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    3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance
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    Votre avis sur 3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance ?

    813 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Mildred Hayes est en colère. Sa fille a été violée, tuée et brûlée à quelques mètres de chez elle et ses meurtriers courent toujours. Pour sensibiliser l'opinion publique, elle décide de louer les trois panneaux publicitaires qui se dressent sur les lieux du crime et d'y afficher un message bien senti, exhortant la police locale et son chef à l'action.

    "3 Billboards" a fait carton plein aux Golden Globes. Frances McDormand a emporté le prix de la meilleure interprétation féminine. Le film de Martin McDonagh compte parmi les favoris aux prochains Oscars. On voit mal comment la statuette pourrait échapper à l'héroïne de "Fargo" (co-réalisé par son époux Joel Coen) et de la mini-série "Olive Ketteridge" - même si Meryl Streep a ses chances, au moins autant pour son rôle dans "Pentagon papers" que pour ses prises de parole de l'année écoulée contre Trump et Weinstein.

    Sans doute "3 Billboards" est-il un excellent film qui mérite amplement ses quatre étoiles. Frances McDormand - on l'a dit et redit - y livre une interprétation magistrale. Le rôle de sa vie. Celui d'une femme révoltée. Révoltée contre son mari qui la battait et qui l'a quittée pour une cruche de dix-neuf ans. Révoltée surtout par la mort terrible de sa fille qu'elle n'a pas su protéger et dont elle ne sait aujourd'hui comment défendre la mémoire sinon dans la quête vengeresse de ses assassins.

    Mais 3 Billboards ne se limite pas seulement à un one-woman show. C'est l'histoire d'une petite ville perdue dans le MidWest - comme aiment à les peindre les frères Coen - avec ses flics caricaturaux et ses citoyens attachants (un nain au grand cœur, le directeur moins pleutre qu'on en l'aurait cru de l'agence de publicité). Le scénario semble s'engager sur une voix toute tracée : l'acharnement de Mildred Hayes va convaincre le chef Willoughby (étonnant Woody Harrelson) de rouvrir le dossier du meurtre de sa fille et permettra d'en identifier les auteurs. Mais le scénario nous prend à contre-pied au milieu du film, qui emprunte alors un cours inattendu jusqu'à un dénouement qui n'en est pas un et qui laisse les options ouvertes - même si, à y bien réfléchir, elles ne le sont pas tant que cela.

    Un excellent film. Mais pas un chef d’œuvre inoubliable. Les jurés de L.A. n'ont pas toujours eu la main heureuse. Ils ont parfois désigné des films qui, sans démériter, ne méritaient pas de rentrer dans l'histoire du cinéma : ainsi de "Argo" en 2013, "Chicago" en 2003, "Un homme d'exception" en 2002 et bien sûr "Moonlight" l'an passé qui a spolié "La La Land" d'une récompense qui lui était acquise (ouille ! je sens que cette énumération va me valoir des commentaires dissidents !). "3 Billboards" s'ajouterait selon moi à cette liste peu glorieuse. Surtout si on le mesure à "Dunkerque", lui aussi favori avec huit nominations, qui, de mon point de vue, mériterait cette consécration.
    Loïck G.
    Loïck G.

    343 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    C’est un film plein et entier, en ce sens que l’écriture du scénario est tout à fait raccord à la manière dont se comportent (plus qu’ils ne jouent) les personnages dans une mise en scène rigoureuse, parfois presque revêche. Martin McDonagh, également scénariste n’est pas là pour faire de cadeaux à l’histoire et à ses protagonistes dont le meilleur profil tarde toujours venir. L’urgence est ailleurs, derrière cette caméra affutée entre le bien et le mal sans voir qui détient la vérité. La mère de la victime ou le flic sur la voie de départ ? Le réalisateur laisse peu d’espace à l’évidence, lui préférant les pleins et les déliés d’un récit sans manichéisme, ni pathos. Une sorte de vie en condensé où chacun tire un numéro avec lequel il va pouvoir jongler. Au début le numéro est souvent drôle, on rit, et puis un raté de l’existence, le drame, le bien, le mal, le cinéma, du grand cinéma …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    SuperJS
    SuperJS

