Votre avis sur 3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance ?
3,5
Publiée le 10 juin 2020
Beau et bon film dans son ensemble, même si certaines scènes ont tendance à forcer inutilement les traits des personnages, personnages d'ailleurs excellemment interprétés par un casting de choix. Les près de deux heures défilent sans ennui mais se terminent sur un final qui ne plaira pas à tous, pouvant donner l'impression d'un scénario soudainement abandonné, laissant un goût amer d'inachevé ou de bâclé. A vous de l'interpréter comme bon vous semble...
3,0
Publiée le 18 janvier 2018
« 3 Billboards, les Panneaux de la Vengeance » » nous secoue et nous scotche d’emblée par le jeu des acteurs tous amenés dans des retranchements insoupçonnés pour donner vie à des personnages au caractère trempé, poussés au paroxysme dans leurs actions, leur raisonnement et leur détermination à agir...
Ceci vaut bien sûr pour Mildred, incroyable Frances McDormand au verbe cinglant et implacable, dévastée par le meurtre de sa fille, capable de tout et d’aller jusqu’au bout pour retrouver le criminel...
Mais c’est sans compter sur toute une panoplie de rôles, plus ou moins secondaires, tous aussi délirants les uns que les autres !
Une folle galerie de portraits où chez chacun le pire côtoie le meilleur, et ceci sans demi-mesure !
Racisme, alcoolisme, bêtise, homophobie, violence, et même pédophilie, tout y passe dans les moindres détails...
Une peinture de l’Amérique profonde sans concession, provoquant à la fois rire, dégoût, malaise, cynisme au point d’oublier presque le minimum d’empathie attendu...
Un cocktail détonnant à coup sûr et pas qu’un peu dans lequel on pourra s’y retrouver et crier « ô génie ! » mais qui pourra déranger par son côté excessif, certes délibéré et peut-être payant, mais au fond si on gratte un peu, peut-être pas forcément et aussi simplement !
Comme si ce film tellement huilé s’apparentait à un piège...
Car au fur et à mesure que ce petit monde s’écharpe et règle ses comptes, les personnalités se dessinent de plus en plus précisément avec des retournements qui finissent par les déformer, voire les tordre complètements pour en faire presque des monstres sans nuances, tels des blocs monolithiques loin de faire l’objet d’une analyse subtile.
Et pourquoi pas dans ce cas ne pas prendre argent comptant, telle ou telle scène comme par exemple, lorsqu’un nain est stigmatisé et ridiculisé ? Grosse sensation de gêne et de malaise !
On pourra toujours en rire, ou y voir une satire sans doute, mais cette farce macabre finit par avoir un goût amer et gratuit, ce qui finit par ne plus avoir le sens escompté au départ...
Alors oui, cette réalisation de Martin McDonagh est sans nul doute au point, tout en étant très bien filmée, et pousse le bouchon très loin, et sans doute trop loin au point de rater sa cible...
Il fallait s’arrêter de temps à autre, prendre un peu de recul afin d’admirer sa toile et de poser le pinceau juste à tant !
Ce qui n’empêche pas pour autant une prestation d’acteurs de haute volée, dirigés par Martin McDonagh décidément en grande forme...
4,5
Publiée le 18 avril 2018
L’assassin de sa fille n’étant toujours pas arrêté, Mildred Hayes prend les choses en main -et en grand—en louant les immenses panneaux à l’entrée de la ville afin de dénoncer l’incompétence des policiers. L’action est lancée et l’on suit, dans cette contrenquête les péripéties qui suivent l’affichage . C’est l’occasion pour la caméra de varier les points de vue, le policier accusé d’immobilisme est atteint du cancer, la mère éplorée est loin d’être une sainte…nous sommes entraînés dans un dédale d’intrigues, voire de saynètes qui désactivent tous les clichés pour laisser place à un spectacle invraisemblable et hilarant : fausses pistes, explosions, couples improbables, révélations… Cette fausse enquête devient prétexte à montrer une Amérique drôle, humaine, touchante. Oscar mérité pour l'explosive Frances Mac Dorman découverte dans Fargo.
4,0
Publiée le 18 janvier 2018
La qualité du scénario nous emporte avec une lutte citoyenne et fratricide entre une citoyenne et la police tandis qu'en arrière-plan McDonagh force le spectateur a regarder en face une certaine idée de l'Amérique. Sur ce dernier point c'est particulièrement réussi sur les questions de justice et de pardon, sans pour autant être dans le manichéïsme. Jamais mièvre dans son émotion, jamais frileux dans dans sa violence sans pour autant tomber dans la facilité, McDonagh signe un polar mélo-social puissant avec un petit jeu du suspense particulièrement efficace et judicieux.
