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    90's
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    158 critiques spectateurs

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    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2019
    Tu faisais quoi toi dans les « Mid90s » ? J’ai envie de te répondre que peu importe que tu aies connu cette époque ou non, le premier film de Jonah Hill va te faire (re)vivre cette époque avec une précision totale. Cette peinture du milieu des skaters de LA des années 90 est en fait totalement universelle, peu importe les rituels du passage de l’enfance à l’adolescence que nous ayons connus, ils subsistent encore de nos jours (même s’ils évoluent et se déroulent encore plus tôt).
    Si l’on peut comparer la démarche je Jonah avec celle d’un Larry Clark avec une pincée de Gus Van Sant, il faut d’emblée souligner que ce film est très personnel et que son maître-mot est la justesse !
    Que ce soit le jeu des adolescents (majoritairement débutants), les dialogues avec queue et tête (si si), la bande son, les tenues oversize, le format 4 :3 de l’image et les passages en fisheye, les adultes qui admonestent pour la forme (puisqu’ils sont incapables d’aller plus loin que leurs sommations)… Il n’y a aucune faille dans l’édifice de l’exactitude. Des situations tragi-comiques aux échanges verbaux où l’on parle de tout (sexe, famille...) et où l’important est d’avoir la meilleure vanne ou bien le dernier mot, tout respire la perdition, le manque de repère pour ces enfants qui veulent absolument griller les étapes et les cigarettes pour devenir au plus vite des ados en contestation du système et des références de leurs parents.
    Rarement ce besoin d’appartenance à une tribu aura été aussi bien porté à l’écran. Une rage les anime tous et c’est dans la mixité de races et d’âges, avec une passion en commun, que l’envie de se surpasser arrive. Que ça soit pour le sport pur et dur ou les excès en tous genres, il faut se démarquer pour se sentir exister dans un monde qui semble ne pas leur avoir laissé l’occasion de briller autrement.
    Ce qui aurait pu être un mauvais clip de MTV est en fait un film au montage audacieux, aux plans soignés et surtout c’est un bel hommage à une époque sans téléphone, ni internet, désormais bien révolue, où l’on sortait en bande pour exhiber son t-shirt de Street Fighter avant de retourner dormir dans ses draps tortues ninja et se fighter avec son frère à la console ou réellement.
    Au final, le seul défaut du film est qu’il est presque trop court, comme cette enfance trop vite passée.
    Sam L.
    Sam L.

    19 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2019
    On ressent en permanence un certain malaise, l’ennui du jeune acteur (Sunny Suljic) et de tous ces jeunes de la bande qui semblent livrés à eux mêmes. De ce point de vue, c’est assez réussi. Pour l’histoire en elle-même, c’est un peu trop léger ..
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2019
    Le genre de la chronique adolescente est devenu, à travers le regard de réalisateurs comme Gus Van Sant et Larry Clark, un genre à part entière du cinéma indépendant or si Jonah Hill, pour son premier film, use de tous les artifices du genre, il le fait avec une véritable sincérité. Le film est drôle et léger mais ponctué de moments mélancoliques qui ne font jamais sombrer le film, malgré le contexte social, dans le mélodrame sordide. Énergique, servi par une superbe BO, 90's est ube sorte de film de Larry Clark en moins trash et plus sensible. Un vrai plaisir de cinéma et un excellent teen movie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 avril 2019
    90's est dans l'ensemble un bon film, on s'attache très vite aux personnages de la bande de skateurs. On a presque l'impression que l'on regarde un documentaire par moment. La bande son nineties est excellente ! Malgré de nombreuses qualités, on aurait aimé connaître d'avantage l'histoire des personnages secondaires (la mère et le frère du personnage principal) et que le film dure plus longtemps.
    A voir au cinéma avec son format 1.33:1 !
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2019
    À Los Angeles, au milieu des années quatre-vingt-dix, Stevie, treize ans, n'est plus tout à fait un enfant, pas encore un adolescent. Coincé entre une mère célibataire et un grand frère violent, il se rapproche d'une bande de quatre skateurs : Ray, grand frère de substitution, Fuckshit, bogosse et déconneur, Ruben, enfant battu, et Fourth Grade, l’œil vissé derrière sa caméra vidéo.

