Mon compte
    Les Proies
    Note moyenne
    2,6
    3094 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Proies ?

    313 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    41 critiques
    3
    104 critiques
    2
    79 critiques
    1
    55 critiques
    0
    24 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    dagrey1
    dagrey1

    90 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2017
    La guerre de Sécession fait rage. Dans le Sud, les pensionnaires d'un internat de jeunes filles recueillent un soldat blessé nordiste. Elles lui offrent refuge et le soignent.

    Sofia Coppola réalise Les proies (the beguiled), le remake du fameux film les proies de Don Siegel avec Clint Eastwood. Cette nouvelle adaptation divise le public.
    Personnellement, j'ai trouvé que le film est réussi dans sa forme. Des plans symétriques à la lumière en passant par la photographie, les proies 2017 est formellement réussi.
    Au fond, c'est autre chose. Le film manque tout de même de tension charnelle et de gravité. Le drame qui se noue ici et dont les spectateurs connaissaient pour beaucoup l'issue puisqu'il s'agit d'un remake d'un film célèbre se déroule sans surprise. Le film a par ailleurs été survendu et dévoilé par une bande annonce truffée de spoilers.

    La fin du film montrant le dernier repas marquée par quelques rires dans la salle où je me trouvais (?) est expédiée en quelques minutes pour un film d'une durée de 93 minutes qui ne permet pas réellement d'approfondir l'ensemble.

    Le casting est bon. Elie Fanning est convaincante dans le rôle de l'ingénue perverse entre 2 bouderies. Kirsten Dunst joue finalement le personnage féminin le plus friable et le plus sincère mais elle aussi semble plongée dans un ennui profond. Nicole Kidman régente tout ce petit monde à la baguette.
    Colin Farell interprète avec talent le major John Mc Burney mais on est loin du personnage de Clint Eastwood qui laissait "transpirer" bien plus de dangerosité pour ses hôtesses.

    Le film a obtenu le prix de la mise en scène à Cannes 2017.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 août 2017
    Minable, vraiment très déçu. Le jeu d'acteur est mauvais, l'histoire sans intérêt ... j'ai perdu 2h de ma vie
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    172 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2017
    Le contemplatif et les personnages féminins définissent la marque de fabrique de Sofia Coppola. Dans "Les Proies", deuxième adaptation du livre de Thomas P. Culminant, un soldat se retrouve dans une école pour jeunes filles après avoir été blessé à la jambe. S'en suit des jeux de séduction entre lui et les occupantes de tout âge. Mais ce petit jeu ne dura pas longtemps. Malheureusement l'histoire est assez pauvre et c'est du aux personnages féminins qui se ressemblent tous. C'est assez étonnant qu'une femme fasse un film où toutes les femmes veuillent le même homme juste parce qu'elles n'ont pas vu depuis un moment. C'est assez réducteur. Là où le film réussit au haut la main, c'est bien sur sa réalisation. Sofia Coppola insiste sur le contemplatif avec des plans magnifiques, une mise-en-scène sobre mais très efficace. On remarque aussi le jeu parfait des acteurs, rien à redire la dessus non plus. L'absence de musique non-diégétique augmente la sensation de longueur. On comprend ce choix mais heureusement que le film ne dépasse pas les 1h30. Sofia Coppola signe un film personnel à la mise-en-scène magistrale mais qui reste assez vide.
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    48 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2017
    The Beguiled, " le séduit" ou "les séduites", une adaptation en demi-teinte par Sofia Coppola. A la différence du premier film de Don Siegel de 1971, le film est recentré sur les personnages féminins. Disparaissent les aspects racistes et incestueux du premier film. Le caporal nordiste est confronté exclusivement à un microcosme féminin, où frustrations sociales et sexuelles, peurs et désirs, rêves et renoncements des femmes, jeunes filles et fillettes vont faire du soldat une marionnette objets des querelles, jalousies et mensonges que nourrissent ces femmes les unes envers les autres. Les dialogues sont épurés, les contacts avec le monde extérieur pratiquement inexistants, contrairement au premier film. Les soldats sudistes apparaissent comme des spectres, des ombres, entraperçus ou croisés un court moment.
    Sofia Coppola, fidèle à son écriture cinématographique privilégiant l'image et la photographie sur les dialogues, fait de chaque plan, de chaque couleur, de chaque espace, de chaque lumière, les éléments clés du récit. Nul besoin de dialogues. Des espaces extérieurs sombres, verdâtres, brumeux, autour du jardin et de la maison, forment une sorte de forêt des sortilèges et démons, de cauchemars et de violences que recèle le monde extérieur en guerre.
    Qu'une petite fille s'y aventure pour y ramasser des champignons ou y secourir de petits animaux, son innocence qui la poussera à introduire dans l'espace clos d'une belle demeure blanche, à colonnade, sorte de temple sacré dédié à une fausse idée de la féminitié, un démon/soldat, objet de tentations, puis d'un déchaînement de violence et de haine, la pureté apparente de ce pensionnat de jeunes filles vole en éclat dès les premières images du soldat que l'on installe dans le salon de musique, lieu symbolique du pensionnat.
    Sofia Coppola apporte un soin extrême à l'évolution des couleurs et à la confrontation des teintes claires, roses, bleues, etc des robes, à celles du dehors , vertes et bleues, sombres ou de l'uniforme du soldat. Comme les roses du jardin, que tente en vain de libérer le caporal nordiste, les costumes et pièces de la vaste demeure sont immaculés, excepté le salon de musique souillé par le sang du soldat. Chaque objet de la maison, chaque bougie, le lustre de cristal brisé, les chemises de nuit de dentelles blanches, les corsets éclatant des femmes tenus par de petits boutons bien fragiles, tous évoquent les différents caractères de ses femmes qui depuis 4 ans de guerre de Sécession tentent de se protéger des violences guerrières masculines, de la mort qui a emporté maris, frères et fiancés, et de protéger le souvenir d'une culture sudiste, européenne, où les femmes sont cultivées mais recluses, condamnée à rêver une vie de livres et de partitions sans possiblité de se confronter au monde réel.
    Le casting est excellent, l'interprétation homogène et pertinente.
    Malgré le talent de la réalisatrice, cette écriture très visuelle, épurée, manque quelques fois de dialogues, de scènes qui donneraient aux différentes relations entre le soldat et chacunes de ces femmes, plus de force et de sens.
    Pour ma part, un film visuellement intéressant, du très bon Sofia Coppola.
    traversay1
    traversay1