Site : Selenie
4,0
Publiée le 4 février 2018
La principale force de ce film inclassable de Martin McDonagh réside dans sa facilité déconcertante de passer du drame social à la comédie cynique, en oscillant vers le thriller sordide, avec quelques instants de grâce et d’émotion poétique. Inclassable, profondément humain, "3 Billboards" bénéficie incontestablement d’une touche européenne qui lui sied à merveille. Frances McDormand y trouve son rôle le plus abouti à ce jour et les seconds rôles, tous excellents, Sam Rockwell en tête, laissent entrevoir d’autres facettes de leur personnage au fur et à mesure que se déroule l’histoire.
4,5
Publiée le 2 janvier 2018
Ce troisième film de Martin McDonagh est plus drame qu'une comédie même si l'ironie est présente dans quelques situations et que certains personnages ont des comportements absurdes. Contrairement à ce qu'indique le titre français, il n'est pas question d'une vengeance, ce n'est pas le but de Mildred qui demande simplement justice. Son acte, celui de faire installer ces affiches, est plus un appel à l'aide, un dernier recours qu'un acte provocateur. C'est d'ailleurs ce que j'ai trouvé intéressant dans ce film avec la différence de perception à propos de ce choix. Cela prend des proportions assez folles, mais uniquement parce qu'il y a beaucoup d'incompréhensions entre les deux parties qui ne dialoguent pas. Il y a également beaucoup de faux-semblants avec des personnages qui ont tous leur part d'ombre. L'évolution de ces derniers est intéressante tout comme celle de l'histoire qui est originale et qui peut surprendre ou alors laisser un sentiment d'inachevé. Le réalisateur décrit une Amérique profonde et dresse le portrait d'une femme qui impressionne par sa force et son courage, mais qui est également touchante, car elle est désemparée et vulnérable. Dans ce rôle, Frances McDormand est impressionnante, le reste du casting est excellent, mais elle est au-dessus. Entre le thriller dramatique à l'ambiance lourde et la comédie noire à l'humour subtil et mordant, "Three Billboards" est un excellent film, sur le rachat et le sentiment de culpabilité, qui sort de l'ordinaire, qui est complet et qui est particulièrement captivant.
4,5
Publiée le 19 mars 2018
Excellent film écrit et réalisé par Martin McDonagh. Son scénario, extrêmement consistant, nous délivre un drame intense de bout en bout. Il nous offre des dialogues percutants et une multitude de scènes fortes. Abordant plusieurs thèmes comme le racisme ou la haine, ce film nous gratifie de seconds rôles bien tenus par Peter Dinklage le publiciste, et Woody Harrelson le chef de la police. Sam Rockwell, bien servi par le superbe rôle du flic Jason Dixon, réalise une très belle prestation d'acteur. Quant à Frances McDormand, elle est d'une crédibilité fantastique dans le rôle principal de Mildred Hayes ; elle mérite amplement son Oscar de la Meilleure actrice.
Le pitch : Mildred Hayes élève seule son fils adolescent. Son mari est parti avec une jeunette et sa fille a disparue il y a 7 mois. Femme de caractère, elle paye 3 panneaux d'affichage pour dénoncer le laxisme de la police. Tout va alors bouger dans cette petite ville du Missouri.
4,5
Publiée le 18 janvier 2018
J ' avais découvert martin mcdonagh avec bons baisers de bruges , un film fait de violence et d ' humour qui m ' avait enchanté , je retrouve cela dans 3 bilboards mais à la puissance 100 ! quel film , puissant , complexe , drôle , noir et émouvant ! martin mcdonagh n ' a peur de rien ni de la violence ni de l ' outrance mais quelle maîtrise dans la conduite du scénario et dans la direction des acteurs , tous sont au sommet , frances mcdormand inoubliable dans son rôle de mère détruite et destructrice et tous les autres ! A mon avis le film de l ' année 2017 ( ou 2018 ? )
4,5
Publiée le 3 février 2018
Martin McDonagh continue de prouver qu'il est un des meilleurs screenwriter de ces 10 dernières années avec 3 Billboards Outside Ebbing, Missourri. McDonagh jongle entre le thriller pur et la comédie noire avec un talent et une facilité déconcertante. Je me rappelle pas avoir vu un aussi bon scénario depuis au moins 5 ou 6 ans. De plus les acteurs sont fabuleux Frances McDormand en tête mais aussi Sam Rockwell qui est tout simplement brillant et également une fournée d'excellents seconds rôles de Woody Harrelson a Peter Dinklage en passant par le tout jeune Lucas Hedges. Un film qui s'assume totalement et qui nous entraîne dans un tourbillon de violence et de situations jouissives extrêmement bien écrites, drôles et très tendu en même temps. A ne surtout pas manquer!