    35 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2018
    Génialissime ! Émotions garanties dans ce film qui est capable de nous faire exploser de rire grâce à des comiques de situations et surtout de répliques qui tuent et l’instant d’après de nous bouleverser à cause du fond de l’histoire terrible... Ça nous prend aux tripes, les acteurs jouent parfaitement bien leurs rôles, très crédibles. Seule la fin m’a paru un peu dériver vers un hors sujet à l’américaine même si on reste effectivement sur le thème de la vengeance à assoiffer, sur une justice à rendre coûte que coûte mais Version évidement très made US (se faire justice soi-même... quasiment ;-) Mais je n’en dirais pas plus Lol

    À voir absolument ce petit chef d’œuvre !
    François-Xavier C.
    François-Xavier C.

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Excellent film. L'Amérique profonde avec ses contradictions. Les meilleurs sentiments côtoient les pires. Les personnages principaux comme secondaires sont bien campés et très attachants. L'héroïne est merveilleusement interprétée par une Frances McDormand éblouissante dans le rôle d'une mère rongée par le remord et la colère. Des longueurs parfois mais peu importe, ce film se déguste au rythme de la musique folk qui l'accompagne .Au fait Ebbing c'est loin de Fargo ?
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    254 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2018
    N’attendez pas de savoir combien d’Oscars va remporter 3 Billboards, Les Panneaux De La Vengeance pour aller découvrir le film car vous risquez bien de passer à coté de l’une des meilleures surprises cinématographiques de l’année 2018. La consécration du réalisateur Martin McDonagh qui signe un scénario brillant et plus vrai que nature qui vous fera passer du rire aux larmes en un clin d’œil grâce à sa brochette d’acteurs absolument géniaux, élevés pour la plupart à l’école des Frères Coen. Très certainement un futur film culte dans son genre dont on entendra parler pendant longtemps. [lire la critique complète sur Freakingeek.com]
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2018
    Après un 7 psychopathes pas franchement intéressant, Martin McDonagh a attendu plus de cinq ans avant de revenir derrière la caméra et ce temps de réflexion lui a permis de ne pas réitérer les erreurs de ce métrage. Il retrouve donc avec 3 billboards la qualité d’écriture qui faisait tout le sel de son Bons baisers de Bruges. Les personnages ne sont jamais unidimensionnels et leur quête vengeresse ne mène pas forcément vers la rédemption. Ces trois panneaux déclenchent ainsi une suite d’événements dans cette petite ville de province américaine. Se dessine ainsi une mentalité entièrement tournée vers la loi du talion, quitte à détruire tout sur son passage. La grande qualité du métrage est de ne juger aucun personnage, et même de nous émouvoir lors de séquences fortes et parfaitement inattendues. Le réalisateur n’oublie jamais la cohérence psychologique de ses personnages et livre donc une œuvre impeccable que l’on n’est pas prêt d’oublier tant elle recèle de trésors cachés derrière un sujet en apparence banal.
    softy76
    softy76

    33 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Un film correct mais totalement surestimé! Frances mc dormand fait du frances mc dormand elle joue bien mais mérite t-elle vraiment un oscar pour ce rôle? L'histoire est assez prenante mais elle le doit surtout à ses personnages attachants (mention spéciale pour sam rockwell et woody harrelson). Les dialogues lorgnent du côté des coen mais sans en atteindre le niveau. La fin quant à elle est très décevante! non ce film n'aura pas l'oscar du meilleur film du moins je l'espère!
    mat niro
    mat niro

    363 abonnés 1 843 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2018
    "Three Billboards" est un film difficilement classable. En effet, on oscille ici entre un thriller avec cette jeune ado retrouvée violée et tuée, un western avec Woody Harrelson et parfois avec une comédie. Le tout livre un film excellent avec une Frances Mc Dormand éblouissante dans sa quête de vérité et à travers ses joutes verbales saillantes.Sam Rockwell complète le tableau dans un rôle de policier déjanté. L'ensemble a un petit goût "tarantinesque" d'une puissance assez rare.
    Domnique T
    Domnique T

