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    Detroit
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    363 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Un excellent film passionnant, puissant, monumental et brillamment réalisé avec une brillante mise en scène, des acteurs exceptionnels, une histoire captivante et une réalisation maîtrisée.
    Julien M
    Julien M

    33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2017
    Kathryn Bigelow nous transporte 50 ans en arrière pour nous faire vivre l’enfer qu’à connu cette ville de Détroit en 1967.
    La réalisatrice commence par nous mettre dans le bain en nous plongeant dans les rues de Détroit afin de nous faire ressentir les tensions entre la communauté afro-américaine et la police.
    Ensuite elle se focalise sur les événements survenus à L’algiers Motel, Kathryn Bigelow nous embarque donc dans un huis clos angoissant et interminable !
    Pascal I
    Pascal I

    752 abonnés 4 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    Un drame historique poignant, révoltant et utile. La dérive absurde avec le laisser faire. Comment peut-on cautionner (?) !
    Des interprétations inégales et surtout une histoire très très lente à se mettre en place pénalise le premier tiers du film, ensuite, c'est l'enfer qui commence. 50 ans après, les états (pour beaucoup) n'arrivent toujours pas à reconnaître leurs manquement.
    Un film à voir ! 4/5 !!!
    Cinememories
    Cinememories

    479 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    Le débat est ouvert, le sujet est fermé. La parole est ouverte, les yeux sont fermés. L’oppression, c’est un signe avant-gardiste d’agression, de persécution et de domination. La paix est un fardeau qui, comme le bien et le mal, est une question de point de vue. Kathryn Bigelow a la furieuse réputation d’aborder le genre de thème qui porte à réflexion, mais qui remet également en question l’essence même de l’humanité à travers la haine et la brutalité qu’il génère. Elle s’est tournée vers une Amérique en quête d’expansion dans « Démineurs ». Et dans le cas de « Zero Dark Thirty », la vengeance intervient en première ligne. Le point culminant de ses récentes œuvres reste la notion de justice. Elémentaire, impartiale, passive ? Il y a tant d’adjectifs qui peuvent définir ce pilier si instable et si imprévisible, venant d’une société où le système de justice et de respect est compromis.

    Nul besoin de revenir sur les grandes lignes de l’Histoire, mais un bref historique s’impose. Depuis l’esclavage des noirs, la condition du peuple défavorisé devient l’objet de nombreux débats. La Guerre de Sécession est un reste un patrimoine culturel qui a encore de l’impact sur l’ouverture d’esprit d’aujourd’hui. Malgré cela, le drame présenté se déroule au nord, là où la plupart fuyait la ségrégation. Les conditions économiques les rattrapent alors, mais l’urbanisation également. Leur regroupement leur a permis d’installer un micro système afin de préserver une culture solidaire. Et au-delà de cette surface, on y trouve de la peur. Cette sensation induit ainsi la révolte qui s’ensuit.

    Une fois la trame principale initiée, Bigelow consacre toute sa narration dans les faits et perd un point de vue intellectuel, essentiel à la sensibilisation. La morale à elle seule ne convainc pas suffisamment pour porter un discours blanc au sommet du plan sociétal. On omet d’évoque l’activisme noir avant le soulèvement de Detroit. Ce sont des détails d’une grande importance, alors que l’on contextualise la situation uniquement par le biais d’images d’archive. La terreur est à l’écran, mais elle reste superficielle face à la réalité des choses. Ce qui s’est passé à l’Algiers Motel n’est qu’un exemple méconnu, où le doute persiste sur les circonstances dramatiques qui en résultent. Tout l’art est de rendre compte de ce rapport malaisant à la violence, très bien maîtrisé par Bigelow. Nous faisons face à un cas de racisme primaire, vulgaire et choquant. Il se pourrait que les blancs d’aujourd’hui ne soient pas prêts à affronter une réalité qui passe aux oubliettes. Le fait d’avoir déterrer tout cela est une forme de provocation médiatique, succédant à celle exercée Martin Luther King.

