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    90's
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    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 397 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2020
    Teen-movie qui sort de l'ordinaire ; on suit ces ados avec nostalgie dans le milieu du skate ; belle réalisation et acteurs convaincants ; durée 1h 25 mais je me suis tout de même souvent ennuyée..
    Jolen V
    Jolen V

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2020
    Très bon film ! Un retour dans les années 90 qui fait du bien. Une réussite pour le premier film de Johah Hill
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2020
    J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce film. Le cinéma est un art qui doit (entre autres) faire vibrer et là Jonah Hill a visé juste. Tout commence par l’atmosphère des années 90. C’est une totale réussite. Que ce soit par la musique avec une bande originale fantastique, le fait que ce soit ingénieusement tourné en 4:3, sans oublier le grain d’image bien particulier, on est plongé dans le passé. Une bouffée nostalgique enivrante. Après, l’histoire n’est certes pas révolutionnaire, le gamin sans repère qui va trainer avec une bande pas toujours fréquentable, mais c’est tellement bien fait. Sunny Suljic du haut de ses 13 ans à un talent immense. Il va nous permettre une totale identification. Ce gamin influençable qui veut juste être accepté et être « cool ». Cela va être assez dense et on n’a pas le temps de s’ennuyer. Avec son regard, tout devient extraordinaire. Plus le temps passait, plus j’étais à dedans. On va rire, mais aussi avoir peur pour lui. C’est une expérience émotionnellement riche. Les acteurs qui entourent Sunny Suljic aussi sont très doué. Son grand frère joué par Lucas Hedges a un grand impact sur le film même s’il n’est pas souvent présent. C’est un acteur qui a le vent en poupe en 2019 après BEN IS BACK et BOY ERASED. Ceux de la bande, notamment Na-kel Smith et Olan Prenatt, font leur premier film mais rajoutent une touche authentique qui rend ces moments mémorables. Pour l’anecdote, de base je ne suis pas fan de skate mais dans ce contexte ça passe très bien.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    205 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2020
    Jonah Hill ne faiblit pas. Cohérent avec son scénario, il met sobrement en image cet itinérance vers l'adolescence.
    Eva G
    Eva G

    62 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2020
    Comment devenir un homme, être "cool" aux yeux du monde ? C'est ce que Stevie veut être et en intégrant ce groupe de skateurs, il arrive à se créer son propre caractère. Il imite ses pères et se fait accepter dans la bande en devenant un peu le "thug". Il fume, il boit, il a des relations avec une fille, il se bat... Tout ça à 13 ans. On s'attache au personnage et même si on aime le voir devenir ce petit homme, on voudrait aussi lui dire de se calmer.... et c'est exactement ce qui se passe à la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2020
    vraiment un beau film, avec de vrais personnages, avec leurs défauts etc. très bien tourné et met en avant le monde du skate des années 90, non idéalisé, non exagéré.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    Il y a eu, dès le départ de ce « Mid 90’s » ; quelque-chose qui m’a questionné.
    Des skates. Des draps « Ninja Turtles ». Un T-Shirt « Street Fighter »…
    Tout ça sentait bon le film nostalgique plein pot.
    Un film de natif des années 80 qui entendait restaurer l’âge d’une jeunesse. Sa jeunesse.
    Un simple témoignage sous forme de bonne grosse madeleine de Proust.
    Un film qui donnait même l’impression de n’être que ça…

    Et quand j’ai constaté que je me laissais prendre sans difficulté par ce film, je me suis du coup interrogé.
    Car il se trouve que je suis du même âge que Jonah Hill, l’auteur de ce « Mid 90’s ». Et même si je n’ai pas passé mes premières années de vie à Los Angeles, beaucoup d’aspects de sa jeunesse me rappelaient la mienne. Et bien évidemment ça a titillé une fibre chez moi.
    Un plan d’un gamin avec une manette Super-Nintendo en main et moi c’est tout un océan de sensations qui refleurit dans mon esprit.
    Alors oui, je me suis demandé s’il suffisait qu’on soit la cible idéale d’un artifice grossier pour qu’on se laisse totalement bercer par lui ?
    Ça doit être un peu le cas… Sûrement.
    Mais pas que…

    Parce que « Mid 90’s » n’est pas qu’un film nostalgique.
    Il n’est pas qu’une broderie lisse et fade, prétexte à exposer toute une galerie de références susceptibles de parler à une génération bien définie.
    Et j’en veux pour preuve le fait que j’ai découvert ce film sur les conseils de deux jeunes cinéphiles de seize ans. Des natives des années 2000. Des jeunes-filles pour qui la coolitude du skate est autant mystère que celle des pattes d’eph le fut pour moi.
    Ce film a donc visiblement un véritable potentiel trans-générationnel. Et je pense que si c’est le cas, c’est parce que c’est dû au fait que « Mid 90’s » n’est pas vraiment un film sur le milieu des années 90.
    Non. Je dirais plutôt de lui qu’il est en fait un film sur la jeunesse des années 90.
    Voire même – mieux encore – je pense qu’il est avant toute chose le film d’une jeunesse.
    Une jeunesse qui se pose comme une fenêtre ouverte sur toutes les autres…

