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Un visiteur
3,0
Publiée le 14 septembre 2017
Remake du film homonyme de 1971 réalisé par Don Siegel, mais cette fois avec une réinterprétation du point de vue des femmes par Sophia Coppola. Qu'en est-il ? Esthétiquement très beau, la nature est magnifiée par Coppola. Je me lasse pas de penser à ce jardin et cette forêt. Cependant il ne se passe pas grand chose dans ce film. Le film n'est que superficiel dans sa conception de l'intrigue et des personnages. Ce qui ressort le plus du film, ce sont les tensions sexuelles entre les personnages féminins et le bellâtre Yankee de Dublin. Un film qui avait du potentiel pour mieux, dommage... Cela m'a quand même donné envie de me refaire la filmographie de Sofia Coppola.
Sofia Coppola a l'art deplacer sa camera, les plans sont magnifiques, précis, parlants ... La bande originale qui accompagne cette magnifique image est splendide, elle fait naitre un suspens qu'on attend ... et qui n'arrive malheureusement pas ... dommage! Mention speciale à la farouche Elle Fanning
Première sortie de piste pour Sofia Coppola avec cet insipide remake de "The Beguiled" de Don Siegel. En s'entourant d'un tel casting, la miss a dû se dire que ça suffirait à satisfaire son spectateur mais dès le début, on sent que ça risque d'être long ... Et ça ne manque pas, c'est le néant total durant plus d'une heure, il ne se passe absolument rien, ni émotion, ni tension, ni quoi que ce soit d'autre, c'est d'un ennui rarement vu jusque là, tout y est d'une platitude extrême avec une mention pour la mise en scène ou plutôt la non-mise en scène ... Seul point positif, la photographie, hormis ça il n'y a pas grand chose à sauver ici et surtout pas le final, aussi plat que le reste et vite expédié. Pas bien compris le projet pour le coup ...
Sujet totalement insipide, je n'ai pas cru un seul instant à ce scénario au demeurant fort mal interprété, les dialogues sont d'une platitude à faire peur. Le nom de Coppola n'est pas la synonyme de talent. Je me suis ennuyée du début à la fin pour moi à éviter de toute urgence
Ce film servit par une solide distribution nous emmène dans une voir des situation très ambiguës. Ce film serait quasi théâtrale tant les scènes et décors sont limités. Bon jeu de la part des actrices qui ont la part belle face à la gente masculine réduite. Scénario peu ordinaire, sympathique film à voir.
Remake du film de Don Siegel du même nom, sorti en 1971 et emmené par Clint Eastwood, Les Proies de Sofia Coppola est un film fort sympathique qui permet à la réalisatrice de nous livrer son oeuvre la plus sombre. Porté par une excellente brochette d'actrice (certaines fidèles à Coppola), le film nous entraîne en pleine guerre de Sécession où un soldat blessé est recueilli dans un pensionnat de jeunes filles. Une rivalité éclate alors entres les demoiselles pour savoir qui aura les faveurs de ce soldat. Coppola maîtrise son sujet et esthétiquement c'est irréprochable. Elle apporte sa touche personnelle à ce remake et si vous avez aimé les précédents films de la réalisatrice, vous aimerez probablement son dernier film.
Un homme et sept femmes : huis-clos. Une fable sur la violence faite aux hommes, et accessoirement aux femmes, à travers deux scènes chirurgicales. La première, une balle dans la jambe, est le fait d’une guerre entre hommes ; la seconde ne peut pas être racontée ici sans gâcher le spectacle. N’ayant ni lu le roman de Cullinan, ni vu le film de Siegel, ne gardant qu’un souvenir mitigé des précédentes réalisations de Sofia Coppola, incapable d’évaluer l’accusation de racisme faite à cette version qui exclurait le rôle d’une femme noire, renonçant à trouver ici une évocation réaliste de la guerre de Sécession, conscient de l’esthétique hamiltonienne de la photo et du style « World of Interiors » de la décoration, peut-on dire que ce film n'est pas mal du tout ? Les rôles féminins incarnent des figures singulières et pas seulement un genre, en particulier les plus enfantines : la chercheuse de champignons qui noue et dénoue le récit et la petite joufflue qui offre un missel à l’Irlandais blessé. Face à elles, un homme seul se démène pour sauver sa peau. Ce n’est pas un héros, mais un mercenaire qui fait la guerre pour trois cent dollars tout compris. Il n'est pas question de ce qu'il pense de l'esclavage et de son abolition comme le remarque les jeunes filles du Sud qui prennent sa défense. Il peut paraître un peu fade (est-ce l’interprète ou le rôle ?) et fruste face à toutes ces femmes, mais il s’avère tout de même assez rusé. Dans la pure veine réaliste, la morale n’est pas sauve, pourtant aucun personnage n’est franchement antipathique. Et le scénario ne manque ni de rebondissements ni de chutes. En prime, quelques chansons d’époque interprétées par les jeunes pensionnaires ajoutent un son juste à l’ambiance.
