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Nono l
9 critiques
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0,5
Publiée le 11 décembre 2018
Long... très long film... j’y suis restée complètement insensible du debut jusque la fin mais j’ai tenu bon... en pensant que j’allais enfin comprendre... mais... non!!! Film de déjantés fait pour des déjantés fumant quelque chose pour ouvrir les esprits trop étriqués tel que le mien certainement ;)
"Under the silver lake" est un exemple de film pour lequel il est bon de choisir très vite, dès les 5 premières minutes, si on va le regarder comme faisant partie des films "sérieux", à voir au premier degré, ou bien comme étant à ranger dans la catégorie des films facétieux, à voir comme une parodie ne se prenant jamais au sérieux. De toute façon, il parait difficile de prendre au sérieux jusqu'au bout ce que l'on voit, mais si on s'aperçoit trop tard qu'il s'agit d'une parodie, plutôt brillante par ailleurs, pleine de références cinématographiques et musicales, il est probable que l'on passe finalement complètement à côté du film. Par contre, si on prend conscience très vite de son côté parodique, on peut passer une moment agréable avec cette histoire de rêve éveillé vécu par Sam, un jeune homme de 33 ans qui se lance à la recherche d'une séduisante voisine disparue sans crier gare, à la fois voyeur et toujours prêt à rechercher un sens caché à tout ce qu'il voit, à tout ce qu'il entend.
Envie d'être surpris, envie d'être déconcerté ? Ce thriller énigmatique vous transporte là où vous ne l'attendiez pas. Un film noir, intriguant, transgressif, qui vous amène à vous interroger sur les références qui modèlent votre existence, tout en soulignant l'absurdité et la futilité de son but ultime. Qu'il est bon parfois de réfléchir et de remettre en question, même si vous n'y trouverez pas de réponse
un film énigmatique avec des références ça et là (Hitchcock, De Palma, Lynch…) via une construction qui s'appuie sur des genres différents, avec même un côté rétro, notamment par la musique. quant au scénario, on ne peut qu'être dérouté tant il part dans tous les sens : tortueux, invraisemblable (accumulation de scènes incompréhensibles) et finalement sans fin. chaque instant de ce film inclassable repose sur la présence de A. Garfield, qui après son énorme performance dans "tu ne tueras point", reste une consolation.
Imprévisible et parfois complètement absurde. J'ai eu énormément de mal à accrocher à l'intrigue à cause de trop nombreux éléments perturbateurs qui viennent entraver le scénario. Réservé aux initiés ou aux amateurs de David Lynch.
Finalement après avoir été quelque peu déconcertée, je me suis laissée prendre au jeu et j’ai bien aimé ce film un peu déjanté, plein d’humour, de suspens, de rebondissements, de symboles. Le jeu des acteurs est admirable, les images très belles. Un peu trop long sans doute. C’est un film à part, original et fantaisiste. On peut aimer ou pas… en tout cas, cela vaut le coup de se faire sa propre opinion.
Peu d’enthousiasme pour ce film, je vais passer mon chemin, des idées et de l’utilité culturelle concernant les masques mortuaires. Le coup de poing bruyant sous forme de chanson pop transformé en un brutal bain de sang, la mauvaise blague.
Visuellement sympathique, mais trop emprunt de références intello-cinématographiques. N'étant pas un amateur de D. Lynch version Twin peaks, je n'ai pas goûté aux subtilités oniriques du film.
Trés bon film rythmé qui m’a bien rafraichi cet été. Une critique pertinente de la perte et la recherche de sens dans nos sociétés occidentales. Le jeu des acteurs est un régal. Top.