    N’oublions pas que le premier plan de ce film nous montre un jeune gamin s’exploser contre un mur.
    Cadre fixe. Plan sur un couloir.
    Intérieur ordinaire d’une maison populaire.
    Format 4/3, comme nos bonnes vieilles télés de l’époque.
    Un long silence et puis ce choc.
    Ce gamin qu’on projette comme ça. Là-dedans. Sans ménagement ni préliminaire.
    Un plan qui est au fond incroyablement signifiant de ce qu’on va voir de la vie de ce jeune Steven.
    Au fond, sa jeunesse, on ne la choisit pas. On la subit. Et parfois même violemment.

    « Mid 90’s », au fond, c’est ça.
    C’est le parcours d’un gamin qui prend conscience d’où il est, de ce qu’est sa vie et de ce qu’elle sera sûrement.
    Certes une vie dont le petit confort matériel est assuré. Mais une vie dans laquelle se semble s’offrir aucune possibilité d’exister, d’exprimer, d’explorer.
    Alors Steven va se laisser prendre. Prendre par l’envie de s’affranchir. De repousser les limites. De ressentir des choses. Et cela même si ça doit se faire au prix d’une chute violente du haut d’un toit.

    Sa vraie jeunesse elle est là.
    Elle est dans cette idée qu’au fond on s’en fout de toutes ces règles qui nous stérilisent.
    Fumer des clopes à 13 ans. Se casser les dents sur le bitume. Envoyer chier les adultes et les grands frères. Ça c’est rien à côté du fait de ne pas se sentir exister.
    Et tous nos codes moraux s’envolent dès qu’apparait ce sourire radieux sur le visage du jeune Steven.
    OK il crame la vie par les deux bouts, mais il est soudainement heureux, ce gamin.
    Alors qu’est-ce que vous voulez trouver à redire contre ça ?

    Et c’est là pour moi la grande force de ce « Mid 90’s ».
    Cette capacité à nous affranchir des mœurs et des codes.
    C’est un film qui entend témoigner mais sans se limiter au simple documentaire.
    Chacun en pensera ce qu’il en voudra, mais ce film entend imposer cette réalité toute subjective : c’est que pour certains, cette culture-là, ça a été une porte ouverte pour se construire une identité, pour s’affirmer en tant qu’individu, pour se trouver une nouvelle famille, voire même parfois pour explorer sa sexualité.
    « Mid 90’s » offre un témoignage plutôt qu’une leçon.
    Il offre un regard. Un regard d’homme. Un regard d’artiste sur une période.
    Un regard sur la jeunesse donc.

    Ainsi ai-je appris à regarder – à travers ce « Mid 90’s » – cette période de mon/sa/notre enfance, non pas pour ce qu’elle était, mais pour ce qu’elle a laissé comme trace sur un individu qui, somme toute, ne représente que lui-même.
    Mais si malgré tout ce regard si singulier me parle à moi – ancien enfant de la même génération mais terriblement plus sage que ce sulfureux Steven – et s’il parle aussi à deux jeunes adolescentes issues de la génération z, c’est parce que Jonah Hill, au-delà du simple fait de nous livrer son témoignage, n’en a pas pour autant oublié de faire du cinéma.
    Ce cinéma qui donne à tout regard singulier une portée universelle.

    Parce qu’au-delà de ses usages astucieux de la super 8 et du format 4/3 pour nous replonger dans la culture des années 90, Hill sait aussi jouer d’un véritable art du dépouillement qui est totalement au service de la transmission de son témoignage.
    Un dépouillement dans le montage qui parvient à élaguer le superflu pour ne retenir que l’essentiel. Garantissant un film dense et vif, contracté sur une simple heure et demie.
    Un dépouillement aussi dans les compositions de cadres et de la photo. Si le format 4/3 et l’espace anguleux offert par l’époque peut avoir un côté oppressif, il est compensé par des mouvements soyeux réguliers, des cadrages intimistes et une photographie chaude et douce. Les accompagnements sonores extradiégétiques sont très rares mais toujours pertinents, sachant appuyer ce qu’il faut pour qu’on soit réceptif au regard apporté par Steven sur tout cet univers là.

    Au talent d’être sincère et honnête dans le fond, « Mid 90’s » nous offre donc aussi le luxe d’être habile et pertinent dans la forme.
    Pas étonnant dès lors que ce simple témoignage sache embraser au-delà de son public cible.

    Ainsi suis-je ressorti de ce film conquis.
    Mieux encore, j’en suis ressorti plus riche.
    Plus riche d’un regard.
    Un regard sur une époque.
    Un regard sur une culture.
    Un regard sur une jeunesse.

    Et l’air de rien, avec au fond peu de moyens et sur un sujet très intimiste, Jonah Hill m’a aussi rappelé une leçon pourtant centrale au cinéma : c’est qu’un film n’a pas besoin de faire grand-chose pour sublimer son art. Il lui suffit simplement de le faire avec justesse.

