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    Les Proies
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    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2017
    Un film qui prend son temps mais pas toujours à bon escient et qui arrive à installer une certaine pesanteur, mais qui hélas se dénoue trop rapidement en rapport à la mise en place des idées. Dommage car l'interprétation est magnifique et la photo plutôt recherchée.
    Morcar
    Morcar

    21 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2017
    Sentiment très mitigé à la fin de ce film, à la mise en scène soignée et franchement réussie, et à l'interprétation très bonne, mais pour lequel j'ai l'impression d'avoir été arnaqué à cause d'une bande-annonce qui vend une intrigue tout à fait différente de celle qui est finalement celle du film. Voilà bien longtemps que je n'avais pas été confronté à une bande-annonce aussi mensongère ! (bande-annonce qui par ailleurs montre des extraits de plus des 3/4 du film).
    La tension sexuelle dans ce pensionnat, suite à l'arrivée de ce soldat, monte petit à petit, mais le résultat est finalement bien loin de ce que laissait entendre la bande-annonce. On imaginait que l'élément perturbateur présenté dans la BA allait être le point de départ d'un long calvaire pour cet homme, et il n'en est rien.

    Dommage donc car encore une fois la mise en scène et l'interprétation sont bonnes. Mais le scénario décevant, surtout car il a été vendu différent.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    190 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2017
    Casting 3 étoiles, réalisation stylée, belle photo, scénar à la base intriguant mais finalement assez pauvre. La bande annonce laisse entendre plus de tension. Ce n'est pas son meilleur film, mais ça reste intéressant pour le jeu des acteurs...
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2017
    Comparé au roman de Thomas Cullinan, ce remake de Sofia Coppola laisse un arrière-goût d’inachevé. Faute de quoi, elle sacrifie énormément de détails afin de simplifier une lecture qui s’avère, au final, bâclée et inintéressante… Déjà en 1971, Don Siegel, porté par son acteur fétiche Clint Eastwood, offre une vision féministe qui possède tous les droits pour s’affirmer, surtout en temps de guerre. Ce que nous propose Coppola est une lecture du point de vue des femmes. Il n’est pas étonnant que l’on passe à la trappe des passages clés de la précédente adaptation, qui lui font sa force et son charisme.

    Après « Virgin Suicides », « Lost In Translation » et « Marie-Antoinette », pour ne citer que les plus grands succès, elle nous offre une étude travaillée sur les rapports homme-femme durant la guerre de Sécession. L’inconnu fait partie des thèmes récurrents chez la fille de Francis Ford et on le retrouve ici. Le caporal John McBurney (Colin Farrell) remplit la condition et il est accueilli chez l’ennemi du Sud. Il compense le fossé de charisme face à Clint en s’appliquant sur la justesse de ce personnage manipulateur. Il colle parfaitement au rôle, installant de l’ambiguïté et la crainte d’un danger imminent, mais l’on n’insiste évidemment pas sur le point de vue masculin, comme évoqué un peu plus tôt. On survole alors les divergences politiques pour ne laisser place qu’à l’étude humaine, confrontant les personnages à leurs limites. Ils y découvrent l’envie, la jalousie, la haine, un schéma bien connu cependant mal exploité.

    Les belles blondes ont toujours eu un impact majeur sur sa carrière comme sur celles de ses actrices, pour la plupart récurrentes dans sa filmographie. On retrouve ainsi sept femmes dont les fantasmes diffèrent, bien que l’intention de séduire reste commune à toutes. Miss Martha (Nicole Kidman) n’aura pas de background qui lui insuffle tant de caractère et c’est bien dommage. On ôte à Edwina (Kirsten Dunst) la présence à l’écran que l’on aurait souhaité, et sur une récurrence justifiée. Il en va de même pour Alicia (Elle Fanning) dont la remarque reste identique, alors que l’on ne met pas assez en valeur son physique ou son jeu fourbe et sournois. Citons alors la plus intéressante de toutes, Amy (Oona Laurence), la cadette du pensionnat. Elle inspire le respect et l’innocence, d’où l’introduction sobre et neutre à son égard. Bien qu’elle vienne à dériver sur ses derniers pas aux côtés du yankee, la jeune fille semble être la seule à trouver sa place dans l’élan de narration de Coppola. Mais dans ces airs de renouveau, on en vient à repenser au délicieux « Virgin Suicides », dont l’adaptation lui apporte un brin de mise en scène dont on connait bien les secrets. On y trouve autant d’individus qui suscitent le danger, mais c’est en passant au collectif que l’on nous prend à revers. Et bien que cela arrive brusquement, on prend la peine d’observer ce danger qui fleurit à vue d’œil.