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 18 janvier 2018
Un film que j'avais envie de voir et, en même temps, que je redoutais un peu compte tenu du sujet très sombre et douloureux qu'il aborde. Et quelle heureuse surprise! Il faut reconnaître que l'esprit des frères Coen flotte au-dessus du film mais c'est l'esprit de leurs meilleures long-métrages! Le scenario vous entraîne toujours vers l'inattendu, déborde des chemins que vous imaginiez tout tracés en déroulant une histoire qui, scène après scène, s'éloigne des clichés attendus et vous dévoilent un paysage immense (dans une si petite ville!). Les personnages soufflent le chaud et le froid. Vous les détestez, puis vous les aimez parce que leur humanité se fait jour peu à peu. TOUS les comédiens sont formidables. Je suis ressorti de la salle en me disant "whaou! Tu viens de faire un beau et étonnant voyage!" Ce n'est pas si souvent...
3,0
Publiée le 17 décembre 2017
Un film fort , intense, avec un scénario intéressant , mais pourtant pas toujours crédible. On est trop souvent dans l’allégorie, dans la représentation d’images fortes faites pour choquer, voir dans l’extravagance. Cette femme veut faire la vérité sur le meurtre de sa fille et la venger. Le réalisateur force le trait pour dépasser le réel et cette femme pleine de rage, presque « habitée » perd de son « réel », .Trop « d’intensité » tue le réalisme, rendant invraisemblable l’ensemble de la fiction. On ne croit pas beaucoup non plus au personnage du « Bad Cop », raciste, vulgaire, violent, caricature du flic blanc. Tout cela sent un peu trop la démonstration, le « politiquement correct ». Même le mari qui trompe sa femme avec une jeune bimbo de 19 ans, tout cela fait très « cliché ». Pourtant la mise en scène brillante, presque « classieuse » , les beaux plans de cinéma s’enchaînent, et le jeu d’acteurs est impeccable, (mention spéciale pour Woody Harelson , exceptionnel en « bon flic », malade incurable en fin de vie), tous habités et ils sauvent le film , lui donnant son épaisseur, prouvant que Martin Mac Donagh , même si il ne fait pas dans la dentelle , est certainement un « gros » directeur d’acteur. Le film aurait gagné en plus de finesse dans l’analyse des caractères.
4,5
Publiée le 10 janvier 2018
Une grosse claque! Ce film nous captive et nous passionne de bout en bout. Tout est remarquable, l'idée de départ, avec ces 3 panneaux anodins mais qui vont tout changer, le scénario subtil en bien des points, les dialogues et bien-sûr les acteurs. Tous excellents dans des registres très différents. Le plus impressionnant de tous étant sans doute Sam Rockwell, dont la prestation va marquer les esprits. Un film comme on les aime donc, qui fait plaisir à voir et qui surtout nous donne des envies de cinéma.
4,5
Publiée le 15 janvier 2018
De Martin McDonagh, je n'avais vu jusqu'à aujourd'hui que "Bons baisers de Bruges" et déjà j'avais eu un coup de coeur pour ce film et son ton tragi-comique. Pour sa troisième réalisation après "Sept psychopathes", le réalisateur livre un surprenant polar rural qui s'avère aussi poignant, profond que drôle et aérien. Un film qui me rappelle par certains côtés "The pledge" de Sean Penn avec Jack Nicholson notamment pour la quête désespérée de son personnage central campé par une magnifique Frances MacDormand qui livre une prestation à la hauteur de son rôle dans "Fargo", Woody Harrelson et Sam Rockwell étant quant à eux toujours aussi bons et subtils dans leurs jeux. Un long-métrage qui vaut aussi clairement le détour pour la qualité de son écriture, son scénario astucieux, son humour décapant, ses personnages fouillés. Une mise en scène splendide rehaussé par la bande originale de Carter Burwell. Une sensation énorme, une bonne claque pour un film sans grosses prétentions.
4,5
Publiée le 18 janvier 2018
Ce film est très percutant, dérangeant et pas facile à visionner.
En tout cas, il s'avère être excellent.
En effet, le scénario, les scènes, la réalisation, l'interprétation, tout cela est à la fois très maîtrisé, soigné et bluffant.
Aucun risque de s'ennuyer et il y a plein de choses inattendues qui se passent.
Aussi, il faut préciser que tout ce qui se passe reflète bien l'humanité et on ressort de là, sonnés, chamboulés.