    Sorti aux États-Unis en octobre 2018, projeté aux festivals de Toronto et de Berlin, "90's" (audacieuse traduction de "Mid 90's" que les distributeurs français ont sans doute considéré trop difficile à prononcer) arrive sur nos écrans précédé d'une solide réputation. Les critiques sont dithyrambiques. "Tout y sonne juste, authentique, avec son lot de discussions à l'emporte-pièce sur le sexe, la famille, le skate, " écrit "L'Express". "Cette brève chronique d'apprentissage parvient à saisir avec une justesse inouïe l'instant du passage de l'enfance à l'adolescence." renchérit "Ouest-France". "Le film aura finalement trouvé son ton, dans une vraie condensation, rendant à leur densité première les moments essentiels où un jeune garçon a transcendé son complexe d’infériorité pour en extraire une véritable poétique de petit homme." jargonne "Les Cahiers du cinéma".

    On est désolé de ne pas partager un tel unanimisme.
    Même s'il a l'élégance de ne pas dépasser les quatre-vingt-dix minutes, "90's" nous a semblé bien longuet, étirant plus que de raison une trame étique. Ce "coming of age movie" traite d'un sujet mille fois filmé : la sortie de l'enfance. Il accumule les tics du cinéma indépendant : une caméra 16mm qui donne des images granuleuses aux tons fadasses, un format 4:3 dont on peine à comprendre la légitimité, des raccords brouillons, des angles de vue paresseux.

    Les mânes de Larry Clark (des jeunes qui skatent) ou de Gus van Sant (des ados à la beauté angélique) sont invoquées. Autant revoir leur œuvre plutôt que s'imposer la nostalgie de la jeunesse fantasmée d'un acteur à succès (le rondouillard Jonah Hill, star de "21 Jump Street" et "SuperGrave", passé derrière la caméra pour son premier film).
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2019
    Meilleur film que j'ai pu voir cette année et le moins que l'on puisse dire c'est que j'en vois énormément. Une histoire qui se passe dans les années 90 et qui me rappelle ma jeunesse à merveille avec tous ses souvenirs. On s'y croirait et on passe par toutes les émotions, c'est vraiment sa force sans jamais tombé dans la surenchère. La performance du jeune acteur principal est tout bonnement exceptionnel, j'ai été bluffé. Les autres sont pas mal non plus d'ailleurs. Et que dire de la bande originale ? Du très, très, très lourd. Je n'ai pas vu le temps passer et c'est assez rare quand je vais au cinéma même quand un film me plait. Pour vous dire dans la salle au générique, il y avait tous les âges et personne n'a bougé. Je crois que j'ai jamais vu ça ou alors il y a bien longtemps. Alors, certes il y a quelques petites imperfections mais on ne peut pas plaire à tout le monde sur tous les points H24. Mais quelle claque franchement, j'ai adoré. Je le recommande à tout le monde même aux plus jeunes. Ceci dit, il y a quelques scènes dures donc à éviter pour les moins de 12 ans selon moi. En bref, à voir ! 14/20.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2019
    " 90'S" premier film de Jonah Hill en partie autobiographique est une chronique sur l'adolescence touchante.En effet le film doit beaucoup à son jeune héros Sunny Suljic en adolescent tourmente dans les années 1990 qui m'a rappelle un peu ma jeunesse avec une bande sonore vintage au bon souvenir de la génération ninety.
    connecte
    connecte

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2019
    Avec en VOST, une phrase sur 5 tout au plus traduite, ce film ne peut être regardé si vous ne maitrisez pas la langue anglaise.
    Pas la peine de tenter votre chance
    Benito G
    Benito G

    664 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2019
    Un film qui pour le réalisateur change de ton dans les réalisations habituelles. Signe ici avec justesse l évolution lors de la période de l adolescence dans les années 90'. Ou visuellement on est tout juste dans les photographies, imagerie, plan.. Et une musique également dans la bonne vibes de l époque. Les acteurs paraissent un peu débutant mais s en sort et certains arrivent à se démarquer un peu plus que les autres. Mais le petit bonhomme arrive à tenir la route tout le long du film ou l on suit le chemin et la direction qu il prends. Un film bien a lui, ou pourrait se croire devant ses vieilles si ont puis dire film des débuts 90'. Mais bonne surprise et une simple mais qui parle... Le pari était pas facile vu son style mais il a osé et a mis en place un film devenant sur la fin presque émouvant et nous rappelle que l on a tous eu une jeunesse avec ses hauts et ses bas.
    John Henry
    John Henry