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2019
    Indéniablement sympathique et d'une coolitude naturelle et spontanée, "90's“ est un objet filmique aux allures d'amateurisme, et pourtant, parfaitement juste et maîtrisé. D'autant plus étonnant que derrière la caméra, le néo-réalisateur s'est fait plutôt connaître par ses talents d'acteurs dont on n'a plus retenu le registre comique et potache, que sa filmographie sérieuse et souvent réussie (“le Loup de Wall Street"). Ici, J.Hill ressort son caméscope et filme une époque qu'il semble sincèrement avoir vécu. Par les émois du jeune Stevie, ses révélations skate aux pieds, ses diverses premières fois: en suivant les épopées d'un quotidien presque lambda de ce jeune pré-ado, de la découverte de sa soudaine liberté choisie et très hédoniste, “90's“ reste un témoignage gentillet au capital sympathie évident, mais qui manque de mordant et de percutant pour réellement rester dans les annales. Mais le registre choisi, la reconstitution d'époque, la bande-son bien empreintée, et la sincérité de l'ensemble, font de “90's“ une jolie et prometteuse prestation dans le CV du jeune réalisteur.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    Quel désenchantement! Malgré une bande originale vivifiante et une ode à l'amitié, que de souffrance ressentie dans ce portrait désabusé d'une jeunesse livrée à elle-même et abîmée dans des rêves objectivement peu accessibles. Des acteurs convaincants, nimbés à la fois de l'innocence propre à leur âge et de la maturité nécessaire pour ces rôles plus âpres qu'il n'y paraît, ne peuvent cependant pallier les attendus d'un scénario fort ténu. Il faut alors accepter de visionner ce film comme une impression, douloureuse, bien davantage que comme une intrigue ou un témoignage. L'espoir ne peut naître que si Jonah Hill se cache non derrière le protagoniste mais sous le portrait de Fourth Grade. Faussement classique.
    Nathalie R
    Nathalie R

    24 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2019
    Jonah Hill aura mis quatre ans à écrire ce film, entre ses tournages dans son temps libre. Il a su écouter les bons conseils que lui auront donné d'autres réalisateurs comme Spike Jonze ou Martin Scorsese qu'il a consulté, car il n'y a vraiment pas grand chose à reprocher à sa première réalisation. 90's est court et se regarde avec beaucoup de curiosité, ce drame intime fait passer par différentes émotions tellement on ressent rapidement de l'ampathie pour Stevie. 90's fait partie des bonnes surprises de l'année.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    Un très beau film sur l’apprentissage de la vie et le passage de l’enfance à l’adolescence, d’autant plus difficile et hasardeux qu’on est abandonné dans une famille déglinguée.
    La musique des 90’s est fantastique, les acteurs touchants. La tendresse, enfouie dans la détresse et la solitude, est partout et l’ensemble est sidérant de justesse et d’authenticité. On nage, ou plutôt on skate, réellement dans les années 90’s, anté internet. Les acteurs, souvent en plan portrait, sont superbes de finesse ; la majorité sont des rappeurs ou skateurs connus des branchés. Le héros, Sunny Suljic, crève l’écran. Un nouveau DiCaprio ? Un très beau film sur une jeunesse américaine d’antan.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    691 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2019
    #90' est un petit bijoux. Une œuvre lancinante sur la jeunesse, le skate et l’appréhension de l'âge adulte. Un film en dehors du temps, un début sans fin, une simplicité salvatrice, et une ode à la liberté. Bravo A24 comme d'habitude. 🛹

    https://www.facebook.com/la7emecritique/
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2019
    Stevie, 13 ans, vivant avec sa mère et son frère se fait accepter par une bande de skateurs chez qui il va trouver une seconde famille. Pour sa première réalisation, Jonah Hill signe un film sur l'entrée dans l'adolescence inspirée de la sienne. Cette bande de potes est attachante à l'écran, nous montrant les dérives d'un âge où l'on cherche à exister à travers le regard des autres. Bon, après, il faut se l'avouer, le film ne révolutionne pas la façon de filmer les ados (avec des longues scènes de skate), mais il émerge de cette œuvre une nostalgie de ces années chez le réalisateur et peut-être chez le spectateur.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2019
    Jonah Hill, loin de son monde de la comédie, nous livre une film-souvenir (autobiographique?) sur la période de l'adolescence dans les années 90. Un peu de drame, familial ou sociétal, côtoie beaucoup de skate et des sujets récurrents dans les teen-movies comme l'amitié et l'apprentissage de la vie. La mise en scène, les acteurs, dont la plupart ne sont pas des professionnels, donnent au film une authenticité proche du documentaire. Bien pour une première oeuvre, mais pas assez original ou sortant des sentiers battus pour se démarquer vraiment.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    138 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2019
    Finalement orienté vers le monde du skateboard, le film perd petit à petit l'intérêt porté sur son personnage principal.
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