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    90's
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    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2019
    Difficile de ne pas penser au travail de Gus Van Sant et de Larry Clark en abordant ce premier film de l'acteur Jonah Hill. Le milieu du skate qu'il décrit rappelle en effet celui de Paranoïd park ou de Wassup rockers.

    90's est pourtant assez différent des films précités : on est ici plutôt dans une sorte d'attentive introspection nostalgique, servie par une mise en scène plutôt classique et un montage au cordeau.

    En suivant le parcours initiatique du très jeune Stevie, interprété magistralement par le très bon Sunny Suljic, on devine qu'on revisite une partie de la jeunesse de Jonah Hill à Los Angeles.

    Le film est doté d'une grande sensibilité psychologique. Chaque personnage est croqué avec précision et délicatesse, au fil d'une narration habile qui sait créer à la fois l'émerveillement (ces longues descentes en skate filmées au milieu de la rue), l'amusement et la surprise, à l'image de la dernière partie du film, très réussie dans sa concision brutale et elliptique.

    Un très bon moment, empli d'une tendresse solaire.
    Jules A.
    Jules A.

    18 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Tout simplement mon coup de cœur de l’année!
    Ce film est vraiment super et cela dans tous les domaines casting, l’image, son dont la bande sonore.
    L’histoire qui elle aussi est super alors que c’est simplement l’adolescence de jeune de Los Angeles. Très bon film aussi pour sa capacité de faire rire comme nous rendre triste.
    Gros coup de cœur qui est l’un des meilleurs films de cette année 2019
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Années 90, avant l’ère des smartphones…C’est l’été à Los Angeles. Stevie, 13 ans vit avec sa mère et son frère plus âgé Ian, violent, qui le bat. Stevie traîne dans un magasin de skate boards et grâce à Ruben, il s’introduit dans un groupe d’adolescents plus âgés que lui. Bientôt il devient leur mascotte et trouve refuge sous leur aile.

    Le jeune garçon passe l’été à faire du skate, rencontre des filles et d’autres jeunes, discute de divers sujets avec ses nouveaux amis.

    Le format carré de l’image, la bande son rythmée et omniprésente, les images filmées à la volée donnent à ce film un côté pop, ciné « indé », on accroche ou non à ce style.

    J’ai surtout apprécié la vitalité touchante de ce jeune garçon qui cherche des issues à un quotidien difficile. Il veut à tout prix à s’intégrer à la bande, il y met tout son coeur. Le jeune acteur est vraiment très bien. La photographie de Los Angeles m’a bien plu aussi (par exemple les skateurs qui descendent une avenue bondée de voitures).

    Un film qui vaut le détour.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Pour le 1er film de Jonah Hill, c'est vraiment un début très prometteur. Les images sont belles, le 4/3 nous ramène directement dans les années 90, la BO est excellente !
    A la fois très émouvant et très joyeux, ce film est un quasi chef-d'oeuvre. Mention spéciale pour le petit Sunny Suljic.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Dans les années 90 vers Los Angeles, un jeune garçon de 13 ans grandit entre son grand frère et sa mère…
    On le voit, prendre son envol à l’extérieur, progressivement adopté par une bande, adepte du skateboard, dans un environnement urbain « ingrat » ….