    105 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2019
    Jonah Hill signe un film court qui parle peu. Et pourtant il dit l'essence même des adolescences, de ces vies courtes et denses, de ces vies chahutées et pleines, violentes et lumineuses, ces vies qui durent à peine quelques années, ces vies qu'on traverse à la recherche de soi, à la rencontre du monde.
    C'est un hommage percutant et émouvant, d'une simplicité éclatante, d'une fluidité prodigieuse. Une figure impressionniste qui émeut parce qu'elle touche tous les adolescents qu'on est, ceux qu'on a été et elle nous rappelle la fougue et la fébrilité de ces mid90s.
    Peut-être que ça me parle encore un peu plus parce que ces références sont les miennes, celles de mon adolescence, sans le skate et la Californie. Il n'en reste pas moins que Jonah Hill signe un film enfiévré sur l'ébulition des vies.
    Jonah Hill est donc bien plus qu'un acteur déjanté.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Un peu comme pour Lady Bird de Greta Gerwig on sent que Jonah Hill met une grande partie de lui-même dans son premier film, que son jeune personnage c’est lui, pour moi c’est déjà faire preuve de suffisance, tout en voulant rester honnête quant à une quelconque authenticité, après tout si j’avais l’occasion je ferais comme lui, parce que je suis mélancolique des années 90. C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas envie de cracher sur son film, malgré tous ces défauts, car c’est clairement du sous-Larry Clark, ce n’est pas assez sale, rien que lors du passage avec les types défoncés au crack, il ne montre que la première couche des classes défavorisées, sans forcément tomber dans le misérabilisme ce n’est juste pas assez cru et «vrai», mais je me suis laissé emporté par cette petite vague de nostalgie qui pour le coup m’a parlé. Car niveau reconstitution, réalisation, format 4:3, grain, le film semble tout droit sorti des années 90, c’est sans doute le plus bluffant, en plus d’une bande son fort plaisante, rehaussant le niveau dramatique un peu plat, il faut le dire, mais encore une fois était-il nécéssaire d’en faire trop ? Peut être pas. Cependant lorsqu’on n’a rien ou pas grand chose à proposer côté scénario il faut pousser le curseur émotionnel au maximum, et je trouve qu’on ne ressent pas assez de sentiments en tous genres, mais suffisamment pour qu’on s’y intéresse.
    Bref, moment sympathique, sans plus.
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2019
    Un film léger sans scénario particulier,on suit juste une bande d'adolescents pratiquant le skate dans les années 90 et qui se cherche à leurs heures perdues.Les années 90 sont des années qui me parle beaucoup puisque j'y ai grandi aussi et j'ai essayé de pratiquer le skate à la meme periode sans succès,tout ça pour en venir à dire que ce film joue énormément sur la nostalgie avec des tas de références à cette époque qui m'ont vraiment plu et qui ont bien marché sur moi.J'ai trouvé aussi certains dialogues ou certaines situation intéressantes dans le film qu'elles soient drôles ou dramatiques.Ce n'est certainement pas le film de l'année mais c'est plutôt bon pour moi.3,5/5
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 969 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mars 2019
    une variation du passage à l'adolescence avec toutes ses découvertes. sur fond de skate, d'un grand frère tyrannique, un portrait en demi teinte, sur un scénario inabouti. une petite production, sans conclusion, qui n'apporte guère d'intérêt.
    RedArrow
    RedArrow