Quelque part entre Mulholland drive (David Lynch), Boulevard du crépuscule (Billy Wilder) et Répulsion (Roman Polanski), David Robert Mitchell nous propose une plongée hallucinée dans la psyché d'un trentenaire de Los Angeles aux ambitions artistiques contrariées. Film d'une ambition folle, au rythme trépidant, à la fois drôle, angoissant, fantastique, Under the silver lake brasse un nombre incalculable de réalités, de mythes et de références à la Cité des anges et à l'industrie cinématographique d'Hollywood, et aux désillusions qu'elle engendre. Il nous embarque ainsi dans un tourbillon d'images souvent très belles - la photo est splendide - qui n'apportent que peu de réponses, mais qui posent beaucoup de questions. Et qui nous offrent un voyage incomparable dans les entrailles physiques et mystiques d'une ville aux mille fantasmes. Vertigineux.
C'est sous la surface de l'eau, que va se passer la quête du héros. Ce jeune homme un peu désoeuvré rencontre une voisine, qui disparait dès le lendemain. Sa disparition sera prétexte à une quête effrénée pour tenter d'en comprendre les causes et les circonstances. Dans l'ambiance de la pop culture, qui inonde le monde, Sam va enquêter en décryptant des signes imperceptibles au commun des mortels. Parfois, l'atmosphère est proche de la théorie du complot, parfois, on s'approche de la dépersonnalisation schizophrénique ou des mécanismes hallucinatoires sous l'emprise de stupéfiants. Parfois également, c'est la croyance en une religion, qui est tournée en dérision. Ce film un peu fantatstique, un peu gore parfois dure deux heures vingt, mais on ne s'ennuie pas. On est emporté avec ce héros visitant la "cité des anges" au travers de ces fêtes un peu délirantes, un peu surréalistes. Le héros ne quitte quasiment pas son jean et ses baskets, sinon lorsqu'il couche avec des femmes. La sexualité semble assez libre et désaffectivée : "on baise", on ne fait pas l'amour. J'avais vu le précédent film de ce cinéaste, je n'avais pas apprécié son propos, mais la thématique de la sexualité, de la mort, de l'eau, de la déréalisation de l'univers étaient aussi présentes. Cette fois, j'ai sans doute accepté de ne pas trop chercher à comprendre et d'être dupe de l'histoire, de suivre ce récit sans appuis. Je ne me suis pas ennuyé et ai été emmené dans cet univers...
Encore un film surprenant du très remarqué David Robert Mitchell! Habitué à des scénarios décalés qui changent du blabla hollywoodien, il ne nous déçoit pas avec ce nouveau long-métrage. Sceptique à l'idée d'aller le voir suite à la lecture des autres critiques, je ne suis pas déçue d'y être allée malgré tout. L'entrée en matière nous présente d'emblée un personnage dont on devine rapidement la backstory: Sam, symbole d'une génération égarée, minée par le trop-plein d'informations. Le film est tout du long teinté de voyeurisme (au travers du personnage ou du cadrage), de perversion mais aussi d'amour qui au fond nous touche jusque dans les recoins sombres de notre âme. Au travers d'une épopée déjantée, on s'attache peu à peu au personnage dont on sait finalement peu de choses. Des décors magnifiques, une bande originale agréable, le film nous intrigue jusqu'à la fin, bien qu'on se pose des questions au début.
Le film commence comme un Hitchcock ou un Lynch, s'ensuit une enquête à la Philip Marlowe, puis ça part dans tous les sens, avec du très bon, du n'importe quoi aussi et un film qui, on a l'impression, ne sait plus trop où il va au fur et à mesure qu'il avance. Mais l'ensemble est prenant, Andrew Garfield très bon et oui certaines scènes sont particulièrement réussies. Dommage donc que le réalisateur n'est pas mieux contrôler l'histoire, il aurait pu alors, je pense, faire un grand film.
Interminables m'ont semblé être les 140 minutes de ce film. Malgré les références cinématographiques de cette œuvre, cela m'a paru complétement incohérent et surtout inintéressant. Le mélange des genres voulu par le réalisateur, David Robert Mitchelll, m'a totalement déstabilisé (dans le mauvais sens du therme) pour accoucher d'un film navrant à mon goût.