    3 247 abonnés 4 682 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2017
    Les proies de Sofia Coppola ne fera pas oublier la version de Siegel et, surtout, Colin Farrell est à des années-lumière de Clint Eatwood, en virilité, en perversité et en animalité. Ce n'est qu'en partie sa faute tant la réalisatrice a choisi de ne pas lui donner la vedette, préférant se focaliser sur son gynécée. Ces 7 vestales, ironiquement décrites dans leurs frustrations et leurs désirs, font bouillonner ce huis clos façon marmite qui se doit d'exploser d'une façon ou d'une autre. Sofia Coppola se désintéresse quelque peu des péripéties offertes par son scénario pour se concentrer sur ses obsessions, celui de l'ennui et du désoeuvrement, en particulier, dans ce groupe de filles et de femmes seules depuis trop longtemps. A vrai dire, c'est dans la forme que l'on apprécie davantage Les proies, dans ses images superbes, dans ses scènes comme celles des repas où tout n'est que luxe, calme et perversité. On peut appeler un exercice de style chatoyant, mais tous les films de la Coppola n'ont sont-ils pas, y compris les tous derniers, de loin les plus décevants. Sans renouer avec le temps béni de Virgin ou de Lost, Les proies marque tout de même un net progrès même si le fond de l'intrigue ne semble être qu'un prétexte pour filmer les joliesses de l'apparence et la noirceur tranquille des tréfonds de l'âme de ses personnages.
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2017
    Joli film un peu lisse. tout est propret et manque de perversité.
    donne envie de voir l'original avec Eastwood.
    Justine G
    Justine G

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2017
    Je trouve que il y'a certain le longueur ! Surtout au début quand tous les filles vont une à une dans la
    Chambre du Caporal si non j'ai beaucoup aimé.
    stanley.k 2
    stanley.k 2

    16 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 août 2017
    SI Sofia Coppola c'était spécialisé à filmer dans ces précédents longs la vacuité contemporaine, elle s'attaque la à un remake d'un film de Don Siegel sans aucun recul, aucune parabole ( sur la société actuel) ni aucune variante qui pourrait être intéressante pour ce démarquer du film originale....Du plagiat donc sans l'aspect subversif de quelque scénes de l'original et sans point de vus auquel c'est vrai Coppola nous a jamais habitué...
    Laurent C.
    Laurent C.