    Avec beaucoup de subtilité le réalisateur parvient à nous immerger dans ce monde de tous les dangers pour ce jeune ado qui y trouve sa raison de vivre et l’aide à grandir….
    Même la Maman semble découvrir les preuves des valeurs et de la fraternité qui entourent son fils Stevie.
    Un film superbe où la finesse et la subtilité ne masquent pas l’émotion.
    On peut être surpris par le parti-prix de l’image, souvent peu lumineuse et « sale » ; peut-être le réalisateur veut-il souligner la dureté et la laideur du paysage urbain ?
    La bande son accompagne notre incursion dans l’univers de ces jeunes skate-boarders.
    Sera dans mes 10 films de l’année…...
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Comme pas mal d’autres actrices et acteurs avant lui, Jonah Hill, après avoir affirmé son talent devant la caméra (par exemple dans des comédies régressives comme « Supergrave », mais aussi dans « Le Loup de Wall Street » de Martin Scorsese), se décide maintenant à franchir le cap de la réalisation, ce qui lui permet d’affirmer, dans une interview, qu’il a enfin l’impression, ce faisant, d’être lui-même. Or le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il démontre, avec ce film, autant, sinon plus, de capacité que quand il se produit en tant qu’acteur.
    Souvent lorsqu’on réalise un premier film, on cherche son inspiration dans un registre que l’on connaît bien, on explore du côté de sa propre histoire. C’est sans nul doute le cas dans ce film qui se déroule dans le Los Angeles des années 90, là même où le réalisateur a grandi. Si le film n’est pas strictement autobiographique, il est, en tout cas, imprégné de l’expérience même de son auteur. C’est une des raisons pour lesquelles on est gagné, dès les premières scènes, en tant que spectateur, par une impression d’authenticité, de parfaite justesse du propos.
    Tout jeune adolescent de 13 ans, le personnage central du film, Stevie (formidablement interprété par Sunny Suljic), ronge son frein aux côtés de sa mère et de son frère aîné, ce dernier lui prodiguant volontiers à la fois son mépris et ses accès de violence caractérielle. Surtout, Ian, ce frère aîné, interdit formellement à Stevie de pénétrer dans sa chambre en son absence, défense que bien sûr celui-ci enfreint dès que possible, d’autant plus que la pièce regorge d’objets qui le fascinent : matériel de sport et, surtout, cassettes et cd de musique dont il recopie, presque religieusement, chacun des titres dans un carnet.
    Mais c’est ailleurs, hors du clan familial, que l’adolescent trouve ce qui lui convient. Ce qu’il ne peut trouver chez lui, il le cherche du côté d’un groupe de quatre garçons plus âgés que lui de deux ou trois ans (ce qui est considérable au temps de l’adolescence). Pourtant, malgré cette différence d’âge, Stevie parvient, sans trop de difficultés, à intégrer cette petite troupe ayant une passion commune, le skate. Pour faire partie de la bande, lui-même s’efforce d’acquérir un skate et de s’en servir avec autant de savoir-faire que possible. Il n’égalera jamais les prouesses de ses compagnons, mais ses efforts suffisent à le faire accepter par ceux-ci.
    Auprès de ces garçons-là, Stevie ne se contente pas de faire des progrès en skate. Il est également initié à leurs codes, à leur langage fleuri, aux cigarettes, à la musique, etc. C’est aussi, bien sûr, grâce à cet environnement, si l’on peut dire, que l’adolescent connaît sa première véritable expérience sexuelle. Avec eux, avec la bande des quatre, il est même prêt à faire le casse-cou pour montrer de quoi il est capable. Jonah Hill compare ces rites d’initiation à ce qui se passe dans le règne animal quand « un petit se pointe et apprend à survivre et à se construire au milieu de la meute ».