    Le cas de force de l’ordre abusant de leur pouvoir pour répandre la terreur n’est qu’un cas isolé dans ce récit peu abouti. La réalisatrice ne scrute que la surface des faits sans en tirer tout le potentiel qu’ils dégagent. La communauté noire n’est pas explicitement montrée. On se permet de développer des individus noirs à la place, laissant plus de place à la profondeur humaine. Le choix est justifié et un huis-clos se met en place, étouffant les victimes d’un drame pourtant arbitraire. Tout le propos se concentre sur une bavure policière dont les réactions sont contrastées. D’une part nous avons des membres du groupe Dramatics qui n’évoque pas plus de charme qu’on l’aurait souhaité. D’autre part, le groupe de policiers blancs, auteurs des actes dramatiques qui demeurent intouchables jusqu’à l’acte de trop. On extrapole aisément la situation à toute personne avec une arme braquée sur la tempe. Lorsque notre vie est en jeu, on réagit différemment bien entendu, mais tout se recoupe au niveau de la peur que l’on ressent et c’est là que tout le mépris et la motivation raciste prend son envol.

    Bigelow possède de bonnes intentions et nul n’en doutera. La maladresse se ressent dans la facilité d’écriture qu’elle emprunte, sachant ses compétences qu’elle a pu développer. « Detroit » marque tout de même le pas et signe un discours malaisant, ne laissant qu’une communauté blanche perplexe et mal dans leur peau. Le caractère extrémiste des personnages y est pour quelque chose, ainsi que cette mise en scène si immersive et si forte émotionnellement. Malgré cet effort, l’ensemble ne tient pas sa composition en place et on passe souvent à côté de quelque chose de plus percutant, de plus grande ampleur. On souligne tout de même un profond respect contre l’oppression, à l’image de la séquence d’ouverture patrimoniale. On en ressort frustrer, certes, mais le visionnage aura le mérite d’être efficace, malgré la clôture survolée selon quelques aspects scénaristiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 avril 2018
    L’excellente réalisatrice de « Hurt Locker » complète sa filmographie respectable avec Detroit, qui hérite de quelques-unes des caractéristiques récurrentes de ses ainés : une tension à couper au couteau, un style visuel agité mais également très maitrisé, et globalement, une expérience intense qui laissera la plupart des spectateurs groggys. Le thème principal étant ici le racisme aux USA, vous n’échapperez pas à des scènes révoltantes, écœurantes, et surtout criantes de réalisme. En résumé, Detroit fait partie des films les plus marquants sur le sujet, avec un traitement sans concession qui a le mérite de remettre certaines vieilles pendules à l’heure et qui reste malheureusement toujours d’actualité. Ames sensibles s’abstenir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 décembre 2017
    DETROIT – De la modernité des tensions communautaires

    Kathryn Bigelow signe avec Detroit un nouveau film coup de poing à mi-chemin entre le thriller et le drame historique, maniant avec brio la montée en tension. Dans la lignée de ses précédents films, plus centrés sur la guerre, la réalisatrice nous donne à voir des personnages très jeunes en proie à leurs émotions, et plongés dans le tragique de l’Histoire. Le récit prend en effet part dans le Détroit de 1967, en proie aux tensions raciales entre une population majoritairement noire, venue travailler dans les usines Ford, et dont la jeunesse rêve d’élévation sociales et de liberté, et des forces de l’ordre majoritairement blanches, composées de policiers et de gardes nationaux, la même jeunesse issue de la middle classe qui fut envoyée au Vietnam. C’est donc un Détroit en situation de quasi guerre civile qui nous est présenté.

    [...]

    Retrouvez l'analyse complète (avec spoiler) sur lecinemaphilosophique.fr !
    FrenchyForever
    FrenchyForever

    24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2017
    Encore un film terrible et nécessaire qui nous rappelle à notre réalité . La fameuse scène a l hôtel est physiquement insupportable et on effleure à peine ce que nos frères et sœurs noirs ont enduré et endurent encore et pas seulement outre Atlantique.triste chef d œuvre de l année
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 décembre 2017
    Tragique et triste, ce drame historique m’as scotché à mon lit (c’est de là que je vis mes grands moments de cinéma).
    Depuis Le grand débat de Denzel Washington je n’avais pas suivi un film sur la question raciale avec autant d’intensité. J’ai fait le lien entre ces événements et certains passages du live Ta-Nehesi Coates: Une colère noire et telle a été mon sentiment à la fin de ma projection. Je suis dans une colère noire
    Cyril J.
    Cyril J.