    Concernant la mise en scène, elle sublime chaque plan. La photographie aide pour convaincre, mais les séquences où certains reprocheront des longueurs doivent accepter la poésie de Coppola. Il s’agit de son style unique, multipliant les gros plans afin qu’ils appuient ses propos. Elle prolonge les cadres pour exprimer une idée ou une action bien précise, comme le temps qui passe et dont on se lasse rapidement. Remarquons qu’il n’y a qu’une seule grille et qu’une porte qui intéressent le spectateur. Or, il n’y a que son contenu qui profite aux personnages, devenant ainsi des lieux de perversion, de tension et de mélancolie. L’érotisme et l’horreur sont injustement passés à la trappe et ellipsés. On désamorce immédiatement une tension qui aurait prodiguer un suspense fascinant. A la place, on use de la violence, mais tout l’art de ce genre de récit réside dans l’utilisation des discours. Coppola inverse souvent les tendances et elle ne dément pas, négligeant ses propres limites auxquelles s’adaptent ses principes. Avec autant de personnages, le bavardage ne tarde pas mais l’on perd de la qualité en compréhension en retour. Il est possible qu’osciller entre plusieurs intentions néfastes pour le seul homme admis soit préméditées afin de justifier le changement de prédateur, or on s’y perd, probablement dû à un manque de dualité entre les femmes, sous-exploitées…

    L’association des actrices ne fonctionne pas. Les relations qui se forgent se font tardivement, et nous relevons plus d’individualité que d’une véritable cohésion, ce qui serait plus pertinent. Hélas, la réalisatrice en a décidé autrement. Cette décision maladroite se confirme lorsque les scènes incluant la sensualité perdent de sa splendeur et sagesse. Et il en va de même pour le travail sonore qui oppressait souvent, ce que l’on retrouve à peine ici. Préférant un genre plutôt épuré, on a opté pour des pas lourds ou des grondements de canons au loin afin de contextualiser le drame qui se profilent aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du pensionnat. Mais rien ne vient perturber notre lecture, déjà rendue pénible du fait que l’on perd des transitions nécessaires. On ne développe pas suffisamment la psychologie des pensionnaires, à l’exceptions de quelques-unes, encore une fois sans surprise. Cela peut entrainer des réactions sur des facilités scénaristiques prises. Il arrive que ce soit le cas mais pas toujours et ce choix, en l’occurrence artistique et poétique, ne convainc pas malgré la bonne intention. On insiste malheureusement sur une démarche trop monolithique pour qu’elle atteigne un certain sens moral à la vue d’une « chute » restrictive et sans saveur.

    Il n’est donc pas surprenant que « Les Proies » de Coppola déçoit sur plusieurs niveaux d’écritures, bien qu’elle se rattrape sur ses talents de mise en scène. Mais il en fallait bien plus pour concevoir une relecture digne du roman, ou au moins de l’adaptation de Siegel. Là où Siegel a habilement exploité l’ensemble de ses outils, la réalisatrice a voulu compenser le manque de développement par les émotions. Or, la formule de réinterprétation ne fuse pas comme il se doit et le résultat est à déplorer. Pourtant, on y trouve un potentiel qui aurait pu aboutir à quelque chose de plus puissant, sensoriel et émotionnel. Au final, on en ressort l’esprit vide, avec un jugement ambigu sur ce qui vient d’être exprimé. On se pose davantage de question sur le pourquoi de la réalisation que sur le fond de l’intrigue, là où la réflexion doit prendre place !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 août 2017
    Si vous regardez la bande annonce vous avez vu le film ! Franchement il ne se passe rien du tout dedans.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 août 2017
    Très déçu ! Les acteurs sont bons mais le film est long et il manque quelque chose à ce film pour le rendre plus passionnant ;( je ne comprends pas ce que la réalisatrice a voulu nous transmettre ou alors je n adhère pas à sa réalisation.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 août 2017
    C'est mou, insipide, lent... Bref y'a vraiment rien dans ce film.
    Regardez la Bo vous aurez vu le film.
    Passez votre chemin d'urgence !
    knuweb
    knuweb

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2017
    Encore un remake raté, préférez le film original de Don Siegel. C'est une version édulcoré et ennuyeuse de ce classique, qui n'apporte rien et surtout désamorce toute l'ambiguïté originale.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 août 2017
    Je ne comprends pas comment on a pu classer ce film en triller, il ne se passe rien en 1h30!!!! Aucun suspense, aucun rebondissement, scénario mou.... à part le très bon casting il n'y a rien à voir ici. Très déçue !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 août 2017
    Une ambiance lugubre et austère... Cet esprit de famille et ce contraste de rivalités entre jeunes filles et femmes et assez troublants. Des bonnes actrices et Colin farrell très bon dans son rôle. malgre cette lenteur et une action qui se fait attendre c'était plutôt pas mal.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2017
    A la fin de la guerre de Sécession, un soldat nordiste est recueilli dans un pensionnat de filles et de femmes tenu de main de maître par Nicole Kidman pour y être soigné. Sofia Coppola nous offre un remake du film de Don Siegel avec Clint Eastwood dans le rôle du combattant blessé. D'emblée, la tension sexuelle est palpable chez toutes ces femmes et le beau Colin Farell va éveiller cette curiosité féminine. Il faut cependant attendre la deuxième partie pour que le film accélère vraiment et gomme son côté trop lisse. Au final, Sofia Coppola livre un film agréable mais beaucoup trop sage à mon goût.
    floflo2204
    floflo2204

