sont introduites de façon naturelle (elles ne sont pas lourdement mises en avant pour faire jouir les spectateurs geek, comme dans Stranger Things et Ready Player One).
    La notion de « théorie du complot » est elle-même devenue culturellement importante aujourd’hui, notamment avec internet. Le « complotisme » peut se rapprocher de la notion d’enquête ; après tout, de vrais complots ont existés (il suffit de s’intéresser à l’histoire de la CIA ou de tout autre service secret pour en avoir la preuve) et de nombreux personnages réels ou non ne font que lutter contre eux : la police qui combat le terrorisme dans la vraie vie ou les personnages des romans (souvent adaptés en films) de Tom Clancy et Dan Brown luttent tous contre des formes différentes de conspirations. Tout meurtre prémédité peut donc être vu comme un complot, mais ce qui marque le plus les esprits sont ceux concernant la politique et les médias ; l’industrie hollywoodienne, elle-même au centre de nombreuses théories, a produit une longue liste de films conspirationnistes avant Under the Silver Lake (Eyes Wide Shut, The Manchurian Candidate, JFK, Blow Out, etc.).
    Comme l’histoire, la politique, la religion, l’art, le sexe et tout le reste, les théories du complot se nourrissent de la réalité pour nourrir les phantasmes. Le film de David Robert Mitchell s’intègre parfaitement dans cette logique, faisant notamment penser à VALIS de Philip K. Dick et à The Crying of Lot 49 de Thomas Pynchon, deux chefs-d’œuvres à lire absolument.
    Margot1812
    Margot1812

    39 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2018
    Très joli film pop et visuellement fou !!
    Andrew Garfield est surprenant, je recommande vraiment !!
    jean l.
    jean l.

    164 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2018
    entre Hitchcock et Lynch, un thriller plein de surprises et de suspense
    j'ai simplement adoré et je vais le revoir ce weekend
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    18 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2018
    Chef-d'oeuvre. Foisonnant, délirant, drôle, pop, surprenant, brillant... Un jeu de pistes et de mystères qui nous emmène très loin. Hyper maîtrisé et totalement jouissif. Les mots manquent pour décrire ce film. Je recommande chaudement!
    Aston L
    Aston L

    34 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2018
    David Robert Mitchell signe encore un film magnifiquement mis en scène après le génial It follows.
    Unique, drôle et fou, on a juste envie de retourner le voir pour cerner tous les détails de cet univers étrange et foisonnant.
    Silver Lake est un film immédiatement culte!!!!
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2018
    David Robert Mitchell rentre dans la cour des grands cinéastes avec ce film passionnant, surprenant et labyrinthique.
    La mise en scène est absolument brillante et Andrew Garfield tient là son meilleur rôle!!
    Un film à la fois drôle, dense et pop!!
    Je n'ai qu'une envie: le revoir !!
    Adrien J.
    Adrien J.

    112 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Under The Silver Lake est probablement l'un des films les plus étranges que j'ai pu voir dans ma vie. Je ne dis pas que c'est mauvais, car c'est n'est pas le cas, mais c'est n'est pas pertinent je trouve.
    La photographie est belle et la direction artistique est très réussie, mais cela ne change rien au fait que le film n'a pas de réel sens, c'est juste un délire bizarre.
    Un expérience unique en son genre, qui peut en dérouter certains, don moi d'ailleurs...
    Benito G
    Benito G