4,5
Publiée le 19 janvier 2018
Que ca fait du bien de voir des films de cette qualité ! On ne va pas tourner autour du pot, « 3 billboards » est une réussite, une vraie belle réussite. C’est d’abord une réussite d’un point de vue technique, et on la doit à Martin MacDonagh. Le film dure presque 2 heures et c’est à regret que l’on voit arriver le générique de fin, pas une scène de trop, pas une scène qui dure trop longtemps, pas une scène de pathos alors que le scénario offre des dizaines d’occasion d’en glisser une. « 3 billboards » est un film très maîtrisé dans sa forme, que ce soit au niveau de l’ambiance « petite bourgade du sud des Etats-Unis », au niveau de la photographie et même au niveau de la bande originale. Très éclectique, passant sans transition de la variété à la country puis bifurquant sans prévenir vers le classique et l’opéra, cette BO sert le film au lieu d’appuyer les effets. Au contraire même, la musique est parfois utilisée à contre-emploi, elle apporte une petite puissance supplémentaire à des scènes déjà très fortes. Des scènes fortes (incendie, bavure policière) sont parsemées tout au long du long-métrage, mais il y a aussi des petites trouvailles comme cette scène filmée au travers du pansement d’un grand brulé ou encore ce flash back très court mais tellement percutant qu’il nous laisse cloué sur notre siège de cinéma. Honnêtement, je ne m’attendais pas à voir une comédie en choisissant ce film, mais je n’imaginais pas non plus la puissance comique qui allait s’en dégager. On est dans le drame absolu et pourtant, un humour noir, limite cynique vient 10 fois, 100 fois, 1000 fois alléger le propos du film. On peut raconter les histoires les plus sordides du monde (et l’histoire de Mildred Hayes est sordide) comme ça sans problème. Le film ne baisse jamais de rythme nous faisant au contraire valser comme sur des montagnes russes : rebondissements tragiques que l’on ne voit pas venir, fausse piste quant à la résolution du crime, le film ne cède pas à la facilité, y compris à la facilité du « happy end » policier, c'est-à-dire à la résolution par enchantement d’une enquête insoluble. Frances MacDormand est tout simplement impériale dans le rôle de cette femme à la rage rentrée, dont le chagrin et la culpabilité (voir le flash back) se sont agglomérés dans son ventre comme une boule de colère que rien, mais vraiment rien, ne viendra altérer. Le shérif du coin, un brave type visiblement dépassé par un crime de ce calibre, à lui aussi aggloméré dans son ventre la frustration de cette enquête qui n’avance pas et l’a transformé en cancer du pancréas. C’est Woody Harrelson qui lui donne corps et son personnage est très vite terriblement attachant, jamais caricatural, et sans en faire des tonnes, il faut passer beaucoup dans le rôle du sheriff Willoughby. Mais c’est dans le second rôle de Jason Dixon que l’acteur Sam Rockwell livre une vraie performance. Ce personnage de flic violent, raciste, limité et qui vit encore chez une mère visiblement castratrice est au départ une vraie caricature que l’on aime détester et puis… spoiler: son personnage évolue alors qu’on n’aurait pas parié un euro dessus, il prend une épaisseur inattendue et on finit par trembler pour lui, parce que lui aussi, à sa manière, supporte mal la non résolution de la mort d’Angela Hayes.
Il y plein de rôles secondaires très écrits dans « 3 billboards » et l’on retrouve avec plaisir Peter Dinklage ou Zeljko Ivanek ou même encore Clarkes Peters que les amateurs de bonne séries TV connaissent bien. Le scénario de « 3 billboards », je l’ai dit, ne cède jamais à la facilité. On s’attend à voir un film policier mais on est devant autre chose spoiler: et rien ne dit qu’à la fin, on connaitra l’identité du tueur, ni même qu’on aura le début d’une piste
. Le pari de Mildred avec ses panneaux est de réveiller l’enquête, mais rien ne dit qu’à part mettre la ville sans dessus dessous, elle obtiendra des résultats. Elle se met à dos une bonne partie de la ville, y compris le dentiste (cela donne une scène qui, bien que plus courte, est au moins aussi angoissante que celle de « marathon man » !), elle règle aussi ses comptes avec son ex-mari (un flic qui la battait) par la même occasion. Mildred joue gros avec des 3 panneaux géants, elle crève un abcès qui la ronge en faisant cela : l’abcès d’un mariage violent, d’une culpabilité qui la ronge somme de l’acide, et d’un crime abominable qui pourrait bien rester impuni. La détermination de Mildred force l’admiration mais est aussi vaguement angoissante car elle met le doigt dans un engrenage qui lui fera faire bien pire que d’acheter 3 pubs géantes. Le scénario est presque formaté comme un tourbillon qui vous entraine de plus en plus loin dans la rancœur, la vengeance et le crime, mais il a l’intelligence de rappeler, au moment où on s’y attend le moins, que l’intelligence et la sensibilité peuvent rattraper les situations les plus pourries. Ce qui fonctionne dans le film de MacDonagh, c’est que l’on n’est pas devant un polar conventionnel, d’ailleurs on ne saura quasiment rien du crime en lui-même et de l’enquête menée : on est dans autre chose. La toute fin est un peu frustrante, un tout petit peu trop abrupte à mon gout, mais elle donne une note finale un peu amère qui sied bien à ce film absolument incontournable que je vous conseille vivement : du très très bon cinéma !
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