    Il y a de cela, en effet, mais il y a aussi ce qui différencie l’expérience humaine de l’expérience animale, le changement de regard. Et c’est en cela, à mon avis, que ce film atteint des sommets de finesse et d’intelligence du propos. Certes, on ne peut qu’être impressionné par la maîtrise fulgurante de la réalisation, par des mouvements de caméra stupéfiants, par une bande musicale du tonnerre, mais le plus touchant, c’est que tout ce talent de mise en scène est au service d’un scénario qui fait mouche et qui repose sur un point de vue ne manquant pas de pertinence. Car que nous dit le cinéaste, en fin de compte ? Que l’on a tort de trop rapidement cataloguer les autres ! Les jeunes qu’on voit évoluer dans le film, il est facile et tentant de leur mettre une étiquette dévalorisante du genre « racailles » ou « bons à rien ». Or, avec une subtilité qui n’est jamais prise en défaut, le réalisateur s’emploie à abattre ces préjugés. spoiler: La mère elle-même de Stevie, une mère qui a toutes les raisons d’exercer son mépris à l’égard de la bande qui a séduit son fils, finit par changer de regard, et c’est un des plus beaux moments du film.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Première réalisation et premier scénario de l'acteur (comique) Jonah Hill, "90's" revient avec nostalgie sur une décennie où les écrans n'accaparaient pas toute l'attention de la jeunesse. Le matériau est brut, juste, authentique et ne s'immisce pas dans le pathos ou le film social. Ici, le point de vue adopté est celui d'un ado de 13 ans, maltraité par son grand frère, sur-protégé par sa mère, qui va faire la découverte des valeurs de l'amitié, de l'indépendance et de ses propres désirs. Par le biais du skate, il va intégrer un groupe de jeunes qui passe leur journée sur leur planche à roulettes. Suite à cette rencontre, des ailes lui poussent. Son sentiment d'infériorité envers son frère se développe en soif d'aventures turbulentes qui le pousse à s'extraire du cocon familial. Jonah Hill relate un récit d'apprentissage sans fioritures, parfois sans dialogues, et fait écho à une époque qui éveille une certaine mélancolie.
    Bien sûr, la mise en scène y est pour quelque chose. Déjà pour la reconstitution avec bon nombres de références à cette décennie lointaine (marques, styles vestimentaires, musiques,...) mais surtout le format étonnant qu'a choisi le réalisateur pour nous immerger encore plus. En effet, le grain de l'image est marqué et rappelle celles des vieux magnétoscopes avec notamment un effet "fish eye" typique. On sent qu'il retrace un milieu qu'il a côtoyé, et même s'il n'y a pas de coup d'éclat, "90's" est parfaitement maitrisé et retranscrit. Son point fort est qu'il reste singulier car il ne compte pas sur les clichés pour nous faire passer un message. Sa narration fluide et réaliste n'impose aucune émotions mais invoque, presque malgré lui, nos souvenirs de notre sortie d'enfance vers l'émancipation adolescente.
    Constitué majoritairement d'acteurs novices, les personnages sont drôles, sauvages et originaux. Sunny Suljic, petit héros qui devient grand, passe majestueusement et brutalement de l'insouciance à une assurance plus risquée. Son ascension se veut drôle malgré elle mais aussi soudainement violente. C'est là que se formule tout l'enjeu du film. Seule la mère, jouée par Katherine Waterston, semble programmée pour une seule et même émotion : l'incompréhension colérique.
    Jonah Hill signe un très bon premier film, original et évocateur de toute une période !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2019
    F*ck. Sh*t. It was d*pe !
    Fabuleux premier film de Jonah Hill, un ptit garçon veut rejoindre le monde du skate, s’intégrer absolument dans cette bande de mecs à Los Angeles, enfreindre les règles, réduire à néant l’autorité de sa mère, de son frère, de tout le monde !
    Devenir un dur ; souffrir ; vivre sa meilleure vie…
    On pense à Kids de Larry clark pour l’ambiance de la rue, à basketball diaries pour les addictions, à La buena vida pour la quête d’amour ou encore à skate kitchen pour l’appartenance à un groupe.
    On a ici affaire à un film magistral qui fait vivre des émotions intenses, une bande-son de rêve, la photo, les acteurs : sûrement le meilleur film de l’année !!
    Olivier Bastien
    Olivier Bastien