    681 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2018
    Voici un film multigenre assez mental (comme on peut le voir parfois dans des productions de David L. ou autre), maîtrisé de bout en bout même si on nous emmène un peu partout dans une sorte de cauchemar éveillé (la durée du film, m'a parut un peu longue. Les 2h étaient suffisant ; selon mon avis). On n'échappe pas pour les cinéphiles aux références multiples, mais qui arrive tout de même à nous épater avec une certaine beauté. LA mise en image est remarquable et le film en lui-même explore "en upercut" les peurs et divers délires de cette nouvelle génération. Après "It Follows (tout aussi psychologique que fascinant , réitère la chose en changeant un peu de registre mais toujours alliant un coté étrange, et un coté que l'on admire ; fascinant. Ce film ne plaira pas à tout le monde, car on est loin des productions habituelles qui nous porte par un scénario souvent complexe mais ici alliant une multitude de chose et fait de façon soignée. Du coup, le scénario devient plus complexe (pour notre plaisir ou non, si on est pas spécialement "mis en garde" sur le genre du film et son scénario assez énigmatique. Comme si l'on était sur un jeu de piste, tout en partant d'un simple (je me comprends) scénario ; mais ou l'on comprends assez vite à ce que l'on va devoir s'attendre… Certains le trouveront inabouti et j'en passe, mais en même un coté fascinant liant la mise ne scène, le déroulement de l'histoire, les références et compagnie. Bref, on démarre sur un film posant la question de ce que l'on fait ici, puis peu à peu (les cinéphiles auront sans doute un avantage selon leur filmographie) ; l'ensemble se développe et garde le coté déroutant mais admirable du film et toute les références même minimes et j'en passe ; dont je pense ; peu de personne n'auront capté toute les idées et ce qui va faire avancer le film. On pense à quelques choses de simple mais le réalisateur nous emmène bien plus loin même si quelques longueurs subsistent et un bon quart d'heure dont on aurait pu se passer. Un peu comme la fait "It follow" positivement conquis par le public mais ou la réflexion ne pouvait que faire avancer le film avec en retour, une fois le générique lancée ; des idées qui continuent de fusées en fin de film. Ici on repousse encore la chose et le mélange de quelques genre ajouté à une complexité comme les cinéphiles amateurs de ce genre ; ne pourront qu'admirer. Pour ma part, je pense qu'une seconde vue ; sera nécessaire pour bien caler la chose et éviter tout almagame. Bref, une bonne surprise qui mérite le coup d'être vue si on est dans ce "trip" là ; occasionnellement ou non. Mais qui révèle un talent indéniable pour le réalisateur. amateur vous êtes prévenu^^

    Déconcertant et fascinant
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juin 2018
    Pour son troisième film, le réalisateur David Robert Mitchell nous offre une fascinante plongée dans les abysses de la stupidité. Le réalisateur trentenaire cuisine ici un infâme melting pot de théories du complot et d'humour gras indigeste. Quand au rôle des femmes dans l'histoire, c'est bien simple, elles sont réduites à des figures d'adolescentes écervelées obsédées par le sexe. L'histoire manque totalement de saveur et certaines histoires développées en parallèle (comme l'histoire du tueur de chiens) ne sont simplement pas résolues, ce qui laisse une question en tête : Pourquoi les avoir installées ? J'ai personnellement fini la séance avec les larmes aux yeux en me souvenant de l'argent dépensé pour voir ce film. Résultat : 2 heures et 20 minutes de monumentale idiotie.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 401 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Les fans de David Lynch et Alfred Hitchcock ne pourront pas rester insensibles devant le nouveau film de David Robert Mitchell. « Under the Silver Lake » est un polar qui suit un looser un peu geek dans une enquête pour découvrir ce qui est arrivé à sa belle voisine qui a disparu. Tentant tant bien que mal à avancer, il va se voir confronter à des énigmes et embuches en tout genre qui donneront l’occasion au cinéaste de multi-référencer son histoire aux classiques d’Hollywood. Entre citations, décors et musiques, le film est aussi une liste de pop culture pleine d’entrain. Malgré toute la capacité d’Andrew Garfield à nager dans cette fabrique de rêve, le film prend trop de directions pour vraiment tenir le cap. Pendant deux heures et vingt minutes, le cinéaste crée de nouveaux chemins dans son labyrinthe et ne semble plus savoir quand s’arrêter. Néanmoins la mise en scène reste fascinante et l’histoire offre de bons moments de satisfactions.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Arès
    Arès

    3 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2019
    Comme ça le présageait, c'est assez moyen. Surtout parce que c'est un égo-trip du réalisateur qui essaie de se persuader que le sens métaphorique des choses permet de justement ne pas donner de sens. Alors, oui. Mais pas quand ton film ne donne pas les réponses, un vrai méchoui !
    DAVS25
    DAVS25

    4 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2018
    Une oeuvre complexe et foisonnante qui nécessite d'être vu plusieurs fois pour en apprécier toute la richesse. Envoutante ville de L.A. où Andrew Garfield nous emmène explorer des lieux hors du commun. A mi chemin entre Mullholland Drive et le Fisher King de Terry Gilliam, un pur moment de cinema.
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