    244 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2017
    Elle se promène dans les bois, avec la lumière du soleil qui filtre à travers les arbres. L'image est bucolique, douce, à l'image de ces jeunes filles qui vivent dans une vaste demeure en pleine guerre de Sécession, avec leurs deux gouvernantes. C'est une sorte de théâtre vénéneux que Sofia Coppola nous offre dans son nouveau film "Les Proies". La réalisatrice nous a habitués à des longs-métrages très stylisés, au format plutôt dense, dans une Amérique moderne, bourgeoise et sclérosée. C'est avec "Marie-Antoinette" son deuxième film de costumes et la réalisatrice a choisi un angle de vue très apaisé, sinon austère. Elle gomme tous les effets au profit du seul jeu des actrices. Kidman, Dunst, et Fanning dominent le film. La mise en scène guette chacune de leurs moues, les gestes de la main, le ruban dans les cheveux, faisant presque oublier, pour une fois dans l’œuvre de Coppola, la présence auobiographique de la réalisatrice. Tout repose sur les trois actrices qui engagent un jeu pernicieux de rivalité, de séduction et de vengeance, au cœur d'un espace doucereux. Ce n'est évidemment pas le meilleur film de la réalisatrice, ni le plus inspiré. La réalisation manque d'énergie et d'audace, là où Coppola nous avait toujours offert grandiloquence et fougue. Toutefois, la virulence des relations humaines, la frustration sexuelle, la tristesse maladive, les enjeux de pouvoir transparaissent parfaitement grâce au grand professionnalisme des trois actrices. "Les Proies" est donc une œuvre intéressante, fascinante par certains aspects mais qui souffre pour le coup d'un excès de retenue.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 août 2017
    Film ennuyeux, sans action qui n'arrive pas à accrocher le spectateur.
    Même si les acteurs ont un assez bon jeu, je ne recommande pas d'aller voir ce film!
    AlanSunderland
    AlanSunderland

    29 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2017
    Le film est plutôt raté malgré une jolie mise en scène : la 1ère heure est peu palpitante, la dernière demi-heure convenue. La tension ne monte jamais vraiment et on s'ennuie ferme, d'autant que la quasi totalité du peu de péripéties sont révélées dans la bande annonce. Kidman et Dunst se débrouillent plutôt bien, Fanning surjoue tellement que ça en devient comique. Dommage car il y avait beaucoup de potentiel.
    Dominique V.
    Dominique V.

    16 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2017
    C'est bien filmé, belles lumières, jolis plans, acteurs charismatiques, mise en scène maîtrisée, rien à dire sur le jeu des comédiens... Mais ça manque TERRIBLEMENT d'émotion. On ne ressent rien du drame qui se joue ou du désarroi des protagonistes.
    Guiciné
    Guiciné

    142 abonnés 1 217 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2017
    Un film qui prend son temps mais pas toujours à bon escient et qui arrive à installer une certaine pesanteur, mais qui hélas se dénoue trop rapidement en rapport à la mise en place des idées. Dommage car l'interprétation est magnifique et la photo plutôt recherchée.
    Morcar
    Morcar

    17 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2017
    Sentiment très mitigé à la fin de ce film, à la mise en scène soignée et franchement réussie, et à l'interprétation très bonne, mais pour lequel j'ai l'impression d'avoir été arnaqué à cause d'une bande-annonce qui vend une intrigue tout à fait différente de celle qui est finalement celle du film. Voilà bien longtemps que je n'avais pas été confronté à une bande-annonce aussi mensongère ! (bande-annonce qui par ailleurs montre des extraits de plus des 3/4 du film).
    La tension sexuelle dans ce pensionnat, suite à l'arrivée de ce soldat, monte petit à petit, mais le résultat est finalement bien loin de ce que laissait entendre la bande-annonce. On imaginait que l'élément perturbateur présenté dans la BA allait être le point de départ d'un long calvaire pour cet homme, et il n'en est rien.

    Dommage donc car encore une fois la mise en scène et l'interprétation sont bonnes. Mais le scénario décevant, surtout car il a été vendu différent.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    162 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2017
    Casting 3 étoiles, réalisation stylée, belle photo, scénar à la base intriguant mais finalement assez pauvre. La bande annonce laisse entendre plus de tension. Ce n'est pas son meilleur film, mais ça reste intéressant pour le jeu des acteurs...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top