    3 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2019
    Histoires d’adolescents. Histoires de vies abîmées qui se retrouvent autour d’une passion commune. Histoire d’un enfant qui grandit et qui découvre. Des dialogues qui claquent plein d’humour et de dérision. Des images qui mettent en valeur de beaux acteurs et leurs performances de skateurs... Et une bande son qui déchire. Bref... un film magnifique qu’on aimerait plus long pour savoir ce que vont devenir ces cinq là.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Un premier film indépendant attachant qui rappelle l'audace et la sensibilité des premiers Larry Clark et Gus Van Sant. Une qualité et en même temps une limite pour un cinéma référentiel et nostalgique. Les jeunes acteurs sont étonnants.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Au fond, il y a deux sortes de films sur l'adolescence, soit pour évoquer la sortie de l'enfance, soit pour traiter de l'entrée dans l'âge adulte. Et les mêmes termes reviennent de manière systématique ; apprentissage, indépendance, rébellion, etc. 90's ne trouve pas son originalité dans ce qu'il raconte mais de la façon dont il le fait, sous forme de chronique nostalgique, mélancolique et auto-biographique. Son jeune héros est en skate de reconnaissance et son émancipation de sa famille passe par l'adhésion à un groupe, à ses codes et à ses rites, en cherchant surtout à glisser sur une planche avec la même vision de l'existence : en toute coolitude. S'il s'éloigne assez peu des canons du teen-movie, le premier film de Jonah Hill témoigne d'un grand talent et d'une vraie personnalité dans son découpage et son montage ainsi que dans son atmosphère générale. Outre sa sincérité qui crève l'écran, le film brille également par sa direction d'acteurs permettant de donner vie à des personnages qui ne sont pas que des silhouettes comme c'est souvent le cas dans ce type de longs-métrages. Par ailleurs, le côté impressionniste de 90's de même que son absence de misérabilisme ou de jugement et son humour caustique sont des plus appréciables même si, c'est vrai, l'on pourra toujours regretter que sa peinture sociale tient plus du survol que de l'approfondissement.
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2019
    Le thème de ce film c'est l'adolescence dans les années 90 à Los Angeles.
    Cela se passe visiblement pendant les vacances scolaires.
    Le jeune garçon de 13 ans, perdu entre une mère souvent absente et un grand frère de 17 ans caractériel et violent, va trouver refuge pendant la journée au sein d'un groupe de skateurs.
    Avec eux, il va découvrir "ses premières fois" : première clope, premier verre d'alcool, premier baiser (des filles gravitent autour de ces skateurs).
    Il se sent bien avec eux et oublie un peu ses soucis familiaux.
    Le souci c'est que la mère et le frère ne vont pas apprécier ses nouvelles fréquentations.
    Cette histoire est touchante et sensible.
    C'est une réussite.
    J'aurai bien passé plus de temps dans l'ambiance de ce film (oui il ne dure que 1 h 20).
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 avril 2019
    un comédien sympathique ne devient pas forcément un bon réal, la preuve avec cette chronique adolescente ratée, sans intérêt, pâle copie des films de Larry Clarck et Gus Van Sant, en retard d'une quinzaine d'annés... Il ne se passe pas grand chose, le gosse est juste un gosse pas spécialement sympathique, il y a une ambiance mais hélas cela n'a jamais suffit à faire un film !
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2019
    Quitter l’adolescence, sans encore comprendre le monde des adultes, c’est la quête inattendue pour Stevie quand il découvre le monde des skateurs, leur liberté, leur folie. Attention on ne reprend pas l’excellent film de Crystal Moselle sur le skate new-yorkais. Ce n'est pas le même sujet. On le rappelle simplement, vaguement en posant maladroitement sa caméra sur une bande de copains et leurs élucubrations plus ou moins inspirées. L'apprentissage de la vie, la découverte de l’amitié pour le jeune héros qui sous son toit ne connait rien de la fraternité ou de l’amour maternel. C’est ainsi très consensuel, pour un scénario peu original, et surtout peu abouti. Ça reste plaisant, mais frustrant
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2019
    J'ai bien apprécié ce film indépendant américain.
    C'est une petite chronique de la vie d'un jeune de 12 ans dans les années 90 à Los Angeles.
    J'ai aimé l'ambiance, le style choisi.
    Dommage que cela soit trop court.
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