    84 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2017
    Le retour de Sofia Coppola derrière la caméra se faisait grandement attendre et l'attente n'a fait qu'augmenter suite aux différentes critiques sorties au moment du festival de Cannes notamment concernant le jeu des actrices. On atterrit dès lors en plein milieu de le guerre de Sécession dans un manoir sudiste servant de pensionnat pour jeunes filles où l'arrivée d'un soldat blessé va clairement tout chambouler. Au premier abord, on peut se demander quel sorte de film à l'eau de rose on va bien être capable de sortir avec un résumé pareil. Cependant, une fois sorti du cinéma, il est clair que la surprise est grande. N'ayant ni lu le livre ni vu l'adaptation de 1971, cette version de Sofia Coppola expose tout le talent qu'on lui savait posséder mais dont elle n'arrivait plus à faire état depuis un moment. La réalisation est sublime, chaque mouvement de caméra contribue à l'immersion du spectateur. On retrouve également ce côté très posé de Virgin Suicides qui ici aussi sait nous amener toujours plus loin. La photographie est irréprochable, Philippe Le Sourd s'approprie chaque plan avec une classe indéniable. Les décors sont ainsi magnifiquement mis en valeur et l'immersion dans cette période trouble des Etats-Unis est totale. les costumes réalisés sont également impeccables et on peut saluer le travail réalisé de ce point de vue. La musique du long-métrage, qu'elle soit réalisées par Phoenix ou qu'il s'agisse de chansons d'époques est à chaque fois placée à des moments stratégiques ne nous laissant jamais dans l'expectative. Le scénario bien que très lent est parfaitement écrit et on se plaît à étudier les méandres de l'histoire à chaque seconde. De même, on peut apprécier le travail fait du côté des personnages, en effet malgré leur pluralité et la durée limité du film on arrive à en apprendre sur chacun d'entre eux. Nicole Kidman domine ce film de la tête et des épaules, bluffante à chaque instant du long-métrage, elle ne cesse de nous impressionner par sa palette de jeu. Quant aux autres membres de ce casting, on peut regretter que les plus jeunes filles de cette maison soient les moins convaincantes. Que ce soit Colin Farrell, elle Fanning ou Kirsten Dunst, leurs prestations sont très bonnes mais ne savent pas se hisser à la hauteur de ce que Kidman fait transparaître à l'écran. En somme, le retour de Sofia Coppola sur le grand écran se fait avec brio principalement grâce à une Nicole Kidman époustouflante et une magnifique photographie.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    105 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2017
    Excellente interprétation de l'ensemble du casting. Je ne m'explique pas le titre VF. C'est un peu le miel et les abeilles pendant la guerre de sécession. il y règne une atmosphère érotique. plaisant mais peut être un peu lent. Cela serait bien en pièce de théâtre aussi.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2017
    Qu’arrive-t-il à Sofia Coppola qui, après avoir réalisé quatre films passionnants et vertigineux sur le vide intérieur que provoque l’ennui de vivre qui peut mener aussi bien au suicide (« Vrigin Suicides » en 1999) qu’au divertissement effréné au sens pascalien du terme (« Marie-Antoinette » en 2006), s’est fourvoyée dans une histoire peu captivante d’adolescents dévalisant de riches demeures (« The Bling Ring » en 2013) et se perd à nouveau dans ce remake d’un film de Don Siegel avec Clint Eastwood (1971) ?
    Certes on trouve dans ces deux derniers films les thèmes et les préoccupations récurrents chez la réalisatrice, et cependant ils peinent à séduire autant que dans ses quatre premiers films. Quelque chose, de l’ordre du regard, mais que j’ai du mal à définir, semble s’être perdu (je l’espère, pas définitivement). Et puisqu’il est question de regard, on peut tout de même souligner le changement qu’opère la cinéaste par rapport au film de Don Siegel. Ce dernier privilégiait le regard viril, celui de Clint Eastwood, tandis que, chez Sofia Coppola, c’est le regard des femmes qui prévaut.
    Cela étant, le récit ne diffère pas d’un film à l’autre et, nonobstant les nombreux avis qui ne s’accordent pas au mien, je le trouve rien que plutôt banal. Un soldat nordiste blessé recueilli dans un pensionnat de jeunes femmes sudistes qui entreprennent de le soigner avant de voir se craqueler leur vernis de puritanisme sous les assauts des désirs, des pulsions, des peurs et des jalousies, au point que tout s’achève dans un drame épouvantable de mutilation et de mort. J’ai beau faire, je ne vois dans cette histoire que la triste rengaine des frustrations qui se transmutent en violence, que l’esthétisme de la réalisatrice transforme en quelque chose de presque acceptable et d’encore plus banal, un peu comme si le monde entier, sauvage comme les arbres fantomatiques du film, n’était qu’inquiétude, privation et brutalité. 6/10
    Agathe R.
    Agathe R.

    14 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2017
    Le scénario platonique, les performances artistiques, les robes ainsi que le cadre à huis-clos que ce film nous offre sont réussis, mais on se demande quel est le message de ce film. On reste néanmoins bien captivé du début à la fin.
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