    69 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    Une peinture débilitante de l’Amérique des « petits blancs » pour les nuls. Tous les personnages sont caricaturaux et le piège de l’outrance se referme peu à peu pour annihiler toute vraisemblance à un scénario indigent. La critique de la petite société provinciale américaine à déjà tellement été dépeinte – souvent avec talent - qu'ici le manque d’épaisseur de la mère de famille rebelle, du policier raciste bas de plafond et autres protagonistes handicapés du raisonnement pousse à sourire. Seul le responsable de la police locale tient des propos cohérents … mais il est en phase terminale de cancer et disparait trop vite. Bref, une médiocre description de la médiocrité.
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    41 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2018
    rarement un film arrive à partir dans autant de directions aussi folles et froides les unes que les autres avec un humour noir de grande classe ... quel film exceptionnel !!!
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    62 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2018
    Au cœur du Missouri, « 3 Billboards – Les Panneaux de la vengeance » relate les chroniques d’un village ébranlé par la provocation d’une mère endeuillée. Le récit osé d’un melting-pot émotionnel sincère, pure, violent, à la fois drôle et tragique et surtout, dérisoire.
    Aussi ingénu que cela puisse paraître, Mildred Hayes choisit de louer trois panneaux publicitaires. Prosaïque sur le papier et pourtant tellement pertinent dans le rendu, l’utilisation de ces supports n’est qu’un prétexte perturbatif permettant de méticuleusement pénétrer le quotidien des habitants.
    Propre aux mentalités du Sud des Etats-Unis, les rapports humains se qualifient d’une violence dans laquelle la communication, leurs interactions, leurs échanges sont banalisés par les coups et les insultes. Bien qu’au premier abord certaines situations puissent paraître virulentes, l’histoire parvient à romancer avec justesse la fermeté du ton employé, tout en donnant la parole à une Amérique oubliée, invisible, abandonnée…
    Perdu dans le Missouri, l’endroit décrit des personnages aussi caricaturaux les uns que les autres selon des degrés d’attachements plus ou moins exponentiels. La haine d’une mère endeuillée, un ex-mari violent avec sa copine mineure, un nain moustachu, un shérif cancéreux et son collègue immature..Tous écorchés vif, chacun participe malgré son mal-être au déroulement d’une dramaturgie meurtrie.
    Touchant, poignant, révoltant, révolutionnaire, plus que des affichages, c’est un engagement au nom d’un combat judiciaire et moral. De cette représentativité ostentatoire, Mildred cherche particulièrement à rendre un hommage solennel à sa fille, à l’image d’une pierre tombale expansive qu’elle va de plus en plus considérer, devant laquelle elle va se recueillir, entretenir des parterres de fleurs.
    Plusieurs grands moments du métrage réinterprète la conception d’un mémorial dans un aspect lunaire, lorsqu’une biche apparaît comme la réincarnation de sa fille, ou dans une vision manifeste, lorsqu’un incendie volontaire brûle les panneaux. Calcinée telle la mort de l’enfant, la mère tente avec son fils d’éteindre le feu avec émotions.
    Cela peut paraître étonnant compte-tenu du degré de gravité du synopsis, mais on rit beaucoup ! D’un rire pathétique sur le malheur des personnages à une dérision absurde quant à leur manière de vivre, le juste milieu du scénario parvient à minutieusement lier chaque rebondissement dans une fluide succession.
    La fin n’est pas foncièrement satisfaisante, mais elle apporte une pensée simple, enrichissante et intelligente dans ce drame sociologique et bouleversant.
    Bilan : Avec une profonde sincérité, « 3 Billboards – Les Panneaux de la Vengeance » libère la parole d’une Amérique oubliée autour d’une histoire dramatique splendidement romancée. Un chef d’oeuvre écrit à l’encre pure.
    Vos meilleurs films d'hier, d'aujourd'hui et de demain sur Cinephilion.net !
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    85 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    Le meilleur film du trimestre! Et non, et malgré la géniale Frances McDormand, c'est un film de Martin McDonagh, et pas des frères Coen. Ca pourrait l'être.... presque. J'expliquerai pourquoi à la fin.