Au beau milieu de la Guerre de Sécession (2 ans de conflit fratricide déjà, 2 ans à venir), dans un domaine de Virginie devenu école pour jeunes filles bien nées, vivant en autarcie (on entend la canonnade au loin, le ciel céruléen est obscurci par des fumées, mais les combats restent en dehors des grilles de l'institution où demeurent la propriétaire des lieux, un des professeurs et cinq pensionnaires ados, continuant les cours, activités domestiques, prières en commun et soirées musicales). Jusqu'au jour où la plus jeune élève, qui est allée cueillir des champignons, trouve au pied d'un arbre un caporal de l'Union, blessé... et, brave coeur, le ramène dans la thébaïde strictement féminine. Ce remake du film (1971) de Siegel (avec Clint Eastwood) a obtenu le Prix de la Mise en scène au dernier Cannes..... On en reste pantois(e), tant la réalisation est plate ! Où l'on constatera, une nouvelle fois, que Mlle SC sait à merveille capitaliser sur son illustre patronyme, pour abuser ici un jury de festival... illustre, s'il en est. Elle "réussit" à faire d'une histoire complexe et vénéneuse (le titre français ne renseigne pas sur le noeud de l'affaire, le titre d'origine, si : "The Beguiled" veut dire "le Séduit", "Le Floué"...) une historiette pâlichonne et simpliste, filmée sans imagination ! Les seules choses à louer dans ce (trompeur) "Les Proies" : la photo, superbe (par le Français Philippe Le Sourd), et (dans une certaine mesure) le Dublinois Colin Farrell (la vraie "proie").
Un film à l’ambiance tout à fait unique, qui saura nous entourée dans son cocon, pour nous faire partager un huis-clos incroyablement percutant et d’une intensité bluffante !
Les Proies ont obtenu le prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes. Ce titre n’a rien d’usurpé tant l’esthétisme y est soigné, la photographie de Philippe Le Sourd est sublime…cette maison à colonnades de la Virginie profonde, cette lumière qui filtre à travers les frondaisons, ces chants d’oiseaux, tout concourt à faire de cet environnement, un jardin d’Eden, alors qu’aux alentours le canon gronde. L’histoire reprend un roman de Thomas Cullinan ayant fait l’objet d’une première adaptation par Don Siegel en 1971 avec Clint Eastwood dans le rôle principal…Je ne connaissais ni le roman, ni le film de Don Siegel…mais cette irruption d’un soldat nordiste, blessé, dans cet univers féminin, ancré dans les valeurs du Sud profond, donnait matière à une passionnante étude de mœurs, et à l’exploration de tous les fantasmes…Mais fidèle à son approche esthétique, sa passion pour les costumes, crinolines et rubans est toujours à l’œuvre, le décorum prend le pas sur la tension qui pouvait naître de la rencontre de trois générations de femmes entre rigueur victorienne et tourments du désir, avec la masculinité…La cinéaste escamote la montée de la passion, de ses déchirements, la perversité des jeunes filles entre elles , en précipitant le drame dans une violence gore un peu surprenante…c’est beau, séduisant par moment, mais un peu fade…
Pari difficile de s'attaquer au remake d'un film parfait, car la marge de manoeuvre est faible. Les premières images donnent plutôt une bonne impression, mais dès les premiers dialogues et les premières scènes importantes, la comparaison avec l'original nous fait progressivement décrocher. D'abord le casting, Colin Farrell, quel que soit son talent, fait vraiment pâle figure à côté de Clint Eastwood, il n'a ici ni le charme, ni l'aisance verbale pour rivaliser. Côté féminin, c'est presque pire, Nicole Kidman n'a pas le panache de Géraldine Page, Elle Fanning ne dégage aucun érotisme contrairement à son aînée de 1971, même la fillette est fade. Seule le jeu de Kirsten Dunst tient la route. Ensuite, ce qui est assez étrange, c'est que le récit est assez proche de l'original mais se révèle plat jusqu'au dénouement final. Sofia Coppola a fait un film certes plus court, mais du coup il lui a manqué du temps pour installer l'histoire et faire monter la tension. Elle s'est focalisé sur l'image mais en a oublié la gestion du rythme primordial ici. Le tout est donc bien fade.
Grosse déception pour ce film au casting XXL... C'est fou de se dire qu'un remake manque d'écriture. Et qu'une réalisatrice avec un tel CV loupe autant le coche. Et pourtant c'est le cas. Je n'ai cru en rien. Tout m'a semblé artificiel. Les scènes s'enchaînent sans que mon intérêt se soit élevé d'une rangée de fauteuil. A oublier.
un film visuellement et esthétiquement très beau et fort bien joué. un presque huis clos glaçant au scénario parfait. malgré un rythme assez lent on prend plaisir à chaque scène.
Prenez des actrices renommées, une fille de cinéaste de renom, des moyens de tournage conséquents et malgré tous ces ingrédients, cela ne fait pas nécessairement un bon film. Quel est le message de cette histoire ? Le contexte de la Guerre de Sécession n'existe que par le bruit des canons à la fois lointains et proches. Un nordiste blessé est trouvé par l'une des jeunes pensionnaires d'un internat de jeunes filles dans le Sud. L'émoi général que va déclencher la présence de cet homme au milieu de cette communauté féminine est sans doute ce qui est le mieux réussi dans ce film, mais la réalisatrice n'en fait rien. On ne voit pas où elle veut aller. Ce qui va fragiliser le groupe, puis le ressouder autour d'un objectif commun n'est pas exploité. L'esclavagisme, qui est quand même l'enjeu central, me semble-t-il de la Guerre de Sécession, aurait pu être travaillé au travers de cette situation. Non vraiment, la lumière a beau être magnifiquement travaillée dans "Les proies", je me suis ennuyé et suis resté sur ma faim...