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ffred
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4 019 critiques
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3,5
Publiée le 3 septembre 2019
Premier film derrière la caméra pour l'acteur Jonah Hill. Sur le papier, l'histoire n'annonce rien de bien passionnant mais on se prend au jeu de cette chronique adolescente plus amère que douce. Le scénario, sans être autobiographique, inspiré d'un milieu (les skateurs des années 90) que le réalisateur a bien fréquenté, nous conte avec une certaine tendresse et une certaine nostalgie cette période du passage à l'âge adulte. On se met à penser à ce qu'on faisait au même moment de notre jeunesse. Le tout joliment rendu par une mise en scène appliquée mais agréable. L'interprétation est convaincante. Le jeune Sunny Suljic (aperçu dans Mise à mort du cerf sacré) est très bien, comme tous les jeunes acteurs qui incarne les membres de la bande. Ils sont tous issus du milieu décrit ici et trouvent là leurs premiers rôles. Avec aussi les plus expérimentés Luca Hedges et Katherine Waterston. Passage à la mise en scène plutôt réussi donc pour Jonah Hill. Ce 90's, moins léger qu'il n'y parait, se laisse regarder avec un certain plaisir. Un joli regard sur des périodes (les années 90 et l'adolescence) aujourd'hui révolues. On attend donc une confirmation de sa part.
Une perte de temps. Filmé en 4:3 je vois vraiment pas l'intérêt. Oui c'était dans les années 90 mais quand même... Une histoire banale qui n'a vraiment pas de fond.
Premier essai derrière la caméra pour Jonah Hill avec ce film générationnel qui met en scène, en 4:3, une bande de jeunes façon "coming-of-age". Le produit fini est sans grand défaut mais grande qualité non plus, car malgré une réalisation et interprétation plutôt bonnes, le scénario reste ultra calibré et conventionnel. Rien ne vient contrarier cette histoire vue et revue où certains éléments, comme par exemple la relation entre les deux frères, sont carrément sous-exploités.
“90’s” est le premier long-métrage du comédien Jonah Hill derrière la caméra. Tournée en 16 mm dans un format 4:3, le film nous plonge dans les années 90 avec une bande d’adolescents qui se retrouvent tous les jours pour faire du skate à Los Angeles. A 13 ans, Stevie a du mal à se faire sa place entre une mère absente et un grand frère caractériel. Il trouvera dans le groupe, un moyen de se révéler et d’y passer son été le plus mémorable. Le réalisateur nous surprend en présentant un teen-movie hors des clichés et réalise du fait de son casting débutant, favorisant surtout leur aisance au skate. Entre chronique délicate et tendre leçon de vie, “90’s” est une petite pépite attachante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un jeune homme qui se cherche et pense se trouver une place au sein de skaters. On suit cette quète d'identité mais on en sort déçu. PLV : légère perte de temps
Quelques pars au fin fond de la cour de récré. Entre Xavier Dolan, Larry Clark et Gus Van Sant. Fin de l’enfance, on bascule vers l’adolescence. Premier film sur les premières fois, avec beaucoup de classe et de douceur. Touchant d’y voir un enfant se construire en même tant que son propre réalisateur. La composition de Trent Reznor & Atticus Ross, me donne la sensation d’être en dehors du temps. D’écouter et de contempler un monde qui n’est plus, déstabilisant de tristesse.
Ce film retranscrit très bien les premières découvertes adolescentes et les premières recherches d’identité chez un jeune garçon. • Cette première réalisation de Jonah Hill rappelle le milieu de skateur que le réalisateur fréquentait à l’époque. Les images sont aussi éblouissantes que le jeu des acteurs ; les décors et les costumes rappellent vraiment cet univers de skate dans les années 90, ce film vaut vraiment le détour
Assez épatant dans le traitement équilibré accordé aux personnages, porté par une vraie humanité dramatique et comique, "90's" est une réelle découverte, un teen-movie à l'identité bien affirmée.
Donc , ce film vient que de sortit il y a 2 semaines en Belgique donc j’ai put que le voir maintenant mais , c’est vraiment un film excellent ! J’irai pas jusqu’à dire que c’est un chef d’œuvre mais j’ai passé un très bon moment devant le film , le film est touchant et pour un film avec peux de budget, on arrive à être captivé . J’irai même jusqu’à dire que le film nous propose vraiment des plans très cool ! Les acteurs sont aussi excellent et même si certains ne son pas approfondie un max, on apprend très bien à connaître un groupe soudé .
Mais en étant méticuleux, on peut essayer de trouver des petits défauts . Par exemple comme je l’ai dit avant , le film ne durent pas super longtemps ( -1h15) donc certaines relations sont vite expédié . Car on sait que certains personnages ont des problèmes mais on ne va pas plus loin dans leur psychologie. Alors ça c’est un points que vraiment moi seul peut regretter au film mais je trouve vraiment que Stevie n’avance pas vraiment « dans sont évolution en skate » . Après voilà au final le film est très bon car malgré certaines relations légèrement expédié , le film est simple et efficace ! Il ne vous fera pas décrochez et pourra contenir dés mouvements émouvant ainsi que de beaux plans .
Si "90’s" touche autant, c’est qu’il tranche dans le gras, sans afêteries, avec un sens aigu de l’espace et du temps, recréant les années 1990 à hauteur d’enfant
Un film super sur l'univers du skate aux Etats-Unis, mais surtout sur une jeune génération un peu perdue. On est emporté par la caméra, la musique et ces personnages. On passe un bon moment, avec cette bande de copains.
Film sympa, qui relate la préadolescence d'un jeune paumé intégrant une bande de skateurs plus agés. Le film est tourné en format 4/3, on comprend pourquoi à la fin. Ca ne joue pas trop sur la corde de la nostalgie, ce qui est une bonne chose, mais ça n'est pas non plus une histoire hyper passionnante, juste une tranche de vie. Se regarde sans déplaisir, mais sans plus.
Sincérité est ce qui ressort de ce 1er film de Jonah Hill qui nous plonge dans les années de sa pré-adolescence. Ce n'est pas une autobiographie mais un récit d'une période, d'un jeune, d'une bande de jeunes, d'une époque. Pas facile de tout traiter mais c'est simple sans être simpliste. Ça nous replonge dans nos propres expériences et nous parle au Coeur. On n'est plus un enfant mais pas encore un ado. On se rebelle, on est curieux, on est ouvert . . . Sans être un film initiatique ou barbant.
dans un quartier pauvre de Los Angeles, une bande de gamins un peu paumés s'entraine au skate . réalisé comme un documentaire avec un écran carré pour mieux montrer que leur vie est étriquée , on plonge dans un univers a l'envers du strass d'Hollywood, une étude palpitante des jeunes sans avenir, comme si le soleil ne voulait pas se lever chez eux, un film coup de poing qui déchire l'écran. on en sort abasourdi