    25 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2017
    Plutôt que prétendre à un reportage sur les émeutes populaires, violences policières, pillages, incendies et zones de guerre de Detroit en 1967, et de dénoncer comme d’autres l’ont déjà fait la guérilla issue du racisme socio-juridico-politique aux USA, le film joue la carte de l’émotionnel, dans une ambiance de plusieurs huis-clos, focalisés sur les comportements et destins d’un microcosme social. Cette illustration d’un état général, dramatique, insupportablement longue, violente et sadique, frappe efficacement et se poursuit dans l’édifiante parodie de justice qui ne laisse que la force de hurler de rage, d’impuissance et d’injustice.
    Triple pari gagné pour ce film choc, parfois un peu trop pollué par une ambiance et un sentimentalisme télévisuels, mais à l’objectif atteint. D’abord par son génie de la mise en lumière de l’état de guerre urbaine et d’injustice raciales de la vie publique tout en n’en montrant finalement assez peu. Ensuite pour son efficace et effroyable témoignage des tensions, violences, excès, basculements dans la folie issus de l’imbécilité tragique et triomphante de la haine et du racisme, tout en ayant la finesse d’éviter la caricature binaire en soulignant aussi les conflits entre Noirs ou entre Blancs ou les rares bonnes volontés de tous bords. Victoire enfin pour le compte-rendu historique, certes hypothétique et dramatisé, mais probablement plus réaliste qu’on ne le suppose, de la tragique nuit du 25 juillet au motel Algiers, exploitée ici pour dénoncer l’intolérable dans une œuvre glacée et puissante.
    Teahupoo
    Teahupoo

    17 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2017
    Autant la partie du motel est très intense, mais avant et après, on s'ennuie, ça traine trop en longueur!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    Très bon film, super prenant, les réalisateurs ont trouvés les bonne têtes à claques pour interpréter les policiers et avocats, cependant je suis déçu du rôle de John Boyega, je m’attendais à plus d’importance dans son personnage. Il le joue pourtant très bien.
    2985
    2985

    248 abonnés 1 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2017
    Bon film dans l'ensemble même si l'histoire met un certain temps a démarré avant l'intrigue principal et d'expédier et traité la partie juridique en un temps record. L'interprétation est excellente, Kathryn Bigelow signe un drame historique de bonne facture, mais n'es pas non plus un chef-d'œuvre et le film même s'il comporte quelques scènes a tensions n'es pas aussi éprouvant et difficile dans son approche de la ségrégation que la presse et certaines critiques le laisse supposé.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2017
    Virtuose de bout en bout, DETROIT est parfois très proche d’une expérience sensorielle dans laquelle tout va vite, tout s’enchaîne mais avec la rigueur et la précision chirurgicale d’un métronome. Sans précipitation aucune. Une expérience qui ne peut laisser indifférent, surtout lorsqu’elle est racontée avec autant de justesse et de vérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 décembre 2017
    Un bon gros film bien bobo démago avec des gentils noirs face aux méchants blancs .Pour le sujet, on croirait un film français lénifiant et pas regardable du style intouchable , chocolat ou indigènes , sauf qu ici , c est américain et que c est juste jouissif à regarder . La première demi heure avec les émeutes est nerveuse et très proche du simple reportage , l heure suivante dans l hôtel est pleine de suspense et digne des meilleurs thrillers américains avec des méchants blancs vraiment méchants ou lâches et des gentils noirs vraiment simplets et soumis . La fin avec le jugement est aussi très percutante avec aucune longueur . Tous les acteurs sont très bons et ce film de plus de 2 heures se regarde avec bonheur et sans ennui , N oublions pas la bande son avec de la Motown , Pour ne pas être malhonnête Intellectuellement , il aurait été bon de mettre le texte final au début . Ce texte dit que le film repose sur certains témoignages et non sur des faits avérés . Du super bon cinéma à prendre comme un divertissement plutôt que comme du cinéma politiquement engagé
    angel M.
    angel M.

    4 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    Bien avant les émeutes de LA en 92, il eu les émeutes de Detroit en 67 (voir Dark Blue). Une véritée historique qu'il n'eu pas de film pour la raconter. Il s'arrete sur une histoire.
    Tout est dit lors du générique de fin. Mais s'arretons sur K.Bigelow: Elle realise se film sans aucune prise de risque. Mais comment realiser un film en donnant un cachet.
    Bravo au acteurs, actrices, car le sujet est dure, les scènes durent.
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