            Mildred Hayes, une femme malgracieuse, que la vie n'a pas gâtée. Son mari (John Hawkes) l'a plaquée pour aller vivre avec une jeunette aussi stupide que jolie (il devait avoir du mal à supporter son gendarme domestique). Et puis, sa fille a été assassinée et violée, violée alors qu'elle agonisait. Et depuis plusieurs mois, rien: l'enquête est au point mort.... Mildred a alors cette idée folle, pour faire bouger les choses: louer trois emplacements publicitaires sur une petite route qui passe en dessous de chez elle, -dans un paysage d'ailleurs boisé et charmant!- à l'agence d'Ebbing, tenue par le jeune Welby (Caleb Landry Jones), trois énormes panneaux où, en majuscules blanches sur fond rouge, elle interpelle le chef de la police Willoughby (Woody Harrelson) et l'accuse de ne rien faire. Que pouvait il faire? Il n'y a eu aucun témoin, et l'ADN relevé ne matche avec rien. Et sans doute serait elle moins enragée, si elle ne se sentait pas aussi un peu, quelque part, coupable. Car elle n'a pas été une mère très aimable, et le soir même du crime, elle avait refusé sa voiture à sa fille.

          Pourquoi Willoughby? Parce que c'est le chef, point final. Et elle se fiche de savoir que c'est un homme bien, juste, que tout le monde aime et respecte, bon père, bon mari, et qui de plus, alors qu'il a deux petites filles, est atteint d'un cancer du pancréas inguérissable. Elle s'en fiche. Elle suit son idée fixe avec un entêtement de dingue. Evidemment, l'opinion publique se retourne contre elle... Son fils Robbie (Lucas Hedges), brave garçon, elle lui fait honte.....

           Pourtant, au siège de la police, il y a un vrai salaud c'est Dixon (Sam Rockwell). Son jeu préféré? Tabasser les Noirs. On verra qu'à l'occasion, il n'hésite pas non plus à tabasser les Blancs, et même à les défenestrer. Ah, il adore aussi se moquer de James (Peter Dinklage), homme de petite taille.... Faut dire qu'il vit couvé par sa mère, une méchante vieillarde abusive au physique de bouledogue....

            A partir de là, on assiste pendant deux heures à un ahurissant jeu de rebondissements, de retournements de situation, il y a une péripétie par minute -on s'accroche à son fauteuil! Une mise en scène plus brillante, plus étincelante, cela ne se peut imaginer. 

            Alors, pourquoi n'est ce pas complètement Coenien? Parce que, bizarrement, de toute cette accumulation d'horreurs et de violences, finit par se dégager une morale et même une éthique. C'est parce qu'il arrivent à se pardonner les uns les autres (et tout particulièrement à la suite de Willoughby, qui comprend la rage de Mildred et ne lui en veut pas) -on voit toute une chaîne de pardons qui s'organise- que, de façon tout à fait surprenante, on va s'acheminer vers une fin apaisée.... Qui l'eût cru? Mais ça tape dur avant d'en arriver là.

            Quant à l'impériale Mrs McDormand, elle devrait faire taire toutes les pleureuses "I a plus de rôles pour les femmes de cinquante ans!" Il y en a donc, et des beaux -à condition de ne pas avoir peur de s'exposer sans maquillage, le cheveu sale et en bataille, vêtue de salopettes informes, mais l'intrépide Frances n'a peur de rien....

           A voir absolument, c'est génial!
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    182 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2018
    Un certain esprit "frères Coen" flotte sur ce film, certainement dû en partie à la présence de leur actrice fétiche, Frances Mc Dormand, exceptionnelle, tout comme le reste de la distribution. Mc Donagh en racontant le combat d'une femme pour clôturer son deuil et satisfaire son esprit de vengeance nous parle d'une certaine Amérique, perdue, refermée sur elle-même, mais aussi propice à la bonté et à la rédemption. Le propos est dramatique mais le rire se mêle aux larmes de façon subtil, le scénario est particulièrement retors et le réalisateur porte sur tous ses personnages un regard bienveillant loin du manichéisme et du cynisme.Un film salutaire.
    Marcel
    Marcel

    5 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    scénario risible et scène invraisemblable propos discrimatoire dont on se demande vraiment s'il s'agit du second degré , tant la répétition devient vite inconfortable . Frances Mcdormand... violence gratuite et imbécile qiui décribilise le scénario- on l'a aimé dans Fargo !!
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    12 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2018
    L’environnement de l’Amérique profonde est classique mais le scénario est original, les acteurs s’inscrivent pleinement dans l’ambiance, l’humour est subtil. La photographie n’est pas toujours très belle et la musique manque d’intérêt. On appréciera en particulier le travail sur la psychologie des personnages.
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