    1 665 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2019
    On a fait sa connaissance au détour de pas mal de fous rires dans les comédies de l'ère Apatow, on a été bluffé de le voir brillamment élargir sa palette de jeu jusqu'à avoir des nominations méritées aux Oscars pour "Le Stratège" ou "Le Loup de Wall Street" et, aujourd'hui, Jonah Hill franchit encore un cap dans son irrésistible ascension cinématographique en écrivant et réalisant son premier long-métrage.
    Au premier abord, "Mid90's" paraît être un récit initiatique comme il en existe des dizaines d'autres sur cette période charnière de l'adolescence où l'innocence de l'enfance se fracasse contre la réalité de l'arrivée de l'âge adulte avec l'ensemble des rites de passages qui l'accompagnent. Les paradis artificiels, la première aventure sexuelle, la bande de potes avec laquelle on adore traîner... Tous ces éléments sont bien présents dans le parcours traversé par le petit Stevie (fabuleux Sunny Suljic) durant le film mais, dans le fond, ils ne sont que des accessoires à l'angle sur lequel va se concentrer Jonah Hill pour raconter cet épisode crucial d'une existence. En effet, le réalisateur/scénariste débutant va fixer son regard sur la nécessité absolue de ce jeune héros d'avoir des modèles pour se construire.
    Pour commencer, on comprend que Stevie a grandi sans figure paternelle, les rares hommes adultes qui traversent la maison n'y demeurent jamais longtemps à entendre la mère parler de sa vie sentimentale chaotique. De ce fait, comme la scène d'ouverture le montre, Stevie a répercuté cette recherche de modèle sur son grand frère dont il considère la chambre comme un sanctuaire qu'il adore visiter en secret mais le problème est qu'il ne reçoit que des coups en retour de la part de celui-ci (l'explication bien pensée de la violence enfouie chez l'aîné vis-à-vis de son cadet, lui-même contaminé par cette rage, sera rapidement abordée au détour d'une de leurs rares conversations à coeurs ouverts). En dernier recours, Stevie va reporter cette quête sur un groupe de skateurs plus âgés que lui et pour lequel il va développer une véritable fascination. Finement tous définis et rapidement attachants, chaque membre de la bande a plus moins un trait de caractère que Stevie va ou voudrait acquérir : la place dans le groupe de mascotte de Ruben qui, paradoxalement, est le premier à y introduire Stevie mais qui voit d'un mauvais oeil son rôle grandissant, la passion virant à l'obsession pour la réalisation de Ryder en écho à celle de Stevie pour le skate, l'apparente coolitude absolue de Fuckshit et, enfin, le talent de Ray pour sa discipline qui suscite l'admiration de tous. Au fil des jours, Stevie va concrétiser cette recherche permanente de modèles masculins en devenant un membre à part entière du groupe malgré son jeune âge. Le regard naïf de cet être à la sortie de l'enfance sur ceux qu'ils considèrent comme des exemples à suivre va nous être parfaitement retransmis par un Jonah Hill faisant le choix d'une approche formelle en 4/3 filmée à l'aide d'une caméra 16mm comme pour mieux traduire des réminiscences lointaines d'instants volés d'une étape majeure dans la construction de ce que deviendra le petit Stevie. Il ressort ainsi de cette approche une pureté indicible s'incarnant avec harmonie dans les yeux que pose Stevie sur chaque nouvel interaction que lui offre cet environnement pour grandir. La plupart tienne de passages obligés de cet âge comme on l'a souligné plus haut mais leur ambivalence sur ce qu'il apporte réellement au jeune garçon élabore subtilement une noirceur en toile de fond, amenée à contaminer complètement ce cadre qu'il pensait comme un but ultime et dont il touche un peu plus à chaque fois les contours pour en réalité s'y brûler. Car, bien entendu, non, la bande de skateurs n'est pas un modèle à suivre et la fascination de Stevie pour ses nouveaux amis va inéluctablement se fissurer devant leurs failles peu à peu dévoilées à l'écran. Il faudra un événement dramatique (attendu mais brillamment mis en scène par Hill en termes d'impact) pour sceller l'admiration que le héros a toujours pour eux, le film aurait d'ailleurs pu s'arrêter là afin de marquer la fin d'époque mais non, Jonah Hill fait le choix assez magnifique d'en exalter la force de l'amitié indéfectible qui y a trouvé ses origines, une de celles qui vous marquent pour toute la vie et où l'on pose souvent un regard au cours de notre existence sous forme d'un retour aux sources nostalgique pour ne pas oublier ses racines.

    En guise de première réalisation, Jonah Hill livre une oeuvre délicate, toujours juste et baignée de la lumière d'une époque qui lui (et me) parle bien sûr personnellement à travers une bande originale indissociable de cette jeunesse ou tous ces petits détails de l'apparat 90's pour lequel on aurait donné sa vie mais qui semble aujourd'hui si ridicules avec un minimum de recul. C'est d'ailleurs, en premier lieu, cette quête enfantine de modèle qui est la boussole du long-métrage. Encore plus que le reste, la vision adulte a posteriori sur celle-ci la rend forcément obsolète mais, comme le démontre si bien Jonah Hill, replacée dans son contexte, elle était tout, un besoin si fondamental pour trouver sa propre voie qu'elle a pu aussi bien conduire à tous les excès qu'à la création de liens d'une bande de potes à jamais gravée dans les mémoires.
    Peut-être que Jonah Hill en fait parfois un peu trop derrière la caméra avec un ou deux plans-séquences qui n'ont pas une grande utilité mais, pour ses premiers pas à la réalisation, il maîtrise complètement son sujet et y fait incontestablement déteindre de sa personne en retrouvant/superposant l'innocence de son regard d'adolescent à celui de son héros. Pour un premier film, c'est une réussite prometteuse d'une carrière de cinéaste prêt à s'y abandonner personnellement. Vivement le prochain !
    Kys3r
    Kys3r

    19 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2020
    Captivant !
    Jonah nous fait voir que son talent cinematographique tend vers le genie...
    Le genre de film qui nous laisse avec un sentiment d'espoir agreable.
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