Pour avoir critiquer bon nombre de bande annonce récente, m'être montrer parfois un peu crispé sur le sujet, j'avoue que cette dernière consacré au film de Jonah Hill à je trouve, trouver le bon créneau. Le procédé est quand même un peu frauduleux, je ne peux m'empêcher d'en mettre une petite, pas tout à fait gratuite, sans doutes par un sentiment de fierté un peu mal placé que j'accueil avec le sourire de surcroit. Disons, que son émotivité se ressent dans cette minute, que l'on ne nous en dis pas trop, n'en montre pas trop, se garde ses plus beaux passages, comme une exception.
Fin de philosophie de comptoir. 90's ou Mid90s, à vrai dire j'aime bien les deux, à dans son regard sur son époque l'adoration de la rétro, la douceur d'en évoquer ses aspects, la fureur de la redécouverte avec le temps des colères du moment, tout comme de ces transitions. Le film désarçonne, va même parfois creuser vers une technique semblable dans le rendu de son image et de sa saccade, j'irai jusqu'à dire qu'on y voit des airs de sitcoms par instants, et puis la mayonnaise prend, nous entraine vers une petite épopée, celle de gosse qui s'effondre et qui tiennent dans le même temps. Il y'a des chutes, des hématomes, du sang, des écorchures visibles et celles que l'on conserve intérieurement. C'est là que sa splendeur surprend, car en faisans au fond simple, Jonah Hill bouleverse, il marque les esprits. J'en dirai pas beaucoup plus, ça ne sert pas, enfin pas tout de suite ...
Loin des moules, de la fétiche de l'objet, des manies et modes, il y'a dans la désuétude de la passion et du style une authenticité loin de toute démonstration, franchement, 90's m'aura fais par ce biais, craquer à l'usure.
La distribution de son casting est aussi majestueuse, dans sa veine d'une jeunesse aux petits problèmes comme aux difficiles épreuves, il y'a dans l'attitude de ses gars là une colère, enfin je ne sais pas si c'est le terme adéquat, il y'a un truc qui les tiens, ensemble. Un indéfectible tissage, un quoi qu'il arrive que moi, parfois, j'imagine perdu. Et bien non !
Pour finir sur un sourire, j'aimerai évoqué sa scène du square, du ballet foutraque et incroyable de cette danse déséquilibré et qui accroche à sa fièvre un sentiment, une petite liberté. On garde la porte ouverte, on n'oublie pas.
Oui, un film bizarre, qui sort des standards, qui inventent pas grand chose, mais qui est juste beau car sincère ! Je t'attends pour d'autres folies Jonah Hill !